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n° 17179Fiche technique40674 caractères40674
Temps de lecture estimé : 24 mn
14/12/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Je rencontre Louise pendant un congrès à l'étranger, la passion monte au fur et à mesure de notre découverte.
Critères:  fh voyage douche amour fgode fsodo tutu -coupfoudr
Auteur : Surcouf14            Envoi mini-message
Un congrès aux conséquences inattendues

Arrivé à Barcelone pour le Mobile World Congress, le fameux MWC cher aux technophiles du monde entier, je suis chargé par mon patron de dénicher les dernières nouveautés en terme de téléphonie mobile.


Je m’appelle Serge, j’ai trente-deux ans et je suis responsable du service R-D de mon entreprise basée à Sophia Antipolis. Nous concevons et fabriquons des composants essentiels pour nos smartphones, parmi ces composants, les modems. Et ça, c’est ma spécialité depuis que je suis sorti de l’université. Ce sont de tout petits composants qui permettent à nos téléphones mobiles de « papoter » avec les antennes relais, de recevoir et de leur envoyer tout un tas d’informations.


Depuis le début de la matinée, je déambule dans les allées de ce MWC dans cet immense centre des congrès de Barcelone et entre conférences et explications sur les nombreux stands, il y a de quoi faire et les deux journées que je vais passer ici vont être bien remplies.


Arrive la fin de l’après-midi, mon patron m’avait notamment demandé d’aller rencontrer une entreprise française qui édite des logiciels de conception de puce silicium. Il voudrait pouvoir comparer leur dernière mouture de logiciel à celui que nous utilisons actuellement. Il est déjà tard et je commence à être vraiment crevé, mais bon, ce qui est fait n’est plus à faire. Je vérifie sur mon smartphone, Stand W32, encore une allée, ça y est, j’y suis.


Je m’approche du stand, un commercial discute avec un client, chacun, une coupe à la main, ça sent la fin de journée. Et personne pour s’occuper de moi ! Je cherche, je tourne, retourne, personne. Je m’apprête à partir quand une voix féminine me demande :



Je me retourne surpris et je réponds :



C’est à instant que je t’ai rencontrée, c’était il y a un peu plus d’un an déjà…

Je bredouille, je suis figé, tétanisé, hypnotisé, foudroyé en plein vol, le Sergio. Je découvre en face de moi une fille magnifique, peut-être un peu plus jeune que moi, brune, les yeux d’un vert émeraude, un corps de rêve avec une silhouette fine, une poitrine haute et généreuse, pas très grande, des jambes fines et bien dessinées. Tu portes un joli tailleur très bien coupé qui te met encore un peu plus en valeur, un chemisier blanc et des talons hauts.


Tu te présentes :



Difficilement, je retrouve mes esprits et je te réponds :



Tu me réponds que tu es la bonne personne pour me donner toutes les explications dont j’ai besoin, je n’en doute pas un seul instant, et me proposes de venir nous installer derrière deux énormes moniteurs sur lesquels tourne cette nouvelle application. Je m’empresse de te suivre et je ne peux m’empêcher d’observer, tout en marchant, ton splendide petit arrière-train bien moulé dans ta jupe.


D’un coup, la fatigue a disparu et je m’intéresse de très près à toutes tes explications. Tu es vraiment une pro, méthodique, claire, précise. Assis près de toi, je vois ta main virevolter sur le clavier, caresser délicatement la souris. Je sens ton odeur, ton parfum. Mon épaule, par moment effleure ton épaule, nos bras se touchent, mais je reste très pro, je suis là pour le travail. J’ai quand même une irrésistible envie de toucher tes cheveux qui retombent sur tes épaules, de poser ma main sur ta main fine, joliment manucuré, et qui me semble si douce.


Après une longue explication sur les avantages de ton logiciel, ses performances incomparables et sur le gain de temps que cela va nous procurer, tu me proposes, comme c’est la fin de la journée de prendre une coupe de champagne. J’accepte et pour la première fois nous trinquons ensemble, j’ose et je lance :



Tu me réponds, droit dans les yeux :



Mon cœur fait un bond, je te renvoie un grand sourire. Je crois que je pourrais rester des heures assis ici à tes côtés à écouter tes explications, à te regarder, mais le salon ferme ses portes, je dois partir. Nous échangeons nos cartes de visite et nous promettons de nous recontacter pour parler business. Je quitte ton stand à regret, tout le monde s’active à ranger avant la fermeture…


Sur le chemin de mon hôtel situé dans le quartier gothique de Barcelone, je meurs d’envie de te contacter, de te revoir dès que possible. Je me décide et je t’envoie un SMS. Je sors ta carte de visite, recopie ton numéro de mobile et je tapote :


« Conquis par votre présentation, j’aimerais poursuivre notre conversation. Seriez-vous libre ce soir ? Serge ».


Message à double sens dont je suis assez content…

Les minutes passent, pas de réponse, ai-je été trop direct, trop pressé ? Aurai-je dû attendre le lendemain pour lui écrire ?

