n° 17330 | Fiche technique | 68198 caractères | 68198Temps de lecture estimé : 39 mn | 10/04/16 |
Résumé: La DRH de son entreprise lui demande un service. De fil en aiguille le service apporte une récompense. | ||||
Critères: fh fhh cocus collègues boitenuit fellation cunnilingu préservati pénétratio sandwich échange confession | ||||
Auteur : RobertAnne |
Récit de Sam.
Lorsque la sonnette a retenti, j’étais entre deux eaux. La nuit avait été longue et le champagne que l’on m’avait offert n’avait pas favorisé un réveil dynamique. J’étais installé dans mon salon, encore en short de la nuit, juste douché et dégustant à petites gorgées un café triple dose. Il n’était pourtant pas loin de 17 h.
Je ne suis pas sûr que le ton de ma voix donne envie de s’incruster.
Quelques secondes plus tard, elle est là. Elle entre. Bien coiffée. Fraîche comme une rose, son manteau fermé jusqu’au dernier bouton.
Je suis un vrai goujat. Il faut que ce soit elle qui me rappelle à mes devoirs.
Elle se lève. Elle défait son chignon. Ses cheveux blonds tombent et habillent sa nuque et ses épaules. Et puis elle défait son manteau. Bouton après bouton elle se révèle. Sa peau apparaît. À chaque instant je m’attends à trouver un tissu, un chemisier, une jupe. Mais non, rien. Ou plus exactement elle ne porte qu’un soutien-gorge, un slip, un porte-jarretelles, des bas. Elle est plus que nue sous son habit. Nue, si belle, si sexy si désirable.
Elle fait les quelques pas qui nous séparent. Elle est à quelques centimètres.
Nos corps se découvrent. Nos lèvres se trouvent.
Merci, mon Dieu, j’en avais tant envie…
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Pour comprendre ce moment, il faut revenir des mois en arrière. Comme on le voit dans un plan de tournage de film :
Lieu : Grosse Enterprise du CAC 40
Bureau de la chef du personnel.
Elle, la DRH.
Lui, le technicien.
Lui : — Bonjour, vous m’avez fait appeler ? Un problème ?
Elle : — Oui, Entrez Sam. Asseyez-vous, je vous explique.
On m’a fait savoir assez tard dans l’après-midi que la DRH de la boîte où je travaille avait un problème et voulait que je passe. Je la connais un peu, car nous avons fait connaissance d’une drôle de façon.
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Le premier jour où je suis arrivé, à la cantine je me suis posé à une table où elle mangeait, seule. C’est par les autres que j’ai appris que c’était la DRH, et que lorsque c’était possible, ils l’évitaient. Elle a la réputation d’une femme sévère et autoritaire. Mais moi, je suis détaché d’une autre boîte pour une période de six mois, et donc pas concerné par « la Terreur ». Et comme plusieurs fois, sans vraiment le chercher, j’ai déjeuné en face d’elle, on a fini par bavarder.
Elle m’a vanné en me disant que je n’avais pas peur. Elle connaît bien sûr, sa réputation. Bref, on a fait connaissance. Elle a la cinquantaine et moi à peine trente. On parle de choses et d’autres. Pas plus. À peine quelques confidences si on peut appeler confidences, le fait d’échanger qu’elle est mariée depuis très longtemps et que moi, ma copine m’a largué récemment. La seule entorse est que nous nous appelons par nos prénoms, seulement lorsque nous sommes seuls. J’aime bien être avec elle. Oh, rien d’une attirance physique bien qu’elle soit pas mal du tout sous ses airs de bourgeoise toujours tirée à quatre épingles. De toute façon, je sens bien que si j’allais sur le terrain de la séduction je me ferais rembarrer. Non, une sorte d’amitié.
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Donc, je m’installe dans un siège et elle juste près de moi. Je remarque qu’elle ne reste pas de l’autre côté de son bureau, genre relation professionnelle, « DRH /Employé ».
