n° 17200 | Fiche technique | 66941 caractères | 66941Temps de lecture estimé : 39 mn | 29/12/15 |
Résumé: Ça va faire plusieurs mois qu'Andreas est devenu mon amant suite à ma petite folie d'exhib sur la route aux côtés de mon chouchou d'amour, mon Charles à moi de mari. Le hasard fait bien les choses, mon camionneur est parfait dans son rôle. | ||||
Critères: fh fhhh extracon cocus inconnu voyage sandwich gangbang -fhhh | ||||
Auteur : Patrik (Carpe Diem Diemque) Envoi mini-message |
Suite à diverses demandes de lecteurs, voici venir la suite de l’histoire 17048 (En voiture vers la mer). La présente histoire peut se lire sans avoir lu la précédente.
La narratrice est à présent Ariane.
Ça va faire plusieurs mois qu’Andreas est devenu mon amant suite à ma petite folie d’exhib sur la route aux côtés de mon chouchou d’amour, mon Charles à moi de mari. Le hasard fait bien les choses, mon camionneur est parfait dans son rôle. Le petit souci est que lui et moi, ne parlons pas exactement la même langue, nous mélangeons donc allègrement de l’anglais avec de l’allemand et du français, avec parfois d’autres langues, mais Andreas sait très bien me faire comprendre que c’est moi qu’il désire, et sa bouche sert alors à autre chose qu’à parler ! Et je ne vous parlerai pas de ses mains et du reste…
J’aime quand Andreas est à moi, que pour moi ; j’aime aussi quand nous faisons des trios. Bref, j’aime tout, je suis conciliante. J’aime surtout le fait que comme je ne vois pas tous les jours mon amant, nos retrouvailles sont alors intenses. Je me lâche carrément ! Quant aux sentiments, c’est indéniablement Charles qui a l’exclusivité. Et ça nous arrange tous les trois.
Néanmoins, je sens bien qu’Andreas commence à devenir de plus en plus exclusif. Je suis en quelque sorte sa seconde chance, vu ma ressemblance avec sa fameuse Veronika, l’amour malheureux de sa jeunesse. Parfois, ça me chiffonne d’être une remplaçante, mais au moins vingt ans se sont écoulés depuis. Et puis, j’ai aussi à cœur de consoler Andreas de son mariage raté…
En parlant de consoler, je suis allongée toute nue avec Andreas, nous venons de faire l’amour sur la large banquette arrière du camion. Je caresse distraitement son sexe qui reprend petit à petit du poil de la bête. Mon amant n’est pas en reste, caressant d’une main mes seins avec un bras passé sous mon cou et de l’autre mon pubis. Très bonne synchro de ses deux mains !
Tout en me caressant, il demande à mon oreille :
Il me serre contre lui :
À partir de maintenant, je crois que ce sera plus simple que le reste de l’histoire soit en mode traduit aménagé. Surtout qu’Andreas et moi, nous baragouinons tant bien que mal l’anglais officiel, nous le massacrons allègrement, de quoi pousser au suicide un prof anglo-saxon. Nous sommes tombés d’accord sur l’étude du Basic English, mâtiné de Simple, un projet déniché sur le web, que nous avons étudié avec soin afin de pouvoir causer, le tout avec aussi une pointe de Globish. Et bien sûr, prononcé avec un accent plutôt germanique, même pour ma part. Ça fonctionne très bien, même si un puriste s’arracherait les cheveux.
C’est alors que je réalise que si on nous avait imposé à l’école une langue internationale plus facile, genre espéranto ou uropi, ça serait quand même plus simple pour tout le monde sur cette basse terre !
Curieuse, je demande à mon amant :
Avant de répondre, je me pivote un peu plus vers Andreas, sans lâcher le bâton de chair qui grandit entre mes doigts :
Et il m’explique que le week-end prochain, il remonte du vendredi soir chez lui et que lundi matin, il doit livrer tôt sur Arras. Et en plus, il n’y aura personne chez lui, sa femme étant partie chez sa mère, une histoire d’anniversaire avec les enfants, mais je n’ai pas bien compris qui. En effet, ça me semble jouable. Est-ce que mon chouchou sera d’accord ? Je me le demande…
Ce vendredi, seize heures trente, je suis dans le camion d’Andreas en direction de l’Allemagne. J’ai pris ma petite valise et de quoi me changer ce week-end, bien que je me doute bien que je ne resterai pas souvent vêtue ! Environ sept cent cinquante kilomètres de trajet à accomplir, ce n’est pas rien ! Je stresse un peu ! J’ai pris mon après-midi pour être disponible à l’heure, sinon il aurait fallu attendre vers dix-huit heures. N’empêche qu’il y en a pour environ huit heures de route ! Sans compter la pause miam-miam…
Andreas a prévu de me faire visiter Lübeck, sa ville natale, une ville qui a gardé beaucoup de vestiges du passé. Je me suis documentée sur Internet. En effet, il y a de quoi faire, mais quelque chose me dit que mon chauffeur favori ne va pas de contenter que de me faire visiter. Je crois qu’il va surtout me visiter, moi. D’ailleurs, moi aussi, j’ai envie qu’on me visite !
L’idée d’Andreas est passée comme une lettre à la poste. Charles a visiblement confiance et il a été très satisfait de l’idée d’être tenu au courant au fur et à mesure de ce que nous ferons, comme quand je fais un aller-retour dans le camion. Je me demande même s’il n’a pas dit oui pour avoir au final un week-end de tranquillité ! Je pourrais même me poser la question s’il n’a pas une maîtresse cachée dans un coin, mais je sais très bien que ce n’est pas le cas. C’est techniquement impossible pour mon chouchou adoré, vu nos emplois du temps. Ou bien, il est très fort !