Ding ! L’écran de mon téléphone s’éclaire enfin et une réponse s’affiche sur celui-ci :


« Pas dispo - dois manger avec Directeur, bof ! Libre après 22 h et vous ? Louise »



Yes ! Jamais je n’avais reçu un SMS qui me fasse autant plaisir. Je lui réponds :


« Je suis libre aussi et même après 22h :) Prévenez-moi quand dispo. Rdv au café El 92 près du Gand Aquarium. Serge. »


Je reçois presque aussitôt sa réponse :


« Super, c’est proche de mon hôtel. À bientôt :).Louise. »


Je retourne tranquillement à mon hôtel, tellement heureux d’avoir obtenu ce rendez-vous. Arrivé dans ma chambre, je m’allonge quelques instants pour retrouver quelques forces, mes pensées trop occupées par ce moment avec Louise, je ne peux trouver le repos ! Je me relève et je commence à me préparer pour aller manger et retrouver Louise, Louise, Louise !


Une bonne douche bien chaude, je me fais beau, j’enfile une nouvelle tenue plus décontractée. Ce soir, je laisse mon costume cravate dans la penderie. Enfin prêt, je descends dans la rue animée, je marche un peu et je m’installe à la terrasse d’un bar à tapas. Je n’ai pas très faim, je grignote deux trois bricoles en buvant une bière. Je t’enverrais bien quelques SMS, mais je me retiens, je ne veux pas brusquer les choses. Enfin, 22 h approche, je règle mon addition et je commence à marcher vers le port où est situé le bar où nous avons rendez-vous. Dans la poche, ma main posée sur mon téléphone, je désespère de le sentir vibrer, signal d’un nouveau message. Je continue à déambuler, les minutes s’égrènent lentement. Bzzzzz bzzzzz bzzzzz, ça y est un message ! Je saisis mon téléphone et lis ton SMS :


« Devant El 92 je vous attends ! Louise »


J’accélère le pas et arrive très rapidement sur place. Tu es là, devant l’entrée, tu m’attends, magnifique. Tu as troqué ton tailleur pour un pantalon slim blanc, un petit gilet doré à manches courtes, très moulant, il ne cache rien de ta fine silhouette et de ta poitrine magnifiquement mise en valeur. Tu portes aussi un châle léger qui recouvre tes épaules fines et délicates. Quelle élégance ! Tu me vois arriver, amusée de me voir presser le pas, tu me souris. J’arrive près de toi, je te demande comment tu vas, tu me réponds que tout va pour le mieux en me tendant la joue et nous échangeons deux chastes baisers.


Ce premier contact avec ta peau est d’une douceur irréelle, je te souris, heureux. Je t’invite à rentrer dans le bar en appuyant légèrement la main au bas de ton dos. Ambiance chaleureuse, musique jazzy, nous nous installons et la serveuse arrive pour prendre notre commande. Nous commandons chacun un Mojito.

Je te remercie d’avoir accepté mon invitation. Tu me dis que tu aurais aimé être libre plus tôt, mais que ton boss voulait te parler de la boîte, du congrès, de la stratégie commerciale, bla-bla-bla, rien de bien intéressant !


Commence une discussion où nous échangeons et parlons de tout et de rien. Du travail, de ta vie parisienne, de nos loisirs, nous nous découvrons des tas de points communs, les sports de glisse, la voile, le ski, les sports d’endurance avec la course à pied, le VTT, le cinéma, la musique, la photographie, les voyages. Malicieusement, tu me fais comprendre que tu es célibataire, je te dis que moi aussi et observe alors à ton attitude que cette information n’est pas pour te déplaire. Parfois, je parle un peu trop de moi, et même si tu sembles apprécier ce que je dis, je fais attention de ne pas monopoliser la discussion et je prends le temps de t’écouter.


La soirée avance et il commence à se faire tard et comme tu dois arriver de bonne heure sur ton stand, tu dois te reposer un peu. Nous sortons et je te propose de te raccompagner à ton hôtel. Nous marchons côte à côte, puis, naturellement, ton bras agrippe mon bras, tu te colles à moi. Je suis l’homme le plus heureux au monde. Cinq minutes plus tard, nous sommes arrivés devant ton hôtel, déjà !

Nous nous disons au revoir, je te fais une bise sur la joue et toi, tu m’embrasses furtivement dans le cou et tu te sauves dans ton hôtel en me souriant. La tête dans les étoiles, je retourne souriant jusqu’à mon hôtel. Je suis aussi heureux que Gene Kelly dansant sur « Singing in the rain ».

À peine arrivé, je ferme ma porte, je pose mon téléphone sur la table de nuit, il s’illumine et affiche :


« Merci pour cette jolie soirée Serge, vous avez été adorable :) À demain ? Louise.



