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n° 17266Fiche technique31603 caractères31603
Temps de lecture estimé : 18 mn
15/02/16
Résumé:  Délaissée par son dernier amant, une jeune femme propose un étrange contrat à un inconnu.
Critères:  f h fh couple inconnu enceinte telnet amour photofilm fmast hmast massage fellation nopéné
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Paragraphe 6, point 5.

Les premières fois, je suis sans doute passé à côté d’elle sans la remarquer. Hier, la mine triste et le regard perdu dans le vague de cette jolie femme ont fait surgir en moi une sensation de déjà-vu. Je me rappelai l’avoir vue à plusieurs reprises sur ce banc du square en dessous de chez moi. Passait-elle toutes ses journées là ou se contentait-elle de monter la garde à des moments précis ? Pourquoi devant cet immeuble habité essentiellement par des gens suroccupés, partant tôt au travail et en revenant tard ?


La rencontre d’aujourd’hui répond en partie de mes interrogations. Assise sur le même banc, elle a placé une pancarte bien en vue contre le dossier, à côté d’un grand sac de voyage : « Femme délaissée à adopter ».

En petites lettres, juste en dessous, la belle précise être frugale, peu exigeante en matière de logement et d’agréable compagnie.

Le paradoxe entre le ton sarcastique de l’annonce et la détresse qui doit la pousser à agir de la sorte m’interpelle. Il faut beaucoup de rage et une bonne dose d’autodérision pour oser se placer dans une telle posture.


Je la regarde plus attentivement et me souviens l’avoir croisée un soir tard au bras de mon voisin du dessous. Un type qui collectionne les conquêtes et qui doit disposer de solides arguments de séduction, à en croire les gémissements langoureux et autres preuves de volupté qui traversent le plafond à intervalles réguliers.


La silhouette menue de cette blonde ne m’est donc pas étrangère. Tout comme certaines de ses vocalises amoureuses qui me reviennent maintenant en mémoire. Plus particulièrement sa manière d’exciter son amant pendant les préliminaires, puis de le complimenter après l’amour. Heureusement pour moi, elle avait l’orgasme discret, intériorisé sans doute. Une élégance que j’ai plusieurs fois appréciée, lorsque j’étais obligé de suivre leurs ébats en solitaire.


Malgré l’incongruité de la situation, le principe même de sa provocation m’interpelle. Tout comme ce que cela laisse supposer du caractère de la dame. Je cède à l’envie de mieux la connaître.



Elle arrive chez moi deux heures plus tard, manifestant sa présence par un discret grattement à ma porte plutôt que par un coup de sonnette. Je la fais entrer, avec sa pancarte et le sac de voyage.



Que répondre à cela ? Revenir aux fondements de toute vie pour commencer.



Au début, la discussion reste centrée sur ce que le sagouin lui a fait subir. À quarante ans à peine, avec une fille préado, un divorce et une douloureuse relation toxique derrière elle, il ne manquait plus qu’une manière aussi méprisante de se faire plaquer pour massacrer toute confiance en elle.

Elle s’est sentie sombrer. Comprenant que les semaines sans sa fille seraient vite intenables, elle chercha un moyen d’éviter une solitude dévastatrice, une solution à toute épreuve pour rencontrer un mec sans retomber dans une ornière sentimentale boueuse.


L’idée lui est soudain venue que ce qui est bon pour les chats et les chiens en période de vacances ne peut pas être mauvais pour une femme abandonnée sur le bas-côté du périphérique de l’amour.



Elle sort alors de son sac un truc tout ce qu’il y a de plus structuré, quelque chose entre le bail à loyer et le contrat de travail. Tout y est, les apports des deux parties, les conditions minimales de cohabitation, les garanties de respect mutuel, le cofinancement, tout.

Le plus déroutant se trouve toutefois dans les Conditions Particulières. Bon, une chambre pour elle seule, c’est évident. Une place dans le frigidaire et à la salle de bain, ainsi qu’un accès à la machine à laver, de même. C’est plutôt l’exigence d’un orgasme par semaine qui me trouble.



Son calme apparent me désarçonne. Elle se comporte en parfaite femme d’affaire, convaincue de proposer un marché profitable aux deux parties. Sauf que le marché, c’est elle !

