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n° 17152Fiche technique19470 caractères19470
Temps de lecture estimé : 12 mn
01/12/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Une étudiante s'endort, déjà fiévreuse, et se réveille dans la nuit, l'esprit embrumé de songes fantasmatiques.
Critères:  f ff jeunes école douche amour revede fmast cunnilingu poésie fantastiqu
Auteur : Calpurnia            Envoi mini-message
Fièvres

En ce dimanche soir, j’ai bien ressenti quelques frissons et raideurs de ma nuque, mais j’ai placé ça sur le compte d’un manque chronique de sommeil, tant mes études et autres activités accaparent mes nuits autant que mes journées. Pour une fois, contrairement à mon habitude, je suis allée me coucher tôt, d’autant que lendemain est jour d’examen partiel.


Il ne m’a pas fallu longtemps pour sombrer entre mes draps. Mais à deux heures du matin, je me suis éveillée, trempée de sueur et grelottante. Le chauffage collectif de la résidence universitaire fonctionne pourtant bien d’habitude, et il m’a suffi d’allonger mon bras pour toucher le radiateur pour vérifier qu’il était chaud. Ça cogne dans ma tête. Plus de doute : j’ai une fièvre de cheval.


Paracétamol, aspirine, ibuprofène ? Non, pas question de prendre un médicament pour faire baisser ma température. D’ailleurs, je n’en ai pas ici. Soudain mon dernier rêve me revient en mémoire : je partageais le lit d’une créature merveilleuse, mi-humaine mi-licorne, aux grands yeux verts – un être féminin, assurément. Seule la fièvre peut m’inspirer de tels songes, qui paraissent plus vrais qu’en temps normal, et je n’ai pas du tout envie d’y renoncer.


D’une manière assez inhabituelle, période d’examens oblige, tout est calme. Il y a ceux qui, abreuvés de café noir, révisent toute la nuit à la lueur de leur lampe de bureau et ceux qui dorment, mais la fête, ce sera pour après. Autour de moi, l’obscurité totale m’enveloppe, comme un papier d’emballage noir, un rideau de salle de spectacle. Sur la scène, mes songes. Je me souviens, enfant, de mes terreurs nocturnes : il me fallait une veilleuse pour m’endormir, afin de chasser les monstres tapis dans les ombres de ma chambre.


Ma langue est toute pâteuse et la soif intense. J’hésite à me lever : j’ai si froid, et la simple idée de mes pieds nus sur le lino m’incite à rester couchée. Après quelques minutes, j’opte pour m’extraire quand même du lit afin de boire quelques gorgées au lavabo. Après tout, je n’ai que trois pas à faire – la chambre n’a que dix mètres carrés. Sans allumer la lumière, comme un défi aux monstres de mon enfance : qu’ils viennent me dévorer ; telle Andromède enchaînée nue à un rocher océanique, livrée en pâture afin d’expier je ne sais quel crime, je m’offre à eux toute entière. Adolescente, je passais mes nuits à regarder des films d’horreur en cachette de mes parents. Parfois aussi des pornos, plus tard, toute seule ou avec des copines avec lesquelles nous nous lancions dans de coquines séances de travaux pratiques… Les filles m’ont toujours puissamment attirée. Mais revenons aux créatures d’épouvante : zombies cannibales, extra-terrestres à tentacules qui s’immisceraient dans mes orifices afin de m’inséminer de leur sperme gluant… Les imaginer cachés dans l’obscurité, prêts à me sauter dessus, est délicieusement effrayant. Il me semble déjà les distinguer malgré l’absence de lumière. Désaltérée et la bouche humectée – un plaisir merveilleux – je reviens vers la douce touffeur du lit où je serai sans défense face aux chimères des tréfonds de mon esprit enfiévré. Je vais finir ma nuit en leur compagnie.


