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n° 17186Fiche technique19416 caractères19416
Temps de lecture estimé : 12 mn
19/12/15
Résumé:  Un homme, une femme... Une femme-fontaine qui a honte de son état...
Critères:  fh hagé fagée nympho complexe caférestau bateau fdomine noculotte ffontaine fellation pénétratio hdanus
Auteur : Jeff 2  (Jean-Francois)
Et le rêve devient réalité...

En entrant dans la petite salle de restaurant, je ne l’avais pas remarquée, assise au milieu d’une petite troupe de collaborateurs qui parlaient fort et mélangeaient allègrement différentes langues. C’est que, ici, il faut être coutumier de ce mélange insolite en d’autres lieux, mais tellement commun dans cette ville interlope et cosmopolite qu’est Genève.


Absorbé par mon choix, le tintement de son rire me fit lever les yeux. Face à moi, le regard gris, la coiffure savamment lâche de boucles cendrées, le nez aquilin surmontant une bouche vermeille me faisaient très indiscrètement passer mon regard sur cette femme dont le naturel et la beauté de la maturité avaient failli m’échapper.

Les mains élégantes, ornées de peu de bagues et surtout pas d’alliance, la manucure parfaitement coordonnée avec le rouge à lèvres… Tout indiquait une quadra entourée de sa cour.


Ils avaient presque terminé leurs agapes et elle sirotait son expresso avec un savant mélange de volupté et en prenant son temps. Alors que chacun se levait pour aller payer son écot, elle resta attablée, face à moi et pour la première fois, notre regard se croisa. Elle m’a souri. Je l’ai saluée d’un vague hochement de tête. Et ses yeux continuaient de me sourire tandis qu’elle jouait avec le stick du sucre, mon regard s’appesantissait sur sa personne. Libre de toutes entraves, je pouvais enfin distinguer sa poitrine, du moins son buste et mon regard fuit rapidement vers le dessous de la table où elle croisait et décroisait ses jambes gainées de bas gris fumés.


Avez-vous remarqué que les femmes qui portent des bas, se débrouillent toujours pour le faire savoir à l’entourage mâle ?

Elle, elle portait des bas autofixants qui s’arrêtaient à mi-cuisse, laissant nu le haut d’une cuisse musclée et légèrement halée. Et sans me quitter des yeux, elle glissa un peu plus sur l’assise de sa chaise, faisant ainsi un peu remonter sa jupe et sans l’air de rien, écartait voluptueusement des cuisses afin que je puisse me régaler de son intimité à peine voilée par un triangle opalescent qui montrait plus qu’il ne cachait son sexe.

Le jeu n’avait duré que quelques millièmes de seconde avant qu’elle ne referme ses jambes, empoigne son sac et ne l’ouvre pour y farfouiller. Puis, se levant telle une chatte, d’une démarche très féminine et triomphante, elle déposa sur ma table un petit carton et passa à la caisse où ses collègues s’impatientaient d’elle.

« Cordula Von M… » suivi de son titre, de son organisation et de ses coordonnées.


À la lecture rapide de la carte, je suspendis mon souffle et mes gestes… mon regard l’accompagna jusqu’à la caisse et je continuai à détailler, sans honte, son dos droit, ses hanches juste évasées comme il faut, ses mollets galbés à la perfection. Avant de partir, elle me jeta un dernier regard malicieux et un sourire enjôleur. Le rêve à l’état pur.


En sortant, quelques longues minutes plus tard, je composai son numéro de téléphone et tombai sur sa messagerie. Malheureusement, ayant horreur de parler à des machines je raccrochai en me promettant de tenter de la joindre ultérieurement. Il faut toujours battre le fer quand il est chaud ! Malheureusement, les réunions et entretiens m’occupèrent une très grande partie du reste de mon après-midi. En fin d’après-midi mon téléphone se mit à vibrer furieusement sur ma table de travail et malgré mes interlocuteurs, et bien que ce soit un numéro non enregistré, je décidai d’y répondre…



Il me faut quelques dixièmes de secondes pour recoller à ma rencontre.



Je me levai et m’éloignai de mon entretien pour pouvoir converser plus librement. En quelques instants, nous avions replanté le décor et nous nous fixions rendez-vous dans un bar chic qui longe le lac, pour l’heure de l’apéritif, puis nous raccrochâmes. Maintenant, il me fallait un plus long moment pour revenir à mes affaires et la conversation que je venais d’abandonner.


