n° 17312 | Fiche technique | 14334 caractères | 14334Temps de lecture estimé : 9 mn | 29/03/16 |
Résumé: Vacances à Malaga inoubliables pour lui, et pour elle qu'en est-il ? | ||||
Critères: f fh hagé vacances douche revede cunnilingu anulingus fsodo | ||||
Auteur : Flittchen |
Marie
Bientôt dix années que le divorce a dissous mes deux décennies de mariage. Début d’une semi-liberté, crise de la quarantaine oblige, je me suis lâchée sexuellement, tout ce temps perdu en frustrations on ne le rattrape jamais. Durant un an, j’ai enchaîné les amants. Non, ne souris pas, il ne s’agit point de SM, juste un va-et-vient, et là le terme est d’ailleurs très approprié, d’hommes de tous âges et de tous horizons.
Rien n’y fait, je n’y trouve pas mon compte, pas un orgasme et souvent pas une once de plaisir. J’excelle dans l’exercice de la simulation, je suis même bonne à ce jeu, surtout quand un mâle digne de ce nom, s’extasie en remettant son pantalon : « On voit que t’as aimé, toi, car je sais quand une femme fait semblant »… J’ai stoppé net toutes ces aventures sans lendemain et c’est donc seule que je me fais plaisir. Un plaisir fade tout de même, il manque le partage. Mais lorsque tu n’as pas ce que tu aimes, il faut aimer ce que tu as !
Finalement je n’y pense même plus. Le revers de la médaille, c’est que je ne prends plus soin de moi comme avant. Je ne suis plus une prédatrice en chasse, je troque mes jolis dessous contre du coton basique, les décolletés sont absents, le jean a remplacé les petites jupes et les talons sont aux abonnés absents. Côté maquillage, comment dire, inexistant. Quelques kilos superflus ajoutés au tableau, enfin plutôt sur mes hanches et me voilà à l’aube de ma cinquantaine. Bon, mes yeux verts et mon fabuleux sourire sont toujours là.
Ma vie s’écoule comme un long fleuve tranquille, derrière mon comptoir de bar, suspendue aux échanges avec mes clients – tu souris encore, décidément – ils sont verbaux les échanges, là ! Certains sont devenus des amis, comme ce couple, Reynald et Katel, de quelques années de plus que moi, qui chaque jour vient boire son petit café. Ce sont eux qui, aux dernières vacances, m’ont proposé de passer une semaine en Espagne dans une petite villa louée pour l’occasion. Un peu de soleil enfin, car dans le Finistère où je vis, il brille surtout par son absence. Vacances… elles remontent à quand les dernières ?
Je ne suis pas longue à réagir et j’accepte. Semaine du 15 août, j’arrive à Malaga, la chaleur est terrible, mais je pense à la piscine qui attend mon arrivée.
Reynald arrive vers moi pour me débarrasser de ma valise. Il est déjà tout bronzé, une semaine d’avance sur moi fait la différence.
Nous arrivons dans la cuisine où Katel m’accueille avec une citronnade maison des plus fraîche. Reynald passe un bras autour de sa taille et lui pose un baiser sur la tempe. Le regard est complice, ils s’aiment ces deux-là, quarante ans de mariage cette année, sans un coup de canif au contrat, je leur tire mon chapeau.
À part quelques dîners ensemble, c’est la première fois que je vais passer une semaine avec eux. Katel me propose de me faire visiter l’endroit, de me montrer ma chambre séparée de la leur par une salle d’eau commune et enfin de me mettre à mon aise pour passer ce début de soirée dans le jardin. Ce que je fais très vite afin de les rejoindre.
La nuit tombe, mais il fait toujours aussi chaud, manque d’habitude certainement. La soirée s’est écoulée agréablement, autour d’un apéritif dînatoire, nous avons refait le monde.
