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Temps de lecture estimé : 30 mn
25/01/16
Résumé:  À cinquante-neuf ans, Anne est une épouse financièrement aisée. Derrière la mère et la conjointe parfaite se cachent une femme seule, tourmentée par le divorce d'avec son amant.
Critères:  f fh fhh hplusag fplusag fagée couple couplus nympho caférestau amour hdomine humilié(e) ffontaine fmast intermast fellation pénétratio fdanus fsodo jouet
Auteur : Patrick de Toscane            Envoi mini-message

Série : Anne

Chapitre 01 / 03
Le chalet des écueils

Haut-Doubs, décembre 2015


Quelques jours après la Saint Nicolas, le chalet « des Sapins » s’était vendu à des Pontissaliens. D’après une source municipale, le couple, d’une cinquantaine d’années passées, souhaitait aménager la demeure en chambres d’hôtes.

Près de Verrière-de-Joux, les premiers commérages insistaient sur la présence unique de la propriétaire.




Matin du 25 décembre


En cette fin de matinée, une fumée blanche sortait de la grande cheminée. Devant le chalet, une Audi et une Austin Mini supportaient un mince manteau de neige.

Dans le grand salon, le feu crépitait et la douce chaleur de la pièce allait s’inscrire dans les mémoires des deux fêtardes pour de nombreuses années. Au pied de l’arbre de Noël reposaient les vestiges de papier-cadeau déchiré. Assise sur un banc, le long de l’immense table en sapin, une jeune femme slalomait ses doigts sur son écran tactile.

Une femme mûre en chaussons, jupe longue et poncho, sortit de la cuisine avec deux tasses de chocolat chaud.



Derrière ses petites lunettes, Anne baissa les yeux et en caressant l’avant-bras de sa fille.



Céline se focalisa sur sa tablette.



Anne s’assit sur le banc à côté de sa grande fille. À portée de main, elle prit le CD de chants religieux que lui avait offert son mari et elle esquissa un sourire.



Anne croisa ses jambes nues sous sa longue jupe portefeuille.



Céline tourna l’écran vers sa mère qui se pencha en ajustant ses lunettes.



La page magnétisa le regard d’Anne. Nerveusement, son pied commença à se balancer…



Anne fuit la pression de sa fille et se racla la gorge.



Anne se leva et s’empressa de finir son chocolat chaud.



Anne ne répondit pas et s’isola dans la cuisine. Au même moment, son téléphone dans le signala un texto



Anne hésita un instant à revenir endurer les questions embarrassantes.



Anne abandonna la quête de son téléphone et s’immobilisa.



La jeune femme poussa un petit rire.



Les deux femmes croisèrent leurs regards et pour faire la paix, Anne esquissa un sourire.

Enfin, elle prit son téléphone et lut le texto :



Anne hésita à répondre… et posa son téléphone.


Céline quitta le chalet en début d’après-midi. La propriétaire apprécia le silence de la demeure dans son canapé. Elle se remémora le réveillon, cette matinée magique avec sa fille et… Patrick. Elle tendit la main vers son sac à main et chercha quelque chose dans l’une de ses poches secrètes. Elle sortit délicatement une carte usée par le temps.



Anne s’immobilisa prisonnière de ses souvenirs. Elle émergea et baissa les yeux, ses paupières papillonnèrent et des mots lui revinrent en mémoire…



Volontairement, Anne n’avait jamais rappelé.


Une vingtaine de minutes plus tard, l’annonce d’un nouveau texto, marqua la fin des rêveries. Anne s’informa que sa fille était bien arrivée dans son studio du centre-ville. Elle en profita pour reprendre le précédent texto auquel elle répondit par un simple « Y ».

L’épouse délaissée monta dans sa chambre. Elle fit un rangement aussi sommaire qu’inutile pour s’occuper l’esprit. Se rendant compte de sa supercherie, elle s’immobilisa au milieu de la chambre.



Rapidement, elle se rendit compte de la baisse de la luminosité et elle éclaira sa lampe de chevet.

Elle marcha vers la psyché devant laquelle elle s’arrêta. Elle passa ses doigts dans ses cheveux supportant mal une teinture agressive. Anne ôta son poncho et révéla un soutien-gorge en dentelle noire. Sa taille fine et son ventre plat feraient d’elle une amante courtisée le jour où elle se déciderait à être infidèle. La taille de ses demi-bonnets n’était pas dans la moyenne, mais ils suffisaient à remplir une main compréhensive. Elle déboutonna sa longue jupe portefeuille qui glissa à terre. Ses fesses étaient habillées par une culotte transparente de couleur noire.

Immobile devant son reflet, elle caressa son ventre.