Comme de coutume, je suis assise au milieu, juste à côté du chauffeur. Comme de coutume aussi, j’ai un simple top et rien en dessous, ma jupe gît sur le troisième siège avec un gilet, Andreas adore me voir la chatte à l’air et laisser balader sa main sur mon genou, ma cuisse et plus haut. C’est un gros filou, mais j’aime !
D’ailleurs, à peine avons-nous fait quelques kilomètres, qu’à ma grande surprise, il gare le camion, et tient à faire l’amour avec moi, illico ! Naïvement, je demande :
En effet, il a une sérieuse envie ! Une énorme envie ! Conciliante, j’actionne la manette qui rabat partiellement mon siège pour accéder à l’arrière. À peine a-t-il commencé à me culbuter sur la banquette arrière qu’il m’en met partout ! Ce n’est pas sérieux tout ça ! Penaud, il s’excuse platement :
Il me regarde avec un drôle d’air. Je suis certaine qu’il a quelque chose de spécial à me demander. Je prends les devants :
Ah ces hommes ! Je pose quand même des mouchoirs en papier sur le siège sur lequel je m’assoie. Ma chatte est poisseuse, mes cuisses aussi, car dans sa précipitation à me baiser (je ne vois pas d’autre mot), il m’en a mis franchement partout, j’en ai même un peu sur le ventre. On va dire charitablement qu’il m’a mis dix pour cent de sperme dans la chatte, et le reste ailleurs, surtout sur moi !
Nous sommes en train de traverser la Belgique. Je découvre d’autres paysages. Andreas caresse souvent mon genou, parfois ma cuisse et aussi mon entrejambe qui est resté collant et luisant. J’en profite pour envoyer quelques photos un peu crades à mon mari. En général, ses retours sont largement enthousiastes, mon chouchou adore ! J’attends donc sa réponse. Intrigué, mon voisin demande :
Il s’esclaffe en secouant la tête !
Et il caresse mon genou puis plus haut. Charles répond à mes photos. Je me tourne vers Andreas :
Les kilomètres défilent. Nous discutons de beaucoup de choses, et pas mal de sexe aussi. Parfois, j’envoie un petit mot à mon mari. Nous approchons petit à petit de la frontière hollandaise, nous venons juste de sortir du ring d’Anvers. Soudain, mon chauffeur a une exigence :
Obéissante, je déballe prestement son artillerie, son sexe pointe aussitôt vers le plafond de la cabine. À y réfléchir, j’ai rarement vu la queue d’Andreas raplapla, sauf quand il vient juste de tirer un coup ! Je commence à le branler, délicatement d’abord, puis de plus en plus rapidement. Je sais qu’il aime ainsi ! J’ai même droit à une déclaration :
Nous avançons sur quelques kilomètres, Andreas savoure le petit plaisir que je lui offre. Je sens que notre vitesse ralentit doucement, mon chauffeur préfère être prudent. Soudain, il s’exclame :
Aussitôt, je me jette sur son sexe pour le finir dans ma bouche, je veux qu’il explose en moi, je veux le boire jusqu’à la dernière goutte. Je sens qu’il se raidit, j’accentue ma succion. Un dernier rempart, puis la digue saute, un premier jet tapisse mon palais. J’adore quand il se lâche ainsi ! Un autre jet arrive, suivit d’un troisième. Fière de moi, j’avale. Un dernier jet meurt au fond de ma gorge. Encore heureux que je m’y attendais ! Puis câline, je suce amoureusement cette bite ramollie.
Comme de coutume après des galipettes, je prends une photo du sexe flasque puis une autre de mes lèvres maculées, bouche ouverte, traces visibles. J’envoie le tout à mon mari. Andreas, qui respire à grands coups afin de récupérer, me lance :
Mon smartphone vibre, c’est mon homme qui me répond. Déjà ? Je lis le message et j’éclate de rire !
Le voyage se poursuit dans la joie et la bonne humeur. Parfois, je fais une câlinerie à Andreas. Parfois, c’est lui qui me la fait. Nous restons modérés, car il ne convient pas de faire trop de folie au volant, surtout à bord d’un poids-lourd ! Scrupuleusement, j’envoie des SMS et parfois des MMS à mon époux resté au pays. Le temps passe, les kilomètres aussi…
Au détour d’une conversation portant sur les derniers films américains remplis à l’écœurement de superhéros, Andreas annonce :
Après avoir dépassé depuis peu la ville de Münster (c’est tout ce que j’ai réussi à retenir des panneaux sur l’autoroute !), nous entrons sur une grande aire de repos où de nombreux véhicules sont déjà présents. C’est plein de lumières de toutes les couleurs ; ça donne un air de fête, de carnaval ! Andreas se gare dans un coin tranquille. Il a sûrement une petite fantaisie dans la tête. Je suis fixée très vite !
En effet, Andreas me fait asseoir sur lui, ayant bien pris soin d’introduire sa belle tige de chair bien droite en moi. Pendant ce temps, je fais semblant de conduire le semi-remorque. Ces hommes, quels grands enfants quand même !
