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Temps de lecture estimé : 22 mn
19/11/15
Résumé:  Elle veut jouer dans la cour des grands : elle veut voir le loup ! Elle y parviendra mais, in fine, est-elle vraiment la seule à se faire avoir ?
Critères:  f fh ffh hplusag jeunes forêt voir exhib noculotte ffontaine fmast fellation pénétratio init
Auteur : Lacducoucou  (Humble amateur.)            Envoi mini-message

Série : Voir le loup

Chapitre 01 / 03
Manon veut voir le loup

Manon veut voir le loup



Clovis lui avait dit de passer à 14 heures pour récupérer les outils. Pile à l’heure, il se présenta devant la porte d’entrée du pavillon. Tiens, celle-ci était entrouverte ; sans doute l’attendait-on à l’intérieur ? Il s’autorisa à pénétrer dans la maison qu’il connaissait bien. Personne. Ni à la cuisine, ni au salon, ni au bureau. Le silence, sauf que… il lui sembla entendre, venant de l’étage, un bruit bizarre qu’il ne parvint pas à identifier. Comme une plainte. Intrigué, voire inquiet, il monta rapidement l’escalier en bois.


Le bruit se précisa : des gémissements et des râles provenant de la chambre du fond. Il s’en rapprocha sur la pointe des pieds. Cette fois, à n’en plus douter, il se passait quelque chose de peu ordinaire. La porte n’était pas fermée, elle laissait un jour suffisant pour lui permettre de saisir du regard ce qui se passait à l’intérieur de la pièce. Il risqua un œil et resta pétrifié. Premier réflexe, un mouvement de recul, mais quelque chose le ramena en avant, une curiosité et une excitation soudaines. Manon ! Il en resta ébahi, sinon ébloui : Manon, dix-neuf ans, la fille de la maison…


Gaie, vive, énergique et sportive, elle pratiquait le volley dans l’équipe féminine du bourg voisin. Elle avait le physique délié de la pratiquante sans peut-être en avoir tout à fait la taille. Une jeune fille qui faisait la fierté de ses parents. Ceux-ci s’inquiétaient tout de même de ne lui connaître aucun copain. Une nonne ? Non, une gamine aux yeux de Laurent. Il l’avait toujours trouvée mignonne, mais sans jamais faire peu ou prou attention à elle. Il l’aimait bien parce qu’elle avait le sourire facile et la parole douce. Impossible d’établir un lien entre Manon, la gamine qu’il avait toujours côtoyée et celle qu’il découvrait subitement. Il croyait pourtant la bien connaître, depuis les années qu’il fréquentait la maison. Mais là…


Une vision-choc, celle de la sage enfant chez laquelle il n’aurait jamais soupçonné un corps si plein de splendeurs. L’habitude doit rendre aveugle. Nue, couchée sur le lit, cuisses ouvertes, elle était en train de se masturber en ponctuant de gémissements et de râles l’agitation de ses phalanges. Deux doigts allaient et venaient dans sa fleur avec une sorte de rage. Il resta d’interminables secondes à observer le spectacle et commença à se sentir à l’étroit dans son short. Le mouvement s’accéléra encore. D’un coup, le visage de la jeune fille se crispa, elle s’arc-bouta en poussant une plainte aiguë.


Il en resta ébahi. Il venait de découvrir que l’innocente enfant ne l’était pas tant que ça. On lui aurait pourtant donné le bon dieu sans confession. Son mauvais diable susurra illico à l’oreille de Laurent que le bon dieu était bien loin et qu’il y avait peut-être ici matière à creuser, sait-on jamais… « Allez, poursuivit-il, lance-toi, je sais que tu en meurs d’envie ! Et peut-être même serait-elle heureuse si tu t’en mêles ? »


Victime d’une impulsion subite, mais surtout irraisonnable, comme en toute circonstance où le pénis se substitue au cerveau, Laurent poussa la porte et pénétra dans la pièce. Manon poussa un cri de frayeur et se redressa brusquement, les mains plaquées sur son sexe.



Agressive :



Elle prit un air honteux et désemparé.