Un long silence s’installa et Anne quitta l’image du miroir. Elle fouilla les tiroirs de sa commode et revint près du grand lit. Elle fixa autour de sa taille un porte-jarretelles. Elle posa son petit derrière sur le matelas ferme et fit glisser sur ses jambes une paire de bas en résilles noires. Devant le miroir de sa coiffeuse, elle dompta quelques mèches rebelles. Elle ôta ses lunettes et passa le bout de son index sur les ridules présentes sous ses yeux, puis lissa ses sourcils. Elle remonta sa poitrine dans son soutien-gorge. Elle s’exposa de profil pour être certaine de sa séduction.


Dans la cour, le jour continuait de déchoir. Anne apparut et remonta le col de son manteau.


La grosse Audi filait puissamment sur les routes du Haut-Doubs. À l’abord d’un lieu-dit, tous phares allumés, elle ralentit définitivement. La voiture emprunta un petit chemin privé qui serpentait jusqu’à une grosse maison. Les fenêtres éclairées accueillaient bien une fête.


Anne arrêta sa voiture derrière trois bijoux rutilants nommés Jaguar, Mercedes et Aston-Martin. Il n’était que 17 heures, mais elle identifia de l’agitation derrière les fenêtres. Elle ouvrit son sac et travestit son regard avec un loup vénitien noir.

Anne verrouilla les portières et monta les quelques marches. Le bruit de ses talons hauts résonna sur la terrasse jusqu’à la porte d’entrée. Avec assurances, elle sonna à la porte. « Néfertiti » lui ouvrit la porte et les deux femmes se firent la bise.



Odile referma sa porte et tenta d’ôter le manteau, mais Anne se déroba.



Anne esquissa un sourire, avant d’être intriguée par un parfum féminin.



Anne traversa le salon avec prétention. Comme une prostituée inaccessible, son long manteau et ses talons autoritaires accrochèrent quelques regards anonymes. Anne s’immobilisa devant les portes closes de la salle de jeu, sa main se posa sur la poignée, lorsque soudain, Odile la fit sursauter en lui apportant sa promesse : une flûte de champagne. Les deux femmes trinquèrent. Anne trempa ses lèvres et Néfertiti approcha sa bouche de l’oreille.



La maîtresse des lieux esquissa un sourire et Anne poussa la porte de la pièce… Anne remarqua tout de suite un billard, avant d’ignorer les deux hommes assis et masqués qui n’avaient d’yeux que les mystères de sa toilette. La porte se referma et Anne avança vers le porte-queue. À chaque fois, elle espérait que ses amants respecteraient les règles et généralement, ils les respectaient pour ne pas être bannis.


Anne salua du menton le premier homme sur sa gauche : il était jeune, séduisant et il lui rappela cet autre. Elle éternisa sa réflexion sur ce constat : sa dose de vice ne se négociait pas contre de l’amour.


Anne posa sa flûte et retira son manteau pour le déposer sur le feutre du billard… Une jupe grise, mi-cuisse, se profila sur les bas résille noirs. L’intrigante mère de famille portait un t-shirt en dentelles transparentes, avec une encolure qui fermait par un lacet. Elle termina son champagne et tourna le regard vers ce vieux voyou qui scrutait impatiemment les demi-bonnets du soutien-gorge.



Lui, elle le connaissait depuis plus de trente ans. Il avait été un valeureux prétendant, avant de devenir l’adversaire politique de son mari.



Anne esquissa un léger sourire en réalisant la supercherie de ces masques. Anne s’immobilisa face à eux, les fesses en appui contre le bord du billard. Elle tourna la tête vers le jeune homme qui se leva pour s’imposer avec allure.



Il baissa les yeux et toussa.



Anne se redressa et le jeune homme se colla contre elle. Il tendit son visage dans le cou et s’excita de l’eau de toilette fruitée. Il posa ses mains sur les hanches.



Ils échangèrent leurs positions et le jeune homme se retrouva les fesses contre le billard, le nez à la hauteur d’un laçage simpliste dans lequel il planta ses narines. Le vieux Bertrand s’approcha dans le dos d’Anne. Ses doigts estimèrent l’attache du soutien-gorge… puis il posa sa main sur les fesses de la femme de son meilleur ennemi. Il caressa ce galbe et ses doigts apprécièrent une certaine fermeté. Bertrand frotta sa bosse naissante contre le fessier. Ses doigts malades saisirent le bas de la jupe et il la remonta par-dessus les jarretelles. Dans les tons, la petite culotte noire et transparente recouvrait les fesses.


Délicatement, il caressa le tissu et son regard savoura ce mystérieux sillon sombre qui séparait les deux fesses. Il estima l’orifice sacré et concentra deux doigts. En vain, il tenta de la faire frémir à travers le tissu. Bertrand planta son nez dans la chevelure pendant qu’il baissait sa braguette et sortit son sexe tendu sur une douzaine de centimètres. Bertrand ne pouvait la pénétrer. Il enterra son sexe en sandwich entre les cuisses d’Anne et il débuta une grossière étreinte. Le plaisir s’amplifiant, son sexe se rebiffa et son gland put sentir le tissu chaud et humide.