Quelqu’un pousse la porte, que j’avais oublié de fermer à clé, et avance lentement vers mon lit. Je perçois intuitivement une présence féminine, entends le souffle de sa respiration.



Comment le sait-elle ? J’aime le son de sa voix avec un délicieux accent : elle est péruvienne. Hier, en amphi de littérature, j’étais assise à côté d’elle. Elle est jolie. Non, le mot est trop faible : elle est ravissante. Toujours élégamment habillée, petites robes et bas fins, sexy, mais avec simplicité, sans aucune vulgarité. Et, signe encourageant, elle repousse systématiquement les avances masculines. Je n’ai jamais osé lui avouer qu’elle m’attire. Tendrement, elle pose sa main sur mon front.



Elle repousse draps et couverture, relève ma chemise de nuit et bécote doucement ma fourche. Je sens son souffle frais sur ma vulve en sueur. Elle ne semble pas dérangée par l’odeur qui pourtant doit être puissante : celle de la maladie, mêlée à celle du désir.



Ses lèvres, d’où sortent des mots de tendresse, prennent une place immense dans mon esprit. La pensée même d’un baiser de sa part, bouche à bouche, m’enflamme. L’idée de partager nos fragrances, nos haleines de filles met littéralement le feu à mes sens.


Le contact de ses lèvres à peine effleurées qui se promènent sur mon ventre et l’intérieur de mes cuisses provoque une excitation humidifiant plus encore mon petit chat poilu que je n’épile ni ne rase. Puis sa langue attaque franchement le clitoris qu’elle extrait habilement de son fourreau. Elle doit être habituée aux relations saphiques, car elle pratique le cunnilinctus avec un art consommé, en exerçant juste la pression adéquate sur ma petite colline des délices – cela dit, les débutantes sont souvent délicieusement maladroites. Elle positionne son muscle buccal exactement de la manière dont j’ai envie. Dans le même temps, elle agrippe mes deux mains dans les siennes pour m’empêcher de trop bouger. Rapidement, je jouis, en poussant de petits cris aigus. Je serre fermement les cuisses, emprisonnant sa tête, ce qui ne semble pas la déranger.


Soudain, elle disparaît. Mes jambes se referment sur du vide. Elle n’est pas venue dans ma chambre, dont la porte est bien fermée : j’étais en train de me caresser moi-même, dans un état de conscience altérée. Sa venue est un songe, mais l’orgasme, lui, est bien réel, et il a été foudroyant. Il irradie encore dans mon bas-ventre et mes jambes. Dans le silence, il me semble encore entendre le son de sa voix douce. Laisse-moi te soigner. La fièvre m’a inspiré cette hallucination érotique, d’un réalisme étonnant. Fantastique. Et dire qu’il y a des gens qui prennent des substances pour éprouver cela, alors il m’a suffi, justement, de ne prendre aucun médicament.


Je dois avoir la grippe. Peut-être même quelque chose de plus grave. Je n’ai pas peur : cette nuit sera un voyage qui me portera où bon il lui semblera. Je lui fais confiance. Quand viendra le matin, j’irai voir le médecin, et l’examen universitaire aura lieu sans moi. Dans un brouillard d’idées à demi conscientes, je pense à Guillaume Apollinaire, et aussi à Egon Schiele : l’un et l’autre sont morts, à quelques jours d’intervalle, à la fin de la Grande Guerre : c’était la grippe dite « espagnole », qui a pourtant touché le monde entier, ainsi appelée à cause de la censure destinée à ne pas démoraliser la population et parce que l’Espagne ne participait pas au conflit. Ils se trouvaient dans deux camps ennemis, et pourtant l’un et l’autre célébraient, chacun à sa manière, dans son langage, l’un poète et l’autre peintre, l’un écrivant en français et l’autre pensant en allemand, le corps des femmes dans toute sa dimension sacrée et mystique, leur désir charnel et éternel, et finalement la seule chose qui mérite qu’on s’y attache. Ils avaient tous les deux raison. Mais quelle imbécillité, la guerre : se battre pour d’absurdes drapeaux alors que l’essentiel les réunissait. Je revois les femmes nues que Schiele peignait à vingt ans, le trait net que son pinceau suivait d’instinct. Ses tableaux semblent vivants. Il me revient aussi en mémoire des fragments d’Apollinaire. Quelques vers de lui et je m’envole. Ceux-là, bien que je n’aie pas ce qu’il faut pour bander, je les sais par cœur :