Amusé, il s’approcha du lit et s’assit à côté d’elle.



Il ramait pour la rassurer et cela avait l’air de porter, car, au moins, elle ne se tassait plus dans sa honte et lui accordait une demi-oreille.



Il lui prit le menton entre deux doigts pour tourner son visage vers le mien. Elle eut un pauvre sourire et des yeux de chien battu. Il lui colla une rapide bise sur les lèvres. Machinalement, la main de Manon vint caresser sa joue avec douceur, quittant sa toison dévastée. Il ne put empêcher son regard, l’espace d’une seconde, de plonger sur ce trésor, ce qui accentua encore le rétrécissement de son short.



Au moins, le cap était passé, elle commençait à émerger de son désarroi. Dans l’émotion du moment, il eut un geste involontaire (enfin, presque). Sa main se posa sur l’intérieur velouté de sa cuisse. Manon ne se rebiffa pas. La main remonta encore, puis s’esquiva après un contact presque anodin sur l’entrejambe. Elle tressaillit. Les lèvres de Laurent se posèrent sur sa joue de la belle enfant. Manon ferma les yeux.

À regret – Pourquoi à regret ? Qu’aurait-il encore pu avoir en tête ? – il se leva :



Il était avachi depuis cinq bonnes minutes dans un fauteuil au salon, les pensées entrechoquées par ce qu’il avait vu. Pas possible comme elle était bien faite et désirable, la Manon toute nue ! Et cette énergie, ce tempérament ! L’image obsédante de ses cuisses ouvertes suscitait un flot de pensées torrides. Mais ce qu’il avait surpris aujourd’hui changeait brutalement la donne. Comment allait-il se comporter face à elle et se dépatouiller de cette histoire, ne serait-ce que rapport aux parents ? Il s’en voulut d’avoir cédé à son impulsion, d’avoir succombé au voyeurisme ; pire : de l’avoir touchée. La formule désormais célèbre lui traversa l’esprit : « À l’insu de son plein gré ». Il sourit tristement en maudissant sa faiblesse. Par empathie, il imagina l’état d’esprit de celle qu’il considérait comme encore une gamine. Oserait-il encore la regarder dans les yeux ?


Plongé dans ses réflexions, il patientait. Manon lui avait dit qu’elle le rejoindrait au salon plus tard, qu’elle voulait d’abord se remettre un peu de ses émotions.

C’est Clovis, son père, qui débarqua enfin.



Elle apparut, fraîche et pimpante. Toute trace du plaisir qu’elle s’était donné, toute trace du désarroi qui s’en était suivi avaient disparu. Simple et naturelle, comme si de rien n’était. Ses yeux souriaient lorsqu’elle posa son regard sur Laurent, et un immense soulagement l’envahit. Pardon ? N’aurait-il pas saisi comme un clin d’œil ?


Elle apporta des canettes qu’elle posa sur la table basse et s’assit avec eux, ce qui rassura encore Laurent. Visiblement, elle ne lui tenait pas rigueur de l’incident. Ils sirotaient leurs bières en papotant lorsque Clovis se frappa le front.



Laurent la sentit refouler ses larmes. Grand cœur – et membre douloureux –, il décida charitablement – euh… – d’intervenir :



Il se tourna vers elle, et là il surprit quelque chose de neuf dans son regard. Une lueur, une brève étincelle qu’il n’osa pas déchiffrer. Elle se jeta à son cou pour le remercier. Comme elle tournait le dos à son père, celui-ci ne put voir le rapide mouvement de la main du chauffeur autopromu vers l’entrejambe de la gazelle, à travers sa jupe. Ni entendre la consigne murmurée :



Elle marqua le coup, interdite, et après une seconde d’hésitation fila sur un :




0oo000oo0



Il fallait compter une demi-heure pour parvenir à la bibliothèque, mais ils avaient le temps. Il décida de passer par la forêt. En cette saison automnale, les couleurs des feuillages étaient magnifiques. Manon s’était appuyée contre le dossier du siège, les jambes allongées. Elle paraissait songeuse. Pour chasser les nuages et dédramatiser les choses après l’épisode sulfureux vécu plus tôt, il l’entreprit :



Elle se tourna vers lui, puis sourit.