Il reposa ses mains sur les hanches et conserva un certain rythme entre ces cuisses jointes. Perdant son souffle, il ralentit son étreinte et chopa la main d’Anne. Rebelle, elle batailla et le repoussa, mais l’animosité de Bertrand la contraignit. Il recula et dirigea la petite main vers son dard pour l’obligea à l’empoigner. Anne détailla le sexe du bout des doigts, avant d’entamer un lent mouvement d’avant en arrière.



Bertrand poussa un petit rire au mensonge. Il savait très bien que les rapports sexuels entre elle et Raymond étaient en berne. Le jeune homme avait délacé le t-shirt transparent pour apprécier du bout des doigts la paire de bonnets. Il glissa deux explorateurs pour faire jaillir un gros téton. La tétine ressemblait à une petite framboise et sa bouche ne put résister à ce fruit. Il la suça, l’aspira, tandis que la main gauche d’Anne prodiguait grand soin à la grosse envie. Elle activa sa main sur le long membre et le jeune homme suffoqua. Haletant, il releva le visage vers Anne et chercha ses lèvres, mais elle se refusa.



Il soupira et baissa les yeux sur le gros téton qui allait apaiser son envie. Derrière Anne, Bertrand atteignait l’ivresse. Il retira la main et planta son gland dans la raie de la culotte. Anne se révolta et Bertrand n’insista plus.



Anne tendit son fessier et Bertrand brandit son sexe. Il le cala sur la culotte et il reprit ses coups de reins. Le jeune athlète empressé dans le décolleté commençait à suffoquer entre les doigts experts. Il râla et bourra à coups de reins la main offerte en fourreau. Il se cramponna aux épaules et gicla une salve sur la culotte et une seconde zébra la jupe d’un liquide épais. Il brailla sa jouissance au visage d’Anne qui subit trois autres débordements. Sa petite main contraignit la pine contre le nylon et elle frotta le gland nerveux jusqu’au tarissement de la donation.

Derrière elle, Bertrand s’immobilisa et fit un pas en arrière. Il retourna Anne face à lui et la bouscula contre le billard.



L’épouse à Raymond prit place sur le rebord et Bertrand lui empoigna les genoux pour les relever. Anne dut poser ses mains en arrière sur le feutre pour ne pas être renversée. Il cala son bassin entre les cuisses et frotta sa pine sur la culotte cristalline. L’ennemi pouvait découvrir un pubis fraîchement épilé. Les mains cramponnées aux jambes, il frotta son frein sur le sexe protégé par le tissu et sans se toucher, sa verge sursauta en vomissant un épais foutre sur la jupe. Le membre devint hystérique et déchargea dans tous les sens, inondant bas et culotte d’un jus gras. Bertrand se retira. Anne resta ainsi, les jambes écartées et souillées. Elle passa ses doigts sur le sperme épais qui recouvraient ses habits et étala ce foutre encore bouillant sur ses habits.


La nuit était dense quand Anne réapparut sur la terrasse d’Odile. Elle monta dans sa voiture et se questionna quelques secondes derrière son volant. Elle se défia dans le rétroviseur intérieur, puis baissa les yeux. Elle fouilla dans son sac où était bourrée sa petite culotte et sortit la clé de contact. Elle tenta de démarrer, mais le moteur ne se lança pas. Anne commença à pester, elle n’avait pas du tout envie de revenir pour demander de l’aide. Une soudaine fatigue s’installa dans son corps et une odeur acide se répandait dans la voiture. La panique commença à prendre le pas sur sa raison et elle fit une nouvelle tentative.


Une vingtaine de minutes plus tard, Anne ouvrit le portail de sa propriété. Avec légèreté, elle entra dans le chalet en ôtant son manteau et monta au premier. Elle se mit nue en se débarrassant de son t-shirt sexy et de sa jupe qui tout comme ses bas avaient été souillés par ses amants.

Anne s’écroula dos sur le lit. Elle glissa ses doigts sur son sexe et commença une délicatesse d’avant en arrière. Elle circula sur son petit bouton rose et ferma les yeux.

Rapidement, les râles témoignèrent qu’elle avait encore un clitoris et le bonheur aidant, elle accéléra le travail de son majeur.


Anne s’interrompit pour se mettre à quatre pattes sur le lit. Elle corrigea sa fesse droite, puis glissa une main sous son ventre et vers sa chatte. Son majeur reprit la partition précédemment interrompue. Elle cambra sa croupe vers l’inconnu, rêvant d’être observée dans l’expression de ces vices les plus inavouables. Elle tapota son clitoris avec sa main et planta deux doigts dans son con. Elle les glissa le plus loin possible et grognassant, elle délira.