Allongée en nuisette au-dessus des draps, je ferme les yeux et pars doucement dans les bras de Morphée…
Reynal
Impossible de dormir, je tourne dans lit, le sommeil ne vient pas. Bon, je vais aller dans la cuisine boire un peu d’eau fraîche. Sans bruit je me lève, je ne suis qu’en caleçon, mais j’ai cette impression de sortir de la douche sans m’être essuyé. Je referme la porte de chambre et passe devant celle de Marie, un bruit attire mon attention, je colle l’oreille contre la porte et je l’entends geindre. La main sur la poignée, j’hésite à entrer, pourtant elle n’a pas l’air bien, bon, j’entrouvre la porte et passe la tête.
La fenêtre est ouverte, la lune éclaire largement la petite chambre, elle est allongée sur le dos, ses yeux sont ouverts, mais restent fixes, elle se tortille sur le lit et gémit, je décide de m’approcher, ses jambes sont écartées en position de lotus, je m’aperçois que sa main droite caresse sa chatte trempée, ses doigts savent où se glisser, quelle cadence adopter pour lui procurer du plaisir. Bizarrement elle ne me voit pas, je ne suis qu’à quelques centimètres du lit et je suis un spectateur invisible, je ne détache pas mon regard de cette scène qui me fait beaucoup d’effet au vu de mon sexe bandant ne demandant qu’à jaillir du caleçon.
Finalement ma main commence de longs va-et-vient sur ma hampe tandis que Marie continue ses adroites caresses. Je m’assois sur le bord du lit, je laisse aller ma main libre sur l’intérieur de ses cuisses et remonte doucement vers son intimité offerte, nos doigts vont en cadence puis, les siens abandonnent le terrain et me laissent libre de toute exploration. À cet instant je ne réfléchis pas, ma bouche se pose contre son sexe débordant de cyprine, elle sent si bon, je pose ma langue sur son bouton gonflé à bloc et je joue avec, tourne autour, le gobe, l’abandonne pour une bonne langue fourrée et y reviens. Marie se tortille de plaisir, gémit, s’offre à ma bouche avide, je n’en peux plus, je suis tellement excité. Elle jouit, c’est certain, alors vient ce moment où je la pénètre doucement, mes coups de reins sont de plus en plus secs, profonds, je lâche tout ce foutre en elle et n’ose plus bouger. Elle a toujours les yeux ouverts, fixes et n’a pas dit un mot. Soudain un remord, il est un peu tard, c’est vrai, je n’ai jamais trompé ma femme, jamais une entorse durant nos quarante ans de mariage. Il vaut mieux un remord qu’un regret et elle n’en saura rien puisque le seul au courant, c’est moi, Marie s’est offerte, elle est consentante et pourtant si absente.
Marie
Katel me sourit.
Ma réponse la fait sourire, je me tourne alors vers Reynald et lui demande si sa nuit s’est bien déroulée, en lui décochant un clin d’œil. Sans bien comprendre sa réaction, je le vois rougir puis, sur un ton un peu sec, il me dit que son sommeil n’a été perturbé par aucun élément extérieur.
On se regarde avec Katel, on hausse les épaules tout en discutant du programme de la journée. Marché typique pour ce matin, repas, sieste à l’ombre, piscine et un petit resto sympa ce soir. Les vacances quoi !
Reynald décide de ne pas nous accompagner en ville, je le trouve taciturne et me demande bien à quoi est dû son changement de comportement. Peut-être une petite dispute maritale, ça arrive certes, mais j’espère que cela n’entachera en rien les vacances. La bonne humeur de Katel me rassure et nous passons notre matinée à flâner entre les étals aussi colorés qu’odorants.
Le repas est détendu, Katel va se reposer dans la chambre, je préfère de loin le transat à l’ombre de l’arbre avec un bon bouquin et surtout les lunettes de soleil. Je plonge au cœur de mon roman et je n’entends pas arriver Reynald, qui s’installe sur le transat d’à côté.