Cette liberté de langage, inattendue et incongrue dans la bouche d’une presque encore enfant, le sidéra. Inimaginable ! Sans doute une provoc pour jouer à la grande et se rassurer. Que pouvait-il se passer dans sa tête ? Un combat entre son envie et sa peur de… de quoi ? D’entrer dans le monde des grands ?



Elle marqua une hésitation :



Paf ! C’était direct et sans équivoque. Il mit quelques secondes à réaliser. La pucelle ne manquait pas d’air.



Il n’en revint pas. C’était énoncé sur le ton le plus naturel. Comment avait-il pu côtoyer si longtemps cette grenade dégoupillée sans jamais avoir pris conscience un seul instant du danger ? Nonobstant, il avait une excuse : il n’était pas du genre à « faire les sorties de maternelle ». Dans son esprit, elle restait toujours trop jeune, elle restait la Manon de naguère ; alors pas touche. Et puis c’était la fille de ses amis. Quoique, sur ce point…



Elle paraissait embarrassée, voire honteuse, par l’audace spontanée de ses aveux.



Intriguée, elle le vit poser sa main sur son genou. Elle comprit immédiatement la signification du geste. Docile et ravie, un sourire carnassier aux lèvres, elle détendit son corps en glissant ses fesses vers le rebord du siège.


La face interne de ses cuisses était si douce… Pour faire durer son plaisir – et celui de sa jeune passagère – la main remonta lentement sous la jupe. Elle toucha l’entrejambe, provoquant un sursaut. Manon avait obéi à la consigne ! Aucun tissu, mais une toison soyeuse et… moite. Manon savait pourquoi elle n’avait pas mis de culotte ; Manon voulait.


Pourtant, il se fit des reproches, il eut pertinemment conscience qu’il ne devrait pas, que c’était trop facile… Il se sentit ignoble, car sa main s’attarda, comme aimantée par le fruit défendu. Manon rejeta la tête en arrière et se mit à respirer plus fort lorsqu’il lui coinça les grandes lèvres entre le pouce et l’index pour rouler son bouton sensible. Elle commença à se tortiller, pointant son pubis contre ses doigts et…

… et il donna un coup de volant brutal pour éviter la voiture venant en face. Il sonna la fin momentanée de la récré :



Elle se laissa mener, un peu anxieuse tout de même. Un coin perdu dans la forêt, entouré de buissons, à l’abri de tout regard. Il le connaissait du fait de ses activités de cueilleur de champignons. Et même qu’une fois, ce n’était pas pour cueillir des cèpes.


Ils sortirent de la voiture. Il pressa contre lui ce corps chaud et souple et prit ses lèvres. Un baiser voluptueux. Il sentit une légère réticence (savait-elle seulement embrasser ?) lorsque sa langue força l’entrée pleine de salive et vint s’enrouler autour de la sienne. Un baiser qui n’en finissait pas tandis que sa main gauche éprouvait la fermeté d’une poitrine juvénile. Elle se tortilla, car elle devait avoir les seins très sensibles ; ses tétons avaient durci presque instantanément et elle poussait son torse en avant.



Encore un temps d’hésitation. Ses pensées devaient se bousculer, combat intime entre le corps qui veut jouir et le corps qui a peur… Mais la chair avait la voix la plus forte, et elle ne dévia pas de sa ligne :



Sa main se posa d’abord timidement sur son membre gonflé pour l’éprouver à travers le short. Puis elle osa ! La jeune novice jeta ses hésitations aux orties et prit l’initiative, comme une grande. Elle se mit à genoux, tira sur le short, passa sous le boxer et dégagea un engin aux dimensions plus qu’honorables. Elle en frémit d’émoi, les yeux grands ouverts, admirative et ravie de son nouveau jouet.



