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Temps de lecture estimé : 22 mn
15/02/16
Résumé:  Joey n'aime pas les gens, mais a décidé de se soigner. Enfin, il essaie.
Critères:  fhhh campagne fête amour double gangbang exercice -totalsexe
Auteur : Lokz            Envoi mini-message

Série : Résonance primitive

Chapitre 01
Résonance primitive

« J’ai un grand mépris pour l’humanité, cette entité monstrueuse, sale, ivre d’orgueil puéril. Je trouve qu’il faut un effort d’imagination incroyable pour croire que nous sommes ce qu’il y a de plus haut de gamme parmi toutes les espèces vivantes. Et tout ça parce que nous avons une âme, soi-disant. Regardons-nous putain ! Nous sommes une tache dans le paysage, un abcès, une urticaire purulente à la surface de la Terre. Nous vivons comme des porcs domestiques, les uns sur les autres, concentrés de façon industrielle, vivant de façon industrielle, respirant nos déchets à nous en rendre malades. Pourquoi ? Et puis les gens autour de moi, mon pays, ma culture, cette parodie morale, tout m’insupporte, même mes proches ».



Cette conversation se tenait dans un café vaguement chicos en centre-ville. Le temps dehors était grisaille comme d’habitude et la radio diffusait, entre plusieurs gerbes de pub, des tubes médiocres bien de chez nous. Pas de bol pour une de mes rares sorties sociales en milieu urbain.

Alexandra, « Alex », mon amie, fixait sa tasse, songeuse de ma diatribe malvenue. Mon cynisme passait mal aujourd’hui. Mon cynisme passe toujours moins bien par temps gris, même auprès de personne rompue. J’esquissai alors un sourire pour réchauffer l’ambiance et m’excuser, tout en espérant qu’il ne soit pas mal interprété. C’est vrai ! Le sourire d’un cynique prête souvent à confusion.



Qu’est-ce que je disais ?



Je n’aime pas la peiner. Pendant longtemps, j’ai eu du mal avec elle à cause de ça. Toujours dans la retenue, à ne pas faire de vagues pour m’offrir son sourire en permanence et son beau regard bleu. J’étais devenu insipide auprès d’elle.



Si ça avait été quelqu’un d’autre, je jubilerais, mais là…



Oui, je m’entendais très bien en train lui dire qu’elle était devenue malhonnête en plus d’être devenue mère. J’en éprouvais du remords.



Était-ce vraiment ma volonté ? Je m’enfonçai dans mon siège tout en jouant avec ma tasse du bout d’un doigt. Je cherchais une réponse, mais rien de clair ne jaillissait dans mon cerveau. Mes pensées s’accrochaient à tout ce qu’elles pouvaient ; le bout de mon doigt, le contact avec la tasse, ses yeux bleus qui me scrutaient. Je la trouvais belle soudainement, et j’en étais gêné. Oui, c’est vrai, je voulais la choquer, mais je me refusais de savoir pourquoi.



En fait si, j’avais passé tout l’été à bosser chez moi, calfeutré dans la pénombre et en slip la plupart du temps. Mes loisirs ? Jeu vidéo, séries télé et porno. Sans oublier les courses faites en coup vent dans un quartier aux rues surchauffées comme dans un four. Des vacances sur les nerfs à supporter la chaleur d’un été trop généreux et celle de ma machine allumée en permanence. Des contacts humains aussi, mais seulement en ligne et pas toujours de bonne qualité niveau sonore. Bien sûr, il y a eu le break, il y a eu la Nièvre… Oserais-je ?



Presque ma taille, plutôt fine, cheveux longs lâchés. Je devine son cul à croquer sous sa courte jupe et m’attarde sur ses jambes nues, bien dessinées. Poitrine moyenne sans soutif, sous une étoffe seyante et légère qui promet aux premières fraîcheurs de la nuit. Son nombril, au creux d’un ventre sculpté en salle, provocant, se découvre à chaque passage d’une de ses mains dans ses cheveux. Et pour finir, un joli visage fin et souriant, sans être transcendant.

Elle discute avec trois mecs, dont mon pote Ced, qui l’encadrent d’assez près sans jamais oublier de ravitailler son verre. Ça rigole et affiche de grands sourires parsemés d’éclats de rire dans lesquels je crois percevoir de la lubricité. J’intègre.