La respiration entravée par ses plaisirs refoulés, elle chemina jusqu’au tiroir du chevet. Elle sortit un vibromasseur et le mit en route. Elle plongea la tête dans l’oreiller et introduisit l’objet dans son sexe, plus loin, plus profond. À genoux, ses petites fesses s’agitant, elle résolut l’indifférence de son mari. Son con plein de bien-être coulait sur ses doigts. Désespérée, elle augmenta l’intensité du jouet à tel point qu’il devenait insaisissable. Anne le força en elle et le poussa loin, le faisant naviguer dans la chaleur de ses entrailles. Elle suffoquait, ne respirait plus qu’une fois sur deux et, asphyxiée, elle expira un cri de démence. Elle immobilisa sa main sur son sexe et un jet discret flatta son poignet avant qu’elle ne hurle sa jouissance en coulant sur son bras. Ses doigts se ranimèrent et la frise des murs en bois vibra sourdement. Désinhibée, Anne giclait sur la couette en attendant recouvrer la raison. Elle s’écroula sur le lit et lentement, la compréhension du temps revint dans son esprit. Effondrée, abattue, elle quitta la pièce pour la chambre d’amis où elle s’effondra sur un lit propre.




Samedi 26 décembre


Deux rouges-gorges chahutaient sur la rampe du balcon. L’un d’eux cogna contre la fenêtre, avant de rebondir et se perdre dans la brume.

Allongée nue, Anne ouvrit un seul œil. Elle poussa un soupir et ouvrit une seconde paupière.



Elle se retourna sur le dos.



Anne se détendit et ses paupières se fermèrent à nouveau. Soudain, elle ouvrit les yeux sur la nudité de son corps et plus instamment, sur son tas de vêtements puants posés à côté d’elle.



Elle se propulsa hors du lit et fila dans la salle de bains.


L’après-midi venait de commencer. Encore épuisée par la somme de faits survenus la veille, Anne errait lourdement en peignoir. Ses cheveux en bataille attestaient d’une nuit embrasée. Elle s’immobilisa devant la fenêtre du salon et rêvassa en croquant une simple pomme.

Sa fille l’appela, elles parlèrent de banalités et surtout, Céline confirma qu’elle ne pourrait l’accompagner en ville.


Pressée par les perspectives d’une visite surprise, Anne s’activa pour changer les draps des deux chambres et mettre en route un lave-linge. Elle pendit son manteau aux odeurs délictueuses derrière la maison.


Anne se motiva pour aller s’habiller. Elle enfila une paire de Dim’up et un string noirs. Un petit pull assorti à une jupe et une paire d’escarpins. Elle maquilla sa bouche et enroula un collier de perles autour du cou. Plus que d’autres jours, elle avait envie d’être celle qui avait passé une nuit torride, que les gens sachent qu’hier soir, elle avait perdu le fil de sa vie.


Une heure plus tard, Anne arriva en ville et rangea sa voiture au deuxième sous-sol du parking Saint-Joseph. En remontant la rue piétonne, elle avait l’impression de prendre un véritable un bol d’air. Les souvenirs de la veille obsédaient encore sa mémoire, mais rapidement, la réalité prendrait le pas sur les souvenirs. Elle s’arrêta devant quelques magasins de grandes marques et entra dans deux nouvelles enseignes pour satisfaire sa curiosité.


À « La grande librairie », elle demanda un avoir pour son album de chants religieux. Ensuite, elle erra dans l’espace musical au rayon pop-rock. Ses doigts survolèrent les albums de Lou Reed, David Bowie et Roger Waters.


Soudain, son regard flotta, elle fronça les sourcils. Non, elle ne se sentait pas mal, mais son sixième sens lui murmurait à l’oreille. Elle releva les yeux, balaya la foule et se tourna : son regard s’immobilisa immédiatement sur un homme de profil : il avait une quarantaine d’années, portait un caban et une écharpe noire. Anne ne le perdit pas des yeux. Si elle partait sur la gauche, elle ne le croiserait pas, du moins pas aujourd’hui. C’était trop tôt ! Pas aujourd’hui ! Elle n’était pas prête ! Trop cernée, pas assez maquillée, pas assez tout… Alors que le sol semblait se dérober sous elle, une femme la bouscula et la rapporta au présent. Anne inspira, un sourire illumina son visage et elle se lâcha :



Les clients du magasin sursautèrent, avant de se retourner sur elle. Une vague de chuchotements s’éleva brièvement. Patrick afficha un large sourire. Ses yeux pétillèrent, avant qu’il ne les baisse et modère sa joie. Pour Anne, il n’avait pas changé, tout comme sa bouche qui, hier soir encore, l’avait fait fantasmer.



Circonspect, il lui fit la bise et Anne comprit qu’il ne lui avait toujours pas pardonné de ne pas avoir rappelé. Patrick gardait ses distances, le buste droit comme pour renoncer à lui voler un baiser. Offensive, Anne fit un pas en avant.



Pour une fois, ce n’était pas Patrick qui était pendu aux permissions de cette femme mariée. Il se régalait de lui renvoyer en pleine face cette vexation qui macérait depuis cinq ans. Soudain, deux vigiles s’immobilisèrent devant eux et ils « fusillèrent » Anne du regard.