Pour ne pas rester seule, elle semble prête à accepter de partager l’espace vital d’un inconnu, de s’adapter à ses goûts, à ses humeurs, à son rythme de vie. Comme si elle supposait sincèrement possible de trouver agréable qu’un tel inconnu pose ses mains sur elle, et qu’il lui donne du plaisir, avant de retourner vaquer à son quotidien.


Qu’a-t-elle vécu pour en arriver à une telle extrémité ? Que redoute-t-elle le plus dans sa situation actuelle pour se contraindre à une telle abnégation ?

Après m’avoir laissé gamberger quelques instants, elle revient à la charge.



Qu’est-ce qui me retient ? Elle est objectivement bien fichue, malgré les traces laissées par la trahison de son amant, et je connais déjà son entrain pour les joies érotiques. Elle a de la répartie, elle est cultivée, s’intéresse à plein de choses et ne semble pas envahissante. Tout porte à lui faire confiance. Pire, quelque chose en elle éveille mon instinct de Saint-Bernard. Le truc contre-indiqué pour un plan-cul. Sauf que là, on est dans un tout autre registre. Un registre totalement inconnu, mais pas dénué d’attrait.


Sa démarche est affreusement cynique, en fait. Et déprimante sur la vraie nature des relations amoureuses. Mais c’est aussi criant de réalisme. N’ai-je pas moi-même fini par vivre ainsi avec une compagne dont je m’étais éloigné sentimentalement ? Inversement, à combien de belles rencontres ai-je stupidement renoncé en exigeant d’emblée une illusoire harmonie des sens et des sentiments ?


Ce dont elle vient de souffrir la rend atrocement lucide. Je ne peux lui donner tort. Si le hasard veut que nous nous convenions, est-ce si absurde d’imaginer pouvoir partager quelque chose d’assez jouissif et surtout de ludique avec elle. Et ainsi de s’offrir mutuellement un agréable moment de vie commune ?


De toute façon, je suis libre. Trop libre à vrai dire. Et je dois reconnaître que, sans en avoir l’air, sa manière de me mettre face à quelques vieilles angoisses et bon nombre de contradictions masculines me fait flipper, mais me séduit tout autant.

Au point où nous en sommes dans nos vies amoureuses, nous n’avons apparemment ni l’une ni l’autre grand-chose à perdre.


La perspective d’un accord me rapproche d’elle. Le tutoiement me vient spontanément.



Ces formalités remplies, nous passons le reste de la soirée à débarrasser la chambre dans laquelle elle va vivre les prochaines semaines. Je l’aide à installer ce qu’elle a casé dans son sac de voyage et propose quelques aménagements pour son confort. À aucun moment, elle ne souhaite s’isoler. J’en conclus que ma présence lui fait du bien.


La soirée se passe d’autant mieux que le type du dessous doit avoir découché ou se retrouve exceptionnellement la queue entre les jambes.

Je suis cependant sûr qu’elle pense à lui en se glissant entre mes bras pour me souhaiter bonne nuit. Cela ne m’empêche pas d’effleurer platoniquement les lèvres qu’elle me tend.


En me glissant sous ma couette, je commence à mieux entrevoir comment remplir notre contrat. Toutes les clauses du contrat…




ooo000ooo




Cela dit, entre entrevoir et réaliser, je découvre un fossé difficile à franchir dans notre situation. Les trois premiers jours, nous nous croisons plus que nous ne passons réellement de temps ensemble. Elle ne logera en réalité qu’une semaine sur deux ici, lorsque sa fille sera chez son père. Mais ce qu’elle me demande de pouvoir chambouler dans mon univers me convient. Même l’élimination de vieilles habitudes de célibataire qu’elle obtient avec beaucoup de tact.

En outre, sa présence discrète est un régal. Tout comme son rire, lorsqu’elle s’enthousiasme pour quelque chose.

Je suis donc d’autant plus inquiet, lorsqu’au cinquième jour de cohabitation elle vient vers moi, alors que je suis occupé à préparer un dossier pour le travail.