Je lui réponds :


« Tout le plaisir fut pour moi, vous l’êtes tout autant. OK pour demain, je vous invite pour notre dernière soirée à Barcelone ! Peut-on se tutoyer ? Serge »


« Oui pour tout ! Bonne nuit. Je t’embrasse. Louise »


« Fais de beaux rêves. Bises. Serge »



Je me couche, j’ai un peu de mal à trouver le sommeil, je m’imagine encore à tes côtés. Mon sexe en érection me fait bien comprendre qu’il aurait aimé que je prolonge cette soirée avec toi. Mais je suis un gentil garçon et je trouve qu’il ne sert à rien de vouloir brûler les étapes, je suis peut-être un peu vieux jeu, voire romantique.

Ton visage, ta présence, ton odeur, ta silhouette hantent toute ma nuit. Je t’ai rêvé si fort cette nuit-là que les draps s’en souviennent.

Au réveil, tu es encore dans mon esprit, je ne peux m’empêcher de penser à toi, tu m’obsèdes.

Il est 8 h, tu dois déjà être sur ton stand à tout préparer. Je t’envoie un sms :


« Bonjour Louise. Bien dormi, pas trop dur le réveil ? Bises. Serge »


La réponse ne tarde pas :


« Bonjour Serge. En pleine forme ! Un peu la tête ailleurs qu’au travail :) Et toi ? Grosses bises. Louise


Je lui réponds :


« Tout va très bien après cette soirée. Hâte de te revoir :) Grosses bises. Serge »


La journée se passe à nouveau entre visites de stands et conférences, mais contrairement à la veille, ces merveilles technologiques me laissent de marbre. Je n’arrive pas vraiment à me concentrer. Nous échangeons à plusieurs reprises par SMS et je te donne rendez-vous dans un restaurant branché du centre-ville, le « Viana Barcelona » que m’a recommandé un ami barcelonais.


Enfin, l’heure de te revoir approche, je t’attends, impatient. Tu arrives peu de temps après moi. Tu as sorti le grand jeu et enfilé une robe rouge très moulante. Tu es discrètement maquillée même si ton rouge à lèvre rouge vif attire mon regard. « Irrésistiblement sexy », ce sont les deux mots auxquels je pense en te voyant arriver.

Tu me souris, radieuse. Je m’apprête à te faire la bise et tu me surprends en me faisant un petit baiser sur la bouche. Encore une fois, tu me prends de court et marques un point. Je te souris, te prends par la main et t’invite à rentrer dans ce restaurant. Nous nous installons et passons là une merveilleuse soirée, les yeux dans les yeux, nous apprenons à nous connaître un peu plus. Sous la table, nos jambes se frôlent, j’en frissonne. Entre deux plats, nos mains se touchent, nos doigts s’entremêlent, je te dévore du regard. Je devine sous cette jolie robe ton corps magnifique, tes seins rebondis. Je me régale, de ce repas bien sûr, mais surtout, avant tout de ta présence, je suis en admiration.


Arrive l’addition, je t’invite bien sûr. Tu me remercies et nous sortons main dans la main. Arrivés à ton hôtel, je ne sais à quoi m’attendre, je ne veux pas te forcer la main ni précipiter quoi que ce soit. Nous nous arrêtons devant l’entrée et nous nous embrassons avec fougue cette fois-ci. Nous sommes collés l’un contre l’autre, je peux enfin te serrer dans mes bras, sentir ton corps contre mon corps, caresser ton dos, ta nuque, goûter à ta bouche, sentir ta langue, sentir ta poitrine contre la mienne. Nos corps ne font plus qu’un. Tout cela est intense, très fort, tu dois sentir mon sexe raidi contre ton ventre. Tu fais cesser ce baiser, tu me prends la main et tu me fais rentrer dans ton hôtel. Le gardien te donne la clé de ta chambre. L’ascenseur, un couloir, ta chambre.


Ce qui s’est passé cette nuit-là dans cette chambre reste ancré à jamais dans ma mémoire.


Je commence par faire glisser ta robe et à découvrir ton corps, ce soutien-gorge que je dégrafe lentement, tes seins fermes qui s’en échappent et que je caresse délicatement. Ta peau si douce que j’effleure, ton ventre que j’embrasse alors que je fais glisser au sol ton string à ceinture dentelle. Mes vêtements que tu ôtes et nos corps nus collés, tes caresses sur mon torse, mon dos. Ta langue qui goûte mon sexe, ta bouche qui l’aspire. Le goût de ton sexe, de ton clitoris qui vibre sous les assauts de ma langue habile. Nos corps emmêlés, noués, enlacés et enfin mon corps dans ton corps. Sensation intense et partagée de me sentir en toi. Tes jambes accueillantes qui s’écartent un peu plus pour qu’en toi au plus profond je m’enfonce. Enfin, la jouissance qui monte, nos corps qui se crispent, ton souffle qui s’accélère, tes ongles enfoncés dans mon dos. Alors que tu te cambres, je jouis en toi pour la première fois, je vois ton visage illuminé de bonheur, ton sourire radieux. Nous nous embrassons tendrement. Heureux de ce bonheur partagé, je m’allonge sur le dos, tu te colles à moi, tu me caresses le ventre, le torse, tu embrasses ma poitrine, le creux de mon cou. Je crois que nous nous endormons ainsi pour notre première nuit. À plusieurs reprises, nous referons l’amour telle une soif insatiable.


