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Temps de lecture estimé : 15 mn
16/12/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Eloise part à Londres pour quelques jours travailler et revoir un ancien amant
Critères:  fh hotel douche exhib fellation préservati pénétratio fdanus journal -journal -occasion
Auteur : Elo            Envoi mini-message

Série : Lucas et Alex

Chapitre 01
Les lumieres de Londres

Extrait du journal d’Éloïse : samedi 23 mai 2015



Ça fait maintenant trois mois qu’il m’a larguée. Son départ avec l’autre « pétasse » a été un vrai bonheur les premières semaines : le retour à une vie sociale. L’autre pétasse n’étant personne d’autre que mon ancienne voisine de palier de dix ans mon aînée ! Comme il disait, une MILF de quarante ans ! Enfin, passons.


Aujourd’hui, il me faut l’avouer, certaines choses me manquent : ne pas dîner seule, ne pas se coucher seule, ne pas se réveiller seule : enfin, ne pas être seule. Car quoi que j’en dise, la solitude pèse. Les restos/apéros avec les ami(e)s ne remplissent pas la semaine et encore moins les longs week-ends. Côté flirt, je suis trop fleur bleue pour me satisfaire d’un coup vite fait avec un inconnu ; et le dauphin vibrant high-tech acheté sur Sexy-Avenue en 24h ne comble que partiellement mes envies ; même s’il a l’avantage d’être là sur demande, de durer dans le temps, de ne pas vouloir absolument se transformer en marteau piqueur et de ne pas être sensible à l’alcool…


Alors aujourd’hui, j’ai décidé de me lâcher un peu ! Lundi, je vais à Londres pour trois jours. J’ai contacté Alex qui vit là-bas, un ami de longue date, un ami amant de quelques soirées qui a toujours eu un petit faible pour moi. Sous le prétexte de me faire héberger pour un déplacement semi-professionnel, alors que ma boîte aurait payé l’hôtel, je lui ai demandé l’hospitalité, qu’il m’a accordée avec entrain.


Comme tu te doutes, j’ai une petite idée derrière la tête. Certes, je joue la facilité, je connais Alex, son corps ; il n’y aura pas un grand pas à sauter pour passer la nuit dans ses bras… s’il en a toujours envie. Mais je vois ça comme une mise en jambe.


Donc ce matin, j’ai fait les magasins. Une petite robe bleue à fleurs ni trop sexy ni trop vieille-fille qui m’arrive à mi-cuisse, une jupe plissée, deux chemisiers blancs, de nouveaux collants, de nouveaux bas, un joli body en dentelle, un ensemble en soie avec bustier et short, et des escarpins noirs tout simples qui iront avec tout.


Cet après-midi, rendez-vous chez l’esthéticienne. D’abord le haut, gommage, soin, massage du visage. Et puis, la pauvre, quand elle a découvert mes jambes et mon bas-ventre, elle a bien cru que les problèmes de déforestation n’avaient pas lieu d’être ! Une heure plus tard, après moult grimaces de douleurs, l’intégrale ! Je suis nue sous mes vêtements, plus un poil qui traîne, si ce n’est un petit triangle ras au-dessus du pubis.


Ce soir, j’ai fait un essayage : j’ai passé la robe, j’ai mis le body et les bas et je me suis pris un verre de vin pour célébrer cela. Dans la glace, je me suis trouvée belle. Enfin autant que je puisse l’être ! Toujours quelques rondeurs, mais il paraît qu’ils aiment ça ; dommage que ce ne soit pas au niveau de la poitrine…


Puis j’ai pris un bain. La douceur de l’eau chaude, la mousse, un vrai film ! Je n’ai pas résisté à l’envie de me caresser : d’abord la pointe de mes seins, légèrement pincée, puis doucement je suis descendue sur mon ventre, j’ai glissé jusqu’à mes cuisses en évitant ma fourche avant de revenir sur le contour de mes lèvres. Puis tout s’est accéléré, les jambes ouvertes et posées sur le rebord de la baignoire, je me suis masturbée jusqu’à me faire jouir, titillant mon bouton, enfonçant mes doigts au plus profond de moi, et flirtant avec mon « étoile » par moment. Alex emplissait mes pensées.