Femme ô vagin inépuisable

Dont le souvenir fait bander

Tes nichons distribuent la manne

Tes cuisses quelle volupté

Même tes menstrues sanglantes

Sont une liqueur violente.


Dès que le jour se lèvera, j’irai voir mon médecin. Elle m’examinera, m’auscultera, observera ma gorge. Avant, je me dévêtirai partiellement. J’aimerais bien passer un moment coquin avec elle, mais je n’ai jamais osé lui proposer cela. Elle doit avoir quarante ans environ, avec un très beau visage ; elle est terriblement séduisante. Mariée aussi, à en croire son anneau à la main gauche. Dommage. Il m’est arrivé de regarder sur Internet une vidéo représentant ce fantasme : la patiente chez son docteur, toutes les deux lesbiennes et amoureuses. Bien sûr, l’examen gynécologique tourne rapidement à la débauche, d’une façon si peu réaliste que c’en est grotesque. Mais tant que dure la nuit, il est toujours permis de rêver en grelottant sous les draps. Le jour venu, elle n’en saura rien m’écoutant respirer dans son stéthoscope. Il suffit de fermer les yeux et de se mettre en situation. Ça y est, je suis allongée nue sur sa table, comme je le suis dans le lit. Elle me palpe les seins et va bientôt examiner mes organes génitaux, que je vais lui présenter d’une manière très impudique, pour constater rapidement, sous les voluptueuses manipulations de ses doigts experts, que je ne suis nullement frigide. Car, voyez-vous, c’est seulement une grippe.


Cependant, son cabinet ne doit pas être suffisamment chauffé, car j’ai très froid et je frissonne. Et pour cause : la fenêtre est grande ouverte. Quelle idée, chez un médecin, surtout au rez-de-chaussée : il n’y a aucune intimité, et les voyeurs peuvent s’en donner à cœur joie. Il y en a tout un attroupement venu admirer mon anatomie. Alors, je m’évade en direction du ciel bleu, en m’envolant entre les carreaux. Comme un oiseau. C’est facile : il suffit d’écarter les bras, et de le vouloir. Ne porter aucun vêtement facilite grandement les choses en m’allégeant, y compris de convenances. Les moineaux sont-ils vêtus ? Au revoir, la Terre !


En ce lundi matin, le ciel a une teinte bleu lessive, pâle et fraîche comme un drap propre sur un étendoir où une petite brise printanière a vite fait de sécher le linge. Les gens qui ne vont pas au travail font leur ménage en secouant leur tapis. Vus d’en haut, ceux-ci sont minuscules, comme des timbres-poste sur des lettres d’amour. Dans les rues, le facteur poursuit sa tournée sur son vélo, tout comme les éboueurs et les distributeurs de prospectus publicitaires. On dirait des fourmis s’agitant en tous sens, sans rime ni raison. Ah, si, quand même : certains font des choses sensées, comme ces quelques couples qui font l’amour dans leur jardin : ils sont bien mignons lorsqu’ils s’étreignent dans toutes les positions sous les rayons matinaux de l’astre solaire.


