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Temps de lecture estimé : 19 mn
06/12/15
Résumé:  Flavien, un fantasme de jeunesse, revient de manière inattendue dans mon existence... et finit par s'offrir entièrement à moi dans un moment de fureur érotique !
Critères:  hh jeunes copains jalousie fetiche hmast anulingus hdanus hsodo init -coupfoudr
Auteur : Bellamya  (Jeune écrivain qui aime raconter ses fantasmes secrets)      
Flavien, mon amour de toujours et pour toujours

Il y a des désirs qui ne s’éteignent jamais et des fantasmes qui restent insatiables. En ce qui me concerne, il s’agit d’un garçon que j’ai plus ou moins côtoyé durant mon adolescence. J’y repense à chaque érection, à chaque masturbation, à chaque rapport amoureux que je vis dans mon existence intime. Flavien de son prénom, il a laissé en moi une trace indélébile. Rien ne pourra l’effacer, rien ne pourra me le faire oublier. Je pourrais goûter à tous les plaisirs possibles et imaginables, il me restera toujours celui-ci à accomplir.


Flavien était un voisin de quartier qui a fréquenté la même école, le même collège et le même lycée que moi. Il était âgé de deux ans de moins que moi. Au début, je n’y prêtais pas la moindre attention. Après tout, j’ai toujours été hétéro et n’avais pas de désir particulier pour quelconque garçon. Il m’arrivait de jouer au football avec des camarades d’école dont il faisait partie. Si je devais localiser la naissance de ce désir charnel, je dirais qu’il remonte quand nous étions adolescents. C’était durant un été ensoleillé. Nous étions à plusieurs sur une pelouse, jouant au ballon. La chaleur du mois de juillet nous faisait transpirer. C’est là que j’ai eu un coup de foudre soudain pour lui. Mes yeux n’arrivaient pas à se détacher de lui. Je le trouvais soudainement irrésistible.


Flavien, sentant que quelqu’un l’observait avec insistance, se tourna vers moi et me fixa de ses yeux interrogateurs. Me rendant tout aussitôt compte que mon attitude pouvait déclencher des soupçons, j’essayais d’oublier l’émoi qu’il avait provoqué en ma personne. Nous avons continué à jouer. Difficile néanmoins de faire abstraction de ce qui venait de me bouleverser. Dans cette course pour récupérer le ballon, je ne pouvais m’empêcher de poser des regards osés sur lui. Brun aux yeux marron, Flavien possède des lèvres pulpeuses et un nez bien dessiné. Je me rendis compte qu’autre chose m’avait toujours fasciné sur son visage. Il avait en effet un grain de beauté excentré au-dessus de sa bouche, à la façon Cindy Crawford. Une touche féminine qui le rendait encore plus attrayant. Dès lors, rien ne serait plus jamais comme avant. J’étais presque sûr qu’il avait compris que je l’avais scruté du regard avec gourmandise. Vous imaginez bien qu’une fois rentré chez moi, en prenant ma douche, je me rappelais instantanément la vision formidable qu’on avait offerte à mes yeux gourmands. Mon chibre se redressait de façon spectaculaire. Je ne m’étais jamais branlé en pensant à quelqu’un du même sexe que moi. Je me sentais coupable de ce désir. Mais mon esprit était fixé sur Flavien et sur son grain de beauté sensuel. Je m’imaginais alors en train de goûter à ses lèvres et de pénétrer ma langue dans sa bouche. Ma main s’empara machinalement de mon sexe et en quelques malaxions, elle le délivra de son trop-plein de foutre.


Les jours, les mois et même les années passèrent sans que mon attirance pour ce garçon ne s’estompe. J’avais malheureusement trop honte pour l’avouer à qui que ce soit. Jamais je n’aurais cherché à le lui en faire directement part. Bien que Flavien me démangeât de l’intérieur, il me fallait résister. Un beau jour, quelques années plus tard, alors que j’étais dans le métro, je le vis entrer dans le même wagon que moi, mais à l’autre bout du couloir. Il était accompagné d’une charmante blonde à qui il tenait la main. Ils semblaient tous deux amoureux l’un de l’autre et ne se gênaient pas pour le montrer. Il l’embrassait tendrement encore et encore, sans se douter que je les regardais avec un air intéressé. Je n’étais curieusement pas frustré. Je savais qu’il était hétéro et cet état de fait venait me le confirmer.