D’habitude mon humour la fait rire, mais pas cette fois.
Je l’interromps, sidéré du changement d’attitude.
Elle se décontracte.
J’éclate de rire.
Je suis étonné de cette remarque. Pourtant elle ne fait pas grenouille de bénitier. Sous ses airs de DRH qui se doit d’être irréprochable, elle est pourtant élégante. Mariée. Un enfant.
Et j’accompagne cette remarque du geste de me lever.
Bien sûr, je devine, mais j’ai envie d’entendre cette « Terreur », cette femme si propre sur elle, aborder des sujets plus scabreux.
Bien sûr, je force le trait juste pour le plaisir de voir mon amie rougir de mes agressions verbales.
J’hésite un instant. Mais c’est plutôt drôle. Et si facile. Pourtant !
La suite a pris quelques jours. Heureusement le navigateur n’avait pas de secret pour moi et même la navigation privée est accessible, surtout sur un ordi partagé.
Quelques jours plus tard.
Il est plus de 18 h et Véronique m’a demandé de passer.
Je réfléchis un instant. Je pourrais la conseiller, mais pour cela il faudrait que je me dévoile un peu à mon tour.
Récit de Véronique.
Le plan de Sam est d’une simplicité extrême et presque sans risque. Heureusement que j’ai cet ami au travail, car si j’avais parlé de mon problème avec mes amis ou amies proches, j’aurais bien peur d’être passée pour une gourde. Pourtant je ne suis pas la « coincée » que je parais. Les circonstances, le travail, mon mariage ont fait que je suis passée de la vie de femme célibataire à femme mariée. Moi, je ne fais jamais les choses à moitié.
Célibataire, j’ai bien profité de la vie avec de nombreuses relations sans lendemain. Je n’étais pas la dernière pour coucher. J’aimais cela. Et puis mon mari, mon amour est arrivé. Alors je suis devenue la femme mariée dans toute sa splendeur. Mais je n’ai aucun remord de m’être moulée dans cet habit. Mon mari me satisfaisait de toutes les façons. Amour, tendresse, sexualité. Bien sûr, la lassitude est arrivée, mais en contrepartie, j’ai gravi les échelons à mon travail.
À mon arrivée à la maison, Charles, enseignant, était bien sûr déjà rentré, je me lance.
Charles tend l’oreille, car c’est exceptionnel que je parle de mon boulot.
Et puis soudain je m’approche de mon mari et le regardant dans les yeux :
Il rit.
Et puis redevenant sérieux.
Et pour couper cours à la conversation je reprends :
Mais à peine avais-je mis le tablier que mon mari est venu se plaquer contre moi.
C’est le côté positif des lectures et explorations par le web de mon mari. Depuis quelque temps, il me sollicite souvent. On retrouve nos découvertes du début de notre mariage. Faire l’amour partout dans l’appartement, en voiture, en forêt allant même à nous mettre en péril d’être surpris.
J’obéis, bien sûr, et me voici juste habillée d’un tablier assez court, style soubrette. Lui aussi se met nu. Il bande déjà. Je fais ce qu’une soubrette doit faire. Je m’agenouille devant mon patron et m’occupe de sa verge. Celle de Charles n’est pas très grosse. J’ai oublié celles de mes aventures avant mariage, mais les mecs dans les vidéos que j’ai vues sur les sites sont tous bien plus gros. Mais la queue de mon mari me suffit. Mieux, comme elle n’est pas trop longue, j’arrive à presque lui gober entièrement et ça, je n’ai pas oublié combien les hommes aiment voir leur bite disparaître dans la gorge d’une femme. Je le suce. Je le pompe. Je le lèche. Ses bourses roulent sous ma main.
Et puis il me fait lever, me tourne, me pousse pour que je m’appuie sur l’évier, face à la fenêtre.
La nuit commence à tomber et notre cuisine donne sur la cour intérieure comme beaucoup de notre immeuble.