Au petit matin, à regret, mais plein d’espoir, je te quittai pour retourner à mon hôtel récupérer mes affaires et prendre mon avion pour Nice. De ton côté, tu te préparais pour retourner sur Paris. J’avais l’impression de me déchirer et le baiser que nous échangeâmes en nous séparant me remplit de confiance. Je savais qu’il y avait quelque chose de fort, de puissant dans cette relation naissante. Nous ne nous étions rien promis, mais j’avais une envie folle de te revoir, dès que possible.

Depuis cette nuit barcelonaise, nous nous sommes revus le plus souvent possible, parfois sur Paris, parfois chez moi. Nous avons aussi partagé nos vacances et voyagé vers quelques contrées lointaines. Tous ces moments avec toi sont tellement merveilleux. Mais j’aimerais tant t’avoir à mes côtés, vivre avec toi. Je n’ai pas encore osé te l’avouer, j’ai peur de te faire fuir.



************



Barcelone, c’était il y a un plus d’un an.

Ce week-end, nous nous retrouvons au Lavandou. Je roule depuis un peu plus d’une heure sur cette autoroute et je dois bientôt te retrouver à la gare de Toulon. Ah ! Enfin, le panneau « Toulon Centre-ville », j’approche. Arrivé à la gare, je stationne ma voiture et accède rapidement au quai.


Je t’attends. Je n’en peux plus d’attendre que ce train entre en gare. Nous ne nous sommes pas vus depuis 4 semaines et enfin nous allons pouvoir passer du temps ensemble rien que nous deux. Le haut-parleur annonce enfin l’arrivée de ce train tant espéré, tant attendu. Les nombreux messages que nous nous sommes envoyés pendant ton voyage ont un peu fait monter la pression, une seule idée m’obsède, te retrouver, te serrer dans mes bras, t’aimer. Le train arrive et s’immobilise. Quelques secondes passent encore, longues si longues.


Ça y est, je te vois, tu descends du wagon, tu me cherches du regard.


Je souris de te voir inquiète que je ne sois pas arrivé, pas encore, puis ton regard croise le mien. Un sourire illumine ton visage, je vois le bonheur dans tes yeux. D’un pas décidé, tu t’approches en tirant ta valise. Tu as dû remettre un peu de rouge sur tes lèvres avant que le train arrive, tu portes un chemisier blanc, légèrement transparent et les quelques boutons défaits permettent d’apercevoir l’échancrure de tes seins. Seins magnifiques que je peux voir balancer légèrement de gauche à droite, coquine, tu ne portes pas de soutien-gorge. Tu portes aussi une jupe fleurie légère puis des talons hauts qui affinent encore un peu plus tes jambes. Je me rends compte qu’il n’y a pas qu’à moi que tu fais de l’effet, car deux voyageurs pressés qui te doublent ne manquent pas de te reluquer en souriant et de discrètement se retourner pour vérifier que l’endroit est aussi agréable à observer que l’envers avec tes petites fesses et ta silhouette sublime. Comment leur en vouloir de mater un aussi joli petit cul ?


Enfin, maintenant tu es à moi, je vais enfin pouvoir te serrer dans mes bras. Tu lâches ta valise et tes bras m’enserrent, tu t’es blottie dans mon cou. J’ai juste eu le temps de voir tes yeux un peu humides avant que tu ne me sautes au cou. Nous restons ainsi quelques instants puis tu me regardes et m’embrasses tendrement, tes lèvres m’ont tellement manqué. Les voyageurs ont tous quitté le quai, nous sommes encore là serrés, enlacés. Je te regarde, je te souris.


Je te prends la main, attrape ta valise puis nous nous dirigeons vers la sortie, puis le parking. Je charge ta valise dans le coffre à côté de la mienne. Je t’ouvre la porte, tu montes puis je te rejoins rapidement. Avant de mettre le contact, nous nous embrassons à nouveau tendrement, ma main posée sur ta joue, comme tes lèvres sont douces. Nous reprenons nos esprits puis je démarre la voiture. Nous roulons quelques minutes puis nous arrivons sur le port. Je te propose de prendre un rafraîchissement à l’un des bars qui bordent les quais. Nous nous arrêtons puis marchons main dans la main jusqu’à une terrasse, j’ai l’impression d’être en lévitation, de flotter dans cet air qui me semble si léger.


Nous nous asseyons dans un petit canapé de ce bar. Le serveur arrive rapidement pour prendre notre commande. Je remarque que ses yeux sont attirés comme un aimant par ta poitrine tellement visible sous la transparence de ta chemise et ce décolleté qui frise l’indécence. Tu commandes un cocktail de fruits frais et moi un Mojito. Une fois notre serveur parti, je te fais remarquer l’effet que tu as fait sur ce pauvre homme. « Ah oui ! » me dis-tu. Tu n’avais même pas remarqué, mais je vois que cela t’amuse.