Je suis sortie de ce bain épuisée mais si comblée.


Il est maintenant tard. Je vais me coucher.




Extrait du journal d’Éloïse : dimanche 24 mai



Je suis épuisée de ma journée.

J’ai joué au golf avec Flore ce matin et nous avons ensuite déjeuné là-bas. Elle m’a trouvée plus enjouée que ces derniers temps ! Je ne lui ai pas dit ce qui me mettait de bonne humeur.

En fin d’après-midi, j’ai préparé ma valise. Ça y est …




Extrait du journal d’Éloïse : lundi 25 & mardi 26 mai



Lundi a été une longue journée !

J’ai embarqué vers Londres à bord de l’Eurostar. La routine des voyageurs est toujours la même : certains lisent leur journal, d’autres ont ouvert ordinateur portable ou smartphone. Moi, comme toujours, je dors ; enfin je somnole. Je ne suis pas une matinale. Il a fallu me lever à 5 h pour prendre un taxi à 6 h ; douche rapide, j’ai choisi mon body, jamais étrenné, et les bas au cas où Alex me saute dessus à mon arrivée chez lui le soir ; enfilage express de ma nouvelle jupe, de mes escarpins.


7 h 40. Impossible de se reposer. Pipelette à côté de moi ne lâche pas son téléphone. Ça y est, je suis à bout. Déjà qu’en deuxième classe, la proximité est de mise avec son voisin.


Moi : Excusez-moi, ça fait vingt minutes que l’on supporte vos conversations. Vous ne pouvez pas aller à l’extérieur du wagon pour téléphoner ?

Lui : Pardon, oui… euh… je n’ai pas fait attention.


8 h. Je me décide à relire les différents documents pour le travail. Malgré ma concentration, je sens le regard de mon voisin qui se porte sur mon écran.


Moi : Je vous dérange peut-être pour lire ?

Lui : Non pas du tout. Et je ne lisais pas.

Moi : Et vous faisiez quoi, la tête tournée vers mon écran ?

Lui : Pas votre écran, j’admirais juste vos jambes.

Moi : … Ne vous… Faut pas vous gêner !


Le rouge m’est monté jusqu’aux oreilles quand j’ai vu que ma jupe laissait apparaître la lisière de mes bas. Je m’empresse de la remettre en place.


Lui : Je vous présente mes excuses, je n’ai pas pu résister.

Moi : Bon … bon …


Puis il se présente. Lucas. Un parisien qui, comme moi, part quelques jours à la City. Enfin pas tout à fait comme moi, je lui donne la quarantaine malgré son corps svelte et son visage dépourvu de la moindre ridule. Et la conversation embraye sur le quotidien. Moi, je remarque plus son parfum frais et légèrement citronné qui me chatouille les narines, ses lèvres qui s’agitent quand il parle, ses cheveux coiffés impeccablement.

Je rangé mon iPad, referme la tablette. À ce moment-là, encore une fois son regard se pose sur mes jambes. Bêtement, nous nous sourions. Légèrement tournée vers lui pour continuer la discussion, nos genoux s’entrechoquent ou plutôt se contactent plusieurs fois.


Lui : (baissant la tête vers mes jambes) Difficile de résister quand je sais maintenant qu’elles sont enveloppées dans des bas…

Moi : Vous ne seriez pas en train de me draguer un petit peu… que dirait votre femme ?

Lui : Qui vous dit que je suis marié ?

Moi : À votre âge… Pardon… je voulais dire, vous êtes plutôt mignon, bien apprêté… je ne vois aucune raison pour que vous soyez célibataire.

Lui : Et pourtant ! Mais je pourrais me poser la même question à propos de vous.

Moi : Mais je n’ai pas regardé vos jambes, moi !

Lui : Non, mais vous ne cessez de me sourire et me regarder avec ces yeux gourmands

Moi : Mais non !