Tu m’étonnes ! La blonde sourit jusqu’aux oreilles, heureuse d’avoir pris dans son champ de gravité un nouveau corps consentant. Les deux mecs sont moins enthousiastes. Dans leurs têtes de geek, je suis comme une perturbation dans la force, une inconnue supplémentaire dans leurs statistiques sur leurs chances de conclure. Mon pote lui, est ravi de me voir, et le regard qu’il me lance en dit long sur ses plus viles pensées. Sa nouvelle petite amie a beau être présente à la soirée, ça ne l’empêchera pas de se goinfrer la blonde si l’occasion se présente, tout en pensant déjà aux scrupules qui en découleront le lendemain matin. C’est comme ça que je l’aime mon p’tit loup ; aventureux comme un chien fou.



Il l’a dit tellement fort que des têtes se sont tournées dans notre direction. La blonde confirme d’un « mouais, c’est vrai » limite pétasse, puis poursuit.



Mon pote éclate de rire au risque de renverser son mélange. Les deux autres se demandent si rire risque d’entamer leurs chances et surveillent la réaction de la blonde qui se demande, elle, si je me fous de sa gueule ou pas. Un petit flottement…

Elle décide d’en rire et libère du coup les deux autres qui s’esclaffent de manière artificielle. Mon pote réajuste son mélange et regarde par terre pour voir s’il n’a pas trop perdu.



J’entends un « Ooh, pas cool » et un « Triste » en provenance des deux gars, pendant que mon pote, d’un coup de langue, mouille sa feuille, puis, sans quitter son ouvrage des yeux, lance mi-sérieux, mi-sourire :



Qu’est-ce qu’il fait ce gros naze avec son instinct d’éducateur gauchiste ? En plus, il me regarde comme s’il attendait que je le suive dans son exercice moral de la soirée. Je lui tends mon briquet.



Puis, me tournant vers la blonde :



Pour le coup, le rire des deux gars est plus authentique et l’atmosphère se redétend, pendant que mon pote tousse d’avoir chargé comme un porc.



Je coupe direct :



Putain, qu’elle est lunatique !



Tout le monde rigole un coup et elle reprend :



Si les deux gars avaient été moins civilisés, ils se seraient bavé dessus. Quant à mon pote, n’arrivant plus à se débarrasser de sa toux, il tendait le joint à qui voulait le prendre. Refus poli et légèrement grimaçant de la part des deux gars, et prise du bout des doigts de la blonde. Je la mets en garde :



Elle tire une latte, explose à son tour, et me tend le joint toujours entre deux doigts. Je tousse aussi et lance à mon pote ;



La blonde reprend.



On avait beau être dans la confession hors normes, tout cela restait encore très pudique, très vue d’ensemble. Fallait passer aux détails croustillants, ou glissants plutôt.



C’est là que je l’ai vue rougir. Mon pote s’est étranglé avec sa boisson – décidément, pas sa soirée – et les deux autres sont restés en apnée, suspendus dans le temps. Ce qui me faisait délirer, c’était cette soudaine pudeur un peu honteuse qui venait de s’afficher sur ses joues. C’était mignon. Je m’attendais à ce qu’elle regarde le bout de ses chaussures, comme une gamine prise en flag, mais non. L’émotion passée, droit dans les yeux, elle poursuivit.



Même mon pote ne respirait plus. Tous, nous avions ressenti l’information physiquement. Comme une caresse à fleur de peau qui dresse les poils et déclenche une onde qui parcourt l’échine. J’enchaînai sans retenue, décidé à battre tant que c’était chaud :



La salope ! À ce stade, je l’imaginai autant inondée que nous étions raides comme la mort. Les deux gars tenaient leur verre beaucoup plus bas depuis quelques minutes et surtout ne buvaient plus. Tant que je pensais que c’était la dilatation qui la faisait kiffer, j’estimais à zéro nos chances de dérapage. Mais, ce goût pour les fluides corporels… Mon pote triquait sec aussi, mais ne prenait même pas la peine de dissimuler.

J’allais repartir à l’attaque en lui demandant si elle était trempée, là, rien qu’à l’évocation. Et pourquoi pas pousser jusqu’à lui demander de nous laisser constater en allant un peu à l’écart. Mais nous fûmes interrompus pas la meuf de mon pote et son plat de viandes cuites.



Pour la première fois, les deux gars rirent sans contrôle. La blonde aussi d’ailleurs. Seul mon pote restait discret sous la pression de sa copine qui évidemment ne comprenait pas ce départ de fou rire. Moi, ce qui me faisait marrer, c’était d’imaginer mon pote s’enliser dans des explications alambiquées à venir, auprès de sa blonde à lui.