Je n’ai pas le temps de protester que de l’autre côté ils ont encore un peu de jour et qu’ils allument plus tard, que sa queue déjà m’envahit. Déjà son ventre est contre mes fesses. Mes seins lourds qui pendent découvrent le froid de la céramique alors qu’il me fait pencher un peu plus.
C’est bon. J’aime les préliminaires, mais quelquefois c’est délicieux de se faire prendre « à la brutale ». Charles se baise sa soubrette. J’imagine que ce scénario, dont il ne m’a jamais parlé, mais que le choix de ce tablier peu pratique qu’il m’a offert récemment, participe à son fantasme.
Et ce n’est pas désagréable de se faire culbuter ainsi. D’une certaine façon cela me ramène sur terre après des heures et des heures de DRH qui se doit d’être toujours parfaite et imperturbable.
Il me bourre. Mon corps épouse le meuble. Je sens les poignées des portes me marquer les cuisses. Cette petite douleur participe à mon plaisir. Chaque avancée est d’une profondeur parfaite. Chaque clapotis de ma mouille doit l’exciter comme elle me trouble.
Et puis il se retire et déjà son gland frappe à mon petit trou. Ce soir, manifestement, il veut se finir dans mon cul. Parfois c’est entre mes lèvres et je déguste sa semence jusqu’à la boire avec toute la perversité dont je suis capable. Oh, pardon, dont une soubrette est capable.
Mon cul est à mon mari depuis longtemps. S’il ne m’a pas déflorée, déjà beaucoup de mecs m’avaient baisée, par contre il a été le premier à me sodomiser. Maintenant, je lui suis bien ouverte. Sa queue graissée de ma mouille ne fait qu’une bouchée de mon anus. Le gland entraîne le reste. Le serpent avance, tel le serpent que Moise à transformé en bâton devant le pharaon.
C’est bien plus étroit. Sa bite est serrée de toute part et bien vite, il éjacule pour m’inonder les entrailles. C’est fou comme on sent mieux le foutre jaillir dans son cul plutôt que dans son vagin.
Reprise du récit de Sam.
Véronique m’a fait mariner plusieurs jours. Elle trouvait toujours un prétexte pour m’éviter. Alors je l’ai coincée au parking alors qu’elle montait dans sa voiture.
Je lui raconte ma liaison avec une femme plus âgée que moi et qui m’a initiée au libertinage ou plus exactement qui aimait que je la regarde lorsque nous allions au « En Toute Discrétion ».
Ce qu’elle fait.
Plusieurs semaines passent et nous reprenons nos rencontres et conversations moins intimes. Et puis, je m’en souviens comme si c’était hier, un jeudi, en fin d’après-midi, dans son bureau.
Pour la première fois, je l’entends rire. Je me retourne. Un instant nos regards se croisent et puis en baissant les yeux, elle ajoute :
J’ai préféré prendre un taxi plutôt que ma voiture pour éviter le souci de l’alcool. Déjà je vais être un eunuque perdu parmi un harem, alors si en plus il faut que je me prive de boire… !
Véronique est transformée. Finalement, il a suffi qu’elle libère les cheveux de son chignon austère et d’une robe un peu moulante avec un décolleté plongeant, mais raisonnable pour la transformer en princesse que je dois accompagner.
Je la complimente. Elle me renvoie l’ascenseur sur ma tenue. Le voyage jusqu’à la boîte est silencieux. Au moment d’en franchir la porte, elle a une petite crispation, mais bien vite la pénombre de l’entrée la rassure.
Elle continue, s’adressant à Véronique.
Il est minuit et nous venons de passer une bonne heure dans la discothèque. Depuis notre coin, nous regardons, mais aussi nous dansons. Au début, Véronique était raide, mais avec l’alcool et le temps qui passe, elle se décontracte. Maintenant elle accepte que je me colle contre elle et c’est ainsi que je l’amène auprès des couples qui commencent à faire connaissance. Elle pose sa tête contre mon épaule, mais je sais que c’est pour mieux regarder. J’essaie de lui commenter ce que se passe autour de nous, au bar, autour d’une table, sur la piste de dance.