Quelques mois après, je le recroisais à la gare. Il vint me saluer et me serra la main. J’étais très surpris qu’il se souvienne de moi, mais il m’adressa la parole comme si nous ne nous étions jamais perdus de vue. Après quelques échanges polis, ponctués de « Comment tu vas ? » ou « Que deviens-tu ? », nous avons pris ensemble la même rame. Sur le chemin, nous avons bavardé sur des sujets nettement plus intéressants. Je tenais néanmoins à rester prudent. Hélas, la libido me trahit et je ne pus m’empêcher de fixer ses lèvres, que j’aurai voulu tant prendre avec ma bouche, ainsi que son grain de beauté qui à lui seul faisait gonfler mon entrejambe. Flavien finit par se rendre compte que quelque chose me préoccupait et me demanda pourquoi je semblais aussi désemparé. Je cherchai à le rassurer, prétextant que je vivais un moment difficile avec ma petite copine. Telle fut ma surprise que de constater qu’il avait l’air un peu déçu d’apprendre que j’étais en couple. Il me dit en plaisantant :



Je ris de bon cœur avec lui. Une pensée me traversa alors l’esprit : « Et si lui aussi aspirait au même fantasme que moi ? » Alors que le trajet se poursuivait, Flavien me parla brièvement de sa petite amie, avec qui visiblement tout se passait pour le mieux. Il me proposa ensuite d’échanger nos contacts Facebook afin de continuer à prendre de nos nouvelles. Réjoui de cette idée, j’acceptai sans hésitation. Je descendis du train avant lui et lui adressai des adieux amicaux.


Quelques jours plus tard, je me connectai sur Facebook espérant l’y voir. Hélas, mon souhait ne fut pas exaucé. Mais la chance allait bientôt me sourire. En attendant, je pouvais accéder à ses photos et me faire plaisir devant elles, si vous voyez ce que je veux dire. C’était toujours ça de pris. Mais si j’avais su ce qui allait arriver, jamais je n’en aurais cru ni mes yeux ni mes oreilles.


Environ deux mois plus tard, j’allai sur mon compte Facebook pour y discuter en ligne avec une amie. Flavien était lui aussi connecté. Première fois que cela arrivait. Je fis comme si de rien n’était et commençai ma conversation avec mon amie. Brusquement, Flavien m’envoya un message privé.


« Salut »


Agréablement surpris, je lui répondis par un bonjour aimable.

La suite de la discussion allait devenir totalement abasourdissante, au point que j’oubliai presque mon amie. La pauvre attendait interminablement mes réponses.


Moi :

« Comment ça va ? »


Flavien :

« Ça peut aller… »


Moi :

« Ça peut aller ? On dirait que c’est pas vraiment la joie… »


Flavien :

« Oui… Je suis pas très en forme. »


Moi :

« Que t’arrive-t-il ? »


Flavien :

« Des histoires de cœur. »


Moi :

« Aïe. Tu t’es disputé avec ta copine ? »


Flavien :

« Pire que ça… »


Moi :

« Comment ça ? »


Flavien :

« Eh ben, elle m’a quitté depuis deux jours. »


Moi :

« Je suis vraiment désolé de l’apprendre. Puis-je faire quelque chose pour toi ? »


Flavien :

« J’ai besoin de voir du monde. Ça te dirait qu’on fasse un truc ensemble ? Je préfère en discuter de vive voix ».


Moi :

« Oui, bien sûr, quand tu veux. »




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Nous convenons d’un rendez-vous dans un café en ville pour le surlendemain. Je suis triste pour lui. Une rupture n’est jamais facile à gérer, surtout quand l’autre prend la décision de partir de lui-même. Je me demande comment je vais devoir me comporter face à Flavien. Surtout ne pas montrer de signes suspects. Il faut faire abstraction de tout ce que je ressens pour lui. Mon pénis me fait déjà mal rien que de m’imaginer de nouveau face à ce garçon. Il faut que je le libère et que je me décharge de ces pulsions.