Par amusement, avec ma bouche, je fais le bruit du moteur, ce qui fait pouffer de rire mon siège humain. Il en profite pour glisser ses doigts entre mes cuisses, direction mon clitoris qu’il commence à taquiner comme j’aime qu’il le soit. Avant de me laisser aller, je saisis mon smartphone pour faire quelques photos. Andreas proteste un peu :
Au bisou qu’il me fait dans le cou, je crois qu’Andreas a compris. Alors il abuse sans vergogne de ma petite personne, capturant un sein qu’il malaxe goulûment, agaçant mon clitoris de ses doigts agiles. J’accompagne le mouvement en me trémoussant sans complexe sur le pieu de chair qui est planté en moi. Je penche la tête, je m’accroche fermement au volant tandis que je subis avec joie toutes ces choses qui font monter mon plaisir. J’aime quand mes seins sont pétris, mes chairs brassées ! J’aime quand mon clitoris est en feu, lorsqu’un frôlement est presque intenable, mais qu’il est en même temps une source inouïe de plaisir ! J’aime quand un mandrin chaud me pistonne, quand il cherche à m’envahir !
Je me cambre, j’explose, je crie mon plaisir ! J’entends alors un grognement rauque, je sens quelque chose qui jaillit en moi, qui m’inonde. Ça me met en joie, accentuant le bien-être dans lequel je baigne actuellement. Tant pis si j’en ai partout, si je suis souillée, mais j’adore cette preuve masculine sur moi, en moi ! J’adore être remplie, à ras bord si possible !
Puis après un bref repos, il faut bien que nous nous séparions. Alors que je m’empare d’un essuie-tout, il bloque mon geste :
Je m’essuie un peu comme convenu puis nous sortons de la cabine pour aller manger. J’en profite pour envoyer un SMS à mon pauvre mari bien loin de moi. Bien sûr, j’ai remis ma jupe et aussi un gilet noir, il commence à faire un peu frais. Il s’agit d’un self routier, je ne connais pas ce genre d’endroit. À prime vue, ce n’est pas cher et il y a de la quantité. Quant à la qualité, elle semble secondaire. Être encore pleine de sperme me donne des frissons, surtout quand on me regarde. Tous ces gens autour de moi, le savent-ils ?
Nous nous attablons. Peu de temps après, je demande en catimini à Andreas :
Je constate quelques regards appuyés, mais comme je suis la chasse gardée d’Andreas, il ne se passe rien. Je pense que les hommes doivent avoir un code secret pour clamer aux autres mâles : « pas touche, elle est à moi ».
Nous sortons du self, nous prenons l’air, ça fait du bien. Une petite brise fraîche me fait éternuer. Alors que nous dépassons un groupe de camionneurs, certains me sifflent, d’autres s’esclaffent. Me montrant du doigt, l’un d’eux explique en riant :
Andreas s’arrête, se recule puis me scrute par-derrière :
C’est alors qu’Andreas a une réaction à laquelle je ne m’attendais pas : il soulève carrément ma jupe, me montrant cul nu et sans doute maculé à tous ces hommes en émoi ! Une tempête de rires et d’acclamations nous accompagne tandis que nous retournons prestement au camion. Tandis que nous nous éloignons, Andreas s’offre même le luxe de me mettre une claque sur les fesses ! Ce qui augmente plus encore le brouhaha dans mon dos ! Arrivés au camion, nous repartons aussitôt.
Alors que nous nous engageons sur l’autoroute, ayant repris mes esprits, je râle :
Il m’attire à lui et m’embrasse prestement. Cet homme est fou ! Le coup du cul nu et maintenant le bisou alors que nous sommes sur la route !
Nous avons dépassé Hambourg depuis un certain temps et nous approchons enfin de notre destination finale. Andreas m’explique :
En effet, il a fait vite. Entre-temps, j’ai dialogué un peu avec Charles pour lui donner quelques nouvelles. Je lui ai raconté le coup du cul nu, ça l’a beaucoup amusé ! Ah ces hommes ! C’est à présent dans sa grosse voiture (je sais, ça fait lieu commun) que nous nous dirigeons chez lui. La porte de son garage s’ouvre automatiquement, et nous débarquons dans son garage. Vu l’heure tardive, il n’y avait personne dehors. À la louche, il doit être une heure du matin, je n’ai pas fait attention.
Il me propose de boire quelque chose, j’accepte. Puis enlaçant ma taille, il me fait faire le tour du propriétaire, tour qui s’achève dans la chambre d’amis. Car si j’ai bien compris, Andreas préfère éviter le lit encore conjugal.
Je me doute bien qu’Andreas ne va pas s’endormir tranquillement dans son coin. Il a beau m’avoir joyeusement baisée sur tout le trajet, je sais que quand les hommes ont un nouveau jouet, ils en usent et abusent !
En effet, malgré la fatigue du voyage, je sens bien que mon Andreas est plein de vigueur, son machin bien raide en témoigne sans qu’il n’ait un seul mot à dire ! Très vite, nous nous retrouvons nus sous la couette, mon amant se faisant un plaisir de m’expliquer à quel point il me désire ! Et pour une fois que nous avons un bon lit et non pas une banquette de camion, il me l’explique deux fois plutôt qu’une ! Moi, je me laisse aller, je profite de lui comme lui profite de moi. Très vite, allongé sur moi, il plonge dans ma grotte bien humide, me pistonnant comme un petit fou tandis que je l’accueille sans retenue entre mes jambes largement écartées, son corps contre le mien, sa bouche contre la mienne. Bien vite, peut-être un peu trop vite, notre jouissance arrive, pour lui comme pour moi, synchronisée. Dans de grands soupirs d’aise et de grognement de satisfaction, Andreas m’inonde tandis que je me laisse porter par une vague de plaisir ! Une bonne petite baise sans chichi, ça fait du bien !