Je lui montre les approches de couples qui en cherchent un autre pour s’échanger.
Je lui montre l’homme qui cherche un partenaire pour sa femme.
Je lui montre la femme qui cherche une maîtresse pour son mari.
Pour ce qui se passe sur la piste, il suffit de regarder. Les tissus qui glissent. Les mains qui s’égarent. Le sein qui se montre sans pudeur et toujours, là-bas, au fond de la salle, la porte par laquelle certains disparaissent.
Plusieurs fois au cours de la soirée, nous avons refusé des invitations. Sauf une. Un couple, plus exactement c’est la femme qui a invité Véronique. Comme c’était au début, elle a accepté. Après je pense que, voyant ce que certaines font sur la piste, elle aurait sûrement refusé. Tout s’est passé normalement, je veux dire que la femme lui a fait du rentre-dedans. Pendant ce temps, je bavardais avec son compagnon et je lui expliquais notre situation. Ensuite, ils ne sont plus revenus.
Comme il est temps d’aller visiter les coins câlins, je l’ai entraînée. J’ai oublié de lui dire – oh le méchant garçon ! – que pour aller plus loin, il est fortement recommandé de s’alléger un peu. Les dessins sont explicites. Elle a à peine hésité. Je ne sais pas si elle avait envisagé ce moment, mais sa lingerie est plus que sympathique et élégante. Certaines portent des dessous fortement échancrés, avec des ouvertures suggestives, d’autres se mettent tout de suite à poil, mais elle, c’est une élégance raffinée de dentelle et de couleur.
D’une certaine façon, je suis fier de l’accompagner et certains regards sont plus qu’admiratifs. Véronique m’a pris la main pour bien marquer notre lien et certainement pour se rassurer. On visite. Je commente lorsqu’il le faut. Mais la plupart du temps, il suffit de regarder. Il est rare que les gens ferment les portes des chambres. Partout maintenant on croise des couples nus, on voit des couples mixtes, ou pas, en action. Autour du jacuzzi au moins dix personnes baisent.
Je sens Véronique troublée par ce que nous découvrons. Sa main se fait moite et lorsque je la regarde subrepticement, son visage et son corps sont en sueur.
Je l’entraîne vers la salle du donjon. Là-bas elle va en avoir pour son argent. On passe devant une des pièces ou presque tous les murs sont couverts de miroirs. Miroirs au plafond et au sol, mais aussi miroirs sans tain qui permettent à des spectateurs de regarder ce qui se passe sans être dans la pièce et déranger les protagonistes.
Une femme et trois hommes. J’arrête un instant pensant montrer ce qu’un quatuor peut faire et…
Reprise du récit de Véronique.
J’angoissais bien sûr, d’aller dans ce club, mais tout se passe bien. Sam est parfait dans son rôle. Il n’en fait pas trop. Je craignais qu’il en profite pour abuser de la situation particulière, mais non.
Il est trop mignon lorsqu’il me voit me déshabiller. Bien sûr, je savais. Le site du club est très bien fait. Je connais les règles et je l’ai même visité virtuellement.
Mais la visite virtuelle est une chose, le voir avec des clients change beaucoup. Déjà dans la partie piste de danse, certaines tenues de femme sont de vrais pousse-au-crime. Je ne parle pas des caresses appuyées.
Mais dans la partie privée, tout le monde est à poil ou presque et la plupart baisent. Mais ce qui frappe aussi c’est la légèreté, la désinvolture, la liberté, comme si c’était naturel de changer de partenaire, de se montrer et d’afficher son plaisir.