Le surlendemain arrive. Je me fais le plus beau possible, espérant secrètement le séduire par mon apparence. Mais je me suis promis de ne pas le mettre mal à l’aise, encore moins de le draguer implicitement.

Nous nous retrouvons au lieu de rendez-vous. Flavien est en avance. Coiffé, bien mis, il est plus beau que jamais. Cela me paraît étrange pour quelqu’un qui vient de rompre avec sa bien-aimée. Je m’approche de lui pour lui serrer la main quand il m’attrape dans ses bras. Je suis totalement cloué sur place. Il semble m’enlacer contre lui. J’essaye de toutes mes forces de penser à autre chose, mais mon foutu phallus va à mon encontre et se redresse un peu. Flavien doit s’en rendre compte, vu qu’il s’est collé à moi. Je finis par m’écarter, gêné de la situation devant les autres clients. Nous nous asseyons et je constate qu’il a les larmes aux yeux. Je lui demande s’il se sent bien. Il me dit que non, qu’il est pris sous le coup de l’émotion. Il ne se sent pas à l’aise, mais vraiment pas du tout. Je lui demande alors s’il veut qu’on aille ailleurs. Flavien me répond que ce serait mieux. Où veut-il aller ? C’est à ce moment qu’il me regarde avec des yeux presque suppliants, qui semblent cacher un désir… Un désir ? Impossible me dis-je. Et là, il me répond :



Mon cœur fait un énorme bond dans ma poitrine.



À vrai dire, je suis assez déstabilisé. Je ne sais pas que penser de tout ça. D’un côté, je suis surexcité par la tournure que prend la situation et d’un autre, je ne veux pas me faire de fausses idées.



Nous quittons immédiatement le bar sans même avoir passé de commande. Sur le chemin, il est silencieux, renfermé, muet. Je ne veux pas lui poser de question gênante. C’est à lui de me parler s’il le souhaite. Le temps semble long jusqu’à ce qu’on se rende à mon appartement. Nous montons les escaliers et arrivons au dernier étage à bout de souffle. J’ouvre la porte d’entrée, l’invite à l’intérieur et referme derrière moi. Je dis à Flavien de faire comme chez lui. Ce dernier enlève ses chaussures et s’affale sur le canapé. Je vais préparer du café, mais lui n’en veut pas. Pendant que j’allume la cafetière, j’essaye de reprendre mes esprits. Le garçon de mes rêves les plus inavouables est là, chez moi, à portée de main. Je veux le posséder tout entier, je veux lui faire l’amour comme jamais je n’ai fait l’amour à qui que ce soit. Il faut pourtant se maîtriser. « Il est là, c’est formidable, mais fais en sorte qu’il y reste. »


Retournant au salon, je m’assois face à lui. Ses yeux semblent perdus dans le vide. Plusieurs secondes se passent, avant que je ne décide de le briser.



Flavien reprend alors sa respiration et commence alors à me raconter ses récentes mésaventures :



Flavien ne répond pas.



Il se tourne vers moi, me regarde les yeux dans les yeux, et prend quelques secondes avant d’ouvrir la bouche :



Je ne réponds rien. Une autre fille, sans doute. C’est souvent le cas quand on est en couple depuis un moment. Flavien poursuit après s’être interrompu :



Moi, je m’interroge, je me ronge les sangs. Mais qui est l’heureuse élue ?



Je ne sais pas comment réagir. J’attends qu’il finisse ce qu’il souhaite me dire.