En attendant, notre bulle venait d’éclater. Mais la nuit n’était pas encore tombée et l’alcool n’avait pas fini de couler.



Vers trois heures du matin, nous n’étions plus que sept. Notre quintette de départ, la blonde de mon pote et la maîtresse de maison. Nous statuions sur le déroulé de la soirée en nous félicitant de la bonne ambiance. Quand la blonde de Ced bailla à se décrocher la mâchoire, ce fut le signal que choisit la maîtresse de maison pour nous souhaiter une bonne nuit. La blonde de Ced profita du mouvement et lui emboîta le pas, non sans oublier d’embarquer son chéri avec elle.

Ils sortirent de notre bulle de lumière mourante, nous laissant muets jusqu’à ce que la porte de la maison se referme derrière eux.



Les deux gars acquiescèrent de concert.



Mon p’tit loup n’avait pas sommeil évidemment. Le temps de border sa belle, de lui faire un bisou sur le front et de lui promettre qu’il l’aime et il serait de retour, la queue dure, prête à l’emploi.

Mais les minutes passent et ma prédiction semble erronée.



Le binôme, de son côté, ne se fait pas prier et se dresse comme un seul homme.



Nous laissons les restes de lumières derrière nous et nous nous enfonçons dans l’obscurité. J’ai toujours sa main dans la mienne, fine et douce, elle ne m’a pas lâché. Elle me tient, et me communique sa chaleur, son excitation qui monte, mais aussi sa confiance. Et je dois dire que c’est cette dernière qui me trouble le plus.

Il fait plus noir que je ne l’imaginais. Baiser dans le noir, c’est sympa aussi, mais dans l’exercice qui nous attend, le visuel tient une grande part. Évidemment, nos yeux s’acclimatent et nous pouvons goûter à la clarté de la nuit. Le ciel est magnifique, riche d’étoiles. L’horizon se découpe nettement sur fond galactique. Il n’y a que le bruit de nos pas dans les herbes et le frottement de nos vêtements. Un hululement proche nous fait sursauter. Il n’y a plus de brise et c’est en murmurant, impressionné par le silence nocturne, que j’indique à mes complices que nous sommes arrivés.



Nous quittons le chemin et nous enfonçons jusqu’aux cuisses dans l’herbe haute. Sous nos pas, le terrain devient plus moelleux. Je connais bien ce petit coin. Pas de chardons, pas d’orties, que des herbes fines et douces qui se couchent facilement.

Lorsque je m’arrête, la blonde fait deux pas de plus en lâchant ma main, se tourne vers nous et se laisse descendre sur ses genoux. D’un geste gracieux, elle ôte son minuscule T-shirt et le lâche à côté d’elle. Ses seins nous apparaissent sous la clarté laiteuse, presque arrogants. Sans un mot, je défais ma ceinture et me débarrasse de mon short et de mon slip d’un même mouvement, et libère ma queue déjà raide qui pointe dans sa direction. Pendant que les deux gars, adeptes du pantalon, regrettent de ne pas être aussi adeptes des tongs, la blonde décolle un peu ses fesses de ses talons et retrousse sa jupe sur son ventre. Elle est nue et se touche l’entrejambe d’une main, et un sein de l’autre. Un putain de cliché, c’est vrai, mais il me vrille quand même le cerveau.

Ses yeux plantés dans les miens et le soupir qu’elle libère, bouche entrouverte, aident beaucoup aussi.



J’obéis. Au contact, elle colle son visage sur mon bas-ventre. Attrapant mes hanches des deux mains, elle me tient fermement et se frotte, me respire. Je sens ses joues contre ma queue, son nez contre mon ventre, ses lèvres, son souffle. Elle s’enivre. Puis sa langue sur mes couilles. Sa main droite glisse de ma hanche et attrape, enveloppe, maintient mon gland vertical. Sa langue remonte alors le long de ma verge, déposant de la salive sur toute sa longueur. Putain qu’elle s’y prend bien !


À l’approche des deux compères enfin libérés de leurs textiles, elle me prend en bouche, profondément et sans douceur. Je laisse échapper un râle et ma tête bascule en arrière. C’est une super, car l’accélération me surprend.


Quand je baisse la tête à nouveau, je la vois me sourire avec les yeux. Sa bouche glisse maintenant plus lentement autour de ma queue. Les deux gars sont en mains, et elle les branle tous les deux au même rythme. Mon voisin de gauche ne doit pas se sentir sous membré en fin de compte. La main de la blonde paraît toute menue accrochée à son morceau.