Quand il revient avec ses deux cocktails, tu te penches pour accentuer ton décolleté et tu lui fais remarquer que la vue est vraiment superbe ici. Il bredouille et répond un peu gêné et rougissant que c’est un des plus beaux emplacements sur le port. Le malheureux, il ne sait plus où se mettre, quoi que, il aimerait sûrement pouvoir plonger dans ce décolleté somptueux et se cacher, se blottir entre ces deux seins. Je te fais les gros yeux, tout en souriant de la situation.


Nous profitons maintenant des derniers rayons du soleil qui réchauffent la fin de cette journée d’été. Tu me racontes les jours qui ont précédé, l’attente, tu me parles de ton voyage, je te souris, tu rougis, un peu. Nous restons là encore quelques minutes à siroter nos cocktails, tu ne manques pas de goûter mon Mojito, entre la sobriété et l’envie d’un peu d’ivresse, il n’est pas toujours facile de choisir. Les femmes aiment souvent boire dans le verre de leur homme. Peut-être est-ce pour lire dans leurs pensées, les miennes sont claires, j’ai envie de toi, maintenant, tout de suite et tu le sais bien.


Nous nous levons puis nous marchons un peu sur le port, je te tiens par l’épaule, ton bras sur ma taille, serrés l’un à côté de l’autre. Nous regardons les voiliers, les yachts, les façades de pierres des maisons, les remparts, les mouettes qui volent dans cette brise légère, les couleurs sont belles au soleil couchant, tout devient plus beau. Comme il est bon d’être là à tes côtés, libres, libres et heureux.


Doucement, en flânant, nous retournons à la voiture, nous reprenons notre trajet. Je prends la route du bord de mer en direction du Lavandou, nous longeons la côte pendant quelques kilomètres, tu as posé ta main sur ma cuisse et ta tête est posée sur mon épaule. Nous arrivons enfin à notre hôtel. Mi-hôtel, mi-chambre d’hôte, j’ai réservé un petit bungalow situé à l’écart dans le jardin. Vue imprenable sur la piscine et au fond, derrière, les pins, puis le bleu de la mer. Nous allons récupérer notre clé à l’accueil, pendant qu’un garçon emmène nos valises, la standardiste nous donne les consignes sur l’hôtel, l’horaire des différents services, quelques dépliants touristiques sur la région.


Je sens ta main qui me frôle le dos, tu t’impatientes. Enfin, nous nous dirigeons vers notre bungalow, le jardin est luxuriant, encore une allée à droite et nous y voilà. Une grande pièce unique avec sur le côté un coin salle de bain avec une douche à l’italienne. Au centre, un grand lit avec quelques coussins, une rose posée sur le lit, quelques pétales, une décoration moderne et chaleureuse. Je suis très agréablement surpris, c’est très classe, encore mieux que sur les photos de leur site internet.


Je referme la porte et aussitôt nous nous embrassons, instinctivement, nos corps se sont rapprochés, collés l’un à l’autre. Tes mains me caressent le dos, le cou, je frémis sous tes caresses. Je te caresse les cheveux, la joue, le cou. Mes mains courent sur ton dos, ta jupe, je la soulève délicatement et je caresse tes fesses, ta peau est si douce. Je remonte vers ton chemisier puis, un à un, j’en ôte les boutons. Je l’enlève et le jette sur une chaise. Nul besoin de dégrafer ton soutien-gorge aux abonnés absents.


Délicatement, je caresse tes seins lourds et fermes, j’embrasse tes aréoles, l’une après l’autre. Je m’empare ensuite de ton ventre, mes mains te tiennent par la taille pendant que j’embrasse ton ventre. Ton souffle se fait plus intense lorsque je commence à faire glisser ta jupe le long de tes jambes.


Encore une surprise, je découvre, pas mécontent, que tu n’as pas mis de culotte !

Je suppose que tu l’as ôtée juste avant ton arrivée. J’embrasse avidement ton petit minou joliment taillé puis je me redresse et me plaque contre toi nue. Nous nous embrassons tendrement, fougueusement, mes mains parcourent ton corps, frôlent, caressent.


À ton tour, tu t’empares de mon tee-shirt, le soulèves et le fais passer par-dessus ma tête. Tu le jettes sur la chaise, ensuite tu commences à enlever ma ceinture puis à déboutonner mon pantalon que tu t’empresses de m’enlever. À genoux, tu embrasses mon sexe, à travers le tissu, de plus en plus à l’étroit dans son boxer. Tu en attrapes l’élastique à deux mains, puis, à son tour, tu l’enlèves et le laisses posé au sol. Ton visage frôle mon membre raidi, tu l’embrasses doucement, des petits coups de langue délicats sur toute ma verge. Ta bouche s’empare ensuite de mon gland, tes mains posées sur mes fesses, tu avales mon sexe avec une envie insoupçonnée. Tu le suces ainsi, le faisant coulisser lentement, longuement, profondément dans ta bouche accueillante. Après quelques minutes de cet adorable supplice, je sens l’orgasme monter en moi, je t’attrape par les bras pour ne pas succomber tout de suite à ta sublime fellation.