Boum ! Mon cœur a quasiment éclaté. Je ne peux plus respirer. Mon sang se glace, mon visage se liquéfie. C’est impossible, c’est trop gros pour être vrai. Que faut-il répondre à ça ? Essaye-t-il de me dire qu’il est attiré par moi ? Dois-je lui sortir les vers du nez ? J’ai si envie de lui sauter dessus, de me coller contre lui, de le déshabiller, de le dévorer… Mon dieu c’est insupportable ! Flavien finit par confesser ce qu’il a sur le cœur :



L’instant crucial vient de survenir. Il a enfin avoué. ENFIN ! Je ne pense plus à rien d’autre. Je suis complètement bloqué. Mon cœur bat la chamade. Je suis électrisé. J’arrive à peine à le regarder. Je me sens fou amoureux et pourtant désemparé. Je ne sais pas quoi dire. Il n’y a rien à dire. La machine à café se met à sonner. Cela me sort complètement de mes pensées. Je me dépêche de me lever, toujours sans ouvrir la bouche. Je vais essayer de trouver refuge dans la cuisine.


Au moment de me servir, j’entends Flavien se lever et se précipiter vers l’entrée. Il est sur le point de partir. Je ne peux pas le laisser partir ! Je fonce directement vers lui, et arrive au moment où il est sur le point d’ouvrir la porte pour quitter les lieux. Je me mets devant lui, complètement en état second. Je dois l’empêcher de s’en aller. Je lui dis alors :



Flavien me regarde, le visage effaré. Il a peur, il a honte. Je m’approche de lui.



Il est grand, bien que faisant un peu moins que ma taille. Subitement, je passe ma main derrière sa nuque.



Il est pétrifié sur place, attend ma réaction. Nos corps sont de plus en plus proches l’un de l’autre. Mon visage n’est plus qu’à quelques centimètres du sien. Nos yeux ne se quittent plus. Les siens sont brûlants de désir. Il ne peut plus me le cacher, quant à moi je n’ai plus à le lui dissimuler. Nous sommes maintenant raides d’excitation et de terreur. J’arrive au moment décisif. Je regarde sa bouche magnifique à en mourir. Je lui dis doucement :



Mes lèvres viennent se poser délicatement sur les siennes. Le premier baiser, ça y est ! Est-ce aussi le dernier ? Je retire ma bouche après avoir goûté à la sienne avec tendresse. À moi de voir comment il va réagir. Ma main lâche sa nuque. Flavien prend mon visage de ses mains et écrase ses lèvres contre les miennes, avec fougue. C’est inouï, c’est sensationnel. Le baiser qu’il m’offre est d’une puissance dévastatrice.


Nous nous agrippons l’un à l’autre et nous nous embrassons à pleines lèvres, totalement décomplexés et libérés de l’oppression qui nous étranglait auparavant. Nos mains se baladent le long de nos dos, nos bouches s’ouvrent, nos langues frétillantes sortent pour se mêler en un ballet vertigineux. Je suis tout raide. Pris d’un désir ravageur, je le colle contre le mur pour lui baiser la gueule de plus belle. Mon sexe se colle au sien. Il est lui aussi, dur comme le bois. Au travers des tissus, ils prennent connaissance l’un de l’autre. Nos baisers répétés se poursuivent pendant de longues minutes.


Je décide de prendre l’initiative de le guider vers le salon. Je l’emmène vers le canapé, tandis que nos bouches restent soudées. Nous nous allongeons, moi sur lui, et continuons à faire jouer nos langues incontrôlables. Je veux aller plus loin, je veux tout connaître avec lui. J’ai un boulevard face à moi, pas question de ne pas m’y lancer. Je soulève d’une main son tee-shirt et palpe ses tétons avec l’autre. Lui-même glisse une main dans mon dos. Nous nous caressons tendrement tout en continuant à nous emballer avec fureur. Je quitte sa bouche, embrasse son grain de beauté au-dessus de la lèvre, le titille, le mordille. Surpris, il se laisse faire. Je lui demande :



J’avale ensuite son menton, mords dedans avec mes dents. Je me promets d’explorer chaque parcelle de sa peau. Je m’approche de son téton, le pince puis le suce. Flavien gémit peu à peu. Il faut que nos corps se découvrent au plus vite. Ils n’ont que trop attendu. Nous sommes faits l’un pour l’autre, c’était écrit d’avance. Nous sommes nés sur Terre pour nous retrouver et nous unir. Je lui demande d’enlever son tee-shirt pendant que je retire le mien. Nos torses sont visibles dans toute leur splendeur. Le sien est fait de masse sèche, le mien de muscles proéminents. Je me jette sur ses pectoraux que je peux enfin lécher après tout ce temps passé à fantasmer. Je passe ma langue sur sa poitrine, sur son ventre, sur son nombril, dans lequel je m’enfonce tendrement.