Lui : Oh que si …


Menteuse… c’est vrai qu’il est très appétissant. J’en suis même à l’imaginer nu avec des pectoraux bien dessinés, des cuisses musclées, et peut-être un torse imberbe comme je les aime.


Je ne sais pas si c’est le silence ou mon absence momentanée, mais avec son bras posé sur l’accoudoir qui nous sépare, il a laissé ses doigts glisser sur le dessus de ma cuisse, juste le bout des doigts, comme si de rien n’était. Et moi je ne dis rien.


Tout à coup, les freins se mettent en marche et nous immobilisent alors que nous sommes encore dans le tunnel sous la manche. Les lumières s’éteignent et les veilleuses de sécurité prennent le relais.


Lui : Ça doit être un signe…


Je ne réponds pas et ses doigts, cette fois-ci, frôlent mes bas, remontant lentement jusqu’à la lisière. Toujours les yeux dans les yeux. Mes cuisses, l’une contre l’autre jusqu’à présent, s’ouvrent juste un peu et la chaleur de sa main irradie immédiatement les quelques centimètres de chair à nu. Combien de temps pour qu’il n’arrive avec la tranche de sa main contre la dentelle, je ne sais pas.


Les paupières fermées, la voix dans le haut-parleur qui nous annonce excuse et redémarrage immédiat, me sort de ce moment fugace. Lucas retire sa main lentement tout en m’empêchant de remettre en place ma jupe.


Lui : Laisse-moi profiter encore quelques secondes.


Nos mains se tiennent sur l’accoudoir quand nous sortons du tunnel et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, son téléphone sonne. S’excusant, il rejoint la séparation de wagon pour s’isoler.


C’est avec les joues en feu et le bas-ventre qui gargouille que je finis le voyage. Lucas rejoint le compartiment quelques secondes avant d’entrer en gare.


Lui : Voilà mes coordonnées, je suis à Londres jusqu’à demain soir.


Il me tend une carte de visite, rassemble ses affaires et nous quittons le wagon ensemble. Pas un mot échangé sur le quai, juste quelques regards souriants. Lucas s’apprête à bifurquer vers la station de taxis quand je me dirige vers le métro.


Lui : J’ai été enchanté par ce voyage en ta compagnie.

Moi : Moi aussi.

Lui : Tu sais où me joindre… aujourd’hui, demain ou même plus tard.


Il approche son visage, me fait une bise sur la joue et chuchote à mon oreille : « pour ma part, j’ai très envie de te revoir uniquement avec tes bas … » puis s’éloigne de quelques mètres avant de tourner la tête pour un dernier clin d’œil charmant.



8 h 35 London time


J’arpente les couloirs du métro afin de me rendre à Saint-Paul dans nos bureaux. Un dédale d’escaliers, d’escalators, des quais bondés. Je réussis à monter dans la deuxième : des sardines dans une boîte de métal. Vingt minutes de métro où je cogite la dernière phrase de Lucas, sa dernière caresse sur mon entrecuisse.

La sonnerie du téléphone me sort de ma rêverie, quand je vois Alex s’afficher. Zut, ça m’était presque sorti de la tête !


Alex : Salut, ça va ?

Moi : Salut toi ! J’arrive au travail.

Alex : Tu arrives quand, ce soir ?

Moi : Euh… Je ne sais pas encore le programme.

Alex : OK, j’avais prévu qu’on sorte. Je te présenterai quelques amis et on dînera en ville ?

Moi : Oui, oui, mais pas trop tôt.

Alex : OK, on part sur 18 h 30-19 h pour poser tes affaires à la maison et ensuite on va faire un peu la fête ensemble ! Biz !

Moi : Biz, Alex.


La matinée enchaîne les meetings et discussions avec mes collègues londoniens. Alors que nous allons chercher à manger, je me décide à envoyer un SMS à Lucas :


« Juste pour te souhaiter une bonne journée. Elo ».