Pour me calmer, un peu, je te propose de ne pas précipiter les choses et te propose de prendre une douche tous les deux. Tu acceptes et nous filons derrière la paroi translucide, tu règles la température de l’eau qui ruisselle maintenant sur nos corps sous un ciel de pluie. Nous nous savonnons mutuellement, c’est tellement agréable de se caresser ainsi. Tu te retournes pour coller tes fesses sur ma queue qui n’a pas molli, bien au contraire. Je pensais que cette douche allait me calmer, c’est loin d’être le cas. J’en profite pour caresser tes seins tout en les savonnant, en fait c’est tout ton corps que je savonne méticuleusement et avec la plus grande application. Bien sûr, je n’oublie pas de caresser ton clitoris que je sens gonfler sous mes caresses. Tu te retournes et m’embrasses de plus belle, nos langues s’entremêlent, j’en profite pour te caresser tes fesses et pour glisser ma main entre tes deux jolis petits lobes. Mon doigt tourne autour de ton petit trou et le savon aidant une première phalange pénètre dans l’étroit conduit. Tu me fais comprendre que tu m’es toute offerte en te cambrant de plus belle et en gémissant quand mes deux autres phalanges poursuivent leur aventure. De ton côté, tu savonnes ma tige excitée par ces préliminaires exquis. Après quelques minutes, je cesse de baiser ton petit trou avec mon majeur. À ma grande surprise, tu t’empares de ma main et tu suces ce doigt tout juste sorti de ton petit trou. Je sens que ce week-end va être chaud…


Je te demande de te retourner. Tu le fais immédiatement et avec un grand sourire. Instinctivement, tu t’appuies contre la paroi de la douche et tu te cambres langoureusement. Je te fais écarter les jambes, encore un peu plus. Je commence à caresser ton petit minou, l’eau coule toujours sur nos corps, mais pas seulement, mes doigts qui s’introduisent dans ton vagin sont on ne peut plus lubrifiés par ta cyprine ruisselante. J’ai envie de te goûter, de t’avaler, je me mets à genoux et commence à lécher ton clitoris et tes lèvres gonflées par le plaisir. Ma langue parcourt ton sexe sucré et s’introduit en toi. Tu me montres ton plaisir en me caressant la tête et en me maintenant en place pour que je continue ainsi. J’écarte maintenant tes fesses et je commence à lécher ton petit trou avec délectation. Tu soupires de désir et m’aides en écartant toi-même tes lobes fessiers. Sentant ton envie monter, je commence à pénétrer ton anus avec ma langue. C’est une première pour moi et tes gémissements ne m’incitent pas à cesser tout de suite cette introduction inhabituelle. Ma langue va-et-vient dans ton anus légèrement dilaté et accueillant. Je n’en reviens pas de te baiser ainsi, de te voir comme cela offerte, à mes envies, à mes désirs, à mes vices.


Je me relève, écarte tes jambes un peu plus et introduis ma queue dans ton sexe privé de ce plaisir depuis de si longs jours sans moi. Je suis fou d’excitation et je te baise du mieux que je peux. Tu m’as tellement manquée, j’avais tellement envie de toi. C’est tellement bon de te tenir par les hanches et d’aller et venir en toi, de te sentir vibrer. J’ai maintenant envie de voir ton visage, de sentir tes seins contre ma poitrine. Je te retourne et te prends ainsi. Tes jambes enserrent maintenant ma taille, je te pénètre tout en te tenant par les fesses. Heureusement que tu n’es pas bien lourde, et que je suis assez costaud pour te soulever tout en te limant.


Nos langues emmêlées, je sens le désir monter en moi. Je ne faiblis pas, je crois même que mes forces sont décuplées par le désir et l’envie de te rendre heureuse.

Je sens ton corps vibrer, se raidir, vivre. Dans un dernier coup de rein, je jouis en toi longuement, tu gémis et t’effondres sur moi. Tu me souris, je vois un tel bonheur dans tes yeux, je sais à ton sourire que tu ressens tout l’amour que j’ai pour toi.

Je te repose et calmement cette fois-ci, nous finissons de nous laver mutuellement.


Nous nous séchons et retournons dans notre chambre.

J’adore te voir nue, impudique, offerte à mon regard.


Je m’assois sur le lit alors que tu fais chauffer de l’eau dans la bouilloire pour nous servir un thé et prendre le temps de retrouver quelques forces. Tu sers deux tasses que tu amènes avec des petits biscuits sur un plateau. Tu viens t’asseoir à mes côtés et nous parlons de nous, de ces jours de repos et d’amour à venir. Nous prenons plaisir à nous regarder, à nous toucher, à nous effleurer. Délicatement, ta main commence à toucher mon sexe puis tu le saisis à pleine main. La réaction ne se fait pas attendre et le sang rapidement afflue et remplit à nouveau l’objet de tes désirs. Alors que je n’avais rien demandé, tu te penches sur moi et entreprends de me sucer de tout ton cœur, de toute ta bouche. Je me laisse faire, mais comment faire autrement ? Tu sais tellement bien t’y prendre quand tu saisis ainsi ma tige en main et en bouche. Cette fois, grâce à nos ébats sous la douche, je contrôle mieux mon désir et malgré tes efforts avides, je ne céderai pas, pas maintenant.