En une fraction de seconde, elle est redevenue telle que je l’avais découverte sur son banc, une infinie tristesse sur le visage. L’esprit alerté par ce soudain changement d’humeur, je réalise que le sagouin du dessous se prépare à passer la nuit en bonne et probablement bruyante compagnie, ce que Caroline a repéré depuis longtemps. Sa demande incongrue en telle circonstance tient assurément plus d’une tentative de fuite que d’un réel besoin de planifier sa vie sexuelle.



La perspective de prendre l’initiative semble la ragaillardir un peu. Pendant qu’elle se prépare à la salle de bain, je construis une sorte de tente de Bédouin en étalant des coussins, des duvets et des couvertures entre quelques chaises, à l’endroit le mieux insonorisé de l’appartement. Puis je nous prépare des vivres pour un siège de longue durée – à ce que j’ai cru comprendre, le type est assez endurant du bas-ventre – avec un thermos de thé à la menthe et plein de trucs différents à grignoter.


Tout est prêt lorsque Caroline réapparaît, drapée dans un élégant truc de nuit, par lequel elle confirme que malgré tout ce qui lui est tombé sur la tête, elle ne se laisse pas aller. Mon regard gourmand doit lui montrer à quel point je lui suis reconnaissant d’avoir encore envie de se mettre en valeur et de se laisser admirer.


Sous le charme, je m’autorise à prendre le temps de la contempler. Rapidement, mon regard est attiré par un détail de son anatomie. Un « détail » qui tient à la rondeur de son ventre. Genre quatrième mois de grossesse.

Elle anticipe les sottises que ma surprise pourrait me faire proférer.



L’émotion me submerge, je reste sans voix. Il faut que je bouge pour cacher l’effet que cette révélation produit en moi. Je pars m’enfermer dans la salle de bain, le cœur battant. Mécaniquement, je me déshabille et fais couler l’eau sur moi, torturant ma peau par une rapide alternance de bouillant et de glacé.


Je finis par reprendre mes esprits et, après avoir mis un peu d’ordre dans mes pensées, je réalise que, même si je ne suis pas impliqué personnellement, je vais vivre cette grossesse de très près, et que cela met une multitude que choses en question dans mon existence. Le genre de choses qu’un mec préfère souvent ne pas affronter trop directement.


La perspective de partager le quotidien de Caroline enceinte d’un type qui vient de la jeter hors de sa vie et qui habite trois mètres sous nos pieds me déstabilise. Je ne veux pourtant rien remettre en question de notre accord. J’ai seulement besoin de quelques explications pour passer le cap.


Je décide de ne rien changer à ce qui devait être notre programme de la soirée. À elle de me dire ce qu’elle désire vraiment, ou pas.

Elle avait parlé d’histoires cochonnes et de massage. Voyons si elle assure.

Je retourne donc vers la jeune femme, à peine habillé d’un linge éponge autour de la taille.


Elle s’est installée sous la tente de fortune, couchée en chien de fusil entre deux couvertures. Son regard presque apeuré me fait fondre. Je me glisse contre elle et embrasse ce qu’elle me laisse atteindre, en murmurant que je ne veux en aucun cas qu’elle reparte, que j’ai envie de trouver des solutions au jour le jour avec elle.

Parce que, même sans la connaître vraiment, ben, le peu de place qu’elle a prise dans mon espace de vie me fait déjà du bien, et que j’ai presque envie de lui en laisser plus, alors, si vous êtes déjà deux, comment dire, je crois que je peux ouvrir les bras encore un peu plus, parce que celle qu’elle me semble être, sa manière d’assurer, ben, c’est exactement, enfin, tu vois, exactement…


Elle accompagne mes fadaises de légers baisers sur mon torse, sur mes bras. Il me semble même sentir quelques caresses le long de mes flancs. À la fin d’une tirade, pendant que je reprends mon souffle, elle retire le léger truc qui fait des plis entre nos peaux nues.


Finalement, juste avant que je commence à dire des choses qui laissent des traces au fond du cœur, elle pose sa main sur ma bouche. Puis elle me force à m’allonger devant elle.

Avant de commencer son massage, elle guide ma main sur son corps, me faisant découvrir tous les endroits que la grossesse commence à transformer. Mes hésitations sur son ventre et ses seins la font sourire.