Elle hésita, émerveillée par le membre chaud et sa raideur, puis plongea la tête et posa précautionneusement ses lèvres. Un, puis deux, puis trois bisous, puis elle entendit :



Elle s’exécuta et, petit à petit, progressa sur le membre. Il en fondait d’aise et lui caressa la tête pour l’encourager. Elle le sentit frémir plusieurs fois au fur et à mesure de la progression. Lorsqu’elle cala, les mains de Laurent lui imprimèrent un léger mouvement d’avant en arrière qu’il accéléra petit à petit, avec douceur et précaution. Elle étouffait à moitié à cause de la nouveauté de l’exercice, mais accorda à celui-ci toute son énergie. Au bout d’un long moment, n’en pouvant plus, lui qui n’avait presque pas débandé de l’après-midi, il poussa un grognement sourd et lâcha sans la prévenir un jet épais dans la bouche de la novice qui se retira vivement en toussant pour recracher le liquide chaud et crémeux.



Elle leva la tête en souriant et le regarda avec des yeux brillants, toute fière d’avoir réussi sa première épreuve. Elle avait trouvé délicieux sous sa langue ce cylindre de caoutchouc ferme et velouté. Elle avait aussi découvert le pouvoir qu’avec sa seule bouche elle pouvait exercer sur un homme.



Elle fit mine de s’allonger.



Un tee-shirt, un soutien-gorge, une jupe ample et légère volèrent sur l’herbe. Il dévoila un corps de jeune sportive délié et souple, aux courbes harmonieuses et douces en s’étonnant encore une fois de n’y avoir jamais prêté attention. « Comment ai-je pu ignorer ça ? Mais j’ai failli mourir idiot ! » Une poitrine fière, orgueil de jeune fille, un ventre plat, un pubis joliment bombé, une fente bien dessinée et des jambes gracieuses. « Un pareil trésor, c’est un festin de roi ! » pensa-t-il. Elle voulut se coller contre lui, mais il la repoussa d’un demi-pas, saisi d’une inspiration subite.



Il lui prit les mains et les posa sur ses épaules d’athlète. Les siennes parcoururent le corps frissonnant et avide de caresses de la jeune fille. Il empauma un sein et roula le téton entre ses doigts, ce qui la fit gémir, tandis que son autre main glissait vers la toison trempée. Électrisée, elle plia légèrement les genoux.



Un doigt se glissa dans la fente déjà torride et atteignit le clitoris gonflé d’excitation, le caressant d’abord lentement puis le titillant de plus en plus vite. Elle se mit à geindre et à se tortiller. Des contractions parcoururent son ventre, ses jambes trépignèrent. Les yeux exorbités, la bouche ouverte, elle semblait manquer d’air.



Soudain, elle serra ses cuisses et jeta son bassin en avant. Un flot de mouille inonda les doigts de Laurent. Elle s’affala contre lui comme une chiffe molle.

Il la coucha sur le lit de feuilles mortes et se plaça à genoux devant elle :



Dopée par les paroles crues, elle souleva son bassin. Il lui écarta les cuisses et contempla avec délectation la bonbonnière offerte avant de plonger sur la proie. Sa bouche se colla contre la toison brune, ses doigts écartèrent les lèvres et sa langue explora le délicieux sillon. Le bout de sa langue vint agacer la chair la plus sensible en attouchements circulaires, puis par titillements rapides.

Manon se mit à gémir de plus en plus fort. Saisis de frénésie, ses avant-bras s’agitèrent comme les ailes d’un pingouin. Perdue dans le plaisir, elle perdait aussi le contrôle de ses mouvements.



Elle resserra brusquement les cuisses, lui coinçant la tête et l’étouffant dans un étau de chair. Elle se relâcha lentement, pantelante et émerveillée.



Il ôta à la hâte ses vêtements et se mit à genoux, penché sur elle, une main appuyée au sol, l’autre tenant à la base son membre durci. Son impressionnante érection dardait vers le fruit défendu lessivé par l’humidité.



