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Temps de lecture estimé : 11 mn
24/01/16
Résumé:  Loïc, jeune marin breton, débarque à Nantes pour aider une fille de joie.
Critères:  fh jeunes prost grossexe pénétratio init historique -inithf
Auteur : Sarah      Envoi mini-message

Série : Loïc, la légende du breton costaud

Chapitre 01 / 03
Nantes



Le second hurlait ses ordres à son équipage. C’était inutile, car les hommes étaient rôdés à la manœuvre et la perspective d’enfin toucher terre les galvanisait. Mais ça faisait partie de la routine. Trois mois qu’ils étaient partis de Brest, leur port d’attache, pour pêcher au large, en plein milieu de l’Atlantique. Trois mois d’intense labeur, d’affrontements avec des tempêtes déchaînées, de maladies et de conditions de travail misérables. Mais personne ne se plaignait. S’ils avaient la chance de revenir entiers, les marins touchaient un salaire mirobolant et pouvaient passer l’hiver confortablement. Le port de Nantes était en vue, les marins trépignaient en exécutant leurs taches.



Le gamin en question mesurait près de deux mètres et devait frôler le quintal. Malgré le rationnement, il n’avait guère perdu de poids. Sa stature contrastait avec sa timidité, plus en rapport avec ses dix-neuf ans. Il était le protégé du capitaine de la goélette, qui l’avait pris sous son aile pour respecter son serment fait à un vieil ami mourant. Loïc n’avait aucune expérience de la mer lorsqu’il posa le pied sur le pont du Gouelac’h, mais il apprit vite, tout en restant discret, sans gêner les hommes lors des moments difficiles. Sa haute taille lui avait évité un bizutage en bonne et due forme, de plus il s’était vite révélé bon camarade et il s’était très vite intégré. Le garçon approcha de son camarade d’un pas plus leste qu’on ne s’y attendait en le voyant.



Loïc se mit à rougir jusqu’aux oreilles et ne trouva rien à répondre.



Il éclata de rire tandis que Loïc s’éloigna, tirant sur son bonnet pour cacher la honte qui s’affichait clairement sur son visage.


Depuis son poste, le capitaine Le Fouësnant tenait la barre, un œil sur les quais du port qui se rapprochaient, un autre sur ses matelots. Pourtant, dans ses pensées, il était ailleurs. À la différence de ses hommes, le retour à la terre ne l’enthousiasmait pas. Vingt-cinq ans de mer ne l’avaient pas lassé et il aimait par-dessus tout la houle, affronter des éléments déchaînés ou naviguer sur un océan sans vague, du moment que l’horizon était vide, il était heureux. Puis, il pensa à sa famille qu’il ne verrait pas, car il avait coupé les ponts avec ses filles. Il ne savait même pas où elles se trouvaient… Il se ressaisit pour effectuer la dernière manœuvre d’accostage. L’équipage cria sa joie, et après avoir reçu leur paye, les hommes s’éparpillèrent sur le port.



Si le capitaine ignorait où se trouvaient ses filles, ses hommes le savaient. Elles étaient toutes les trois des filles de joie et l’une d’elles exerçait son activité à Nantes. C’était l’aînée de la fratrie, Marie. C’est ainsi que Loïc fit sa connaissance ce soir-là. Après s’être longuement prélassé dans un bain chaud, il avait trouvé des vêtements neufs à sa taille et avait suivi ses camarades dans les ruelles nantaises. Bien que la nuit fût tombée, l’activité était encore intense dans les bas quartiers de la ville. Loïc, qui ne connaissait que son petit village du fond du Morbihan, s’émerveillait de tous ces bruits joyeux et de ces odeurs parfumées, amenés des quatre coins du globe par les marchands.



Loïc allongea la foulée pour rattraper le groupe. Ils arrivèrent très vite devant une taverne où ils entrèrent en hurlant et en jetant leur couvre-chef.



Une clameur leur répondit et des femmes les rejoignirent. Certains s’éclipsèrent directement dans des chambres situées à l’étage, accompagnés d’une ou deux filles de joie. D’autres, voulant d’abord étancher leur soif, s’installèrent à des tables ou au comptoir. Très vite, la bière coula à flot et les histoires de marins s’échangèrent. Loïc ne parlait et ne buvait pas. Il ne pouvait s’empêcher de regarder autour de lui, d’admirer ce lieu et cette atmosphère tout à fait nouveaux pour lui. Subjugué, il n’entendit pas tout de suite qu’on parlait de lui.



Obéissant, le garçon déplia son double mètre. Sa tête touchait presque le plafond et il dut se tenir voûté. Le bruit de fond baissa d’un cran, tous les regards se tournant vers le pauvre Loïc, gêné d’être scruté ainsi.



Babette monta à l’étage. Loïc la vit frapper à une porte, attendre une réponse puis entrer dans la pièce.



Il dégaina son couteau et le pointa sous la gorge de Ronan. La taverne se tut d’un coup. Si Bastien perçait l’épaisse peau de l’effronté, la salle se transformerait en champ de bataille. Mais une voix claire brisa le silence et fit retomber la tension.



