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Temps de lecture estimé : 9 mn
01/12/15
Résumé:  Une promenade en ville un peu exhibitionniste prend une tournure inattendue. Suite à un contre-temps, je me retrouve nue en pleine ville. Que faire ? Rentrer chez moi en traversant la ville dans le plus simple appareil ?
Critères:  f fépilée bizarre jardin cérébral exhib noculotte fist init
Auteur : Anne Désir      Envoi mini-message

Série : Sortie de route

Chapitre 02
Nouvelles expériences

Résumé de l’épisode précédent : « La nuit, toutes les chattes sont grises »


Une promenade en ville un peu exhibitionniste prend une tournure inattendue. Suite à un contretemps, je me retrouve nue en pleine ville. Que faire ? Rentrer chez moi en traversant la ville dans le plus simple appareil ?



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Allongée sur le dos, je recommence à me caresser, d’abord les seins puis je descends ma main à mon sexe. Mon clitoris tout enflé est douloureux, il va me falloir faire doucement. J’écarte mes gambettes le plus que je le peux, je me donne à la nuit, un doigt puis deux dans mon sexe, je fais durer mon plaisir, je prends mon temps. L’arrosage est maintenant arrêté. À force de le retarder, mon plaisir ne vient pas, il me fuit.


Je dois jouir ! J’ai besoin d’être pénétrée ! Je me lève et, comme une droguée en manque, je cherche un objet pour me satisfaire quand tout à coup mon regard est accroché par la grille, plus particulièrement par les boules qui la terminent.


Une caresse de mes doigts sur les sphères, celle du bas retient mon attention. J’humidifie la boule de salive et rapidement me mets en position, accroupie, jambes écartées. Je tente de la faire pénétrer entre mes lèvres, je force ; tout doucement elle me pénètre. C’est trop gros, la douleur m’arrête. Je suis complètement dilatée, elle ne rentrera pas plus. Je suis déçue et mes muscles commencent à fatiguer. Alors que je vais pour renoncer, mon ventre aspire subitement l’intrus.


D’abord reprendre mon souffle et reposer mes membres. Après quelques lents va-et-vient, je me soulève afin d’étendre mes jambes. Mes bras me soulèvent, puis tout doucement mon bassin finit de descendre et l’intrus s’enfonce lentement au fond de mon ventre. Jamais je n’ai eu cette sensation d’être complètement emplie ! Lentement, je sens la boule se réchauffer et mon corps se détendre. Un sentiment de plénitude m’envahit. J’écarte mes jambes, de mes mains je caresse le métal qui sort de mon corps ; quel sentiment étrange d’être unie à cet objet ! Je bute sur mon clito, il est devenu extrêmement sensible !


Ainsi empalée je ne peux plus bouger. Je contracte mon vagin le plus que je le peux ; la moindre contraction me rapproche du nirvana. Se pourrait-il que je prenne du plaisir autrement que par mon clitoris ? Pour faire durer mon plaisir, je pratique de nombreuses pauses. Le bruit des quelques voitures passant à proximité augmente encore mon plaisir. Et si j’étais surprise ainsi ? Et si une bouche étrangère se posait sur mes seins, mon sexe ? Ces pensées m’excitent de plus en plus. Je sens que mon ventre devient de plus en plus dur, une bouffée de chaleur m’envahit, puis je transpire.


Et puis voilà, il arrive, l’orgasme qui déchire mes entrailles. Mes jambes enserrent la grille, tout mon corps se contracte, je m’entends crier. Puis tout se relâche, je m’affale, allongée sur le dos à reprendre mes esprits. C’est fou, je viens de jouir sans caresser mon clitoris ! C’est possible ! D’un doigt je le caresse pour lui demander pardon ! Il me délivre alors des petites décharges très agréables. Et si je continuais mes caresses ? Je découvre encore de nouvelles sensations. À nouveau les pensées d’être caressée par des inconnus surgissent. J’imagine un couple qui, se promenant dans le parc me découvre ; ils me caressent, une bouche sur mon clito, une sur mes seins. Puis tout est effacé par un nouvel orgasme !


Combien de femmes ont déjà fait ça dans ce parc avant moi ? Suis-je normale de me donner du plaisir ainsi dans un lieu public ? Et ces pensées d’être caressée par des inconnus !


Je réfléchis à la découverte de ce nouveau pan de ma sexualité, à tout ce que j’ai découvert en si peu de temps, à mon histoire.