Elle avait courbé la tête en avant, le menton contre la poitrine pour mieux voir, et saisi précautionneusement le gland entre le pouce et l’index. Il commença par entreprendre un langoureux mouvement de va-et-vient de haut en bas sur les lèvres. Elle rejeta plusieurs fois la tête en arrière avec des mouvements brusques, mais en revenant chaque fois sur le champ de vision. Son corps s’agita.



Au moment crucial, une furtive grimace de crainte passa sur les traits de la jeune fille. Il poussa lentement et entra tout en douceur, par légers à-coups. Manon ferma les yeux ; il la sentit plier les genoux pour avancer son pubis à la rencontre du dard. Elle se crispa une seconde avec un petit cri, puis le mandrin reprit sa progression à travers le puits des chairs tendres et surlubrifiées.



Elle poussa un énorme soupir lorsqu’il arriva au fond. Ce fut le début d’un lent va-et-vient. Manon se colla contre lui de toutes ses forces et agrippa son dos comme une bouée dans la tempête des sensations qui se déchaînaient en elle. Comme on était loin des plaisirs solitaires ! Elle se sentait remplie et comblée de bien-être.



Il passa ses bras sous les cuisses de Manon, les releva et plaqua les genoux de la jeune fille contre sa poitrine, ses jambes par-dessus ses épaules à lui. Il l’écrasa contre le sol. Totalement immobilisée, elle subit la brutalité effrénée du mâle. Elle se perdit dans une bouillie d’onomatopées et de mots crus, mais il lui plaqua sa main sur la bouche pour étouffer ses cris et ajouter à la contrainte, ce qui ne manqua pas de l’exciter plus encore. Proie offerte, les fesses écrasant le tapis de feuilles, la jeune biche subissait l’odieux pilonnage d’un sanglier fou, sans aucun égard pour ses chairs tendres.


Plus d’autres pensées dans l’esprit de Manon que celles de la baise, un océan de plaisir, une montagne de divine volupté, un gouffre sans fond de bonheur charnel. Elle subissait la tornade d’un piston démoniaque. Les vagues se mirent à grossir en houle démentielle. Elle sentit… elle sentit que tout partait…

Lui, perçut l’imminence du feu d’artifice. Il asséna ses coups de reins encore plus brutaux pour le final :



Un liquide chaud envahit ses entrailles avides comme une onde de bonheur. L’orgasme la submergea telle une vague scélérate. Elle se tétanisa. Une gigantesque boule de plaisir la balaya comme un fétu. Elle perdit connaissance un court moment.



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Elle restait couchée, toujours nue. Il était penché sur elle, sa main s’attardant sur ses lèvres, un doigt dans la fente.



Elle s’interrompit, demeura silencieuse un moment puis, à sa grande stupéfaction, elle fondit en larmes. Affolé, il l’entoura de son bras et la prit contre lui.



Un signal d’alarme retentit dans l’esprit de Laurent, saisi de panique. « Ouh là là ! Ça sent le roussi… » Il n’osa imaginer la suite, et il n’allait pas être déçu.



Pour la suite, tu es allé au-delà de mes vœux : tu as pénétré dans la pièce. J’ai improvisé le grand jeu de la coupable honteuse. Le reste a suivi. J’ai failli grimper aux rideaux quand ta main m’a touchée. T’aurais pu me baiser à ce moment-là, je n’aurais demandé que ça !


Il réalisa petit à petit l’ampleur du désastre.



Surpris par la question, il vérifia machinalement sa montre :



Il éclata de rire. Pourtant, il restait subjugué et admiratif par tant de machiavélisme énoncé d’une voix juvénile et sereine, abasourdi par le fossé entre la candeur d’une jeune fille sage et les calculs d’une femelle assumée et lubrique. Oui, il s’était fait promener comme un caniche. Elle, le regard innocent et la prunelle sulfureuse :



Aucune rancœur, aucune colère dans son esprit, mais un sentiment de tendresse qui l’apaisa. Il la serra contre lui et savoura la douce chaleur de son corps. Elle posa sa tête contre sa poitrine, comblée.



Submergée d’allégresse, elle picora mille bisous sur son visage. Mais il rompit le charme :




À suivre