Soudain survient un vaste trou noir dans lequel je sombre… J’ai une dernière pensée incongrue, me demandant d’où diable il puise tout ce sperme dont il me gratifie…
Peu importe, je me laisse sombrer dans une molle tiédeur…
Quelques minutes plus tard, ayant repris mes esprits, je suis blottie contre lui, tandis qu’il me câline, ses mains très baladeuses et si douces. Puis il trouble le silence par une question :
Et il me capture dans ses bras câlins, me serre délicatement contre lui, il me fait des bisous sur la joue, le cou, puis nous nous endormons ainsi.
Devinez ce qui s’est passé, ce matin au réveil ? Oui, nous avons fait l’amour, vous vous en seriez douté. Mon Andreas doit avoir d’autres coucougnettes cachées dans un coin, car depuis hier, il m’arrose à tout va ! Un macho dira qu’il faut toujours arroser les belles plantes (merci pour moi), mais là, ça y va de bon cœur ! Il est vrai que je ne m’en plains pas trop ; il vaut mieux exciter la convoitise que l’indifférence, n’est-ce pas ?
Ce fut un gentil réveil avec une langue très agréable sur mes seins, puis elle est partie s’aventurer dans ma fente. Ce fut une belle petite jouissance toute en douceur, plaisante et sensuelle. Juste ce qu’il faut pour se réveiller de bonne humeur !
Ensuite ce fut plus classique avec une position du missionnaire et un Andreas qui ne mit pas longtemps pour éjaculer en moi, faisant cracher un bon coup son petit robinet pour bien remplir ma grotte. Une fois de plus, il refusa que j’essuie. C’est nus tous les deux que nous prenons le petit déjeuner.
Pour ne pas faire de jaloux, j’ai pris quelques photos du résultat que je me suis fait un plaisir de communiquer à mon pauvre solitaire de mari, afin qu’il profite lui aussi de moi à sa façon très partageuse ! Me voyant faire, Andreas a eu une curieuse expression sur le visage, une expression à la fois agacée et amusée…
Bien sûr, mon amant ne se prive pas de me caresser et de m’embrasser un peu partout tandis que nous mangeons. Le contraire aurait été très étonnant ! Tout en picorant ci et là du fromage et de l’omelette dans l’assiette de mon voisin, je lui demande :
Il se penche vers moi, pour admirer mon entrejambe et son œuvre :
Nous terminons de manger. Je suis calée ! Le petit-déj allemand est effectivement copieux, mais après nos activités de cette nuit et celle de notre lever, il me fallait de quoi me sustenter ! En tout cas, maintenant ça dégouline joyeusement sur mes jambes ! Amusé, Andreas me propose de prendre une douche. Je demande :
Prendre une douche avec Andreas n’est pas de tout repos ! Il se fait un malin plaisir de vous salir là où vous tentez de nettoyer ! Mais nous avons réussi l’exploit d’être propre tous les deux, au prix d’une incroyable quantité d’eau !
À ma grande surprise, Andreas me fait vraiment visiter toute la ville de long en large, j’imaginais plutôt un autre type de visite plus intimiste… Je vois tellement de choses que j’ai du mal à tout retenir ! Lübeck est incontestablement une belle ville, il faudra que je revienne ! En vrac, j’ai découvert le Holstentor, la place du Marché avec le Rathaus, le Burgtor, diverses églises dont l’une avait à l’intérieur une horloge astronomique, et une autre avait à l’extérieur un petit diable bien sympa. Nous avons bien mangé, j’ai vu un peu la mer baltique. Et j’ai envoyé plein de photos, de quoi faire tout un livre sur la ville. Bref, une journée assez chargée, et remplie de petits bisous et de mains baladeuses !
De retour chez lui en fin d’après-midi, je m’allonge dans le lit, un peu fatiguée. Andréas me rejoint. Il se contente de me câliner.
Et il quitte la chambre sans rien tenter de plus. Je suis un peu étonnée, mais quelque part, ça m’arrange. Alors que je sombre dans un petit sommeil réparateur, je me demande s’il a dit « tu en as bien besoin » ou s’il a dit « tu en auras bien besoin » ! Qu’importe, je m’endors.
Plus tard, alors que je me réveille, Andreas est présent à mes côtés. Avec un grand sourire, je lui tends les bras, aussitôt il m’embrasse. C’est très bon d’être réveillée ainsi. Tandis que je me détends toujours allongée, assis au bord du lit, mon amant m’avoue :
Je me redresse aussitôt, ébahie. Il se gratte la tête :
Je me donne un coup de peigne et j’améliore un peu mon maquillage. Je change de top, celui que je portais hier est trop froissé. Je mets quand même ma jupe, elle a peu servi ! Quant à la culotte, il faudra que je m’en passe, je n’avais pas prévu toutes ces mondanités dans ma petite valise ! Avant d’y aller, je chausse mes chaussures à talons, pas des ultra-hauts, mais de quoi chalouper agréablement ma démarche. Je commence à connaître ce qui fonctionne bien sur les hommes !
Je vois bien qu’Andreas n’en mène pas trop large. Je me demande même si ses amis ne lui ont pas un peu forcé la main. Tant pis pour lui, car je suppose qu’il s’est allègrement vanté auprès d’eux de sa bonne fortune avec moi !
Dans le salon, se tiennent debout trois hommes, les yeux grands écarquillés. Immobiles, ils me regardent tous, les bras ballants, figés. Puis d’un seul coup, ils s’animent, exubérants :
C’est grosso modo ce que j’ai pu comprendre de leurs propos. Andreas les calme. De mon côté, un peu inquiète, je regarde cette effervescence que je ne comprends pas bien. Mais franchement, qui est cette Veronika qui semble avoir tant marqué les esprits dans ce coin-ci du nord de l’Allemagne ?
