n° 17272 | Fiche technique | 17681 caractères | 17681Temps de lecture estimé : 11 mn | 23/02/16 |
Résumé: Fraîchement arrivé à Paris, je fais la connaissance de Sandra, rencontrée par Internet. | ||||
Critères: fh inconnu telnet fellation cunnilingu préservati pénétratio | ||||
Auteur : Parisiandelight Envoi mini-message |
Si l’informatique et internet facilitent notre quotidien, ils facilitent aussi les rencontres…
Il y a quelques mois, m’installant à Paris à la faveur d’un nouvel emploi, je décidai de créer un profil sur un site de rencontres. Un bon moyen, pensais-je, de rompre la monotonie de ma vie de célibataire nouvellement installé dans la capitale, et donc bien esseulé. Les événements n’allaient pas tarder à me donner raison…
10 septembre 2010
Un dernier clic, et ça y est ! Mon profil est publié, la recherche sur internet de rencontres amoureuses ou câlines peut commencer. Ma personne en fiche n’a rien de très romanesque : j’y énonce mon âge (27 ans), quelques détails physiques (taille et corpulence normales, yeux bleus), mes passions (l’Art sous toutes ses formes). Et j’annonce ma recherche : récemment arrivé à Paris, je cherche à élargir mon cercle de connaissances. Bien entendu, sur un site de rencontres, une telle annonce n’est pas tout à fait honnête. Certes, de nouvelles amitiés me seraient utiles pour démarrer dans la capitale. Mais si ma pudeur naturelle me défend de l’afficher, ma recherche sur ces pages revêt un caractère plus charnel…
Je dois bien admettre une certaine gêne à utiliser le web pour faire des rencontres, et l’impression de faire défiler des profils comme on parcourt les linéaires d’un supermarché n’arrange rien. Mais timide par nature et ne connaissant personne dans cette grande ville, j’ai fini par me faire une raison. En effet, arrivé au mois d’août à Paris, j’ai eu le temps de chercher un logement avant de commencer mon nouvel emploi. Désormais bien installé dans mon nouveau studio, le besoin de rompre la solitude qui emplit mes nuits se fait furieusement sentir. Alors, je commence à faire défiler les profils. Certains d’entre eux m’interpellent, j’entreprends alors d’en contacter les auteures. Les réponses ne sont pas nombreuses. Je parviens toutefois à entamer une conversation avec quelques correspondantes. Avec la majorité d’entre elles, les échanges, bien fades, m’ennuient rapidement. Beaucoup testent sur ces sites leur pouvoir de séduction sans intention d’aller au-delà, quelques-unes affichent au contraire une vulgarité crasse. Je poursuis toutefois la discussion avec Sandra, brunette aux yeux verts de 25 ans, qui semble n’avoir pas froid aux yeux et manie la langue française avec une agilité séduisante. Son annonce m’a d’emblée séduite :
Jeune femme indépendante et passionnée, je passe plus de temps à arpenter les couloirs des bibliothèques ou les allées des musées qu’à consulter les messages insipides des trop nombreux et vulgaires candidats qui inondent ma messagerie. Hommes grossiers, illettrés, frustrés : passez votre chemin ! Si votre photo de profil arbore un glaive au garde-à-vous, sachez que ma citadelle ne saurait céder à une arme si dérisoire. Amoureux de la volupté des mots et de celle des corps en revanche, n’hésitez pas à engager la conversation : comme Jéricho, seules les trompettistes virtuoses viendront à bout de mes murailles.
Mes premiers échanges avec Sandra sont chastes. Nous parlons littérature, théâtre, musique. Mon interlocutrice, moins farouche que moi, égrène quelques allusions sensuelles au long de notre sage conversation.
C’est d’ailleurs elle qui me fixe un rendez-vous quelques jours plus tard, dans un bar de la Butte aux Cailles.
À 21 heures, j’ouvre donc la porte de l’établissement, et jette un regard circulaire aux buveurs déjà présents. Sandra, assise à une table située un peu à l’écart, me fait signe. Elle est habillée d’une robe d’été rouge seyante, mettant bien en valeur ses courbes féminines, et de chaussures à talons assorties. Je la rejoins, lui fais la bise.