Patrick s’interposa :



La sécurité les quitta sans formule de politesse. Patrick et Anne se regardèrent et haussèrent les épaules. L’homme à l’écharpe posa sa main sur le bras d’Anne :



Anne hésita et Patrick ajouta :



La quinquagénaire afficha un large sourire.


Le « Grand Café » n’était pas très fréquenté et pour Anne, c’était très bien comme cela. Deux hommes âgés discutaient derrière notre couple. Patrick commanda un thé et un coca à la jeune serveuse. Anne regarda le contenu de son sac à main.



Anne baissa les yeux.



Patrick posa son regard sur cette fragile alliance qui cerclait son doigt et qui semblait attester la valeur qu’elle accordait à son mariage.



Il bougea sur sa chaise et posa un regard sur les boucles d’oreilles. Ses yeux glissèrent sur son collier de perles et un cou qui ne cessait de le plonger dans la rêverie.



Patrick glissa mystérieusement une main sous la table, grimaça et la reposa à côté de son coca.



Elle poussa un petit rire et baissa les yeux.



La tristesse s’afficha sur le visage de Patrick. Elle grimaça en posant sa main sur la sienne.



Discrètement, Anne leva le regard sur la jeune femme à deux tables plus loin.



Patrick baissa les yeux, secoua la tête, avant de relever le regard.



Elle baissa les yeux sur son thé.



Depuis qu’ils s’étaient assis à cette table, Patrick était tendu. Anne révéla ses bas noirs en croisant les jambes et elle captiva son regard. Déterminé, il recula de la table.



Anne s’étonna et le vit se lever. Elle eut envie de l’arrêter, mais elle eut la réponse sous son nez : il bandait ! Elle poussa un petit rire et son regard ne quitta pas cette excroissance qui déformait le pantalon. Gênée, elle baissa les yeux, avant de le voir descendre vers les toilettes.


Décidément, sa nuit amoureuse laissait des traces dans le temps. Elle n’en revenait pas. Une série de frissons parcoururent son dos. Elle sentit ses tétons se durcir dans ses bonnets. Était-il allé se masturber ? Dois-je descendre pour le vérifier ?

Son cœur s’accéléra. Une vague chaude revint dans son ventre. La chaleur monta jusqu’à son visage. Elle essaya de ne pas penser aux fantasmes qu’elle se créait dans son grand lit lorsque, cuisses ouvertes, elle plantait ses doigts dans son con. Pourquoi hésiter et rester assise ? Elle n’était pas la nonne décrite par Céline et, Raymond n’en saurait rien ! Soudain, une voix bourrue s’éleva derrière elle :



Timidement, Anne se retourna et découvrit deux retraités se serrant la main.



Anne baissa les yeux et repoussa la tasse de thé. Elle médita en regardant sa jupe, elle balaya deux minuscules miettes sur sa cuisse, avant de poser ses doigts glacés sur ses joues. Elle empoigna son sac à main et tête basse, elle se leva. En passant devant le comptoir, elle cloua le serveur.



Surpris, le garçon mima un « oui ». Anne pressa le pas dans la descente de l’escalier. Dans la salle, une voix féminine s’inquiéta :



Anne arriva dans le couloir du sous-sol. La luminosité des vieux néons contrastait avec la clarté naturelle du bar. Elle avança en direction des toilettes des femmes et s’immobilisa à la hauteur des hommes. Elle baissa les yeux et rassura ses arrières. Elle redressa le buste et noble, elle poussa la porte interdite. Un silence artificiel s’imposa. Pas d’homme au lavabo. Ses talons affirmèrent sa curiosité. Deux des trois portes-w.c. étaient ouvertes.



Une targette se claqua sèchement et la porte s’entrouvrit. Anne découvrit le visage écarlate. Elle se dirigea vers lui et poussa la porte. Le pantalon de l’écrivain était baissé jusqu’aux genoux et son sexe tendu de vingt-deux centimètres se dressait vers elle. Elle ferma la targette et s’en assura par deux fois.



Pour la première fois, elle rua sa bouche et ils s’embrassèrent longuement. Elle sentit le sexe repousser son ventre, mais tant pis. Leurs langues se mêlèrent quelques secondes. Anne glissa le long du corps nerveux et le membre dressé heurta son visage. Elle entoura le sexe avec ses petits doigts et eut du mal à réaliser qu’elle n’était plus dans le fantasme. Prudemment, elle commença à le branler. Elle leva les yeux vers Patrick qui était stupéfié par cette audace inhabituelle.



Anne prit le gland dans sa bouche et ferma les yeux. Elle le suça, l’apprécia sur sa langue en tenant précieusement la base du gourdin entre ses doigts. Elle ronronna en sentant près de son poignet, une paire de bourses pleines.