Je regarde discrètement Sam. Il n’est pas indifférent à ce qu’il voit. Son slip montre une grosseur qui n’était pas là au début de notre visite. Mais moi aussi, je suis troublée. Bien plus que je ne croyais. Voir sur un écran une vidéo est une pâle reproduction de la réalité. Il doit faire chaud, car je transpire malgré ma quasi-nudité.
On vient de s’arrêter devant une cloison. Ce sont des vitres sans teint et on peut voir de l’autre côté. Sam regarde. Moi aussi. À l’intérieur deux hommes sont assis sur un lit et à leurs pieds une femme, mais un jeune black aussi, font une fellation. C’est à la fois très érotique et presque dérangeant. Que la femme suce une verge ne m’étonne pas, mais le jeune black qui suce lui aussi est plus troublant. La femme n’est pas toute jeune, mais paraît bien foutue. Une cougar, comme cela existe maintenant.
Et puis je remarque que la main de Sam serre la mienne plus fort. Je le regarde. Il semble hypnotisé par la scène. Ses traits sont tirés.
Il met quelques secondes pour me répondre.
Et se retournant vers moi, il sourit et me dit :
Je n’ose rien dire. Si c’est pour mon éducation, alors… La femme est justement en train de monter pour chevaucher celui qu’elle suçait. Il lui faut quelques secondes et encore, je crois que c’est juste pour bien déguster l’introduction, et qu’elle se retrouve assise sur le gars. La suite se déroule comme un ballet bien réglé. L’homme que suçait le jeune va prendre la cougar par-derrière et en l’espace de quelques instants voici l’ex de Sam prise en sandwich avec la queue de son jeune amant noir entre les lèvres.
Quelqu’un vient de me parler à l’oreille. Je me tourne. Une femme est à côté de moi, spectatrice aussi. Elle me sourit. Je reconnais celle qui m’a invitée à danser tout à l’heure.
Elle me parle si près que je sens son odeur. Elle sent bon. Son parfum a changé. Plus fort, plus musqué. Je réalise qu’elle est tout à fait nue et que peut-être elle sort des bras d’un homme. Son ami est à côté d’elle. Il me sourit. Nous regardons en silence les protagonistes de l’autre côté. Ils s’activent. Parfois une queue s’échappe.
Sa hanche touche la mienne. Et puis ses lèvres déposent un baiser dans mon cou. Je ne peux retenir un frisson.
Je suis littéralement paralysée. Je ne sais quoi dire, quoi faire. Je regarde Sam, mais il est concentré sur son ex.
Et doucement, elle fait demi-tour. Sa main saisit la mienne. Elle me regarde. Que voit-elle dans mes yeux ? Moi-même je ne sais pas. Elle fait un pas, doucement. Puis un autre, toujours me fixant du regard. Mon bras se tend. Il me suffit de dire non, de lâcher sa main ou de faire un signe de la tête. Mais je ne le fais pas. Elle paraît si douce.
Un pas en entraîne un autre. Je suis à quelques mètres et je constate que Sam n’a pas bougé. Il est tout à son spectacle.
Il tourne la tête. Il voit que je suis déjà éloignée. Il me rattrape et constate que je suis entraînée par la femme.
La façon dont elle prononce mon prénom est comme du miel. Mais tout de même je dois réagir.
Au moins en demandant à Sam de nous suivre, je n’ai pas totalement perdu la tête.
Le mari de la femme marche devant. Il est pas mal fait. De belles fesses, de larges épaules. C’est un beau couple. Ils n’ont certainement pas de difficultés pour se trouver des partenaires. D’une certaine façon, je devrais être fière.
Une chambre est libre. Nous entrons. La femme s’arrête. Sa main se fait plus ferme. Elle me fait face et elle s’avance tout contre moi. Son visage est prêt du mien.
Le temps de digérer l’information que ses lèvres frôlent les miennes. Elles sont humides. La pression est plus forte. Bientôt, je sens des bras m’enlacer. Son corps épouse le mien. Nous sommes de la même taille et je ne peux m’empêcher d’apprécier le doux contact de sa poitrine sur la mienne, de son ventre contre le mien.
