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Temps de lecture estimé : 8 mn
05/12/15
Résumé:  Une fille se mariait vierge, en ce temps-là. Le voyage de noces se faisait parfois en bateau, lequel pouvait faire naufrage...
Critères:  fh voyage bateau nudisme attache aventure -merveille
Auteur : OlivierK      Envoi mini-message
Un voyage de noces

Comme le veut la coutume et au risque de nous précipiter dans les flots, mon mari tient absolument à me porter pour franchir l’étroite passerelle. Le commandant nous souhaite la bienvenue et nous invite aussitôt à sa table. Je n’ai donc pas le temps de remplacer ma robe de mariée par une tenue plus ordinaire, l’ancre est relevée, le vent gonfle les voiles que des marins, vigoureux et fort peu vêtus, hissent à grand renfort de jurons de toutes sortes. Les officiers n’ont d’yeux que pour moi. Ils envient mon mari, le traitent d’heureux mortel, voudraient être à sa place. L’un d’eux lui propose un « coup de main ou d’autre chose », ce qui les fait tous rire aux éclats. En souriant mon mari décline cette offre, il se débrouillera bien tout seul. J’y compte absolument, car notre mariage est un mariage d’amour, contrairement à tant d’autres.


Malheureusement, le repas s’éternise, alors que le bateau roule et tangue de plus en plus. Mais le commandant dit que nous avons toute la vie devant nous pour nous aimer. C’est un gros rougeaud dont le pied s’obstine à frôler le mien. Je me rapproche donc de mon mari autant que je le peux. Je trouve qu’il boit trop de gin mais je n’ose pas le lui reprocher. On m’a dit que trop d’alcool rend les hommes peut-être plus audacieux mais aussi moins… performants. Or il n’a nul besoin d’être audacieux pour me faire perdre enfin cette virginité dont je suis lasse.


Contrairement à ce que prétend un plaisantin, ma mère ne m’a pas dit qu’il suffira que je ferme les yeux et pense à l’Angleterre ; elle m’a confié ce que je savais déjà, car je n’ai pas les yeux dans ma poche, et une amie nommée Élisabeth. Je me demande si les soubresauts du bâtiment nous aideront à faire la bête à deux dos, comme dit Rabelais dont j’ai lu en cachette une traduction dans la bibliothèque de mon oncle, passablement libertin. Il avait tant de livres ! J’en ai lu quelques-uns…


Le vent est devenu d’une violence extrême. Le commandant, quasiment ivre mort, ordonne d’affaler les voiles avant de s’affaler lui-même sur les reliefs du repas. Il va nous être enfin loisible de gagner notre cabine. Après avoir dispensé aux poissons tout ce que nous venions de manger et de boire, nous nous effondrons sur nos étroites couchettes. Le bois du navire souffre de toutes parts. Quelques heures se passent dans cet enfer, jusqu’à ce que le bâtiment se fracasse et que je me retrouve, avec mon mari, accrochée vaille que vaille à une planche, à la merci des flots déchainés.


Les courants nous jettent sur un sable inconnu. Ma robe de mariée, froide comme un suaire, est étroitement collée à mes seins, mes fesses et même ma chatte. Mon mari me dit que je suis très belle mais qu’il est tellement fatigué… Je lui pardonne, car moi aussi je suis épuisée. Nous nous déshabillons car nos vêtements glacés nous incommodent. Mon mari, que je vois nu pour la première fois, me déçoit car son sexe est tout rabougri. Mais il me rassure en me promettant que dans très peu de temps il sera d’attaque. Je l’espère vivement et dans cette attente je me couche sur le dos et j’écarte les cuisses afin d’exposer ma toison aux chauds rayons du soleil, qui me font un bien infini. Nous sommes en vie et nous la ferons bientôt, la bête à deux dos, mais pour l’instant il nous faut dormir car nous sommes à bout de force.


Pourquoi mon mari me chatouille-t-il ainsi sur tout le corps ? Et pourquoi m’avoir attachée ? Veut-il jouer au maitre et à l’esclave, comme le fait parfois le mari d’Élisabeth ? J’ouvre les yeux. Ce n’est pas lui qui me chatouille, ce sont quelques dizaines de très petits hommes totalement nus, eux aussi, qui marchent, rampent ou sautillent sur tout mon corps. Ils n’ont pas plus d’un demi-pouce de hauteur mais sont tout à fait bâtis comme des humains normaux. Ils ont tout ce qu’il leur faut, mais tellement petit ! L’un d’entre eux est assis sur mon téton droit et… oui, il se branle, comme dit Élisabeth, la délurée. D’autres explorent ma toison, veulent entrouvrir ma grotte, et se glisser en moi. L’un d’eux tente même d’enserrer mon clitoris entre ses bras minuscules. Ce n’est pas déplaisant du tout, mais que va dire mon mari ? Je tourne la tête. Il est attaché lui aussi, et de nombreuses petites femmes, nues elles aussi, sont partout sur son corps. Il faut voir comme il bande, maintenant ! Une de ces petites femelles est accrochée à son gland. Elle n’a pas pu l’escalader, il est bien trop imposant. Elle a dû monter peu à peu avec lui et maintenant elle a peur de tomber… Non, elle saute, les poils du pubis de mon mari amortissent sa chute, elle rit comme une folle. Mais voilà le sexe de mon mari qui s’abaisse, parce que quatre petites femmes tirent dessus avec des liens semblables à ceux qui nous clouent sur le sol. L’une d’entre elles chevauche son gland, les autres lâchent les petits câbles, la… bite puisqu’il faut l’appeler par son nom, la bite se relève et la petite espiègle se trouve alors projetée sur la poitrine de mon mari. Et ça recommence !