L’envie vient en moi de goûter à nouveau ton corps, ton sexe. Je t’embrasse et je te fais allonger sur le lit, je t’embrasse et je commence à descendre vers ta poitrine que je lèche délicatement, je descends vers ton pubis puis je lèche maintenant ton clitoris. Tes jambes écartées, tu lèves ton bassin en t’appuyant sur mes épaules. Ma bouche avale littéralement, goulûment ton sexe, ma langue fouille ton sexe sublime, ton con divin.


Par moments, ta petite rondelle frémit sous mes coups de langue, mon pouce commence à la caresser pendant que ma langue titille ton clitoris. Je sens ton petit trou qui réagit encore sous mes caresses de plus en plus appuyées. Cette double excitation te fait te cambrer, mon pouce sent ton anus offert et y pénètre profondément. Ainsi empalée entre mon pouce qui coulisse en toi et ma langue avide, tu jouis. Ton sexe vibre, ton anus se contracte autour de mon pouce, tes cris se font plus aigus, plus intenses. Ton jus coule dans ma bouche, c’est tellement bon de profiter à nouveau de ton divin nectar. Je retire mon pouce que je te fais embrasser, comme tout à l’heure, tu le suces, l’avales, l’ingurgites. À son tour, ma bouche vient t’embrasser, tes effluves se mélangent ainsi dans nos bouches, nos langues emmêlées.


Tu ne m’avais pas habitué à ces jeux-là, la surprise en est d’autant plus agréable, je me demande jusqu’où tu es prête à aller, quelles sont tes limites, en as-tu ? Soudainement, tu te lèves :



Je t’attends allongé sur le lit, les yeux dans le vague et le sourire aux lèvres. Je t’entends dans la salle de bain fouiller dans ton sac. Je me demande bien ce que tu me prépares, une bonne surprise, j’espère, j’imagine.

Tu reviens après quelques minutes transformée de la tête au pied, si je puis dire.

Tu as enfilé un porte-jarretelles rouge vif sur lequel tu as accroché des bas noirs. Tu as recouvert ta poitrine d’un magnifique soutien-gorge rouge et noir. Il met en valeur tes seins en les relevant encore un peu plus que d’habitude, façon Wonder Bra. Pour couronner le tout, tu as passé sur tes lèvres un magnifique rouge à lèvres on ne peut plus vif.


Je ne m’attendais pas à ce que tu reviennes ainsi « déshabillée », j’adore, tu es magnifique et on ne peut plus excitante. Si j’ajoute à cela ton air mutin et amusé par l’effet que tu me fais tu es vraiment au top. Tu pirouettes sur toi même pour que je t’admire sur toutes les faces, enfin, tu te précipites sur moi et entreprend de jouer avec ma queue. Tu te glisses entre mes jambes et avales ma queue sans ménagement. Tes lèvres pulpeuses, rouges sont splendides lorsqu’elles s’emparent ainsi de ma tige raidie par tant de sollicitation. Je me demande comment tu fais pour l’avaler ainsi, tu es la première à la prendre comme cela entièrement dans ta bouche. Je ne suis pas Rocco, mais mon sexe est quand même d’une belle taille et la plupart de mes conquêtes s’étaient arrêtées à la moitié ou un peu plus, alors que toi, j’ai l’impression que tu n’en as jamais assez, jusqu’au fond de ta gorge, tu fais coulisser mon membre décidément bien gâté.


Tu décides maintenant de venir t’empaler sur moi, tu te redresses, remontes et coulisses pour t’enficher sur mon dard. J’ai une vue magnifique sur ta poitrine ainsi mise en valeur. Mes mains glissent sur tes hanches, je te saisis à la taille, caresse tes seins rebondis, magnifiques. Je joue avec l’élastique de ton porte-jarretelles et caresse tes bas qui mettent superbement tes jambes en valeur. Je t’attire à moi pour t’embrasser tendrement. J’ai une impression incroyable avec mon sexe ainsi figé en toi. Je crois que je n’avais jamais ressenti des sensations comme celles-ci, je sens ton vagin se contracter et glisser sur ma queue.


À mon tour maintenant de prendre les choses en main. Je te retourne et c’est moi qui viens maintenant te pénétrer vigoureusement. J’aime aussi cette position plus traditionnelle, dite du missionnaire, je sais que tu apprécies cela, tu écartes le plus possible tes jambes pour m’accueillir au plus profond de toi. Je te pilonne ainsi doucement, longuement, tes gémissements se font de plus en plus intenses, ta tête bascule en arrière, tes mains agrippent mes fesses, tu jouis une fois de plus et tes cris me montrent le plaisir que tu as ressenti.