Flavien a décidé d’être passif, ce qui est de bon augure pour la suite. Nous nous embrassons de nouveau. Nos salives se mélangent, nous bavons dans la bouche l’un et de l’autre. Nous voulons tout mélanger, y compris nos sécrétions. Soudainement, je sens une de ses mains s’emparer de mon entrejambe et s’en saisir au travers de mon pantalon. Pris de court, je comprends qu’il a un appétit tout aussi féroce que le mien, si ce n’est plus. Je me mets alors debout, déboucle la ceinture de mon pantalon, et le fais tomber. Je suis maintenant presque nu. Seul mon boxer m’empêcher de ressembler à Adam.


Flavien semble émerveillé. La bosse qu’il voit au travers de mon sous-vêtement lui donne de ces idées. Je fais glisser mon boxer en dessous de mes fesses. Mon chibre jaillit de sa prison, du haut de ses vingt-deux centimètres de muscle. Cela impressionne Flavien, qui ne s’attendait sûrement pas à une verge aussi grosse et aussi allongée. J’attrape son pantalon et je le dénude en un clin d’œil. Désormais dans toute notre nudité, nous n’avons plus rien à cacher l’un à l’autre. Nous nous recouchons sur le canapé, peau contre peau, torse contre torse, pénis contre pénis. Le sien n’a rien à envier également. Nos sexes bandés s’entrechoquent et cherchent à fusionner également.


Flavien descend vers le mien pour le caresser, le masturber, en faire son jouet. Je me retiens d’exploser. Du liquide pré-éjaculatoire sort du conduit. Flavien, dévoré par la concupiscence, s’empresse de le récupérer du creux de sa langue. Il écarte les lèvres et prend mon membre pour l’embrasser. Je pousse un gémissement de bonheur. Il continue son manège, pendant que je contemple son visage d’ange, heureux de goûter à sa friandise. Il passe sa langue sur le gland, fait des cercles autour de mon prépuce, puis l’enfonce dans sa bouche. Il secoue la tête d’avant en arrière, puis d’arrière en avant, la nuque relevée, alors que je suis à genoux, les jambes écartées autour de lui. J’adore regarder mon pénis disparaître dans son ouverture buccale pour ensuite ressortir humide de salive. D’une main, il malaxe mon gland, de l’autre il masturbe le sien. Pris d’une ivresse amoureuse, connaissant mon désir, il colle l’extrémité de mon chibre contre son grain de beauté. La salope, il sait que j’adore ça. J’ai envie d’éjaculer tout de suite sur sa bouche.



Il continue de m’offrir une fellation tout en utilisant son grain de beauté pour me faire grimper aux sommets. J’en peux plus, je vais jouir sur sa face. C’est visiblement ce qu’il veut. En une dernière bouchée, il dévore mon gland et sentant venir le geyser, il colle le bout de mon urètre contre sa petite excroissance de chair pour que j’y déverse mon foutre. Je ne me fais pas prier et frôle l’orgasme. Je me vide complètement, m’étouffant presque de plaisir. Mon sperme se répand sur son grain de beauté mouche, sur ses lèvres, sur sa bouche. Je suis gêné de le voir dans cette position, mais Flavien, affamé, passe sa langue pour goûter à ma salive.


Je vais chercher des mouchoirs pour qu’il puisse s’essuyer la figure, mais je constate en les lui ramenant qu’il a déjà tout pris dans sa main et qu’il s’en sert pour humidifier son sexe et se masturbe tout en me regardant. Je m’approche pour l’accompagner dans son plaisir, mais il m’attrape par son autre main et m’emballe impétueusement tandis que son liquide s’échappe et irrigue son ventre. Il est tout rouge de plaisir. Qu’est-ce qu’il est beau surtout.