Une langue viole le secret de ma bouche. La mienne défend son territoire et notre baiser devient profond, sensuel.
Je ne le vois pas. Je remarque juste que Sam est allé s’asseoir et que la porte de la chambre n’est pas fermée. Qui l’a laissée ainsi ? Sam m’a expliqué que de laisser la porte ouverte donne l’autorisation aux autres de venir voir. Mais j’oublie ce détail lorsque je sens Hugo venir se lover contre moi. Me voici entre mari et femme. Maintenant ce sont deux bouches qui m’embrassent, me caressent le visage, me soupirent dans le cou ou juste sous mon oreille.
J’apprécie cette délicatesse. Cette façon de me prévenir de ce qui va arriver, me donnant l’illusion que je peux encore tout arrêter.
Des mains détachent l’agrafe de mon soutien-gorge. Un instant Venus se sépare de moi pour laisser la dentelle passer mes épaules et tomber au sol. Je ne le vois pas, mais j’imagine qu’Hugo est maintenant accroupi, car ma culotte semble peser bien lourd maintenant. Elle aussi me quitte.
Je crois que je me souviendrai longtemps de ce baiser que des lèvres d’homme déposent sur mes fesses. Il y a bien longtemps que Charles ne le fait plus. Me voici de nouveau entre eux deux. Maintenant nous sommes peau contre peau. Et ce que je sens contre mes fesses est autrement plus dur que ce qui vient de m’embrasser. Hugo bande. Son bâton est dressé et trouve le sillon de mes fesses.
La suite est comme dans un rêve. Vénus me fait allonger. Aussitôt elle plonge vers mon intimité. Heureusement, depuis plusieurs mois, mon mari m’a suggéré de me débarrasser de ma toison. Heureusement, car dans ce milieu cela semble une évidence qu’hommes et femmes soient épilés.
Jamais une femme ne m’a approchée ainsi. C’est bon, délicat, sensuel excitant. Chaque baiser, chaque coup de langue, chaque pénétration est un enchantement dans la délicatesse et le plaisir.
Refuser à l’homme qui s’est approché afin que je le suce serait impoli. Pendant de longues minutes, je suce l’homme dont la femme me donne tant de plaisir.
Et puis tous deux me quittent. J’ai juste le temps de voir que Sam est toujours assis, avant que l’homme se couvre d’une capote et vienne pour me prendre.
Stop. Je vais dire Stop. Jusqu’à maintenant on peut mettre ma faiblesse sur le compte de l’ambiance du lieu. Quelques succions et léchages ne font pas une vraie infidélité ou une trahison. Ce n’est pas l’ex-président des États-Unis et sa stagiaire qui diront le contraire.
Je ferme les yeux. Je rassemble mes forces pour crier. Oui, je vais crier de tout arrêter. Voilà, cela vient.
La queue est déjà en chemin. C’est trop tard. Le mal est fait. Pourquoi refuser maintenant…
Oh, oui, il glisse. Il avance. Je lui suis tout ouverte. Préparée. Humide de l’extérieur par la salive de Vénus, mais surtout, et c’est ma honte, de l’intérieur par l’envie que j’ai de cette possession. J’avais oublié ce qu’est la première fois avec une bite d’homme. Des années que mon con ne connaît plus que le mandrin d’un mari ou la froideur d’un sextoy ou l’étrangeté d’un œuf vibrant.
C’est différent. Longue possession, prudente, comme si celui qui me prend craignait que je proteste. Il me regarde. Il scrute sur mon visage, mes réactions. Mais j’ai passé la porte. Je brûle de l’intérieur. Je ne sais si mon visage lui parle ou mes jambes qui s’ouvrent encore plus et se lèvent pour venir l’envelopper en l’attirant vers moi.
Je l’encourage et même si j’ai l’impression d’avoir pensé ce mot plutôt que de le dire, il avance. Oh que j’aime ce petit coup de rein qui me fait pleine de son bâton !