Après avoir passé commande, nous entamons une conversation banale, probablement pour dissimuler le léger malaise qui nous saisit à l’idée de rencontrer un (ou une) inconnu, abordé sur internet.
Nos premiers échanges me permettent d’en apprendre un peu plus sur mon interlocutrice : diplômée d’un master en Lettres modernes, titulaire du CAPES, elle prépare l’agrég tout en retouchant les pages de son premier roman, non encore édité.
De mon côté, je raconte ma vie provinciale, mon arrivée récente à Paris pour mettre à profit mon master en Management culturel au sein d’un musée municipal. Ce faisant, je prends le temps d’observer la jeune femme, dont le charme naturel est magnifié par sa tenue. Sa robe seyante souligne des courbes sensuelles, ses épaules sont nues à l’exception d’une fine lanière de tissu nouée sur la nuque qui empêche le vêtement de tomber. Son visage est entouré d’une chevelure brune soignée, et de grands yeux verts brillent lorsque Sandra parle de ses passions. L’image de la jeune fille, associée à mon verre de vendanges tardives diffusent en moi une douceur capiteuse…
Une heure plus tard, une fois de plus, c’est elle qui prend les choses en mains. Buvant cul sec le fond de son verre, elle me déclare tout de go :
J’en reste abasourdi. Tentant de garder contenance malgré le rouge qui me monte aux joues, j’acquiesce à son indécente proposition. Nous quittons donc le bar, et prenons la direction de chez moi. Nous cheminons ainsi dans Paris, impatients de ce que la nuit nous réserve. Profitant d’une ruelle plus sombre et moins passante, j’attire ma compagne d’un soir sous un porche pour goûter une première fois sa bouche. Mes mains partent à la découverte de son dos, de son ventre ferme. Elle me rend mes baisers, appuie ses caresses mais, sentant mon excitation monter, nous remet bientôt sur le droit chemin de mon studio.
Arrivés au bas de l’immeuble, enfin, j’ouvre la porte à Sandra qui s’engouffre dans les escaliers. Je la suis donc, les yeux rivés sur ses longues jambes dorées par le soleil estival, sa croupe qui ondule à chaque marche, ses épaules dénudées. Je commence à être sérieusement émoustillé. Arrivés au troisième, j’attrape Sandra par la main, la plaque contre la porte d’entrée. Je sens ses tétons qui pointent à travers le léger tissu de sa robe, libres de tout soutien-gorge. Elle, de son côté, doit sentir ma verge se tendre devant l’affriolant spectacle qu’elle m’offre. Essoufflés par la montée des escaliers, excités par la situation, enivrés par le vin, nous haletons. Mes mains partent à la découverte de son corps, tandis qu’elle fait de même avec le mien. Je caresse sa jambe nue, effleure ses seins, lui refuse un baiser. Puis je lui cède. Nos lèvres s’effleurent, se découvrent, se chatouillent. Je sens sa langue dardée me titiller, lui rend la pareille. Je dénoue la lanière qui maintient sa robe, fais glisser le tissu, dévoile un sein. Le suçote. De son côté, Sandra passe langoureusement sa main sur mon entrejambe. Puis je me recule légèrement, ouvre la porte avant que le bruit de nos ébats n’éveille mes voisins. Nous entrons. À peine la porte refermée, je plaque à nouveau la jeune femme contre le mur. Je saisis ses fesses à pleines mains, puis les jambes, et la soulève face à moi. Nos embrassades se font animales.