Les joies du sexe me sont restées inconnues jusqu’à mes vingt ans. Je commençais à déprimer quand mon gynécologue m’a envoyée consulter un chirurgien esthétique. Mon clitoris cerné par des petites lèvres hypertrophiées était enfermé dans une cage de chair. Tout cela me complexait au point de ne pas prendre ma douche après le sport avec les copines. Alors, pour ce qui est des garçons… Après une longue consultation, le verdict est tombé : réduction du capuchon du clitoris et des petites lèvres. L’opération s’est bien déroulée. Malheureusement, pas la cicatrisation, et après huit mois et deux opérations, il a fallu procéder à l’ablation totale de mes petites lèvres et de mon capuchon. Enfin je découvris ce qu’était un orgasme. C’est à cette période que j’ai pris l’habitude de me masturber plusieurs fois par jour : je rattrapais le temps perdu. Alors que jusque-là j’avais honte de mon sexe, maintenant j’en étais fière, j’étais comblée.


Esthétiquement, c’est parfait. Si je ne suis pas excitée, mon clitoris est pratiquement invisible ; protégé par mes grandes lèvres, on ne distingue qu’une boule rose. En revanche, dès lors qu’il est excité, il sort complètement de mes lèvres (d’environ trois centimètres, Jérôme a mesuré). Cette petite particularité m’a valu bien des surprises : me masturber involontairement avec les perches des téléskis ou en faisant du vélo, et sans parler de la gêne occasionnée par le port des sous-vêtements (impossible de porter des pantalons). Les robes et jupes, c’est bien, non ? Et puis Jérôme adore.


Sans m’en apercevoir, je laisse s’exprimer une petite voix qui résonne dans ma tête et me dit « Reste là, attends que quelqu’un te surprenne ainsi ! » Je lutte afin que cette voix ne prenne pas le contrôle de ma volonté. En vain ? Je reste ainsi, les yeux fermés et les sens en éveil. Je sens les brins de pelouse qui bougent contre ma peau. Tiens, il me semble qu’un insecte m’escalade. Mes sensations sont exacerbées ; je ressens la vie qu’il y a autour de moi, je fais corps avec la Terre. Prise de vertiges, il me semble que je suis transportée dans un autre monde. Je me laisse porter par cette sensation, je plane.


Un bruit de moteur me sort de mes songes. J’ouvre les yeux : il fait bon, je suis reposée. Voulant me redresser, une douleur m’interrompt. Les événements de la nuit me reviennent à l’esprit ; je suis allongée nue sur la pelouse du parc, empalée sur une grille, et il fait jour ! Il me faut fuir, rentrer tant qu’on ne m’a pas vue. Vite, me dégager. Je me soulève, et tout doucement fais glisser l’intrus. La douleur m’arrête : c’est trop gros, et je suis trop sèche ! Affolée, je mets de la salive sur mes doigts et masse l’entrée de mon vagin. J’entends des voix ! Je tente à nouveau de me soulever ; c’est mieux. J’entreprends de lents allers-retours. Vite, il me faut mouiller ! Comme une folle, je maltraite mes seins et mon clito. Alors que je commence à prendre du plaisir, la grille s’extrait enfin de mon corps.


Je me lève en regardant autour de moi : personne. Partir de la pelouse, récupérer mes chaussures. Alors que j’emprunte l’allée centrale, j’aperçois un camion de la mairie stationné ; un employé en fait le tour. Il ne m’a pas encore vue. Un demi-tour en retraversant la pelouse me sauve. Impossible de sortir du parc : l’employé est sur le chemin que je dois emprunter.


Tout d’abord, me cacher ; je me réfugie derrière une haie de roseaux. Quelle panique, j’en ai les jambes qui tremblent ! Derrière la haie, un petit chemin puis un mur de pierre haut d’un mètre, surmonté d’une grille en fer forgé, et derrière cette clôture, la rue qui surplombe mon abri. L’agent de la mairie arrive sur la pelouse où j’étais étendue il y a peu en poussant une tondeuse. Je n’en reviens pas qu’il fasse jour ; comment ai-je pu perdre tout ce temps ?


Accroupie, j’observe le jardinier à travers la haie ; j’attends qu’il s’en aille. Le temps s’écoule, jouant contre moi. La ville se réveille lentement, des véhicules commencent à circuler dans la rue derrière la clôture. Recroquevillée, je suis complètement affolée du piège dans lequel je me suis mise. Il va en finir avec cette pelouse ? Ça y est, il s’est arrêté. Il tourne autour de la tondeuse, règle quelque chose, redémarre, s’arrête. Il démonte quelque chose : il est en panne !