C’est Andreas qui répond à ma question muette :
Un premier homme s’approche de moi, et sans me toucher, m’observe attentivement :
Et il continue à m’observer, sans gêne. Il est bientôt suivi par les deux autres qui tournent carrément autour de moi. C’est étrange de se sentir scrutée de la sorte, comme le clone d’une autre, son ersatz… C’est un peu dérangeant…
Andreas les rappelle gentiment à l’ordre. Il fait rapidement les présentations, je m’embrouille un peu dans les prénoms, je verrai à l’usage ! Nous nous asseyons pour prendre l’apéritif, mon amant juste à côté de moi, protecteur. Quelques minutes plus tard, assise dans le canapé, ça va mieux ; je crois que je suis enfin devenu Ariane à leurs yeux et non pas cette Veronika. Soudain, une idée germe dans mon esprit, je demande à Andreas :
Il explique rapidement la situation à ses invités qui semblent donner leur feu vert. Peu après, un portable est disposé dans un coin de la pièce, et je réussis à joindre mon mari. Je lui explique, il acquiesce. Puis je retourne m’asseoir, bien dans l’axe de la webcam.
Ils font tous un effort pour parler anglais, il y a même Stephan qui me parle carrément en français, et il se débrouille pas mal ! Petit à petit, il sert de traducteur entre nous, ce qui simplifie la vie ! Pour plus de commodités, c’est lui qui est à présent assis à côté de moi sur le canapé.
Curieuse, je lui demande :
Puis la conversation reprend plus joyeuse. Ils évoquent des tas de souvenirs divers, ça m’amuse de les voir tous comme ça, comme des grands gamins alors qu’ils ont tous au moins cinquante ans. Gert est le plus gamin de tous et le plus fun ; par contraste, Heinrich le plus sérieux, mais je m’en méfie un peu, quelque chose me dit que c’est un combinard. De toute façon, les hommes restent toujours au fond d’eux des gamins !
Nous sommes à présent tous passés au tutoiement, bien qu’en anglais, ce n’est pas évident. Mais en français comme en allemand, c’est clair et net. De temps en temps, j’adresse un petit mot à mon chouchou de mari, histoire qu’il ne se sente pas trop abandonné. À un moment, il me demande s’il y a moyen de changer de place, car il est gêné par une lumière qui est dans l’axe de la webcam. J’interpelle mon amant :
Deux minutes après, c’est fait ; Charles est content, il voit mieux, je lis ses messages tandis que je lui réponds succinctement. Soudain, je sens qu’il y a quelque chose d’étrange dans l’air, je lève la tête et je découvre quatre paires d’yeux braqués sur moi. Étonnée, je demande :
C’est Stephan qui se dévoue :
Je rougis, croisant précipitamment mes bras sur ma poitrine. Ils s’esclaffent, même Charles, je le vois bien sur l’écran ! Pas un pour racheter l’autre ! C’est Heinrich qui s’avance :
Aïe aïe aïe, qu’est-ce que je n’ai pas dit ! Maintenant, ils braillent tous en cœur :
Même mon crétin de mari l’a écrit au moins dix fois sur l’écran ! Franchement, pas un pour racheter l’autre ! Et puis, merde ! Au point où j’en suis ! Me redressant, j’ôte prestement mon top que je balance à la figure d’Heinrich sous les rires des autres. Puis, poitrine nue, bien plantée sur mes jambes, mettant mes mains sur les hanches, je demande narquoise :
Un vaste murmure admiratif remplit la pièce. Ce sont quatre paires d’yeux qui me dévorent à présent, cinq avec ceux de mon chouchou à l’écran !
Je soupire :
Ah, l’ouverture est venue de celui dont je me méfiais le moins ! Tous les yeux sont braqués à nouveau sur moi, même ceux, virtuels, de mon mari. Je me tâte, je me demande s’il faut se laisser entraîner sur cette dangereuse pente. J’adresse un long regard à la webcam. La réponse arrive par écrit : Si tu en as envie, fais-le. C’est peut-être ta seule occasion. Le pire, c’est ce qu’un coin de ma tête pense aussi…
Alors je m’entends répondre :
C’est une main délicate qui se pose sur mon sein, le frôlant, puis s’enhardissant de plus en plus, elle taquine un téton réceptif sous les yeux attentifs des autres hommes qui ne manquent pas de commenter ce que l’un d’entre eux ose me faire. Durant ce temps, indifférent aux autres, Gert caresse, câline, soupèse, avec une certaine tendresse, puis il se penche sur moi, vers ma poitrine, lèvres en avant, et demande :
Assurément, il peut, posant ses lèvres sur mon téton érigé. Ça m’électrise ! L’instant d’après, les autres hommes veulent aussi leur part de ma petite personne ! Je suis tellement surprise par cet assaut massif que je n’ai pas le temps de protester. Ce sont à présent quatre hommes voraces qui me palpent, me caressent, m’embrassent les seins, le dos, le ventre, les joues !
Reprenant mes esprits, je repousse gentiment tout ce petit monde :
Ils s’écartent, me laissant souffler. Je récupère peu à peu, sous le regard brûlant de tous ces hommes. Je constate que certaines prunelles ne sont pas braquées sur ma poitrine, mais plus bas. C’est en baissant la tête que je constate que ma jupe est descendue à l’orée de mon pubis. Alors que j’esquisse un geste pour la remonter, Heinrich intervient :
Je tergiverse, je me demande si je dois franchir le pas, bien que ça me tente énormément. C’est alors que j’ai une idée saugrenue. Regardant les hommes, droit dans les yeux, je souris :
Il y a comme un flottement face à moi, je pense que j’ai trouvé une échappatoire ! Les hommes se consultent du regard, ils émettent quelques mots que je ne comprends pas, les secondes semblent des heures, puis à ma grande surprise, les quatre hommes accèdent à ma demande, révélant au grand jour quatre bâtons qui ne sont certainement pas au repos ! C’est avec un certain sourire qu’Heinrich me lance :
Un petit déclic se fait en moi, je me lance dans la mêlée :
Et j’abaisse lentement, aguicheusement ma jupe, révélant mon pubis, le haut de mes lèvres puis tout mon entrejambe. Quand d’un coup de pied, j’envoie promener ma jupe à travers la pièce, ils applaudissent spontanément !