Je repose ma partenaire au sol, passe ma main sous sa robe. Sa culotte est trempée. J’y glisse quelques doigts, les laisse titiller les lèvres humides, le clitoris, pendant que Sandra retire sauvagement ma chemise, faisant sauter un bouton. Elle me griffe le dos, la poitrine, halète de plus en plus fort. J’entre un doigt dans sa fente, la caresse de haut en bas, en insistant sur son bouton. Sandra gémit. Je grogne. J’ai la verge en feu. Je porte à mes lèvres mes doigts couverts de mouille. Elle a bon goût. Sandra profite de ce mouvement de répit pour glisser le long du mur, entreprend de défaire ma ceinture, débraguetter mon jean. Elle tire sur le pantalon, pose sa bouche ouverte sur mon caleçon déformé par mon érection. Son souffle chaud fait encore monter mon excitation. Alors, elle sort ma verge bandée du caleçon. Darde sa langue. Décalotte le gland. Titille le méat du bout de la langue. Puis entreprend de lécher ma verge, longuement. Enfin, elle me prend en bouche. Je gémis sous la délicieuse torture qu’elle inflige à ma bite, tout en passant mes doigts dans la chevelure de ma partenaire. Celle-ci lève les yeux vers moi, les plante dans mes prunelles, et affiche un sourire coquin, avant de me pomper de plus belle. Je sens mes bourses se contracter.
Prêt à défaillir, je relève la jolie brune et l’entraîne vers le lit qui trône dans un coin de mon studio. Je fais glisser sa robe le long de son corps, laisse tomber le vêtement à ses pieds. Puis la pousse sur le matelas. Elle se laisse tomber sur le dos. Je me penche sur elle, l’embrasse passionnément. Puis, j’entame ma descente. À coups de petits baisers, j’arrive à ses seins, titille un instant ses aréoles. Je me dirige alors vers le nombril, qui subit lui aussi quelques coups de langue. Enfin, je m’approche du Graal.
Progressivement. Je pose mes lèvres sur l’intérieur de ses cuisses, les embrasse, avant de partir lentement à l’assaut de sa petite culotte de dentelle noire. Celle-ci laisse transparaître sa vulve, que je balaie d’un souffle chaud à travers le fin tissu. Je saisis alors ce dérisoire rempart des deux mains, que je fais lentement glisser le long de ses jambes soyeuses. Enfin, la citadelle apparaît ! Je picore l’intérieur de ses cuisses, le bas de son ventre, en veillant toutefois à ne pas trop m’approcher de son bouton d’amour. Je la laisse se languir de mes caresses buccales, retardant le moment de partir à l’assaut du Saint des Saints. N’y tenant plus, Sandra saisit ma tête entre ses mains pour me pousser vers son con. Je fais mine de céder, m’approche dangereusement de sa chatte en feu, puis, saisissant ses poignets, me libère de son emprise pour la faire languir encore un peu. Enfin, je remonte vers son bouton sur lequel je souffle un peu d’air chaud avant d’y poser ma langue.
Lentement d’abord. Sandra, de son côté, crispe ses poings, gémit de plus en plus fort. Enfin, elle attrape ma tête et me colle à son intimité. Je lèche, mes doigts s’aventurent dans sa grotte. Soudain, un soubresaut. Et un cri de jouissance. Sandra se laisse retomber mollement sur le matelas, vaincue par l’orgasme.
Je remonte vers elle, m’allonge à ses côtés, l’embrasse avec tendresse. Je n’ai pas joui. Après quelques minutes de câlins, la belle brune s’en aperçoit et prend ma verge en mains. Après quelques va-et-vient, elle redescend vers mon bas-ventre et me prend en bouche. La chaleur de sa langue finit de redonner à ma queue toute sa vigueur. Elle accompagne sa fellation de bruits de succion qui ajoutent encore à mon excitation. Puis elle sort une capote, la déroule sur ma verge. Revenant m’embrasser, elle se laisse lentement descendre sur mon sexe. Je la caresse, malaxe ses fesses, titille d’un doigt son anus pendant qu’elle monte et descend sur moi.
Alors, je me relève, bascule sur un côté, et installe Sandra en levrette. La verge en feu, je plonge au fond de cette caverne accueillante. J’alterne de longs mouvements puissants avec des va-et-vient rapides. Je sens la sève monter, je grogne. Sandra, me sentant prêt à jouir, me dit :
J’obtempère, la laisse s’allonger sur le dos, écarte ses cuisses. Puis je replonge en elle pour quelques ultimes mouvements. J’explose.
