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n° 17229Fiche technique26830 caractères26830
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Temps de lecture estimé : 15 mn
16/01/16
Résumé:  Mulder et Scully affrontent un alien tueur.
Critères:  fh hmast fellation policier -fantastiq
Auteur : Sarah      Envoi mini-message
Sex-Files

23 octobre, 22 h 37, Gunnison National Forest, Colorado


Le blizzard s’était levé et le vent soufflait en rafales, soulevant des plaques de neige. C’était la première tempête de la saison et elle s’annonçait violente. Dans son gîte, au beau milieu de la forêt de ce coin perdu du Colorado, Mark ne se souciait guère du mauvais temps qui régnait dehors. Natif de la région, il était habitué à la rudesse du climat et en avait vu d’autres. Il espérait seulement que la neige ne tomberait pas en trop grande quantité et qu’elle ne le bloquerait pas. Il fermait son gîte à la fin de la semaine et comptait partir skier à Aspen, à quelques centaines de kilomètres de là.


Concentré sur la télé, il regardait un bon film porno. Il n’était pas seul dans le chalet, mais le couple qui avait pris une chambre une demi-heure auparavant devait être occupé à se faire du bien, aussi Mark savait-il qu’il ne risquerait pas de se faire surprendre le caleçon sur les chevilles, son sexe raide dans la main. Il n’entendit pas le cri venant de la chambre, au fond du couloir, le blizzard couvrant tous les autres bruits. L’aurait-il entendu qu’il aurait conclu que l’homme venait de prendre son pied. Lui-même étouffa un gémissement lorsqu’il éjacula dans sa main au spectacle de ces trois filles se doigtant mutuellement.




25 octobre, 10 h 21, Crested Buttle, Colorado


Les deux agents du FBI sortirent de la voiture et contemplèrent la rue. Ils venaient de faire un long voyage depuis New-York, leur avion les avait d’abord déposés à Denver, puis un second vol les avait menés à Gunnison où ils avaient pris une voiture de location. Au bout de deux nouvelles heures de route, ils étaient enfin arrivés dans ce bourg désert. Ils se regardèrent puis haussèrent les épaules et prirent la direction du bureau de police où les attendait le shérif du comté.



Les deux agents se regardaient dubitatifs. Chacun d’un côté du lit où reposait le cadavre, ils semblaient déconcertés.



Mulder sortit par la fenêtre tandis que sa collègue rejoignait la réception après avoir rangé son matériel. Tout en cherchant un indice dans la neige, son esprit s’échauffait. Il aimait ce genre d’enquête où l’incompréhensible dépassait l’entendement. Pour lui, chaque cas inexplicable scientifiquement prouvait une existence extra-terrestre. Il espérait retrouver leur trace et ainsi délivrer sa sœur qu’ils avaient enlevée des années plus tôt. C’était sa quête. Il releva la tête vers la forêt où se perdait le sentier. Les empreintes avaient été recouvertes de neige et aucun indice n’avait attiré son attention. Il rejoignit le gîte où il trouva sa collègue accoudée au comptoir, Mark dans son dos en train de la pistonner violemment.



Les deux agents roulaient en silence dans la voiture qui les ramenait à la petite bourgade. Ils avaient laissé le gérant dans son chalet, il devait préparer ses affaires avant de partir en vacances. Le corps de la victime avait été placé dans un sac mortuaire puis enfermé dans la chambre froide du gîte en attendant que les légistes pussent venir le chercher. Le temps s’était en effet gâté et une nouvelle tempête s’annonçait. Dans la voiture, le temps était également à l’orage. Mulder conduisait, mâchoire serrée. Puis finalement il éclata :



Scully ne répondit pas, se contenta de soupirer et tourna la tête vers l’extérieur. Mulder et son obsession pour sa sœur ! Jamais il ne se détendait, pensa-t-elle. Elle, la scientifique avait besoin de concret et l’absence de corps signifiait la mort de la personne et qu’il était fort possible qu’on ne la retrouve jamais. Pas qu’elle avait été enlevée par des extra-terrestres.