Un instant son bas-ventre m’écrase et de mon côté j’ondule pour bien le sentir en moi.
Alors commencent ses mouvements.
En tournant un peu la tête, la vue troublée par ce que je fais, je vois pourtant Sam qui s’est levé pour venir me voir. Va-t-il rompre sa promesse et venir profiter de la femme sur le lit. Ce n’est plus la DRH qu’il connaît. Ce n’est plus la Véronique qui a affirmé qu’elle ne venait que pour voir. En tout cas, son slip présente une vraie bosse, signe d’un gland qui pousse le tissu et demande à sortir. Que doit-il penser de moi ? Peu importe.
Mon baiseur s’active maintenant et chaque avancée est une offrande. Chaque retrait une angoisse. Vénus elle aussi est près de nous. Une Vénus qui regarde son mari baiser la femme qu’elle a choisie pour lui. Une Venus qui se penche, me caresse les seins et aspire mes tétons. Mais aussi une Vénus qui se redresse. Une Vénus qui m’enjambe. Une Vénus qui pousse son intimité vers mon visage.
Son odeur sature mes narines. C’est une odeur de jouissance. Si je n’ai jamais léché une femme, j’en connais le parfum pour avoir souvent sucé les doigts de mon mari après qu’il m’a branlée avec. Indéfinissable. Chargée de musc, de phéromones, de sueur et peut-être de sperme si son amant s’est retiré pour jouir sur elle.
Elle m’écrase. Ma bouche est maintenant dans sa fente et mon nez est au bord de l’anus. Elle s’est placée face à son mari. En se penchant, elle est au plus près de mes cuisses et de ce qui s’y passe. Placée ainsi, elle ondule et c’est plus elle qui se caresse que moi qui le fais. Je ne fais juste que pousser ma langue au plus profond de sa chatte et parfois effleurer son clito lorsqu’elle cesse de bouger.
Je suis dans le noir, mais je vois tout ce qui se passe autour de moi.
Sam qui doit être dans tous ses états. L’homme qui me baise et doit montrer à sa femme son mandrin qui entre, sort puis revient dans cette chatte offerte. La femme que je lutine et qui regarde.
Je comprends mieux maintenant le partage. C’est autant coucher avec un ou une autre, mais aussi et peut-être surtout le plaisir de voir son conjoint baiser devant soi.
Soudain mon clitoris est caressé. Deux doigts le titillent. Je sursaute, mais c’est pour aller au-devant du pieu qui palpite.
Je suce, je lèche, j’aspire le clito de Vénus que j’ai enfin réussi à extraire de sa gangue.
On me bourre.
Je sens des mains qui attrapent mes chevilles et semblent les passer à d’autres. C’est Vénus qui me tient ainsi maintenant, cuisses largement écartées et repliées vers moi, donnant ainsi à mon baiseur encore plus de liberté.
Et il s’en saisit. C’est la liberté de me bourrer plus fort, plus profond, plus brutalement. La pièce résonne du claquement de son ventre contre mes fesses maintenant soulevées.
Je n’en peux plus. Je vais étouffer. Ma respiration s’accélère au rythme des « han » de mon amant. Heureusement Vénus diminue sa pression et lorsque je reprends mon souffle, c’est pour libérer un cri de bonheur lorsque la jouissance arrive.
L’homme, imperturbable, continue, mais maintenant il me baise plus lentement, accompagnant le rythme de mon plaisir.
C’est bon. Il y a longtemps qu’une jouissance de cette force ne m’était arrivée.
C’est bien vrai que le péché, un amant et cet environnement si particulier doivent favoriser l’exultation des corps.
Vénus se relève. Cela me permet de voir Sam qui est retourné s’asseoir. Un instant, j’ai une pensée de compassion pour lui. Lui qui s’est engagé à ne rien faire.
