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Temps de lecture estimé : 7 mn
19/01/16
Résumé:  Début d'été caniculaire... en attendant les vacances... derniers points à régler avant le départ.
Critères:  fhh travail fellation cunnilingu pénétratio -occasion
Auteur : Ladymarmelade  (femme de 50 ans)
Éva

Je m’appelle Éva, la trentaine tout juste passée, brune aux yeux verts, et encore célibataire, à mon grand désarroi, mais surtout celui de mes parents qui aimeraient bien un jour, voir leur fille unique mariée avec une ribambelle d’enfants. Cela m’éviterait à chaque visite ou presque, d’avoir à répondre à des questions qui m’agacent de plus en plus et que j’élude comme je peux.


Mais leurs souhaits que j’avoue être légitimes, restent pour l’instant, des vœux pieux. La faute peut-être à des études pour lesquelles je me suis beaucoup sacrifiée et une personnalité à être méfiante des autres en général, des hommes en particulier. Les quelques aventures que je peux compter sur les doigts d’une seule main, ne m’ont guère convaincue pour envisager une vie à deux. Des aventures d’un soir ou, lorsqu’elles semblaient bien commencer, qui se terminaient, soit par ma faute, soit parce que le Jules du moment avait décidé d’aller voir ailleurs.


Ma vie amoureuse n’est donc qu’un vaste désert, j’avouerais m’en accommoder assez bien, mais ce qui me manque, ce dont j’ai le plus de mal à me passer, c’est un contact physique, un contact charnel et tout ce qui précède bien entendu : l’attente, les rendez-vous, les longues heures passées à me préparer pour mon amoureux… Tout cela me manque. Alors bien sûr, pour pallier ce vide physique, j’ai une parade, j’ai bien une petite panoplie de joujoux dont je me sers de temps à autre. Je leur en suis d’ailleurs très reconnaissante, mais rien ne remplace un Homme, des mains d’Homme, une langue, des lèvres, une queue d’Homme.


Mon job aussi me prend beaucoup de temps et d’énergie, je suis conductrice de travaux dans le BTP. Ce métier me plaît, je n’en changerais pour rien au monde. Je n’ai pas eu de mal à m’intégrer au milieu de partenaires majoritairement masculins, j’aime ce contact viril, ce franc-parler, alors entre repas professionnels, visites de chantiers, réunions jusqu’à pas d’heure, sans compter les tâches administratives, peu de place m’est laissée pour le batifolage et les sorties.


Aujourd’hui vendredi 10 juillet, c’est ma dernière journée avant de longues vacances bien méritées. J’ai programmé ce matin une visite sur un chantier, un chantier qui a pris un peu de retard et où sont apparus quelques problèmes de sécurité. Je veux régler ces différends avant mon départ.


9 heures… et déjà 29 degrés, il fait chaud, très chaud, la canicule sévit depuis plus d’une semaine, alors pas d’hésitation pour trouver une tenue, ce sera une robe-chemisier, légère, fleurie, un shorty et des sandalettes, un sac en tissu en bandoulière, mes lunettes de soleil… un look de plage… enfin presque… dans quelques heures.


J’arrive sur le chantier écrasé de soleil, des nuages de poussière s’élèvent du sol, le ballet incessant des camions déversant des montagnes de gravats, des grues tentaculaires et pourtant maniées avec tant de précision, le bruit d’un marteau piqueur, les ordres du chef de chantier à des ouvriers déjà fatigués, et quelques dizaines de mètres plus en retrait, des baraques dans lesquelles s’entassent, à la pause méridienne, des travailleurs assoiffés et éreintés.


Je me dirige vers cet homme, qui m’accueille d’une poignée de main très vigoureuse. Il m’explique les raisons du retard accumulé, avance quelques solutions pour y remédier, puis aborde le délicat problème de la sécurité, causée par deux de ses ouvriers qu’il qualifie de bosseurs hors pair, mais rebelles, têtus. Il me propose donc de les rencontrer pour essayer de régler le problème.


Il me devance et se dirige droit vers les « Algeco », là où se tiennent à l’entrée, deux hommes que je suppose être les fauteurs de trouble. L’un est sénégalais, assez grand et baraqué, l’autre de type européen, espagnol peut-être, très mat et également très musclé. Je leur serre la main, non sans timidité. Le chef de chantier me présente et nous invite à entrer au prétexte qu’il est plus confortable de s’asseoir à une table à l’ombre plutôt que de rester en plein soleil.


À l’ombre ! Certes, mais il règne à l’intérieur, une chaleur intense, suffocante. Un des deux hommes allume un ventilateur salvateur. L’autre homme referme la porte derrière nous. Dans cet espace réduit, une table, quatre tabourets, dans le coin de la pièce, un lit de camp, une chaise, au mur un calendrier… 1999 et une superbe pin-up aux seins nus semblant les narguer.


Je sens de grosses gouttes couler dans mon dos, sur mes tempes, un des hommes sort d’une glacière un coca et me le tend avec un sourire désarmant. Je l’accepte bien volontiers. Je me trouve seule, avec deux inconnus, pour parler de choses importantes, voire graves, et paradoxalement, je ne me sens pas en situation professionnelle, je suis troublée de cette promiscuité, pourtant rien dans mon comportement ne laisse entrevoir mon émoi.