Voilà, j’ai de nouveau une petite boule au ventre en pensant à lui alors que je ne le connais pas. Il m’intimide peut-être par son âge, son assurance, et aussi ses lèvres…

Je ne quitte pas le téléphone des yeux et finis par me résoudre qu’il ne me répondra pas quand je rentre en réunion une heure plus tard.

Fallait s’y attendre, c’est quand je suis plongé dans le meeting que mon portable vibre. Discrètement nous engageons une discussion par texto :


Lui : Juste une bonne journée ?

Moi : Oui, tu attendais autre chose ?

Lui : Oui, je pensais que tu serais force de proposition.

Moi : Oh ! Non, je ne suis que la proie d’un vieux monsieur.

Lui : Donc je décide et tu dis oui ?

Moi : Quelque chose comme ça.


Et puis silence radio. La réunion continue, mais je ne suis plus vraiment concentrée.


Moi : Et donc ?


15 h. Toujours rien. Je trépigne. À tel point que l’organisateur de la réunion me propose d’écourter celle-ci en voyant mon impatience.


15 h 30. Je vibre.


« 17 h. Hôtel Double Tree près de London Bridge. L’accueil te donnera mon numéro de chambre au nom de Lucas Brage. »


Là c’est la panique ! Rendez-vous à sa chambre d’hôtel… mes doigts hésitent sur le clavier.


Moi : Chambre d’hôtel ???

Lucas : Tu m’as dit de décider, voilà. Biz. À tout, je rentre en réunion. On se reparle en face à face. Je dois couper mon tél. Biz.


C’est dans une heure et demie, et la seule interrogation qui me vient immédiatement à l’esprit, c’est de savoir où se trouve l’hôtel alors que je devrais plutôt me demander si c’est raisonnable d’aller là-bas. J’étais OK pour un verre ou un truc romantique qui puisse déraper, mais là c’est clair que l’on ne va pas juste parler.

Quoi qu’il en soit je regarde « Plan » sur mon téléphone et localise cet hôtel. 20-25 min à pied ou deux stations de métro, ce qui veut dire que je n’y serai pas à 17 h, ma dernière réunion se terminant à cette heure-là.


16 h 50. Je suis au pied de l’immeuble et me dirige au pas de course en direction de l’hôtel. J’en profite pour envoyer un texto à Lucas pour lui dire que je suis sur le chemin. J’essaye de réfléchir à comment lui dire que l’on pourrait aller prendre un verre en arrivant.


17 h 20. Je suis dans l’ascenseur vers la chambre 1304. Mon cœur bat fort pour plein de bonnes raisons : cette longue marche à pied à tirer ma valise roulante et une petite dose de peur/excitation.

Je frappe à la porte.


Lucas : Re-bonjour Éloïse. Entre.

Moi : Merci

Lucas : Laisse-moi te débarrasser de ta valise et ton manteau.


Galant, Lucas prend mon manteau de mes épaules et l’accroche à une patère pendant que je découvre une belle chambre moderne… un niveau au-dessus des hôtels que je pratique pour le travail. La chambre est seulement éclairée par les deux veilleuses en tête de lit et je suis aspirée par la grande baie vitrée qui donne une vue splendide sur Londres de cet étage élevé. Embarrassée par le contexte, je ne sais comment me comporter.


Moi : La vue est superbe.

Lucas : Oui, tu peux voir Londres et malgré cette vitre, personne ne peut te voir.


Lucas me rejoint et se plante juste derrière moi en posant ses mains sur mes épaules. Je m’apprête à me tourner la tête pour lui parler quand il me chuchote :



Ses mains glissent le long de mes bras, viennent se poser sur mes hanches avant de remonter sous mon pull contre mon ventre. À ce moment-là, j’aimerais le stopper, mais je n’ai pas la force de m’opposer à l’envie de me toucher. Caressant la dentelle de mon body, ses mains englobent ma poitrine et des frissons me parcourent déjà.


Moi : Je suis désolée, mais je ne peux pas rester tard, je dois être chez un ami qui m’héberge tout à l’heure.