À l’heure dite, je m’attablai au bar d’un palace genevois un tantinet suranné dans sa décoration. Autour de moi, quelques tables d’hommes d’affaires finissant leurs discussions et quelques riches touristes venaient se reposer de leur dur labeur de lèche-vitrines de luxe, accompli durant l’après-midi. Avec quelques minutes de retard, juste ce qu’il fallait à une femme pour se faire désirer, Cordula traversait le bar en quelques longues enjambées chaloupées qui faisaient se tourner les regards des mâles alors que les matrones, embijoutées, lui jetaient un regard à la limite du mépris, voire de la jalousie.


De cette conversation, je n’en ai pas gardé des souvenirs impérissables. Nous avons dû évoquer nos jobs respectifs, elle m’a parlé de ses dossiers, moi des miens. Cette rencontre, nous l’avons prolongée autour d’un repas, frugal, car Cordula mangeait peu, et je lui proposai de rejoindre ma « garçonnière », un bateau aménagé en appartement et qui restait amarré à quelques pas de là.


Toujours souriante, avec son air mutin et malicieux, elle s’empressa d’accepter. En quelques minutes, nous franchîmes l’échelle de coupée. D’un geste gracile, et sans que j’aie à l’en prier, elle se déchaussa pour fouler le pont en teck. Le canapé allait nous accueillir douillettement.


À peine étais-je installé à ses côtés que Cordula, par un rapide glissé, se colla à moi et sa main vint s’enrouler autour de ma nuque et m’attira vers ses lèvres. Dans un souffle, elle colla mes lèvres et immisça une langue pointue et curieuse dans ma bouche. Je ne pus que répondre positivement à cette avance puisque je tentais depuis un moment de réaliser une approche, moins directe.

Cordula était comme ça, directe, sans fioritures ni calembredaines.

Elle savait ce qu’elle voulait ou ce qu’elle pouvait déclencher chez un homme et si l’occasion se présentait, elle intervenait, directement, droit au but.


Et tandis que sa langue jouait dans ma bouche à la recherche de la mienne, sa main toujours fermement accrochée à ma nuque, son autre main partait explorer ma poitrine et au travers du tissu de ma chemise s’amusait à agacer mes tétons qui, peu habitués à une soudaine et excitante attaque, se mirent à durcir, me lançant quelques ondes de plaisirs dans les reins.


Mes mains à moi, tentaient de suivre le rythme que Cordula souhaitait nous imposer. Elles se heurtaient à la barrière de tissu du soutien-gorge alors je les laissais glisser le long de son flanc pour sentir la robe crisser sur le haut des bas, pour atteindre cette bande de cuisse nue que j’avais pu entrapercevoir durant un court laps de temps et qui m’avait obnubilé une grande partie de l’après-midi et de la soirée.


Cordula, elle, s’attaquait déjà à mon entrejambe qu’elle massait avec vigueur et résultats, me mettant au bord de l’explosion, tant son traitement était efficace. En un tour de main elle ouvrit ma braguette et laissa flamboyer à l’extérieur l’objet de son désir. Aussi vite qu’elle s’était emparée de ma bouche, elle la lâchait pour – en un geste gracile et voluptueux – me distiller de brefs petits coups de langue sur ma fierté ainsi développée avant de lui distiller une longue succion, humide, chaude et profonde… Une fellation qui commence ainsi vous envoie des milliards de petites pointes électriques dans tout le ventre, les reins et vous met plein d’étoiles dans la tête.


Pendant ce temps, vos mains restent presque inactives, cherchant comme seul refuge la tête de votre suceuse pour l’accompagner dans son rythme ou la solliciter. Mais on ne sollicite pas Cordula. Elle se gère toute seule. Toute seule, elle trouve le bon rythme, les bonnes profondeurs, la bonne glution. Toute seule, elle est capable de comprendre le moment où elle doit remonter, marquer une légère pause, aller jouer avec votre peau, votre frein, puis faire le tour de la base de votre gland pour mieux l’ensaliver et d’un coup, d’un seul aller, le faire buter au fond de sa gorge, puis vous agacer avec le bout des dents ou vous garder quelques secondes collé à son palais avec sa langue et vous exciter la colonne de chair.


Et sous le jeu de sa bouche vous avez soudain la très nette impression qu’elle vous met le sexe à vif, utilisant chacune de ses terminaisons nerveuses comme une micro verge ce qui en décuple l’efficacité et l’excitation. Elle me mena plusieurs fois au bord de l’explosion sans jamais y arriver complètement, car elle se retirait et de deux doigts habiles, bloquaient la montée de ma sève avant de recommencer. Ahanant, haletant, palpitant, je devais crier grâce, mais de grâce je n’y avais point droit, car Cordula continuait son jeu à elle.