Je ferme les yeux et la laisse me prendre en mains.


Nous passons près d’une heure à nous découvrir sensuellement, sans prononcer un mot. Que dire que nous ne puissions exprimer par le contact des chairs ?

À aucun moment ne monte en nous l’envie de faire l’amour. Nous en sommes loin. Mais ce que nous partageons nous comble de plaisir. Un plaisir certes différent que ceux que j’ai connus jusqu’à ce jour avec mes autres partenaires, mais un plaisir particulièrement enrichissant et apaisant.


Lorsque nous sommes arrivés au bout de ce que nos doigts peuvent exprimer, à l’abri de tout sous notre tente bédouine au milieu du désert sentimental dans lequel nous nous sommes tous deux mis, nous buvons le thé à la menthe et mangeons les friandises.


Tard dans la nuit, allongée dos contre moi, elle se raconte un peu. Pour ne pas gâter l’ambiance, elle évite soigneusement les malheurs, les douleurs, les souffrances du corps et de l’âme sous les mauvais traitements de l’autre. De nombreux autres en réalité.

Elle m’offre au contraire les moments les plus érotiques, les plus excitants, les plus jouissifs de son existence. Occultant toute référence à une aventure ou une relation particulière, elle raconte comment, en temps normal, elle s’ingénie à satisfaire ses envies et ses fantasmes, et surtout comment elle dépasse toutes sortes de limites physiques, psychologiques ou sexuelles. Lorsque le compagnon de jeu est à la hauteur.


Je ne tarde pas à être contaminé par ses récits lubriques dont elle maîtrise parfaitement les effets sur ma libido. Je ne doute pas non plus de son expérience en matière d’extinction de ce genre d’incendie, même si elle n’est pas encore prête à le partager intimement.


Probablement prise de pitié pour ma virilité débordante, sans interrompre son récit, elle se met à me caresser au rythme des coups de reins de l’amant dont elle raconte les exploits jouissifs. En d’autres termes, elle mime sur moi ce qu’un autre est en train de lui faire subir.

C’est le détail de ce qu’un type à la langue particulièrement ferme et virevoltante lui a fait découvrir sur une plage naturiste qui me met en premier en transe. Je n’ai ensuite aucune difficulté à devenir cet amant monté comme un taureau, qui l’a longuement comblée au cours d’une soirée libertine, puis le jeune homme trop impatient qui l’a consommée dans l’urgence dans le vestiaire d’un bar.


Sa main posée sur mon ventre, Caroline détecte les premiers signes du plaisir qui monte en moi et que je n’ai aucune intention de retenir.

Elle ralentit le rythme de ses caresses sur mon sexe, et m’encourage en approchant ses lèvres de ma pointe tressautante.

Après quelques commentaires gratinés, elle m’achève de trois ou quatre coups de langue et me fait gicler dans sa bouche, sans laisser échapper une seule goutte de ma semence.




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Devoirs de maman obligeant, Caroline passe la semaine suivante à son ancien domicile, un peu en dehors de la ville. Nous échangeons régulièrement des textos. Entre les lignes, je la sens souvent déprimée, à bout de forces et ça m’attriste. J’aimerais pouvoir la soutenir, l’accompagner, sans arriver à trouver le bon moyen.

Je suis sûr qu’une fois seule, elle garde l’autre en tête, et probablement en bien d’autres endroits, autrefois délicieusement assiégés.


Comment l’empêcher de créer elle-même le manque en ressassant des souvenirs qui ne seront plus jamais partagés. De se crucifier en ruminant les douloureux corps-à-corps qui l’ont amenée au bord du gouffre.


Je ne suis rassuré que le vendredi soir tard, lorsqu’elle m’envoie quelques messages assez évocateurs. Sa progéniture est couchée et elle a décidé de prendre un peu de temps pour elle avant de s’endormir. Je fais semblant de ne pas comprendre. Une réaction nettement plus explicite ne se fait pas attendre.



C’est bien parti. D’autant qu’avec les quelques souvenirs que j’ai de notre nuit sous tente, je peux parfaitement me représenter ses formes et ce qui m’a ému en elle. Des idées très précises de ce que je pourrais lui proposer se bousculent dans ma tête.