Le lendemain matin, je suis tiré de mes songes par une sensation d’humidité sur ma verge. C’est Sandra qui, après un sommeil réparateur, semble prête à remettre le couvert. Personnellement, je n’y vois aucune objection… Après quelques minutes pendant lesquelles je laisse mon amante me procurer le plus doux des réveils, celle-ci, sentant ma jouissance approcher, interrompt son œuvre et me demande de lui rendre la pareille. J’accepte la proposition avec enthousiasme, les sens désormais pleinement en éveil. Sandra s’allonge à mes côtés. Je me penche sur elle, l’embrasse avec tendresse, puis laisse descendre ma bouche le long de son cou, de ses épaules, jusqu’à ses seins.
J’excite alors ses mamelons, les lèche, les suce, porté par les gémissements de ma partenaire. Alors, je reprends ma descente jusqu’au pubis soigneusement entretenu, que je rehausse d’un coussin pour m’autoriser un meilleur accès. Je lèche avidement ce minou déjà ruisselant, déguste le nectar qui s’en écoule. Le corps de Sandra ondule sous les coups de langue, sa voix, rauque d’excitation, m’enjoignant de la faire jouir. Je lèche de plus belle, laissant mes mains partir à l’assaut des tétons turgescents, mes doigts faire rouler la pointe des seins.
Après qu’elle eut joui, Sandra m’attire vers elle et m’embrasse langoureusement. Quelques minutes plus tard, elle se lève, me prend la main, m’entraîne vers la douche. Sous le jet d’eau chaude, elle m’embrasse à nouveau, caresse mon corps, mes fesses de ses mains expertes. Sa bouche glisse le long de mon torse, rallume le feu en moi. Elle s’agenouille, et s’approche dangereusement de mon sexe gonflé de désir, ses mains parcourant toujours mes cuisses et mes fesses. Alors, elle pose un léger baiser sur ma verge. Celle-ci s’agite, bande de plus en plus. Sandra titille alors mes bourses, lèche mon sexe de bas en haut. Enfin, elle me suce, longuement, sensuellement. L’atmosphère moite de la douche ajoute à l’érotisme du moment. Je m’adosse contre le mur, profite de l’excitation qui irradie mon bas-ventre. Sandra pompe de plus belle. Je suis au bord de la jouissance, le lui dis. Elle continue, plante ses yeux dans les miens. Terrassé, je succombe à la pipe que ma partenaire me prodigue, me répands dans sa bouche.
À l’issue de cette séance de caresses buccales, je me résous à préparer le petit déjeuner. Je fais couler le café, mets des tranches de pain à griller, tout en discutant avec Sandra.
Malheureusement, j’ai l’impression que c’est loin d’être le cas !
Puis elle s’interrompt, et part fureter dans ma bibliothèque. De mon côté, je finis de préparer le petit-déjeuner, en discutant avec Sandra de nos lectures respectives. Alors que je lui vante les mérites de la littérature arabe, profondément humaniste et délicieusement sensuelle, Sandra me répond philosophie, avec Michel Onfray en pourfendeur du conformisme marital.
Enfin, assis devant un bol de café et quelques tartines, notre discussion dérive vers notre conception de la sexualité. Sandra assume totalement son mode de vie libertin. De mon côté, nettement moins expérimenté, j’admets partager ses vues sur la chose, mais reconnais ne pas pouvoir m’affirmer comme tel.
Sandra me propose alors de conclure un pacte qui guidera la suite de nos rapports : une relation fondée sur l’amitié, la complicité, la sensualité. Mais pas d’exclusivité, d’engagement. Elle se veut libre, ne compte pas s’engager, refuse les compromis. Elle souhaite que l’on se revoie, mais rejette l’idée d’une relation monogame. Pour ma part, l’arrangement que me propose Sandra m’apparaît tout à fait acceptable ! À peine remis de cette douche salvatrice, je frémis déjà d’excitation à la perspective de mes prochaines rencontres avec ma nouvelle amante…
Fin de la première partie