Je voyais presque le bug dans sa tête.



Il ne comprend pas le bougre. La blonde vient à mon secours.



Elle passe de bite en bite, suçant, branlant, et soupirant de bonheur. Rythmés par les bruits humides de sa bouche, nous nous laissons guider par son appétit glouton, lorsque soudain Big Dick nous fige avec un « chut » des plus autoritaires. Nous tendons tous l’oreille.



Il a raison. Nous l’entendons tous. Si notre blonde a cessé de sucer, elle n’en continue pas moins à branler doucement et machinalement les deux queues qui lui occupent toujours les mains. Nous scrutons tous dans la même direction, un peu inquiets, je dois dire, mais personne ne rompt la formation. Un point rouge lumineux et je reconnais la silhouette de Ced.



La blonde sourit, puis reprend ma queue en bouche. Je sens qu’elle est contente. Elle en n’a plus rien à foutre que nous ne soyons pas tous montés comme des ânes. Mon pote se déshabille complètement en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire et rejoint le cercle. Aussitôt, elle goûte la marchandise.



Elle suce bien, rien à dire. Elle avale savamment nos bites à tour de rôle. Sa bouche et ses joues luisent de salive qu’elle aime à se répandre à chaque changement de queue. Les bruits humides sont encore plus fort maintenant, orgiaques. Elle est magnifique, soumise à nous offrir ce spectacle.


Mais trêve de sentimentalisme. Ce qu’elle veut, c’est se faire baiser comme une chienne et pour ça, il va falloir donner tout ce qu’il nous reste. L’heure tardive, la consommation d’alcool et de chichon jouent contre nous, sans parler de l’âge aussi. (Dans ma jeunesse, il m’est arrivé de m’endormir dans une fille, en plein coït, alors ce soir…). Je délaisse donc sa bouche gourmande et passe derrière elle sous l’œil hagard de mes trois potes de baise. Le verso vaut le détour si je puis dire. Sa peau est douce et je me laisse couler le long de son dos, lui saisissant les seins au passage. Seins gluants de salive et aux pointes durcies. Profitant d’une immobilisation passagère, je lui mords délicatement l’épaule, juste à la base du cou. Puis lui murmure ;



Sentant ma main descendre vers ses fesses, elle se lève légèrement et se cambre, m’ouvrant la voie. Son anus glisse sous mes doigts qui vont pour se planter dans son vagin incroyablement trempé et très ouvert. J’enfonce mes doigts profondément, sans retenue, comme elle tout à l’heure avec ma queue dans sa bouche. Elle râle et ondule sur ma main. « Aaah salaud ! » souffre-t-elle de plaisir. « Putain, c’est bon ! Oui vas-y ». Elle réclame.

Mon pote suit le mouvement, lui fourre la queue dans la bouche et entreprend de la baiser ainsi. Les compères délaissés se prennent en main et nous tournent autour, se gavant de la scène. L’obscénité est aussi dans leur regard. Je murmure à ma blonde :



Docile, pressée, elle se met en position entre les jambes de Ced qui accompagne la manœuvre sans quitter sa bouche. Big Dick s’agenouille, une main sur sa queue, pendant que l’autre caresse le dos et les fesses de ma blonde.

Moi, la vision de son cul magnifique en levrette me donne une irrésistible envie d’y coller ma bouche, d’enfoncer ma langue. Je suis vorace et fouille littéralement son intimité, je la goûte et chavire. Elle apprécie sans aucun doute, puisque d’une main, elle écarte une fesse et s’ouvre impudique. Baisée par la bouche et le cul léché, nous sommes dans le brut, et les mots crus fussent. « Putain, la salope ! » « Elle aime ça, la bite ! » « Tu vas bien te faire enculer, hein, petite pute ? » « Elle veut du foutre, la chienne ».


Ce sont surtout les deux geeks qui peaufinent leur prose. Mon pote, toujours concentré sur la bouche de la blonde, et en jouisseur qu’il est, rallume son joint, silencieux. Moi, la bouche pleine, je n’en pense pas moins. Et elle ? Pas de doute, elle est en transe. Comprend-elle encore le sens de ces paroles, ou n’entend-elle plus que l’intention, la pulsion ? Le bestial trouve ses mots en définitive.