Et ces hommes non plus ne laissent rien paraître, d’ailleurs, de quoi, et par quoi pourraient-ils être perturbés ? Par ma tenue, certes légère, mais pas vulgaire ? Le fait que ces travailleurs partis du pays depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois n’ont pas eu souvent de présence féminine à leur côté ? Je balaie d’un coup ces élucubrations me disant que c’est mon imagination toujours débordante qui me joue des tours.

Je suis brûlante, chancelante. Un des hommes me propose de m’allonger quelques instants, ce que je fais. Il approche le ventilateur du lit. J’en ressens immédiatement les bienfaits. Quant à eux, ils s’attablent en sirotant une bière, en chuchotant des mots inaudibles pour moi.


Allongée sur le lit de fortune, je me remets lentement de ce petit malaise. À travers mes yeux mi-clos, je distingue l’homme noir se tourner dans ma direction, sa peau noire contraste étonnamment avec la blancheur de son tee-shirt blanc immaculé. Il me sourit, son sourire est franc, éclatant. L’autre homme face à lui me sourit également, il a de grands yeux noirs malicieux, un front large, une mâchoire carrée. Il a déjà ôté son tee-shirt, un joli tatouage tahitien sur le biceps droit et un autre sur le torse lui donnent un côté très mâle, sexy.


Les deux hommes se lèvent et se dirigent vers moi. L’homme noir s’agenouille, son visage à hauteur du mien. Il me demande si je vais bien, si je vais mieux. Je réponds que oui, mais que je préfère attendre encore un peu. L’autre homme s’est positionné au bout du lit de camp, et je sens une main me caresser les pieds, les chevilles. Je suis si faible, j’ai si chaud que je n’ai aucun geste de réprobation, de recul, je le laisse faire… Ses mains remontent vers mes mollets, mes cuisses.


L’homme noir, quant à lui, a déboutonné quelques boutons de ma robe, et je sens sa large main s’immiscer dans mon décolleté. Puis le bout de ses doigts sur mon téton, qu’il saisit pour le faire durcir. Tout ce passe dans le silence, la torpeur. Bien malgré moi, j’écarte mes cuisses… je sens le doigt de l’homme écarter le tissu de mon shorty, je sens le doigt de l’homme s’immiscer dans mon sillon brûlant et humide. Je l’entends dire à son copain que je suis bien mouillée, bien chaude… l’autre lui sourit.


L’homme enlève prestement ma culotte, écarte autant qu’il est possible mes cuisses, approche son visage de mon intimité et entreprend de me lécher. Je sursaute, une petite décharge me parcourt le corps. L’homme noir a défait sa ceinture, déboutonné son pantalon d’où a jailli une superbe queue. La légende n’est qu’une légende, un phallus, long, épais m’est proposé, offert.

Je le saisis de ma main droite, qui n’en fait même pas le tour, je titille le gland, le suce. L’homme s’accroupit sur mon visage, je peux à loisir, le lécher, le sucer, lui gober ses bourses bien rondes, tandis que l’autre continue à me lécher, me doigter.


Je suis aux anges, deux hommes pour moi, deux inconnus, innocents de mon abstinence forcée et qui me baisent, ils sont synchrones dans leurs mouvements, dans les va-et-vient de cette queue démesurée dans ma bouche, de ces doigts dans ma chatte.

Je me sens prise, je me sens bonne, je me sens femme, un brin chienne, et j’aime ça, sans le vouloir je suis en train de réaliser un fantasme.


J’entends leurs mots, entre eux, se dire, que je suis bonne, malgré mes airs de petite sainte, que j’aime ça, d’ailleurs ils me le demandent, je leur réponds que oui, alors un des deux me dit qu’ils vont me baiser et que jamais je ne pourrais oublier ce moment. Il m’invite à me lever, l’homme noir s’allonge, me demande de m’empaler sur son sexe, il glisse sans difficulté, disparaît dans mon ventre, l’autre se positionne pour que je puisse à son tour, le sucer.


Mes seins balancent au gré des va-et-vient de cette queue noire, et de concert je suce l’autre.

C’est bon, terriblement bon, je me sens comme dans une barque, balancée par le ressac des vagues, je sens par moment de bons coups de reins, bien sentis, puis de nouveaux de langoureux va-et-vient.


De nouveau, on m’invite à me lever, à me mettre à quatre pattes, l’un me prend en levrette, l’autre devant moi. Nous recommençons… Je les sens tendus, au bout de ce qu’ils pouvaient se retenir, ils accélèrent le mouvement, l’un dans mon intimité, sa lance fendant mes chairs, cognant dans le fond de mon ventre, l’autre dans ma bouche. Ils m’appellent « ma princesse », tandis qu’ils me liment, tandis que je les lèche. Trio de baise, de sueurs, de râles, de jouissance… je vais jouir, et eux aussi sur mon dos, sur mes fesses. Explosion des sens. Délivrance.


Je dois repartir, sans avoir solutionné le problème, mais est-ce bien nécessaire ? Peut-être seront-ils revenus à de meilleurs sentiments…