Je jette un petit coup d’œil à l’écran de l’ordinateur, mon mari est radieux, il attend visiblement la suite avec une impatience non dissimilée, tout comme les quatre loups qui sont face à ma petite personne ! C’est encore Heinrich qui déclare :
Il n’y a que Gert qui n’ait rien dit du tout, trop occupé à me mâter, langue pendante ! Celui qui parle le moins en profite le plus visuellement ! C’est alors que j’ai compris que je venais de franchir une nouvelle porte sans avoir la possibilité de faire demi-tour…
Quatre hommes, quatre bites ! Je n’ai que l’embarras du choix, de toutes les formes et tailles, presque un catalogue ! Agenouillée devant ces belles queues déjà raides, je m’amuse avec elles, serrant entre mes fins doigts ces fermes pieux de chair mis à ma disposition, câlinant ces peaux toutes douces, soupesant tige et boules, comme pour me faire une petite idée de leur puissance. Mes hommes sont aux anges, le mien aussi, si j’en juge sa figure sur l’écran, il n’en perd pas une miette !
Puis je me décide à franchir le pont, j’offre une première sucette à Gert qui pousse aussitôt un intense soupir de satisfaction ! Après quelques léchouilles, c’est Heinrich qui me présente son engin qui est de belle taille, je dois reconnaître. J’ai un peu de mal à le prendre complètement en bouche, alors je joue de la langue avec sa grosse tige tout en massant ses boules dodues. Puis je passe à Stephan, une belle tige comme je les aime, ni trop ni pas assez, bref bien ! Bien sûr, je joue avec tout en délicatesse, en retenue, et ça plaît beaucoup à son propriétaire. Enfin, je n’oublie pas Andreas, mon amant depuis quelques mois. Sa queue, je la connais bien, mais je ne me lasse pas de lui faire encore et encore des taquineries !
Ces messieurs sont avides ! Je me retrouve bientôt avec deux queues en bouche. C’est tout juste si une troisième ne voudrait pas s’inviter ! Piano les zobs ! C’est une bouche que j’ai, pas un four ! J’essaye de contenter tout le monde, mais quatre mâles en même temps, ce n’est pas facile à gérer ! Déjà parfois avec que deux, ce n’est pas évident, alors deux fois plus !
Peu après, je me retrouve allongée sur le canapé, avec toujours une queue en bouche ou sur les lèvres, des mains caressantes, des doigts qui pincent mes tétons, qui explorent ma fente détrempée. C’est bon de se laisser aller ainsi, les yeux fermés !
Puis un tourbillon m’emporte, je ne réalise pas bien. Je flotte entre diverses mains, entre diverses bouches, entre diverses queues. C’est étrange, mais jouissif d’être ainsi la petite chose de plusieurs hommes qui me désirent, qui font de moi un objet de plaisir, pour eux comme pour moi !
C’est Andreas qui ouvre réellement le bal en me pénétrant, tandis que je m’occupe de la bouche et des mains de ses amis. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il me pénètre, mais cette fois-ci, ça a une saveur inédite. C’est comme si je profitais mieux encore de sa bite qui s’agite en moi. Comme je sentais mieux sa chair dans ma chair…
C’est alors que tout s’est accéléré !
Sans effort, sans problème, d’autres hommes viennent sur moi, en moi. Je me sens comme ailleurs de moi-même, comme si je regardais un film dont la principale actrice était ma petite personne ! Pourtant, je les sens en moi ! Oui, ça me plaît, ça me fait vibrer ! Tout mon corps frémit de plaisir, d’être capturé, envahi ! Je suis comme sur un nuage, je flotte, c’est terriblement bon et amoral, mais j’adore cette sensation étrange d’être étrangère à moi-même !
C’est alors que j’en veux plus, je le réclame, je l’exige, je le supplie !
Je suis en train de vivre un truc dément ! Quatre hommes pour moi, dont trois en moi ! Une grosse queue me farfouille posément la chatte tandis qu’une autre plus fine me ramone vicieusement le cul. Une autre dans la bouche et une dernière entre mes doigts que je branle avec délectation ! J’adore ça ! C’est divin, c’est extra ! Je ne saurais pas bien décrire cette sensation paradisiaque et démoniaque d’être remplie, comblée, saturée ! J’ai l’impression d’être une petite poupée ballottée par mes sens en fusion, par le désir qu’être prise de partout, complètement, absolument !
J’ôte momentanément la bite que j’ai entre mes lèvres pour lancer :
Et je suce à nouveau avec avidité la queue que j’avais en bouche, attendant qu’ils m’inondent, qu’ils m’en mettent partout, dedans, dehors ! Je sens bien que le vit que j’ai entre mes lèvres est sur le bord de l’explosion. Mais qu’en est-il des autres ? Qu’en est-il de celui qui me laboure la chatte ? Qu’en est-il de celui qui me défonce l’anus ? Qu’en est-il de celui qui palpite entre mes doigts ?