Mon pantalon était trempé. En me contorsionnant, j’arrivai à l’envoyer bouler au pied du canapé pour offrir mes jambes et mon bas-ventre nus, à Cordula. Peut-être est-ce là une erreur d’appréciation de ma part, mais cette manœuvre avait eu pour effet de calmer quelques instants mon excitation. Cordula profita de la situation pour me planter son pouce entre les fesses, le vriller et avec dextérité, elle atteignit ma zone prostatique qu’elle n’allait plus laisser tranquille durant les minutes suivantes.


Sous l’intrusion subite, je me cambrai et envoyai mon sexe au fond de sa gorge. Puis sous le toucher insidieux qui m’éblouissait, il ne me fallut que quelques brefs va-et-vient pour finaliser mon extase et me répandre dans la bouche de ma suceuse qui, avec une conscience tout à son honneur, avala précieusement mon liquide… Ma tête cognait. Des éclairs blancs, bleus, roses se succédaient. L’air me manquait. Des frissons me parcouraient le corps. Même mon épiderme me faisait mal, enfin, chaque base de poil était devenue sensible, de vraies zones érogènes.

Je dois avouer que jamais, au grand jamais, je n’avais perçu pareille sensation… Extraordinaire pied.


Et Cordula continua sa succion tout en accentuant sa pression dans mes fesses. Et comme à l’instant d’avant, je me retrouvais droit et fier, prêt à l’emploi ou du moins au service de Cordula et de ses idées.

Alors que je tentai de reprendre pied dans la réalité, Cordula venait m’enjamber et sans que je ne m’en rende réellement compte elle avait troussé sa robe et s’empalait sur moi !

Mais à aucun moment je ne l’avais vue ôter son string ou sa culotte. Elle ne s’était pas absentée depuis que nous étions sur le bateau. De là à en conclure qu’elle ne portait pas de culotte au restaurant…


Mais je n’avais pas franchement l’esprit à m’interroger plus loin. Cordula sans geste accessoire me recevait en elle. Son intimité était aussi trempée que l’eau du lac qui nous entourait. Sans poils gênants, ses grandes lèvres brunes brillaient et bâillaient. Seule une touffe taillée en pompon ornait le haut de son sexe, et encore, les poils étaient entretenus, taillés, domestiqués. En deux coups de reins, elle m’installait au fond de son intimité et c’est encore elle qui imprimait le rythme qu’elle souhaitait nous voir adopter. Sous le double effet de ses lèvres grasses qui frottaient sur mon ventre et les mouvements des muscles internes de son ventre, une fois encore je devais rendre les armes et laisser éclater ma jouissance alors qu’elle écrasait sa poitrine à pleines mains et qu’elle-même suffoquait sous la montée de son propre plaisir.


Elle s’était affalée sur ma poitrine et tentait, elle aussi, de reprendre son souffle après la chevauchée fantastique qu’elle venait de s’offrir. Toujours planté en elle, je me sentais glisser millimètre après millimètre.

Il était temps pour moi de lui montrer que le Mec que je suis avait aussi son mot à dire, des gestes à assurer.


Alors, doucement je la basculai sur le côté et repris le contrôle de la situation…

Avec douceur, j’arrivais à la dénuder complètement, en ne lui conservant que ses bas fumés, gris. Son corps était parfait. De jolis seins en forme de pommes, aux aréoles cernées de blanc et aux bouts pointus. Sous mes doigts, sous ma langue, ils vibraient et se mettaient à darder. Cordula, qui les avait maltraités durant notre cavalcade, prenait une respiration de plus en plus saccadée et sifflante. Son ventre se creusait sous les vagues de plaisir qui commençaient à l’envahir. Et si ma bouche avait une revanche à prendre, mes mains aussi voulaient se racheter. Elles exploraient le ventre plat, la légère cavité de son nombril, avant d’aller plus bas jouer dans les quelques poils taillés en pompon puis de se laisser attirer par son intimité toujours aussi brûlante et trempée de nos épanchements et débordements amoureux.


Mes doigts ne mirent pas longtemps pour mettre à jour son clitoris qui, à peine effleuré, faisait faire un arc-boutant à Cordula, qui laissa retomber ses fesses lourdement sur le matelas du canapé. Fort intrigué par cette réaction, à la limite de l’exagération, je la recommençai plusieurs fois pour obtenir le même résultat, avec chaque fois un temps un peu plus long en l’air et un souffle de plus en plus court et irrégulier. Puis, un doigt sur le clitoris, j’en aventurai deux autres dans le Saint des Saints, entrouvrant avec précaution les lèvres qui brillaient de milles gouttelettes de plaisir et allai débusquer sa zone encore plus sensible de son point névralgique, juste sous le clitoris, derrière le périnée. Immédiatement, Cordula poussait un cri, tout en me broyant la main sous la puissance de ses muscles des cuisses avant de s’ouvrir largement et relâcher un jet puissant qui alla tremper le bout du canapé et retomber à la limite de la pâmoison !