Ils se garèrent et traversèrent péniblement l’artère principale de la bourgade, secoués par les bourrasques neigeuses. Ils frappèrent à la porte. Pour toute réponse, ils entendirent un bruit de vitre brisée. Ils dégainèrent leurs armes et Scully défonça la porte, pistolet au poing. Les pieds du shérif dépassaient de derrière son bureau, Scully se précipita vers lui, tandis que Mulder se dirigea vers la fenêtre. Il eut le temps d’apercevoir une silhouette courir entre les arbres, mais elle était déjà trop loin.



Il s’approcha de l’officier de police qui gisait au sol. Sa peau flasque pendait sur ses os et sur le sol. Ses orbites étaient vides.



Sa braguette était ouverte et son sexe mou en dépassait.





26 octobre, 6 h 27, Crested Buttle


Le réveil de Mulder le tira d’un sommeil agité. Puis ce fut son téléphone qui sonna.



Scully et Mulder arrivèrent dans la capitale du comté en fin de matinée. Le chef de la police les conduisit dans un hôtel luxueux où la victime avait été découverte.



Le temps ne s’améliorait pas. Le vent prenait de plus en plus de puissance, la neige tourbillonnait, la visibilité était nulle. La circulation était rendue impossible. Après avoir visionné les avis de recherches sans trop d’espoir, Scully était rentrée à l’hôtel. Elle y trouva Mulder, assis sur un fauteuil qui regardait la télé.



Il tournait sur lui-même en exposant sa théorie et ne vit pas sa collègue lever les yeux au ciel.





27 octobre, 1 h 08, Gunnison


Hormis l’hôtel, le seul lieu ouvert la nuit à Gunnison était le petit aéroport de la ville. Un avion décollait chaque nuit et un autre arrivait. La tempête qui sévissait clouait tous les appareils au sol et les voyageurs patientaient dans le hall. Un homme d’une vingtaine d’années s’était isolé pour appeler sa copine et lui expliquer la situation. Pour un détail futile, la fatigue aidant, la conversation s’envenima et son interlocutrice lui raccrocha au nez. Énervé, le jeune homme revint s’asseoir, mais trouva à sa place une jeune fille. S’il ne l’avait pas eu au téléphone l’instant d’avant, il aurait juré que c’était sa copine assise sur ce siège. Devant son regard interloqué, la demoiselle lui demanda :



Un court instant, le garçon crut voir les yeux verts d’eau de la fille devenir rouges, mais il mit cela sur le compte du trouble qu’elle provoquait et n’y prêta pas attention. Elle se leva et le tira presque jusqu’aux toilettes. Il était hypnotisé et ne protesta pas. Ils entrèrent dans une cabine où il tenta de l’embrasser, mais elle le repoussa et s’agenouilla devant lui.



C’était une différence majeure avec sa copine qui ne lui prodiguait jamais ce genre d’attention. Elle trouvait ça dégoûtant et n’en retirait aucun plaisir. Alors, pour une fois qu’il avait cette chance, il n’allait pas la laisser passer.



La fille n’avait pas attendu son accord et le pompait déjà avidement. Le garçon la regardait s’acharner sur son pénis gorgé de sang comme si sa vie en dépendait. Sa bouche était comme scellée autour de son sexe raide et ses joues se creusaient sous la force de l’aspiration. Ce traitement eut très vite raison de lui et en moins d’une minute, il se mit à éjaculer des gorgées de foutre. Jamais il n’avait expulsé une telle quantité de sperme. Il chancela, s’assit sur la cuvette et d’une voix éteinte, demanda pitié. Mais la fille ne le lâchait pas et continuait à aspirer son partenaire.