Je m’assois le dos contre le mur en attendant qu’il s’en aille. Le camion des poubelles passe. J’en suis sûre, je suis perdue ; il est trop tard, on va me découvrir. Je regarde mes seins, mon ventre, mon sexe imberbe d’où jaillit mon bouton gonflé, mes jambes, mes pieds. Je m’imagine saisie, exhibée, touchée partout. Cette pensée m’est étrangement très agréable ; je passe la main sur mon sexe : je mouille ! Que m’arrive-t-il ? Non, je ne veux pas, on ne me prendra pas nue. Il me faut trouver une solution. Une multitude d’idées traversent mon esprit. La conclusion est toujours la même : il me faut me résigner à aller demander de l’aide au jardinier. Je me sens honteuse ; que va-t-il penser de moi ? Et si c’était un pervers, s’il en profitait pour appeler ses collègues pour m’exhiber ? Je n’arrive pas à trouver le courage de me rendre, je cherche des raisons de ne pas le faire. Il doit bien y avoir deux heures que je suis cachée derrière cette haie. Maintenant il fait grand jour, je vois des gens qui circulent à pied dans la rue. Si un passant s’approche de la grille, il me verra. De nombreuses personnes traversent maintenant le parc ; il doit être près de huit heures. Bientôt, les mères de famille viendront avec leurs enfants ! Il faut que je trouve quelque chose pour me couvrir.


Une idée : prendre des feuilles de roseaux, les tresser et m’en faire un vêtement. Tout d’abord arracher des feuilles sans se faire voir, rester à l’abri du mur. Seulement, il faut que je me lève pour attraper les feuilles. Je scrute la rue, me lève et en arrache une poignée : c’est bon, ça marche. Je suis sauvée, maintenant j’ai une solution. Je renouvelle l’opération maintes fois. Un coup de klaxon me fait sursauter. Je me retourne : un automobiliste arrêté en pleine rue m’observe ; je reste ainsi, figée par son regard. D’un coup je reprends mes esprits et m’accroupis. La voiture redémarre et disparaît. La circulation est trop importante pour continuer ma cueillette sans risque.


Je tresse les feuilles glanées pour me faire un pagne et un soutien-gorge. La longueur me permet juste de les tresser ensemble, mais ça a l’air d’aller. Essayage de mon soutien-gorge ; un peu court, et il me faut le fermer. Je noue deux feuilles, ça tient. Je me lève et passe mon pagne. Je m’observe : c’est très court, il ressemble à une large ceinture pleine de trous, idem pour mon soutien-gorge. Heureusement que mes seins tiennent seuls. Malgré tout, ça cache l’essentiel. Trop tard pour réfléchir, il me faut sortir de ma cachette. Je longe les roseaux et sors pieds nus en courant à quelques mètres de l’employé de mairie qui ne dit mot, surpris par mon apparition. Nos regards se figent quelques secondes. S’il savait !


Arrivée à la sortie du parc, je me chausse et file en quatrième vitesse. Vite, rentrer à l’appartement. J’accélère le pas autant que je le peux ; les hommes que je croise me sourient, les femmes m’ignorent. Aucune remarque désobligeante sur ma tenue, pas de geste obscène ; je suis soulagée de ne pas trop choquer. À ainsi presser le pas, je transpire beaucoup, aussi la sensation provoquée par le vent sur ma peau et mon sexe me rappelle que je suis pratiquement nue. Cette pensée me déconcentre. Cela doit bien faire dix minutes que je marche, et j’ai du mal à rester concentrée. Je suis de plus en plus excitée, et la réaction produite par l’air qui s’immisce entre les lèvres de mon sexe me confirme que je mouille abondamment. Par précaution, je n’emprunte que des petites rues peu fréquentées. À travers les trous de mon pagne, j’entreprends de me caresser. Je n’en peux plus, je suis trop excitée. À l’abri d’une voiture stationnée, je m’accroupis et me pénètre de mes doigts. Puis, dans un geste fou, je détache mon pagne et descends ma brassière. Ça y est, je suis nue dans la rue ! Je retire ma mule droite et écarte ma jambe le plus possible. Je me dis que je suis nue sur le trottoir, que je me masturbe, que n’importe qui peut me surprendre, et que c’est horriblement bon !


N’importe qui peut me surprendre ; cette pensée augmente encore mon désir. Je continue de me pénétrer de mes doigts, écarte ma jambe le plus possible. Je ne cesse de me dire que je me masturbe nue sur le trottoir et que c’est horriblement bon ! Tout en me pénétrant de mes doigts, je repense aux boules de la grille. S’il y en avait une ici ! Cette pensée me fait sourire ; c’est alors que j’entends du bruit. Je redresse la tête et vois arriver des jeunes face à moi. Ils me sifflent, gesticulent, pressent le pas dans ma direction. Il me faut fuir. Je remonte ma brassière, attrape mon pagne et, prise d’une peur panique, je me redresse, une main devant mon sexe. J’essaie de remettre ma mule. Affolée, je n’arrive pas à y glisser mon pied ; elle se renverse. Du bout des orteils, j’essaie de la redresser mais je tremble, j’en lâche mon pagne. Ils chargent, je suis leur proie. Désormais immobile, je protège mon sexe d’une main et ma poitrine de l’autre, mon pagne gisant à mes pieds. Je n’ai toujours pas remis ma chaussure et suis donc en équilibre en appui sur la pointe des orteils de mon pied déchaussé. Ils m’encerclent, ils rient…