Surprise, je pose mon roman, remonte mes lunettes sur la tête et fixe mon regard dans le sien pour lui répondre :
Il rit de bon cœur, en m’affirmant le contraire et justifie sa question en plaidant la curiosité, il trouve que je suis une belle femme dans la fleur de l’âge et que c’est dommage de ne pas m’arroser de temps en temps :
Maintenant on rit tous les deux, c’est un bel homme avec ses cheveux poivre et sel, ses yeux bleus, ce corps entretenu approchant la soixantaine, puis mon regard s’arrête sur son maillot de bain moulant. Ce sexe dissimulé que je le libère de son carcan. Mes doigts agiles le font grossir, je le prends entier en bouche, je le suce, lèche son gland rosé, descends ma langue jusqu’à ses bourses pleines, vais titiller son petit anneau serré qui se rétracte à mon passage. Il me regarde faire et me pousse à continuer, il donne des coups de reins, sa bite baisant ma bouche et son orgasme à peine masqué, son sperme se répand au fond de ma gorge. J’avale et lèche pour les dernières gouttes puis remets tout en place.
Le regard que Reynald me lance est, comment dire, enfin je ne l’explique pas, pas pour le moment. Je ne lui réponds pas, je le regarde et j’ai peur de comprendre. Je me sens bizarre, vidée. Noooooon, je fantasme tout éveillée… Bravo ! moi qui viens de dire que le sexe ne m’intéresse plus.
Je me mordille la lèvre, je fais toujours ça quand je suis nerveuse :
Reynald
Journée surprenante, couché à côté de ma femme, mes pensées vont sans cesse vers la chambre voisine, serait-ce abuser que de profiter des absences de Marie ? La réponse est évidente et surtout affirmative, je ne dois plus y penser et dormir. Le sommeil n’arrive pas, puis j’entends la douche à côté, salle d’eau mitoyenne veut dire une porte d’accès de chaque côté et si elle n’a pas fermé le verrou de la mienne, je peux glisser un œil de voyeur seulement. Je joins le geste aux paroles, la porte s’ouvre, je me glisse à l’intérieur, Marie est nue, l’eau coule sur son visage, continue sa course sur ses seins rebondis, la courbe de ses reins laisse la place à un cul que je veux à cet instant précis.
En tenue d’Adam, je prends place sous le jet. L’eau est à bonne température. Je l’embrasse à pleine bouche tandis que mes mains malaxent ses fesses, mon sexe raide est plaqué contre le bas de son ventre. Ses seins durcissent, se frottant contre mon torse, je prends un mamelon dans la bouche et le mordille légèrement arrachant un gémissement de Marie. Elle lève une jambe sur ma hanche et s’empale farouchement, elle donne la cadence en attrapant mes fesses. J’aime la baiser, je vais au plus profond, elle crie. Alors je fourre ma langue dans sa bouche, il ne faut pas réveiller ma femme surtout.
Je rêve de son cul, Katel ne m’a jamais accordé ce plaisir et j’ai respecté sa décision, pourtant ce n’est pas faute d’avoir louvoyé. Je me retire, et la sachant dans son espèce de transe nocturne, je suggère sans paroles, mais avec des gestes, qu’elle se penche en avant, ce qu’elle finit par faire docilement. De là, son cul m’est offert, j’écarte ses fesses et je laisse ce petit orifice me narguer. J’y passe le bout de ma langue pour l’apprivoiser, puis entreprends d’y mettre un doigt. Je bande, c’est dément. Enfin, je tente une approche, ma bite cogne, force doucement le passage et se faufile bien serrée, jusqu’à ce que mes couilles viennent en butée. C’est un délice, je ne veux pas profiter seul, je lui prends la main pour qu’elle se caresse la chatte en même temps et je commence mes va-et-vient, pas trop vite pour profiter plus longtemps, puis la cadence s’accélère et je jouis en elle. Cette porte qui m’a toujours été interdite par ma femme. Humm, trop bon !
Une semaine s’est écoulée où j’ai profité de chaque moment d’absence diurne ou nocturne de Marie, des vacances de rêves. Elle vient de reprendre l’avion, nous, on rentre la semaine prochaine. Je ne la verrai plus du même œil maintenant et elle ne saura jamais qu’elle m’a donné une semaine intense en plaisir et je ne pourrai jamais la remercier pour cette parenthèse dans ma vie conjugale.
Marie, à cet instant dans l’avion, par le hublot, son regard perdu au-dessus des nuages, un sourire sur les lèvres, se souviendra de cette semaine de vacances. Entre rêves ou réalité.