Mais pourquoi se limiter en demeurant sur notre planète, alors que l’espace est si vaste ? Après avoir traversé l’azur en filant comme une fusée, me voilà parmi les étoiles. Comme sur la palette de Schiele, il y en a de toutes les couleurs : rouges comme la géante Bételgeuse, bleues comme Polaris, l’étoile Polaire, orange comme Botein, dans la constellation du Bélier, vertes comme la pâle Alphirk, et bien sûr jaunes comme notre petit soleil qui essaie de nous tenir chaud quand il fait jour. Comme j’ai froid, j’essaie de me rapprocher d’un de ces points lumineux. Suivre l’étoile, comme les rois mages.


Mais en chemin il y a aussi, cachés ici et là, d’étranges soleils noirs, monstres gloutons, mangeurs de corps célestes qui passent imprudemment à portée de leurs grandes mâchoires gravitationnelles. Les chimères de mes terreurs nocturnes. Ce sont des trous noirs, initialement appelés « astres occlus » parce que le terme « trou noir » évoquait trop celui que nous avons entre les jambes. Femme, ô vagin inépuisable…


Au secours, ma trajectoire se met en spirale : faute de posséder une énergie suffisante pour y échapper, je vais inexorablement tomber dans l’un d’entre de ces pièges dissimulés au creux de l’espace intersidéral. Rien ce que ce qui entre dans le gouffre ne peut en sortir, jamais, pas même dans un rêve : il faudrait pour cela dépasser la vitesse de la lumière, ce qui est formellement interdit par la Relativité. Quand l’horizon est franchi, ma vitesse se met à augmenter prodigieusement, et par là même, ma taille à se réduire. Après une gigantesque accélération, me voilà réduite aux dimensions d’une particule élémentaire. Le temps s’est presque arrêté. Au loin, sur la Terre, les gens ne s’agitent plus : ils sont comme gelés. Les petits couples d’amoureux qui s’unissent dans leur jardin ensoleillé sont figés dans une pénétration qui n’en finit pas, comme sur un tableau d’Egon Schiele, par exemple l’étreinte. Je peux les voir, mais eux ne peuvent plus me regarder. Ils ne voient pas que je suis toute nue et que je suis prise dans les filets d’un pêcheur cosmique qui va me faire subir sa loi… c’est-à-dire quoi, au juste ?


Après, tout devient compliqué, bizarre, difficile à décrire. Si le cosmos tout entier est un corps de femme et les trous noirs des vagins stellaires, plonger dans l’un de ces orifices revient à retourner dans le ventre de maman. Le temps n’y a plus de sens, ni l’avant ni l’après, ni la règle arbitraire imposant que notre naissance précède obligatoirement notre mort. En compagnie d’une naine blanche, petit astre égaré comme moi, je bavarde un peu pour passer le « temps » : depuis l’enfance, la nuit, j’ai toujours aimé discuter avec les étoiles qui sont tellement plus sages que les hommes. Je voyage dans une dimension supplémentaire, dans un tunnel en dehors de l’espace-temps conventionnel, avant de surgir brutalement dans une partie de l’Univers très éloignée de celle qui m’a vu subitement disparaître. Puis il faut naître, ou renaître, douloureusement, à nouveau expulsée sous un ciel noir. Me voici donc dans un monde nouveau, peut-être régi par des principes différents.


À cet endroit se situe une toute petite planète bleue, très semblable à notre Terre. Allons y jeter un coup d’œil. Il s’y trouve aussi une université où l’on parle notre langue et où des étudiants passent des examens, dont la belle Magdalena qui semble en difficulté sur un exercice. Mais on dirait bien que je suis devenue invisible, car c’est une partie de l’Univers dans laquelle je ne suis pas censée exister. Profitons-en pour tricher un peu en soufflant la réponse à l’oreille de ma douce amie. Ensuite, comme elle a fini son épreuve et qu’il reste un peu de temps, je me mets à quatre pattes sous la table pour relever sa robe bleue et lui retirer sa culotte avec malice, afin de prodiguer le même lèchement que celui qu’elle m’a offert dans la nuit. Heureusement que personne ne peut me voir, sauf, magiquement, ma tendre aimée, qui sait que c’est moi – autrement, elle aurait crié « au viol » et la suite aurait été beaucoup moins drôle. Elle doit reconnaître mon odeur : il est vrai que je transpire beaucoup, à cause de la fièvre, et que je dois sentir très fort.