Dans mon brouillard de sensations fortes, j’entends des grognements, des soupirs, des grommellements, des geignements, mes hommes sont au bout de leur limite ! Je sens que le moment est imminent ! Je dirige la queue que j’ai en main vers mon visage, accentuant mon mouvement de pitonnage. Soudain, une voix rauque crie :
Aussitôt quatre jets fusent, chauds, visqueux ! Du foutre coule dans ma bouche, une salve vient s’aplatir sur ma joue. La grosse queue qui est dans mon vagin expulse des tonnes de sperme, me remplissant, m’envahissant, tandis que dans un ultime coup de reins, le dard qui me fend le cul remplit à son tour mes entrailles !
C’est trop bon ! C’est trop divin ! J’explose en mille morceaux, comblée, remplie, rassasiée, débordante, moi, leur poupée saturée de sperme ! Je décolle par-delà le septième ciel, la respiration coupée, le cœur à l’arrêt, prise dans un gigantesque vertige, tandis que des fleuves de sperme continuent de l’envahir sans relâche !
Après quelques autres petites agaceries et coquineries, je me prends un peu de repos et d’isolement dans la salle de bain, laissant les hommes avachis dans le salon. Eh bien, quelle soirée ! Je m’étonne moi-même ! Je ne me savais pas si… libérée, pour ne pas dire autre chose. Je me regarde dans la glace, des cernes sous les yeux, les pupilles brillantes, un étrange sourire aux lèvres :
Mais le miroir ne répond rien, et pour cause ! Je fais couler un peu d’eau, je ruisselle littéralement de foutre, j’en ai partout ! Alors que, pour commencer, je me débarbouille le visage, soudain la porte s’ouvre sur Stephan :
Alors que je ne m’y attends pas du tout, il me fait pivoter sur moi-même puis il me prend carrément dans ses bras et il m’embrasse ! Ce n’est pas désagréable, mais plutôt surprenant ! Je me laisse faire un tout petit peu puis je le repousse gentiment, je m’échappe de ses mains, lui tournant le dos, continuant comme si rien n’était ma toilette :
À prime vue non, car il m’enlace doucement, se planquant légèrement contre moi :
Je le vois dans le miroir prendre un air songeur :
Je le vois se rembrunir :
Je me sens un peu idiote, je ne sais pas comment m’en sortir. C’est lui qui change totalement de sujet, se détachant un peu de moi, sans cesser de me garder captive :
Je plaisante pour détendre un peu l’atmosphère :
Il se plaque contre mon dos, m’enlaçant délicatement, ses mains sur mon ventre. Il approche son visage du mien :
Eh bé ! Décidément, ces derniers temps, les choses vont nettement plus vite que je ne l’aurais imaginé ! Un peu gênée, je plaisante à nouveau :
Et il m’embrasse voluptueusement dans le cou ! Et là, je fonds ! Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais ça me retourne ! Visiblement, Stephan semble avoir compris, car il en profite pour saisir mes seins pour les caresser délicatement, sensuellement. Ça me donne plein de délicieux frissons dans tout le corps !
Je me ressaisis faiblement :
Sans se retirer de mon cou, tout en cajolant délicatement mes seins, jouant avec leurs pointes, Stephan répond d’une voix basse :
Puis impétueusement, il se plaque contre moi, glissant son braquemart entre mes fesses, cherchant visiblement ma petite entrée des artistes encore légèrement ouverte et lubrifiée, suite à toutes mes récentes folies, tandis qu’il capture voracement mes seins à pleines mains. Il dévore mon cou de baisers brûlants, je me laisse sombrer à nouveau dans ce puits ténébreux du désir obscur d’être une petite chose. Il ne lui faut pas bien longtemps pour que son gland épouse ma cuvette et en force l’entrée ! C’est avec un bien fou que j’accueille une tige bien raide dans mon intimité, m’offrant sans réserve à cet homme pourtant inconnu, il y a quelques heures ! C’est avec ravissement que je le sens coulisser en moi de toute sa longueur, lui à qui je me soumets avec la grande joie d’être sa chose, sa chienne adorée !
C’est alors que j’ai compris que je ne serais pas la femme d’un seul homme, ni que de deux…
Inutile de dire que le dimanche matin fut consacré à se reposer ! Je viens juste d’émerger du sommeil vers treize heures environ. Andreas n’est plus dans le lit. Péniblement, je sors de la chambre, je sens une bonne odeur. Il est dans la cuisine en train de préparer à manger.
Puis me serrant dans ses bras, il m’embrasse tendrement, mais passionnément. Je ne déteste pas ce genre de mise en route de la journée ! Nous déjeunons ; curieusement, nous ne parlons pas d’hier soir.
Il me propose d’aller faire un petit tour dehors, histoire de prendre l’air. Il me conduit à la mer, sur une plage assez vide de monde. Nous nous baladons main dans la main, le long de la mer baltique ; ça me fait du bien, surtout avec quelques bisous tous les cinquante mètres ! On se comporte tout à fait comme un couple normal. Cette sensation est à la fois grisante et inquiétante…
Pour me changer un peu les idées, j’envoie quelques SMS à mon lointain mari. Puis nous retournons chez Andreas, après un petit détour pour me faire admirer d’autres lieux. Mon amant a besoin d’une sieste pour être en forme pour revenir faire sa livraison. Ça me convient, moi aussi, j’ai besoin un petit dodo, même légèrement crapuleux ! Je suis serrée contre lui, allongés tous les deux dans le lit défait. Il me caresse distraitement, perdu dans ses pensées. Je lui demande :
Il m’attire plus contre lui avant de dire :
Amusée par ses hésitations, je ris :
Pour couper court, je l’embrasse. Peu après, nous faisons follement l’amour puis nous nous endormons l’un contre l’autre, laissant les choses aller leur cours.