Anne se redressa, elle remonta sa jupe sur ses dim’up et son string. Elle prit place sur la lunette des toilettes et glissa ses doigts sur son sexe. Yeux clos, elle câlina sa chatte. Elle tourna la tête vers le membre délaissé et renouvela le plaisir. Patrick se pencha et déroula ses doigts dans le string trempé. Anne ouvrit plus grandes les cuisses en ondulant du bassin. Tous les deux se donnaient du plaisir et leurs râles étaient à l’unisson.


Emportée par ses fantasmes, Anne eut envie qu’il la prenne comme une putain. Son gros sexe l’aurait probablement blessée. Mais non, il ne fallait pas ! Tant que son vagin restait inviolé par un amant, elle gardait la main sur son contrat de mariage.

La respiration de Patrick s’accéléra, il se cala contre le mur et Anne, cuisses ouvertes, se pencha pour le reprendre dans sa petite bouche. Ils ne pouvaient plus rester dans cette situation, tôt ou tard, quelqu’un viendrait les déranger. Elle accueillit la moitié du membre dans sa bouche et l’usa. Quelques coups d’œil vers lui pour voir qu’il grimaçait sous la torture de sa gorge.


Soudain, Patrick suffoqua et changea d’appui. Il grogna, cambra le bassin pour qu’Anne immobilise le gland au fond de sa gorge. Ses dents se refermèrent sur la chair. La verge se révolta, se cabra entre les mâchoires et un jet puissant gicla l’obligeant à avaler pour ne pas s’étouffer. Elle entama un lent mouvement sur le gland pour le décharger de toute sa tension. Méticuleusement, elle ingurgita jouissance après jouissance son jus en frissonnant jusque dans sa chatte. À peine dérangés par les odeurs de sperme, ils restèrent amorphes en quête d’une résolution.



Anne se redressa et baissa sa jupe. Patrick remonta et boucla son pantalon.



Quelques minutes plus tard, elle sortit et se dirigea vers les lavabos. Elle se rinça la bouche et fouilla son sac pour saisir un bonbon à la menthe. Dans la salle et en attendant le retour d’Anne, les doigts de Patrick s’essayaient à l’origami avec une serviette en papier. Il leva soudainement le regard et croisa celui de la jeune serveuse.

La petite blonde encaissa la note sur le discret retour d’Anne.


Sur la place de la République, la nuit commençait à tomber sur les pas du couple illégitime. Dans un perpétuel silence, ils arrivèrent sur le parvis de la mairie et ils s’immobilisèrent l’un en face de l’autre.



Elle leva les yeux sur lui, il allait la quitter et sa poitrine se révolta.



Anne baissa les yeux et secoua la tête, alors que Patrick s’en allait, sans elle. Anne marchait en direction du parking. Elle releva son col et pensa à ce qui venait de se passer devant la mairie et dans ce café où elle n’irait plus jamais. Elle descendit au deuxième sous-sol. Son anxiété naturelle ne l’interpellait plus. Elle paya avec sa carte bleue et se demanda comment elle allait faire pour sortir ces vingt-deux centimètres de son esprit.

Dans sa voiture, elle fit tourner le démarreur, mais une nouvelle fois, le moteur ne se lança pas… La seconde tentative fut un autre échec.



Anne se cala dans le siège. Malgré l’odeur de menthe, l’odeur âcre du sperme lui inspirait un sentiment ambigu. Elle s’excita trois fois sur le démarreur, mais en vain. Ivre de colère, elle sortit son téléphone portable.


Une voiture filait dans la nuit. À son volant, Patrick ignorait cette autre personne sur le siège passager. Anne se tenait les bras et regardait les batailles de phares sur la route.



Ils restèrent silencieux jusqu’à l’arrivée devant le portail électrique du chalet.

Anne sortit déverrouiller les grilles. La voiture avança jusqu’aux marches. Le moteur s’arrêta et Patrick sortit de sa voiture. Anne s’immobilisa devant lui.



Il esquissa un sourire pendant qu’elle se dirigeait vers sa porte d’entrée. La chaleur du chalet l’acclamait pour rester. Anne s’en alla pendre son manteau, pendant que Patrick satisfaisait sa curiosité pour le lieu.



Il se retourna vers elle, leurs regards s’estimèrent :



Il déroula son écharpe et à son tour, il ôta son manteau pendant qu’Anne allait chauffer du lait d’amande. Elle l’invita à visiter son chalet. Au premier, Anne se félicita d’avoir fait les deux chambres. Dans le couloir, elle saisit la panière à linge vide et s’empressa de la déposer dans sa chambre. Dans l’encadrement de la porte, leurs regards se croisèrent et s’apprécièrent. Il posa une main sur sa hanche et Anne détourna ses lèvres pour changer de sujet.



Patrick tenta de l’embrasser, mais elle se déroba.



Elle bondit vers la descente d’escalier. En bas, Patrick rencontra Anne sortant de la cuisine avec son mug chaud entre les mains.