Vu qu’il est sacrément mouillé, je lui propose d’aller à la douche. Je l’aide à se relever et lui prends la main. Nous nous dirigeons vers la salle de bains. Au moment d’y pénétrer, Flavien se retourne vers moi et me réembrasse furieusement. Nos corps sont de nouveau déchaînés et survoltés. Mon sexe, qui avait retrouvé son état de repos, reprend de volume. Flavien me souffle :



Ce à quoi je lui réponds :



Et nos baisers reprennent. Nous sommes trop accrocs l’un à l’autre pour arrêter cette frénésie. Nos corps ne veulent plus s’écarter et en redemandent. Flavien, entre deux pelles, me chuchote :



Ces paroles me font fondre entièrement. Mon sexe est sur le point de réexploser. Je n’avais jamais eu autant envie de quelqu’un comme de Flavien. Jamais je n’ai bandé comme je bande maintenant. Je veux que nos corps ne fassent plus qu’une seule et même masse. Je veux que nous ne sachions plus quelles sont nos limites. Je veux aller en lui. C’est dit. C’est exactement ce que je vais faire.


Ce qui suit n’est que plaisir et déchaînement. Flavien se colle contre le lavabo, pendant que j’embrasse son dos et m’agenouille devant ses fesses. Je les pétris avec délice. Elles sont miennes et je vais en faire ce que je veux. Je les écarte tout en les léchant à pleine langue. Je me dirige vers son anus que je caresse ensuite de mon index. Je l’agace avec le bout de ma rosette. L’odeur me rend fou, j’y enfonce ma langue, le larde, le poignarde… Je suis en face de l’orifice dans lequel j’ai si longtemps rêvé d’entrer. Flavien est à mon entière merci. Je crache et mouille de salive son entrée anale, la dilatant de mes doigts.


Je me relève, mon pénis se colle au fessier de mon bien-aimé. J’embrasse Flavien dans le cou. Je suis drogué à sa chair. Je mords sa nuque, sa joue, suçote sa peau, ses lèvres. Mon sexe se présente tout seul aux portes du paradis. Je le prends d’une main, pendant que de l’autre, j’écarte une fesse de Flavien. Mon gland a bien du mal à entrer. Flavien se retient de crier de douleur. J’essaye de le calmer en lui mettant mes doigts dans sa bouche. Ça l’aide à se contenir. Il mordille d’amour mes phalanges pendant que je continue mon exploration lentement mais sûrement. Je suis en état de transe. Rien ne compte d’autre à présent. Je suis arrivé là où je devais arriver. Le destin existe bel et bien. Celui de Flavien et le mien étaient liés.


Quand je repense à tout le chemin pour en arriver là, je suis encore plus énamouré. Je réalise alors que je suis entièrement en Flavien. C’est un moment formidable. J’ai presque envie d’en pleurer de joie. Nous nous emballons pour marquer cet instant de pure grâce. Je sais maintenant que nous nous aimons d’un amour pur. Je ressors peu à peu de lui, pour ensuite réentrer. Flavien pousse des soupirs de plaisir.



Une pulsion s’empare de lui, il m’attrape la bouche et me bave dedans avec sa langue effrénée. Je commence à aller et à venir en lui. D’abord avec volupté, puis avec bestialité. Je monte en puissance. Flavien se raccroche aux rebords du lavabo pour rester en équilibre. À travers le miroir, je le vois. Son visage est déformé en un rictus de plaisir. Ses narines sont grandes ouvertes, ses lèvres se pincent, ses pupilles sont dilatées. Il m’envoie un baiser au travers du reflet, ce qui ne fait qu’accroître mes coups de hanche. Ses fesses se resserrent autour de ma bite. Celle-ci lui défonce la prostate. Je réalise toute la lubricité de notre acte. « Mon dieu, que c’est bon de l’enculer ! Je n’échangerais ma place pour rien au monde. Et même si je devais mourir dans l’instant suivant, je continuerais à le perforer. Flavien semble arrivé au mont Everest du Plaisir.