Lucas : T’inquiète pas, je ne compte pas te retenir toute la nuit. Enfin si tu ne le veux pas…


Ses mains continuent à caresser mon corps et descendent le long de ma jupe alors que sa bouche a pris possession de mon cou. La chaleur connue dans le train refait son apparition quand sa main touche mes chairs au-dessus de mes bas, mais cette fois, la progression n’est pas stoppée par le moindre haut-parleur.

Mes lèvres se réchauffent au frottement de sa main sur le tissu et mon bas-ventre palpite déjà.


Les doigts de Lucas suivent le pourtour de mes lèvres, appuyant de plus en plus à chaque passage. Comme pour lui signifier le plaisir que je ressens, j’ouvre légèrement le compas de mes jambes et pose la nuque sur son épaule. Il n’en faut pas plus pour que Lucas fasse tourner ses doigts sur le haut de mes lèvres, agaçant mon clitoris, insérant le tissu entre mes lèvres. La bande tissu frotte l’intérieur contre mon sexe et s’humidifie.


Lucas : Enlève juste ta culotte.

Moi : C’est un body

Lucas : …

Moi : Ça s’ouvre avec les pressions en bas.


Il n’en faut pas plus à Lucas pour comprendre et d’une main il défait les trois pressions qui ferment le body. Ses doigts se posent immédiatement sur mes lèvres et les ouvrent pour mieux y replonger.


Lucas : Tu es déjà trempée. Dis-moi… appuie tes mains contre la vitre.

Moi : Je…

Lucas : Tu as dit docile, non ?


Pendant que je m’exécute, Lucas a retiré ses mains de mon antre et fait glisser le zip de ma jupe pour la laisser tomber à mes pieds. Attrapant le bas de mon pull, il le retire aussi.

Dans la vitre, je vois mon reflet : escarpin, bas et body ouvert ; Lucas s’affaire à enlever ses vêtements tout en se dirigeant vers la tête de lit pour éteindre les seules lampes diffusant de la lumière.

De retour derrière moi, je sens son bâton de chair se poser entre mes globes. Lucas passe ses mains sous mes bras et vient se saisir de mes seins pour les presser dans ses mains. Mon body se retrouve vite roulé au niveau de mes hanches. Coincé entre mes cuisses, Lucas frotte son sexe contre mes lèvres


Lucas : Je t’avais dit que je voulais te voir seulement vêtue de tes bas… et toute la ville te voit… tu veux que je te prenne maintenant ?

Moi : … oui !


Alors sonne à mes oreilles le bruit de l’étui d’un préservatif que l’on déchire. Quelques secondes à peine et son gland pointe contre mon antre avant de disparaître doucement en moi. Cambrée, je le laisse lentement prendre possession de mon puits. Sans avoir vu son sexe, je l’imagine épais tant j’ai l’impression de m’ouvrir. Dans un rythme régulier, mon corps s’habitue à sa présence, me procurant des sensations oubliées ces dernières semaines. Collé contre mes fesses, Lucas attrape les pointes de mes seins pour les pincer, tirer, malmener ; je n’ai pas besoin de ça pour être plus excitée et de moi-même j’avance et je recule mon bassin pour m’empaler sur ce qui me donne tant de plaisir. Lucas me propulse davantage vers cette vitre, faisant ballotter mes seins au rythme de ses pénétrations.

Me forçant à me cambrer davantage, Lucas tire mes cheveux vers l’arrière d’une main et m’impose deux doigts à sucer. Les doigts pleins de salive, Lucas les enlève et étale la salive sur mon anus avant de les ramener à ma bouche.


Lucas : Mouille-les bien… j’ai envie de ces fesses depuis que je t’ai vue marcher sur le quai ce matin.

Moi : Non. Pas ça, s’il te plaît.

Lucas : Bon, on verra plus tard alors …


Lucas force le rythme et je me surprends à me mettre sur la pointe des pieds pour faciliter les mouvements. Variant la position, il me soulève une jambe et me pilonne violemment. Ma tête est maintenant quasiment contre la vitre et mon souffle crée un halo de buée.