Le visage d’Anne s’empreint de tristesse. Elle posa sa main sur l’épaule.



Ils esquissèrent un sourire, avant de voir un jeu de phares se refléter dans le salon. Des crissements de gravier parvinrent aux oreilles du couple. Anne sursauta et posa sa tasse sur la table. Tous les deux allèrent vers la fenêtre.



Anne et Patrick furent paralysés par la culpabilité.



Une portière claqua. Anne retourna près de la table et Patrick se plaça debout de l’autre côté de la table. La porte du chalet s’ouvrit sur un gros homme au crâne dégarni.



Elle marcha vers lui et l’embrassa brièvement, pendant qu’il détaillait ce séduisant étranger.



Raymond contourna la table et s’en alla vers lui.



Les deux hommes se serrèrent la main. Le visage de l’ancien s’illumina et il revint auprès de sa femme.



Raymond défia Patrick du regard et ce dernier s’assit sur le banc pendant qu’Anne s’isolait dans la cuisine… Dans le silence des lieux, Raymond marchait, les mains dans les poches. Patrick croisa ses mains et leva la tête.



Raymond poussa un petit rire en mimant un « non ». Il marcha vers la cuisine… et poussa la porte pour s’isoler avec sa femme.


Devant son évier, Anne ne relevait pas les yeux. Raymond s’approcha derrière elle avec assurance et il se colla dans son dos. Il tendit sa bouche vers la boucle d’oreille.

Il huma son eau de toilette aux effluves de menthe et murmura.



Anne contourna l’emprise pour aller vers le réfrigérateur.



Elle bourra les deux bouteilles de bière dans les mains de son mari et retourna vers la fenêtre de la cuisine en ôtant ses lunettes.


Anne revint dans la pièce en se forçant à sourire. Patrick demeurait assis hésitant à boire et Raymond restait debout en plaidant son rôle de mari.



Raymond poussa un rire qui fit s’ébranler son gros ventre. Il marcha doucement vers Anne.



La tension rebondissait sur les murs du salon. Le mari se colla dans son dos et il posa une main sur son ventre. Ses doigts prirent la direction de l’entrecuisse.

Patrick sursauta et se leva…



Finalement, Raymond releva sa main gauche sur la poitrine, pendant que la droite relevait la jupe pour faire apparaître la lisière d’un bas.



Anne ne levait plus les yeux, la honte lui imposait l’introspection. Sa respiration se précipita, elle ferma les yeux en sentant les doigts l’estimer comme une marchandise.

Elle renversa la tête vers l’épaule de son mari. Raymond glissa une main ferme vers un sein et il releva les yeux vers Patrick.



Ses gros doigts remontèrent le pull pour dévoiler le soutien-gorge aux bonnets transparents : le mari ne mentait pas.



Il tira sur le bonnet et révéla l’intégralité du sein, l’aréole ratatinée par un gros téton.



Il glissa une main sur le ventre, contourna la jupe remontée, puis il fit disparaître ses doigts dans le string. Anne grogna et Raymond la poussa contre la table. Débauchée, elle posa ses mains sur le rebord et resta droite en serrant les dents.



Patrick resta immobile, il défia Raymond quelques secondes. Le gros homme contraint sa proie.



Raymond leva les yeux sur Patrick.



Raymond remonta fermement la jupe jusque sur les hanches et ses doigts effleurèrent le string qui se perdait entre ces deux fesses. Il descendit sa braguette et sortit son sexe de taille standard. Épuisée par la contrainte, Anne s’effondra sur la table. Ses pieds chancelèrent sur ses talons. Raymond s’excita en déchirant le fragile tissu de dentelles noires qu’elle avait entre les fesses.

Il détailla le string, le sentit et esquissa un sourire.



Il cala son sexe sur la fente et la pénétra mollement. Raymond apprécia le doux foyer si longtemps abandonné. Il en oublia le spectacle et s’enivra. Il glissa une nouvelle main sous le pull. Ses vulgaires gémissements de porc devinrent des râles, plus en plus fréquents. Il planta ses doigts dans les hanches et après un sprint, il poussa un grognement, immobile au fond de la matrice. Le regard de Patrick décupla son plaisir, mais pas la quantité. Au troisième grognement, il donna deux coups de reins vengeurs et expira.

Raymond se renfroqua. Patrick eut envie de porter secours, mais il se ravisa. Anne se redressa et baissa fermement sa jupe sur ses fesses. Royale, elle quitta le salon et monta au premier. Raymond n’était pas triomphant, mais épuisé.



Il poussa un rire qui gronda dans le chalet, avant de se diriger vers la porte de sortie. Il ne se retourna pas et plongea le salon dans un silence à peine brisé par le travail de la charpente en bois.


Patrick mijotait dans le salon. Raymond avait raison, il était l’amant et lui le mari. S’il voulait la conquérir, il se devait de renverser ses propres dogmes. Mais après avoir vu, l’animal souiller la belle colombe, pourquoi ne pas abdiquer ? Soudain, il s’inquiéta du silence et monta au premier.