Voilà donc le secret de cette femme, elle n’était pas une simple nymphomane comme j’aurais pu le penser ou comme son comportement aurait pu le faire penser. Non, Cordula était une femme-fontaine qui avait dû avoir quelques hontes à se laisser emporter par son plaisir et préférait passer pour une érotomane obsédée que pour une femme-fontaine qui pouvait laisser quelques traces de son passage chez des amants regardants.


J’étais aux anges ! Pensez, une femme-fontaine… quelle aubaine. Au moins on sait réellement quand la jouissance arrive, son degré et surtout, quelle magnifique occasion de jouer avec son corps pour lui donner encore et encore du plaisir.


Fort de cette découverte, je précipitai ma tête vers son clitoris pour le sucer, l’aspirer, le léchouiller, le mordiller pendant que mes mains allaient masser l’intérieur de son intimité pour l’une et l’autre, avec le pouce tendu, farfouiller entre ses fesses…


Et la manœuvre marcha mieux que je ne l’avais espéré… Cordula commença par se tendre, vibrer de tout son être, presque se tétaniser avant de se bloquer et dans un cri strident de laisser échapper un nouveau long jet qui allait frapper la paroi de la cabine. Puis le souffle sifflant de retomber et murmurer :



J’aurais été mauvais joueur si j’avais insisté ou dédaigné sa supplique.


Tendrement, je l’enjambai, remontai ses mollets gainés de soie et délicatement je me présentai dans un nid trempé et incandescent. Le plaisir ressenti, mais pas encore éteint, avait fait enfler les muqueuses et le sexe de Cordula ressemblait à celui d’une jeune pucelle que l’on pénètre pour la première fois, tellement elle était serrée. Son plaisir, mon plaisir. Nous nous sommes aimés doucement, prenant garde de conserver encore un peu d’énergie pour prolonger cette séance. Je lui proposai de changer de position et de terminer notre plaisir en levrette, et Cordula, vaincue me présenta sa croupe, haute levée. Ses fesses, larges, étaient séparées par un profond sillon. Sa petite rosette brune palpitait, semblait n’attendre que moi.


En quelques poussées je me positionnai devant cette petite entrée qui, à mon contact s’écarta. Cordula devait reprendre sa respiration, car elle me bloqua avant que son muscle ne se détende et que je me retrouve dans un corridor étroit qui me massait largement la hampe. Appuyée sur un bras, elle masturbait son clitoris pour parfaire son plaisir et accompagner le mien afin d’obtenir une jouissance commune. Les mains agrippées à ses hanches, j’imprimais un rythme doux qui allait monter crescendo pour terminer dans un sauvage pilonnage durant lequel je sentais mes bourses frapper son intimité et dans un hurlement, Cordula me trempa les cuisses d’un puissant et dernier jet chaud de son plaisir avant de s’écrouler et m’entraîner sur son dos.


Ouah ! Combien de temps était-on resté ainsi ? Même les coucous suisses avaient préféré rester dans leurs chalets de bois pour ne pas voir cette scène orgiaque. C’était le froid et l’humidité de la nuit qui nous tira de notre posture.

Cordula, les cheveux ébouriffés, le visage pâle, les traits cernés, mais les yeux toujours rieurs me contemplait, abasourdie.



Voilà qu’il me fallait la rassurer, la câliner, la cajoler et surtout lui expliquer combien cela pouvait être rare et naturel cet état de fait. Cette discussion nous a menés tard dans la nuit et ce n’est qu’au petit matin, que sous la douche revigorante, Cordula a avoué qu’elle avait du mal à marcher, car son sexe restait enflé de son plaisir de la soirée et qu’elle allait devoir y penser une bonne partie de la journée… et que si elle continuait à être enflée après le repas de midi, qu’elle devait prendre avec des actionnaires, elle m’appellerait pour que je vienne la calmer, le soir, chez elle.


Nous nous sommes quittés sur ces paroles qui me promettaient une belle soirée.

Mais depuis, j’attends son coup de téléphone… son répondeur reste désespérément branché et je ne la vois plus traîner dans le quartier à l’heure du déjeuner.

Maintenant, la réalité est devenue un rêve.