Un peu avant dix-sept heures, nous sommes dans le camion, en direction de la France. Comme de coutume, je n’ai gardé que mon top afin d’être quand même présentable pour les autres personnes que nous croiserions en route, mais tout le bas est livré au regard avide d’Andreas, sans parler de ses mains baladeuses. Et il ne se prive pas de baguenauder sur mon corps dévoilé ! Et bien sûr, mon mari en profite aussi à sa façon, on ne change pas les bonnes habitudes, même si elles peuvent paraître étranges à beaucoup de personnes !
Comme de coutume, je lui offre quelques sucettes, et je constate avec plaisir qu’il réagit toujours aussi prestement à ma bouche câline. Lors d’une pause, c’est sur la banquette que j’ai dû subir les derniers outrages avant qu’il ne me rende tout à l’heure à mon mari ! Andreas y a été de bon cœur et je ne déteste pas qu’on me prouve de temps à autre à quel point on me désire !
Il se contente de rigoler ! Aucune pitié ! Les kilomètres défilent, répétitifs. Je suis à présent assez fatiguée, je m’endors sur la banquette arrière. Je sombre dans un profond sommeil. Soudain, quelque chose me réveille, le camion est arrêté, j’ouvre un œil. Andreas est penché sur moi :
Je m’assieds sur le rebord, me frottant un peu les yeux :
Je m’empare d’un mouchoir en papier avant de sortir. Il n’y a personne, je me décide de rester juste à côté du poids-lourd. Il fait frisquet, mon petit cul toujours dénudé a un peu froid. Je m’accroupis, Andreas ne bouge pas, j’essaye de le chasser :
J’ai bien compris le message ; s’il n’y a que ça pour lui faire plaisir ! C’est avec une grande attention qu’il me regarde uriner, qu’il observe mon jet chaud sortir d’entre mes lèvres. Il n’en profite pas très longtemps, car ce fut bref. J’en viens presque à le regretter, car j’aime beaucoup son regard sur moi ! Alors que je fais le geste de m’essuyer, il bloque ma main pour s’emparer de mon mouchoir en papier. C’est avec une grande délicatesse qu’il m’essuie. Puis il dépose un gros bisou sur mes lèvres intimes. Finalement, ça ne me déplaît pas…
Il part se poster un peu plus loin pour uriner à son tour. Voulant lui donner la monnaie de sa pièce, je le suis. Il demande :
Un long jet sort de sa queue, scintillant sous le faible éclairage. Un peu de vapeur aussi. Ça me fait tout drôle. C’est dans un grand soupir que la dernière goutte sort, Andreas manifestant bruyamment sa satisfaction. Nonchalamment, il secoue son engin, puis tournant la tête vers moi, il questionne :
Je néglige le bout de papier froissé et humide. Je m’agenouille et je le prends en bouche, sans aucun chichi. Je lève les yeux et je croise son regard assez interloqué. Après quelques instants, je me relève tout en lui disant négligemment :
Je me contente de sourire, tandis que je me dirige vers la cabine. Peu après, nous repartons. Après quelques kilomètres, Andreas se décide :
Il y eut quelques petites agaceries durant le voyage, histoire de faire passer le temps. Nous avons dépassé la frontière française. Bientôt, je reverrai mon chouchou. Même si j’ai passé un bon week-end, un très bon week-end, il m’a manqué, mon homme à moi !
Ah ça y est, on est presque arrivé ! Cette partie de la zone industrielle est déserte, je m’en doutais bien, il n’est même pas cinq heures du matin ! Nous avons croisé quelques autres camions, mais pas beaucoup. Mon mari est déjà là, il sort de sa voiture dès qu’il nous voit arriver. Impatiente, j’ouvre ma portière, et cul nu, je me précipite sur lui pour l’embrasser. Visiblement, il apprécie mon retour. Après un long baiser, nos lèvres se séparent.
Andreas s’approche de nous :
Possessivement, mon mari met ses mains sur mes fesses dénudées :
Il me serre contre lui, ses doigts s’enfonçant dans mes chairs :
Je quitte les bras de mon mari pour venir mettre les miens autour du cou d’Andreas :
Et il m’embrasse, mettant lui aussi ses mains à mes fesses. Ah ces hommes ! Dès qu’un d’entre eux a une idée, les autres copient ! Après un long baiser, nous nous séparons. Charles intervient :
Je pars m’installer dans la voiture, tandis que les deux hommes se dirigent vers le camion. C’est curieusement l’image de Stephan qui flotte devant moi tandis que je m’assois. Stephan… pourquoi pas… Et ça, ni Charles, ni Andreas ne le savent. Ferais-je de Stephan mon petit jardin secret ? Je ne sais pas si c’est une bonne idée de me cacher, ça risquerait de tout briser. Non, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois, voire quatre, comme samedi soir !
Là-bas, mes hommes discutent un certain moment, puis mon mari revient avec mes affaires. Il s’installe au volant puis nous revenons à la maison. Comme moi, il a pris son lundi. Et j’ai la nette impression que, lui aussi, va abuser de ma petite et fragile personne !
Curieuse, je questionne :
Il se contente de rire, les yeux rivés à la route. Je le regarde, mon homme est solide, reposant, fiable, c’est l’impression que j’ai de lui. Pas toujours folichon, ni foufou, mais il est permissif et ouvert, ce qui me va très bien. Et puis, je l’aime ! Tandis que nous sommes engagés sur une longue ligne droite, il constate :
Houla oui, j’ai la très nette impression que, lui aussi, va abuser honteusement de ma petite et fragile personne ! Ah ces hommes !