Je veux la prendre. D’abord, sa chatte. Je glisse mon gland entre ses lèvres, du clito à l’anus où je finirai, je le sais. Puis je cherche l’entrée de son vagin que je trouve facilement. C’est comme si elle m’aspirait. Elle est chaude, très chaude. Je glisse en elle et frisonne. Je me penche en arrière, accroché à ses hanches, fermement, et commence à la pistonner en douceur. Braquemart s’approche et se rince l’œil, toujours en s’astiquant. Elle est large et trempée. Je ne la sens pas assez à mon goût. Alors, je dérange mon pote :



Elle se laisse faire, plus que docile. Elle s’empale sur lui et fait quelques va-et-vient, la tête enfouie dans son épaule. Mes doigts ne rencontrent aucune résistance et s’enfoncent facilement dans son anus bien lubrifié. Ma queue en fait autant. J’adore la double pénétration, cette prise en tenaille. Je les domine tous les deux à mon rythme et à mon désir. Ma blonde s’ouvre pleinement, exaltée. Elle cherche de l’air et laisse échapper quelques cris de plaisir. Elle se reprend aussitôt, se barrant la bouche d’une main, en vain, puis la tend vers le pote à braquemart, réclame sa queue pour se faire taire. Je ne chôme pas derrière elle. Je le payerai demain, mais je donne de ma personne sans hésiter, boosté par l’accueil émouvant de son cul.

Mon pote n’a pas le choix du rythme et j’espère qu’il ne tardera pas trop à jouir, Braquemart s’impatiente. Alors je pousse le vice.



Ouahou ! Je ne m’attendais pas à celle-là. Braquemart lâche un « la salooope ! » de sidération alors que son pote se contente d’un « putain ! » songeur. Ced lui, me regarde l’air à la fois ahuri et hilare, figé. Il en a vu d’autres dans son boulot. J’attrape ma blonde par les cheveux et en deux coups de queue marqués lui intime :



Sa délivrance provoque la mienne. Je jouis en elle jusqu’à m’effondrer sur son dos, comme un homme mort. Je pourrai m’endormir comme ça, je suis tellement bien, mais braquemart attend son tour. Je me retire péniblement et tombe à la renverse. Heureusement, la terre est douce. Après ça, je ne capte plus grand-chose. Mon pote qui sort de sous elle et se finit dans sa bouche, gentiment, en lui caressant le front et la joue. Braquemart et son pote qui prennent le relais. Moins tendre et plus physique, braquemart l’encule sauvagement pendant que son pote lui tient la tête pour bien la voir grimacer de plaisir. Quelques mots crus encore s’échappent :



Trop de mauvais pornos pour ces gars-là.

Ils finissent par jouir à leur tour, dans sa chatte et sur son dos.

La séance est finie, je ferme les yeux et me laisse glisser.



C’est ma blonde qui me secoue. J’ouvre les yeux et me redresse difficilement. Nous ne sommes plus que tous les deux assis dans l’herbe couchée, et il fait toujours nuit.



Aucune question n’est jamais saugrenue, seules les réponses peuvent l’être. Mais là, je reste perplexe.



Ça la fait sourire, mais je sens que je suis à côté de la plaque. Elle ne joue plus. Le trivial s’est évaporé et cède la place à des sentiments plus troublants. Je vois son doute et sens ses craintes mises à nu à leur tour.



Elle rigole puis pose son menton sur ses genoux remontés. Nous nous regardons sans rien dire, essayant de deviner l’autre, de lire sa pensée. Quelles sont nos chances ?

La brise se lève à nouveau, d’abord dans les feuillages, puis dans l’herbe tout autour de nous. Nus et fatigués, cette caresse nous fait tressaillir plus que de raison.



Et nous voilà partis bras dessus bras dessous, chassés par le vent et pressés de nous blottir sous une couverture, fût-elle légère. Pressés de nous abandonner dans les bras de Morphée, enfin repus de cette journée.


Dans la chambre, nous ne sommes pas seuls. Ced dort sur le petit matelas en complément. Je n’ai même plus la force d’être surpris. Le lendemain, il m’expliquera que c’était beaucoup trop risqué de se coucher auprès de sa blonde sans être passé à la douche avant. C’est vrai que l’odeur du sexe nous collait à la peau.


Sans avoir à forcer le geste, nous nous sommes serrés, ma blonde et moi, l’un contre l’autre dans le grand lit, nous enlaçant comme un jeune couple après leur première fois. C’est à cet instant que je lui ai demandé :