Alors Loïc la vit. La Marie était assurément une belle femme. Une longue chevelure noire couvrait ses épaules nues, laissant entrevoir une peau mate. Ses yeux étaient du bleu que Loïc aimait, celui de la mer quand elle était calme et que le soleil la baignait doucement. Il s’était mis debout au moment où les choses allaient dégénérer et lorsqu’elle fut près de lui, il la dominait de trois têtes. Après avoir fait signe d’expulser le malpropre, elle leva vers Loïc ses beaux yeux et le dévisagea.




Dans la chambre, à l’étage, Loïc resta immobile, comme paralysé, tandis que la belle fille de joie se déshabillait. Nue, elle était encore plus déstabilisante pour le pauvre garçon qui ne savait pas ce qu’il devait faire.



Loïc, que la taille de son sexe avait toujours complexé, fut touché par ce compliment. Mais l’espoir qu’elle mettait en lui, lui mettait la pression et il ne bandait toujours pas. Pourtant, il la trouvait belle, assise sur le bord du lit. Ses seins lourds, les premiers qu’il voyait, le subjuguaient.



Il tendit les mains vers sa poitrine et laissa échapper un soupir d’aise lorsque ses doigts entrèrent en contact avec la peau douce. La Marie, de son côté, profita de la position pour découvrir à son tour le corps du jeune homme. Son sexe volumineux l’impressionnait réellement. Ce n’était pas tant la taille, qui était certes au-dessus de la moyenne mais sans exagération, que l’épaisseur du mandrin. Alors que son érection commençait à peine à se développer, la prostituée ne pouvait déjà plus la contenir dans une seule de ses mains. Elle la prit donc entre ses dix doigts et entama une lente masturbation ; et peu à peu le sexe gargantuesque se gorgea de sang jusqu’à devenir raide comme un morceau de bois.



Elle dut se contenter de donner quelques coups de langue, ne pouvant emboucher même le gland seul.



Elle se positionna à quatre pattes sur la couche et fit signe à Loïc de se placer derrière elle.



Loïc, tremblant de désir et plein d’appréhension, s’agenouilla derrière son initiatrice. Il chercha la bonne position, sans succès. La Marie, passant un bras entre ses cuisses, se saisit de l’énorme pénis et le plaça au bon endroit. Loïc entama aussitôt un mouvement de va-et-vient qui le fit éjaculer alors que son gland se trouvait pour moitié à l’extérieur. La femme voulut pester contre cette précocité malvenue, mais n’en eut pas le temps. Le garçon, que la jouissance ne faisait pas débander, ne changeait pas de rythme et sa semence jouant le rôle de lubrifiant, il pénétra peu à peu sa partenaire. Surprise, cette dernière se laissa faire. Les mouvements du garçon étaient désordonnés et maladroits, mais le volumineux gourdin la possédait complètement et commençait à faire son effet.

Enfin, elle le sentit buter au fond de sa paroi. Elle avait l’impression d’être écartelée de l’intérieur, presque déchirée, mais sans douleur. Au contraire, elle avait une sensation de picotements dans son ventre, très agréable. Elle eut alors une lueur d’espoir. C’est à ce moment-là que Loïc déchargea une nouvelle fois, le sperme jaillit à flots, inondant le vagin de La Marie.



Mais elle ne put poursuivre, car le jeune homme n’arrêtait toujours pas de la limer. Malgré deux éjaculations successives, il restait dur et gros. La Marie espéra alors qu’il ne s’arrêterait plus. Elle enfouit sa tête dans les oreillers et le laissa s’activer, attentive à ce bourdonnement qui s’amplifiait au fond de son ventre. Peu à peu, telle une vague, tout son corps fut submergé de plaisir. Elle fut emportée par la jouissance, l’orgasme la foudroya et elle se mit à hurler. Un cri où étaient mêlés la joie, l’étonnement et le soulagement de connaître enfin la jouissance du corps. Les coups de boutoir de Loïc la soulevaient tel un fétu de paille. Il la pistonnait sans vergogne, sans relâche. Elle jouissait sans s’arrêter, cherchant de l’air, essayant de s’accrocher au drap pour ne pas cogner la tête dans le mur. Soudain, Loïc se mit à hurler à son tour, se plantant tout au fond de la grotte ravagée de la jeune femme et giclant par saccades de longues traînées de foutre chaud. Il en débordait, coulant sur les cuisses de la Marie qui reposait inconsciente sur le lit. Loïc se retira, puis reprenant ses esprits, s’inquiéta du sort de la fille de joie. Elle émergeait lentement, les yeux dans le vague, haletante.



Une heure plus tard, la Marie retrouva Loïc attablé avec Bastien. Le jeune garçon dévorait avec appétit de grands morceaux de viande sous l’œil goguenard de son ami. La Marie s’assit sur une chaise et repoussa la bourse que lui tendait Bastien.



Le jeune Breton ne sut quoi répondre et se contenta de hocher la tête.