J’attrape ses hanches et y vais avec des coups de rein d’une telle véhémence que ses yeux se révulsent.


Je cligne des yeux, ne sachant plus exactement où je suis et quel jour on est. Tout ce que je sais, c’est que je suis en train d’écarteler les fesses de celui qui a occupé la quasi-totalité de mes songes. Je n’ai qu’une idée en tête : orgasmer en lui comme je n’ai jamais orgasmé auparavant. Aussitôt dit, mes va-et-vient deviennent d’une sauvagerie sans pareille. Le sexe de Flavien tremble sous mes semonces et éclate dans le lavabo sans même que je ne l’ai touché. Il lance un râle guttural qui déchire les tympans.



Les vagues du plaisir agissent comme des électrochocs en moi. Un brasier prend feu dans mon corps et tout s’efface dans ma tête. L’explosion vertigineuse dans le fondement de Flavien est digne d’un volcan en éruption. Je crache ma semence brûlante en de longues coulées de lave. Son rectum est noyé. Je remarque que Flavien a presque perdu conscience. Moi-même, je manque de m’affaler sur lui.


Je continue de le pénétrer jusqu’à ce que mes bourses se soient entièrement vidées de tout leur contenu. J’attends quelques secondes et ressors mon engin, devenu flasque. Je prends Flavien, je lui sers d’appui, et je l’emmène dans ma chambre. Je l’allonge dans le lit, me couche à ses côtés et rabats la couverture par-dessus nos corps. Flavien retrouve ses esprits et me sourit.



Nous nous embrassons encore et encore, jusqu’à ce que le sommeil s’empare de nous.


Nous avons passé ensuite d’autres moments aussi merveilleux. Moi au-dessus de lui, dans notre lit douillet, le culbutant avec ardeur, lui les jambes écartées, savourant chaque mouvement de mon pénis contre ses parois intimes…


Puis ce fut le tour de Flavien de me pénétrer. Il fallait que nous connaissions tout l’un de l’autre, que notre relation n’ait aucune limite. Je me retrouvai allongé sur le dos, les jambes relevées, pendant qu’il introduisait son gourdin dans mon fondement, vainquant toutes mes résistances, s’enfonçant en mon for intérieur, me possédant entièrement. Mon cul s’ouvrit à lui comme une fleur sur le point d’éclore enfin. Son pénis limait mon anus, son gland venait caresser ma prostate, provoquant en moi une transe irrésistible. Cela me faisait voltiger, papillonner, chavirer de bonheur. Je me branlais au rythme de ses pénétrations. Au moment de l’orgasme divin, il se pencha sur moi et me laissa titiller avec voracité son grain de beauté. Le contact de ma bouche avec ce punctum, doublé du contact de son chibre contre ma prostate, me foudroya de toutes parts. Mon ventre semblait illuminé de mille feux comme un 14 juillet. Ses allées et venues produisaient des vibrations inouïes qui parcouraient mon bassin, remontaient le long de mon dos, se saisissaient de ma nuque et finissaient par anéantir ma tête. Ma bouche ouverte en un O de béatitude, j’éjaculai tout un geyser.


Nous sommes devenus amants. Plus tard, j’appris que son ex-copine l’avait surpris en train de se branler devant des photos de moi issues de Facebook. C’est de ce fait qu’elle a décidé de le quitter. Flavien m’avouera ensuite qu’il était épris de moi depuis cette fameuse partie de football. Il m’avait surpris en train de le dévisager et avait aussitôt ressenti un désir réciproque au mien. Quelque temps après, son ex-copine refera son apparition et cherchera à le reprendre. Flavien lui expliquera alors qu’il n’était plus fait pour elle et qu’avec moi, il s’était enfin découvert. C’est une si belle preuve d’amour vis-à-vis de moi. Jamais je n’aurai de cesse de l’en remercier.