Lucas est au bord de la jouissance et me colle complètement contre la vitre après avoir reposé ma jambe, ses doigts enlacés dans les miens ; dans un dernier coup de hanche, il se fiche au plus profond de moi avant de m’irradier avec la chaleur de sa semence qui se déverse dans le préservatif. Le froid de la vitre contre ma poitrine est à l’opposé du corps brûlant dans mon dos.

Lucas sort délicatement de moi et me retourne pour me donner un baiser sur la bouche.

Ses mains s’emparent de mon body roulé à la taille pour me l’enlever.


Lucas : Viens prendre une douche avec moi. Ton dos est trempé de ma sueur.


Main dans la main, nous traversons les quelques mètres qui nous emmènent dans la douche italienne. Lucas en profite pour retirer et jeter le préservatif dans la poubelle avant de faire couler l’eau. Sans parler, nous nous retrouvons l’un contre l’autre, ma tête sur sa poitrine, sous le jet chaud.


L’eau glisse dans mon dos, empruntant mon sillon et vient caresser la partie endolorie par nos ébats. Lucas fait mousser le gel douche dans ses mains et me frotte délicatement les épaules, les seins et le ventre avant de s’attaquer à mon dos.



Ses gestes sont délicats et je ne suis pas surprise quand son autre main décrit des cercles sur les poils ornant mon sexe. Le dos appuyé sur la paroi, je le laisse me masturber lentement.


Moi : Continue…


Lucas parcourt ma fente gonflée par le désir. Les yeux fermés, je promène ma main sur son corps à la rencontre de son sexe qui rebande déjà. Je le branle au même rythme que ses doigts me caressent pendant de longues minutes


D’un coup, Lucas passe un bras sous mes fesses pour me porter et alors que nous sommes encore complètement trempés, m’amène jusqu’au lit.


S’allongeant sur le dos, il me fait mettre à genoux sur son visage et suce littéralement mon sexe. Sa langue s’enfouit au plus profond de moi quand ses mains me pétrissent les seins et agacent mes tétons. Je ne peux retenir quelques gémissements, quelques cris de plaisir qui l’encouragent à suçoter mon capuchon, à l’aspirer entre ses lèvres. Mon plaisir monte crescendo et trouve son paroxysme lorsqu’un doigt appuie sur mon fondement : Lucas agace mon étoile sans jamais me pénétrer, massant mon muscle. Une onde parcourt tout mon corps, de mes pieds jusqu’à mes oreilles et je ne peux m’empêcher de lâcher un gémissement dont je suis peu coutumière.


Affalée, je vois son membre encore dressé. Ne voulant rester inactive, je m’allonge entre ses cuisses pour le reprendre en bouche. Son mât se laisse emprisonner entre mes lèvres. Je goûte sa chair. J’ai toujours aimé la fellation. Ce plaisir de sentir cette chaleur dans ma bouche, de sentir palpiter, de sentir gonflé à l’extrême. Une main sur chaque cuisse, je l’enfonce au plus profond de ma gorge jusqu’à ce qu’un haut-le-cœur m’oblige à le libérer. Puis je recommence, pressant mes doigts à la base de son sexe. Ressortir, lécher, aspirer, sucer son gland.


Lucas tire mes cheveux en arrière pour m’arrêter.


Lucas : Arrête, tu vas me faire jouir !

Moi : Je croyais que cela te plairait ?


La main qui me tenait les cheveux me libère en guise de commentaire. Les yeux dans les siens, je referme mes lèvres sur son gland et caresse de ma langue en l’enroulant. Tout à ça, je le masturbe de plus en plus vite et enfonce son sexe au fond de ma gorge. Alternant ainsi, Lucas ondule son bassin à ma rencontre. Il ne lui faut pas longtemps pour se contracter et jouir contre mon palais ; je déglutis et avale son plaisir tout en continuant à enrouler ma langue sur son sexe.


Fière de moi, je viens poser ma tête contre son ventre.


Lucas : Whaouh… j’ai plus de jambes …

Moi : Et mon entrejambe est encore en feu …


Nous partons dans un fou rire …



(À suivre…)