Il eut le temps de voir les yeux de la fille devenir rouges puis il s’évanouit. La fille poursuivit son repas sans se hâter. Le sperme n’était qu’une mise en bouche, mais il lui donnait l’énergie nécessaire pour extraire de sa proie le reste de son fluide. Une demi-heure plus tard, toujours sous sa forme humaine, elle regagna le hall. Elle jeta un œil au panneau d’information et vit que les vols étaient toujours en attente. Elle s’assit parmi les voyageurs et fit comme eux. Elle patienta.




27 octobre, 5 h 47, aéroport de Gunnison


Les deux agents du FBI finissaient d’interroger les personnes présentes, la recherche d’éventuels témoignages. Mais personne n’avait rien vu. La plupart d’entre eux dormaient au moment du meurtre. Scully rejoignit Mulder devant la grande baie vitrée.



Scully se retourna et scruta la centaine de personnes qui errait dans le hall.



Mulder traversa le hall et prit l’escalator qui le mena à l’étage. Il se présenta au bureau du chef de l’aéroport et se fit remettre le document. Le prochain vol était à destination de Denver et 130 passagers étaient enregistrés. Il entama la lecture du papier en marchant lentement dans le couloir lorsqu’un bruit métallique lui fit relever la tête. Cela venait de derrière la porte qu’il venait de dépasser. « Salle des archives », lut-il en poussant la porte déjà entrebâillée.

Une main sur son arme, prêt à dégainer, il éclaira la pièce et parla d’une voix forte :



Elle arracha d’un coup sec les boutons de la chemise de Mulder puis l’embrassa dans le cou en le poussant contre le mur. Ses doigts descendirent jusqu’à la braguette où, avec habileté, ils défirent les boutons et s’emparèrent du sexe de l’agent du FBI. Il était encore mou, mais elle le serra dans ses doigts et le branla lentement, provoquant très vite une solide érection. Elle baissa les yeux vers l’objet de sa convoitise.



Mulder ne répondit rien, subjugué par l’audace de sa partenaire et heureux que son vieux fantasme se réalise enfin. Scully se mit à genoux et sans plus de cérémonie emboucha sans difficulté la totalité du membre raide, l’avalant jusqu’à la base. Mulder eut un hoquet de surprise et de plaisir mêlés et retrouva enfin la parole.



Le mouvement de succion se mit en marche et Mulder sentit une forte pression s’accumuler dans son bas-ventre.



Mais les lèvres de sa partenaire ne s’écartèrent pas d’un millimètre et l’aspiration s’accentua encore. Il ne put plus se retenir et un flot de sperme chaud se mit à couler dans la gorge de Scully qui avalait tout le liquide sans ralentir la cadence. Mulder se sentit soudain très faible, ses couilles lui donnèrent l’impression de se rétracter, il sentait qu’elles se vidaient littéralement. Il n’avait jamais connu une telle jouissance. Au bord de l’évanouissement, il tenta de libérer son membre de la bouche goulue qui pompait toujours.


Soudain, alors qu’il allait perdre connaissance et qu’une douleur insupportable irradiait son abdomen, Scully écarta ses lèvres et se mit à cracher le sperme qu’elle venait d’avaler. Libéré, Mulder se laissa glisser le long du mur. Incapable de bouger, il vit sa collègue éructer, les yeux exorbités, vomir son sperme puis du sang. Sous ses yeux, Scully se transformait en une créature translucide et visqueuse, tordue de douleur et hurlante. Du coin de l’œil, Mulder vit la porte de la pièce s’ouvrir et Scully surgit, arme à la main. Elle eut le temps de se voir avant que la chose ne retrouve complètement sa forme originelle. Puis elle mourut, ne laissant au sol qu’une flaque gluante. Scully rangea son revolver, se pencha vers Mulder évanoui puis appela les secours.




28 octobre, 11 h 26, Denver, hôpital du comté



Allongé dans son lit, il émergeait à peine de 24 heures d’inconscience. Scully prit une chaise et s’assit près de lui.