Il marcha jusqu’à la chambre, il découvrit Anne dos à lui et assise face au miroir de sa coiffeuse. Dans un coin de la pièce, il aperçut le string roulé en boule sur le sol.

Anne ne détourna pas le regard.



Elle ne portait plus qu’une paire de dim’up et un soutien-gorge. Patrick marcha jusque dans son dos et par le biais du miroir, elle leva enfin les yeux vers lui. Il déposa ses mains sur les épaules tièdes et nerveuses. Il les caressa…



Anne se dressa sur ses jambes et se tourna face à lui.



Son regard sombra dans la réflexion, elle tourna la tête vers la fenêtre, vers la porte de la chambre.



Il tendit la bouche et Anne offrit ses lèvres à baiser. Ils se découvrirent comme deux jeunes amoureux, avant que le désir ne trouble leurs respirations. Patrick glissa ses mains sur les fesses d’Anne et il souleva ses quarante-huit kilos. Elle enroula ses jambes autour des hanches du mâle qui allait la plaquer contre le mur. Leurs bouches s’enflammèrent. En panique, il déboutonna son froc baissa sa braguette pour libérer son sexe.



Son sexe se tendit vers le but. Son gland frotta contre la toison brune. Les doigts d’Anne saisirent le nœud congestionné et le guidèrent vers sa vulve. Patrick poussa et entra sur un soubresaut. Il goûta le plaisir d’être en elle. L’infidèle ne réalisait pas qu’elle accueillait ce bélier. Quarante ans qu’elle n’avait pas pris dans son ventre un autre sexe que celui de son mari. Patrick commença à l’entreprendre, lentement, et Anne commença à suffoquer sur cette réalité. Il prit un malin plaisir à accélérer ses coups de reins.


Pendant qu’il hâtait son bassin, Anne cramponnait ses jambes autour de la taille. Patrick ressentait un jus se rependre sur ses couilles tendues. Il la reposa à terre et l’invita sur le lit. Il la coucha sur le dos, lui releva les jambes et il la pénétra. Patrick souhaitait voir ses yeux quand il jouirait ses cinq ans de frustration. Il activa ses coups de reins dans un round de vengeance. Anne caressa ce visage d’acteur et accueillit en elle un jus viril, puissant et amoureux. Patrick râla cinq ou six fois et Anne frissonna en découvrant la folie qu’elle produisait chez son amant. Il s’immobilisa en elle, avant de reprendre… et s’écrouler sur le côté.



Anne posa ses doigts sur sa chatte et se caressa en mêlant ses jus. Ils coulèrent rapidement sur la couette, alors que Patrick allongé à côté d’elle retrouvait ses esprits.



Anne poussa un rire et Patrick la tourna sur le côté. Il releva la jambe et pointa son gland sur la petite rondelle. Anne grogna… et s’agita…



Il força son gland sur la petite porte, mais la résistance était un fait. Il caressa la chatte et stimula le clitoris qui fit frémir Anne. Elle joignit ses doigts et une nouvelle fois, Patrick poussa en elle et enfin, elle montra des signes de faiblesse. Sa rondelle capitula… En panique, Anne ne put se retenir de grogner un mélange de douleur et de plaisir. Paralysée par l’expérience interdite, Anne se laissa envahir… jusqu’à la garde.



Patrick mut, lentement, son sexe dans les entrailles étroites.


Le front et le corps perlant de sueur, ils se caressaient. Patrick la chargea plus fermement. Les doigts d’Anne torturèrent ses grandes lèvres cramoisies, alors que son cul devenait un lieu de débauche. Son amant accéléra plus fort… avant de s’immobiliser au fond de l’abîme. Anne poussa un cri de surprise en se sentant honorée une troisième fois.


Patrick tourna la tête vers Anne qui semblait en proie à l’imminence de son propre orgasme. Ses doigts bousculèrent sa vulve et en apnée, elle souilla ses doigts d’un liquide blanchâtre. La liqueur traversa ses phalanges et Anne hurla son hystérie.

Patrick reprit quelques assauts et Anne, cuisses ouvertes, vaincue, laissa sa jouissance irradier son rectum. Un miel lacté fusa de sa vulve telle une éjaculation. Anne y souilla ses doigts en gémissant


Le jour commençait à se lever… Patrick était couché sur Anne, collé à son dos et en sueur. Dans la même position, telles des bêtes, il l’avait une nouvelle fois honorée.

Calé dans ses entrailles, épuisé, assoiffé, au bord d’un malaise, Patrick marmonna :



Elle n’eut pas la force d’en rire.



Ils se blottirent l’un contre l’autre. Patrick cala sa verge défaite entre les cuisses d’Anne et ils laissèrent la fatigue l’emporter sur leur bonheur.



FIN


Patrick de Toscane