Chez moi, un petit homme barbote dans ma cyprine car je mouille, je mouille ! Je l’entends rire :



Ils cherchent des orifices à leur mesure mais n’en trouvent pas. Puis l’un d’entre eux tente de glisser son membre entre mes lèvres. Je ne les entrouvre pas, ce sera réservé à mon mari, dès que possible, mais je sens que le petit homme se débrouille bien quand même car il crie qu’il va jouir, et qu’il jouit. Un autre se vide à son tour entre mes lèvres. Me prend l’envie de goûter sa liqueur. Élisabeth prétend que c’est un peu amer mais pas mauvais, et que cela fait tellement plaisir aux messieurs ! Là, il y en a vraiment trop peu pour que je me fasse une idée. Les voilà qui se battent pour atteindre ma bouche ! Celui qui serre mon clitoris entre ses bras intime aux autres l’ordre de cesser de m’importuner. Mais ils ne m’importunent pas, faut-il le lui dire ? Je n’en ai pas le temps car il ajoute que seuls ceux de sa tribu restent avec moi, et que les autres doivent aller jouer ailleurs. Ce doit être leur chef à tous, car ils obéissent et délaissent mes lèvres… enfin, je veux dire ma bouche, car ceux qui restent, une bonne dizaine quand même, se consacrent à mes lèvres du bas.



Ils courent vers la forêt voisine et en reviennent avec des branches de pin qu’ils immergent dans ma chatte et les en ressortent pour les secouer sur mon ventre et mes seins. Ceux qui m’ont quittée ont rejoint d’autres petites femelles et les baisent avec acharnement, allongés sur le sable. À mon grand étonnement, je les vois changer fréquemment de partenaires. Et ils ne se contentent pas de faire la bête à deux dos, non, ils sont parfois tête-bêche, le mâle léchant la chatte de la femelle alors que celle-ci prend en bouche son membre apparemment infatigable. D’autres petites femmes sont à quatre pattes et les petits hommes les besognent avec vigueur, après avoir investi leur grotte ou… oui, leur petit trou ! Voilà qui est formellement interdit par l’Église. Mais ils se moquent bien de leur salut éternel, ils jouissent de la vie, eux.


Quant à mon mari, il grogne, gémit, ahane. Son sperme gicle en abondance sur sa poitrine, les petites femmes s’en enduisent le corps en riant aux éclats. Elles le goûtent, paraissent s’en délecter. En restera-t-il pour moi ?



Je m’insurge :



Vieille chanson du pays, qui me revient en mémoire… Mais c’est alors que retentit un cri strident.



En un instant, tout ce petit monde disparait. Sous mon dos, le sol vibre, quelque chose de monstrueux s’approche.



Une ombre obscurcit le ciel. Cela se penche sur moi. C’est un homme nu, mais d’une dimension démesurée. Ce que je vois en premier lieu, c’est un sexe qui pend au-dessus de deux bourses phénoménales. Puis un visage masculin qui semble bienveillant.



En un instant, les liens qui m’entravaient sont arrachés, une main gigantesque s’empare de moi, me soulève, me hisse au niveau de deux immenses yeux verts.



Et le géant éclate de rire.



Une géante, nue elle aussi, se penche sur mon mari et s’extasie :



Le géant se couche sur le dos en prenant garde de ne pas me faire tomber. Puis il me pose sur son ventre. Je suis devant son nombril. Je m’y blottis, cela le fait rire, son ventre est tellement secoué qu’il me faut sortir de mon abri et descendre sur le pubis où je trouve des poils permettant de me cramponner.



Je la chevauche, à grand-peine. Mais je sens qu’elle palpite et devient immense. Puis elle monte, et je tombe. Par bonheur, les poils amortissent ma chute. Quelle forêt aux odeurs épicées ! Un peu assommée quand même, je regarde à côté. Mon mari escalade le sein gauche de la géante puis s’accroche au téton qu’il tente d’entourer de ses bras.



Un coup de coude me réveille. Ces cérémonies religieuses sont si longues !



Des bravos, des embrassades…


Comme le veut la coutume et au risque de nous précipiter dans les flots, mon mari tient absolument à me porter pour franchir l’étroite passerelle. Le commandant nous souhaite la bienvenue et nous invite aussitôt à sa table. Je n’ai donc pas le temps de remplacer ma robe de mariée par une tenue plus ordinaire, l’ancre est relevée, le vent gonfle les voiles que des marins, vigoureux et fort peu vêtus, hissent à grand renfort de jurons de toutes sortes. Les officiers n’ont d’yeux que pour moi. Ils envient mon mari, le traitent d’heureux mortel, voudraient être à sa place. L’un d’eux lui propose un « coup de main ou d’autre chose », ce qui les fait tous rire aux éclats. En souriant mon mari décline cette offre, il se débrouillera bien tout seul. J’y compte absolument, car notre mariage est un mariage d’amour, contrairement à tant d’autres.


Malheureusement, le repas s’éternise…