Tu me souris et m’embrasses intensément. Ta bouche prononce un délicat et furtif « Je t’aime ». C’est la première fois que tu prononces ces mots-là, je suis aux anges. Nous restons ainsi quelques instants, je n’ai pas joui et vu la vigueur de mon sexe encore planté en toi, tu t’en es bien rendu compte.

Tu me proposes alors de continuer nos ébats et de te prendre en levrette. Je ne me fais pas prier, il est vrai que j’apprécie beaucoup de te limer tout en agrippant tes hanches.

Tu te retournes et tu te mets à genou, la tête blottie dans l’oreiller, tes jambes bien écartées et ton joli petit cul bien en l’air.

C’est alors que je découvre la surprise que tu m’as faite. Pendant que tu te préparais en mettant ton porte-jarretelles, tu as également introduit dans ton petit trou un plug anal. Il est très joli, brillant, tout en métal inox et avec un cabochon en cristal de type Swarovski.


Je comprends mieux, pourquoi je me sentais à l’étroit quand je te limais depuis tout à l’heure. Je vois à ton sourire que tu es contente de cette petite surprise et de l’effet que cela me fait. Décidément, je suis gâté, je n’avais pas encore eu droit à tous ces égards depuis notre rencontre.


Vu la position, j’en profite pour lécher ton clitoris et te titiller avec ce petit plug bien planté en toi. Je prends plaisir à le faire aller et venir et à écarter ainsi à chaque fois un peu plus ta petite rondelle. Je place à nouveau ma bite dans ton sexe et je recommence à nouveau à te limer. À travers la mince paroi, je sens bien ce plug qui réduit la place disponible pour ma bite. Après quelques minutes d’allers et retours incessants, je le retire et je te demande si tu as envie que je le remplace par ma queue.


Pour toute réponse, tes mains attrapent tes fesses et les écartent largement. Je n’ai pas besoin d’autre explication, je me retire de ton sexe ruisselant et viens maintenant à l’entrée de ton petit trou. J’ai peur de te faire mal, je présente mon gland à son entrée et commence à forcer tout doucement ce passage étroit. Le gland est maintenant rentré, mais tu en veux plus, tu te recules pour que mon pieu se fige plus rapidement, plus profondément en toi. Du premier coup, mon sexe comble ton anus, plus un centimètre ne peut y pénétrer, je suis tout en toi. Commence alors une sodomie comme jamais je ne t’en avais faite ; habituellement, c’était beaucoup plus soft. Là, tu ne cesses d’avancer et de reculer pour te faire enculer magistralement, sans ménagement. Ton petit trou est maintenant bien dilaté et je coulisse sans problème en lui. À chaque fois que j’arrive en butée, tu pousses un petit gémissement, un râle plaintif. Je sens que je vais bientôt jouir, tu t’en rends compte aussi, car mon sexe a légèrement grossi et emplit un peu plus ton trou du cul. Tu te retires et te retournes rapidement, j’ai à peine eu le temps de réagir que ta main a attrapé ma bite et que ta bouche l’avale et s’applique à me faire une superbe fellation. Je n’en peux plus, et rapidement, j’explose ainsi dans ta bouche accueillante. De longs jets de sperme emplissent ta gorge, un jet éclabousse ta joue, tu t’essuies avec un doigt que tu suces pour ne rien perdre de ma semence. Tu nettoies maintenant ma queue avec la plus grande application, en me regardant droit dans les yeux, heureuse du plaisir que tu m’as apporté et de ce bonheur partagé.


Je m’allonge en t’enlaçant et en t’embrassant.

À mon tour je te dis combien je t’aime, comment je suis fou de toi.

Je te demande pourquoi ces surprises pourquoi une telle folie ce soir.

Tu m’expliques que tu avais quelque chose à fêter.

À fêter ? Je ne me souviens pas que nous ayons un anniversaire ou autre chose à fêter à part le bonheur de nous retrouver tous les deux.

Tu m’annonces alors que tu as demandé ta mutation et que celle-ci vient d’être acceptée et qu’en plus tu as obtenu une promotion et que, dès le mois de septembre, tu déménages sur la Côte et que nous pourrons passer tout le temps que nous voudrons ensemble si je le veux.

Je suis fou de joie à cette nouvelle inattendue et te propose d’habiter avec moi. Tu ne savais pas quelle serait ma réaction et dans un sourire magnifique tu acceptes et m’embrasses comme jamais.


Quelques mois plus tard, alors que ton ventre s’arrondissait, je profitais de l’anniversaire de notre rencontre à Barcelone pour m’agenouiller à tes pieds et t’offrir une bague surmontée d’un magnifique diamant pour avoir l’honneur de demander ta main. Folle de joie, tu acceptas ma demande en me relevant et en m’enlaçant tendrement. Nous avons maintenant deux enfants magnifiques et vivons toujours d’aussi bons moments sous la couette ou ailleurs…