De son côté, elle a ses règles, ce que j’avais déjà remarqué avant de partir en voyage. Et alors ? Cela ne me dérange pas de pratiquer le cunnilinctus à une fille qui saigne. Il y a juste la ficelle du tampon qu’il faut savoir gérer, pour qu’elle ne gêne pas dans la bouche. Ou alors, retirer cette protection et s’abreuver de la liqueur violente dont parlait Apollinaire avec la gourmandise des fins connaisseurs de la vraie féminité. J’opte pour cette seconde solution : la belle ne s’en offusque pas et m’aide complaisamment, en contractant ses muscles vaginaux, à retirer délicatement le bâtonnet sanglant, avant de me laisser poursuivre mon lèchement libertin. Elle doit produire un bel effort pour n’avoir l’air de rien devant les surveillants, tandis que, sous la table, ma langue lui balaie sans relâche le clitoris dans un mouvement rapide et régulier. Après quelques minutes, je suis aux premières loges pour admirer sa jouissance, dans un spasme extérieurement discret, mais intérieurement fort, tandis que suinte, sur ses cuisses, son liquide clair des joies charnelles mêlé de quelques gouttes d’une émanation carmine. Le charmant cocktail des fluides féminins arrose notre ébat pour le conclure dans un feu d’artifice olfactif, mais presque silencieux, si ce n’est le son d’une profonde respiration abdominale. C’est aussi, pour moi, une grande excitation, car j’ai toujours éprouvé plus de joie à donner du plaisir qu’à en recevoir.


Toujours assise sur son banc, la robe retroussée jusqu’à la taille, elle écarte largement les jambes. L’intérieur du vagin sanguinolent m’attire irrésistiblement, obscur et mystérieux. D’une force incroyable, la porte ouverte de sa fleur intime m’aspire sans que je puisse y résister ; d’ailleurs je n’essaie pas. Finalement, j’y entre tout entière et ne le regrette pas : il y fait bon et les parois sont toutes douces. J’y retrouve le décor familier de ma chambre d’étudiante, avec mes photos accrochées aux murs, mes livres et mon petit lit dans lequel je me glisse, après avoir enfilé ma chemise de nuit, pour m’y endormir aussitôt. Puis je m’éveille, au chant des oiseaux sur la branche du châtaigner qui se trouve juste devant me fenêtre. Il est cinq heures trente. Ma gorge est sèche et me fait mal. Je ne me rendormirai pas. Autant me lever sans attendre et prendre une douche.


Le jet chaud me fait du bien. Surtout entre les jambes. Je suis tentée de faire durer le plaisir, et pourquoi pas de le pousser jusqu’à l’orgasme, tentation à laquelle je résiste afin de ne pas gaspiller l’eau. La salle d’eau est commune à tout l’étage, mais une fois séchée, je sors toute nue, serviette de toilette sur les épaules, en croyant qu’il n’y a personne à cette heure fort matinale. Erreur : une fille est là, elle aussi dévêtue, prête à entrer dans le bac. Comme je n’ai pas mes lunettes sur le nez, son visage est flou et je ne la reconnais pas. Je me sens gênée.


Elle me tend mes lunettes, dont j’essuie la buée avant de les chausser. C’est Magdalena, et elle me sourit. Elle s’avance pour me prendre doucement dans ses bras et m’embrasser sur les lèvres. Les siennes ont un goût de miel et une odeur de roses fanées, faute d’avoir été suffisamment arrosées par le contact de celles d’une amante. Je vais retourner sous la douche, cette fois en sa compagnie, pour de très tendres ablutions. La nuit n’est pas encore finie. Suis-je toujours dans mon rêve ?