C’est un premier test. Je ne sais absolument pas si elle apprécie cette approche. En ce qui me concerne, je suis assez impatient de conquérir cette partie de son anatomie. Et, après quelques caresses de mise en forme, de me montrer plus entreprenant. Elle a un cul somptueux, qui stimule particulièrement ma libido.



Madame veut des compliments. Être rassurée, peut-être ? Je lui en donne pour son argent en détaillant très précisément ce qui m’attire et ce qui m’excite en elle. Après quelques échanges, elle me nargue.



Voilà quelque chose d’elle que je ne connais pas encore. Ma boîte à fantasmes démarre à plein régime. Je commence à me caresser, légèrement d’abord, puis de plus en plus vivement.



C’est la pure vérité. J’ai encore au bout de ma tige et au creux du ventre la sensation très précise de ce qu’elle a fait pour me pousser à bout la semaine passée. J’essaie de retrouver l’intensité du moment en me caressant, mais je n’arrive pas à reproduire le mélange de douceur et de précision de ses attaques labiales.

En femme expérimentée, elle sait exactement où et comment exciter un mâle et le faire jouir à volonté. Aucun mec ne doit lui résister.


Ces idées lubriques bousculent mes dernières inhibitions. Je me mets à me branler sans retenue et le lui fait savoir.



En fermant les yeux, la main sur mon sexe bandé, j’arrive à la voir se caresser, passer la langue sur ses lèvres, mouiller, frémir, frissonner. De là à imaginer sa respiration, les gémissements qui lui échappent, la moiteur de son sexe, le gonflement de ses seins…


Tout cela m’achève. Quelques secousses du poignet plus tard, comme elle l’a exigé dans son dernier message, je me mets à cracher d’épaisses giclées de sperme, sans doute exactement au moment où elle jouit elle-même.


Pendant de longues minutes, nous sommes trop bousculés pour trouver la force et l’envie d’activer nos doigts sur nos écrans tactiles.

Si elle était tout contre moi, à l’instant, je crois que des mots très tendres, et assez définitifs franchiraient la barrière de mes lèvres. En dehors de ce qui la rend séduisante et particulièrement bandante, son charme naturel est en train de se glisser sous ma peau. Si je n’y prends pas garde, elle va me devenir indispensable.


Plus rapide que moi à reprendre pied dans la réalité, elle me sort de ma torpeur par un texto tonitruant, alors que je suis encore en train de flotter entre deux vagues de volupté.

Ce que je découvre en attachement de son message dépasse toute attente.


Dès qu’elle s’est sentie prête, après le dernier échange salace, Caroline a passé son portable en mode vidéo et s’est filmée en train de jouir.

Dans la plus totale impudeur, elle me fait découvrir sa vulve entrouverte, luisante, titillée par un doigt agile, qui passe et repasse sur ses lèvres charnues, avant de se concentrer sur le clitoris que je peux découvrir entre deux effleurements.


Les dernières vingt secondes ne laissent aucun doute sur l’intensité du plaisir qu’elle s’est donné, la main presque entièrement enfoncée dans son vagin, les cuisses écartées, le bassin secoué de spasmes jouissifs. Comme à son habitude, elle reste pourtant silencieuse pendant l’orgasme.

Lorsque tout est accompli, elle me remercie en termes particulièrement crus, le souffle court, sans cesser de filmer de près le champ de bataille et les traces bien visibles de son plaisir.


En dehors de cette vidéo particulièrement troublante, son commentaire me touche.



Ce n’est pas rien d’être à l’origine d’une telle envie. Puisse-t-elle retrouver peu à peu à mes côtés les sensations et les émotions oubliées, étouffées, dévalorisées par un manipulateur de la pire espèce. Pour le reste, on verra bien.


Perdu dans mes pensées, j’oublie de répondre à son message. Elle attend à peine quelques secondes avant de se manifester.



En femme enceinte, j’ai des lacunes. Mais elle me donne envie de tout apprendre entre ses bras. Entre ses seins. Entre ses cuisses. Entre…