Hugo m’abandonne. Je découvre sa bite, énorme et étouffée par la capote.
Quelques secondes plus tard, je suis à quatre pattes sur le lit avec l’homme qui cherche et retrouve la chaleur de ma fente. Il s’agrippe à mes hanches et reprend son labeur, plantant son bâton chaque fois un peu plus fort.
En face de moi, à deux mètres, Sam regarde. C’est presque drôle de voir sa verge qui est si raide qu’elle fait une pointe entre ses cuisses en déformant le tissu.
Vénus s’approche de lui. Je ne sais pas ce qu’elle sait de nos accords, mais elle essaye de l’entraîner. Elle lui parle à l’oreille, mais je n’entends pas. Il faut dire que mes neurones ont du mal à sa connecter tellement l’homme me prend avec force.
J’ai une pensée pour mon mari qui aime tant maintenant me faire sentir sa virilité de mâle en me secouant comme mon amant actuel. Cela fait drôle de penser « amant » !
Vénus semble abandonner lorsque Sam fait non de la tête. Elle a dû lui proposer de venir se joindre à nous et il a refusé. Quelle belle preuve d’amitié et de fidélité dans la parole donnée. Il s’en faut d’un rien pour que je parle et le délie de sa promesse. Après tout, je me verrais bien le sucer…
Mais Vénus retourne vers lui et sans un mot entreprend de lui enlever son slip. Il n’a même pas besoin de se soulever tellement elle tire fort. La queue libérée prend son envol. Elle est droite et pointe vers le plafond. Vénus joue avec en la caressant de la main avant de lui rouler une capote. En lui tournant le dos, elle vient s’asseoir sur les cuisses de Sam, s’effilant au passage la tige dans sa chatte.
Si on m’avait dit que cela se passerait ainsi.
Me voici prise en levrette sur un lit alors que la femme du gars qui me possède se farcit mon ami. Nous nous faisons face et quatre paires d’yeux peuvent contempler la scène.
Vénus se baise sur Sam, mais c’est manifestement inconfortable. Elle se relève et s’approche du lit. Cette fois-ci, Sam la suit. Quelques secondes plus tard, elle aussi est à quatre pattes avec une queue dans la chatte.
Elle est juste à côté de moi, mais dans l’autre sens. Quelle étrange impression de voir une croupe de femme dans laquelle plonge une queue déployée.
Est-ce que c’est voulu ? Certainement pas. Juste un besoin de la nature qui aime bien rythmer la vie. Toujours est-il que bien vite les deux hommes nous baisent à la même cadence.
Mes yeux ne quittent plus la croupe de ma voisine et la belle bite de Sam. Sam, mon ami, mon confident. Sam qui sous ses airs de jeune homme doit avoir une sacrée expérience, après ce que j’ai vu de son ex tout à l’heure.
Même sous la torture, je ne pourrais pas dire qui a commencé. Probablement Hugo qui me bourrait depuis si longtemps. Pour les autres je ne sais pas. Ma nouvelle jouissance est encore plus forte. Et lorsque je me réveille, c’est pour découvrir ma voisine la tête sur le lit, la croupe en l’air, une queue grasse qui se frotte encore, mais sur elle et cette traînée blanchâtre, traînée du foutre de son amant, de Sam.
C’est sous la douche que je commence à réaliser ce que j’ai fait. Autour de moi, hommes et femmes se redonnent un peu de fraîcheur, évacuant sueur et bien d’autres choses qui sont la preuve de leur engagement physique. Justement, juste à côté, je reconnais l’ex de Sam. Je ne peux m’empêcher d’entamer la conversation. Il ne faut pas l’encourager bien fort pour qu’elle me donne quelques détails sur leur relation.
Le taxi est silencieux. À l’aller, c’était parce que je m’angoissais un peu. Au retour, c’est parce que j’ai encore du mal à réaliser et surtout assumer ce qui vient de se passer.
Sam, lui aussi est silencieux. Pourtant il me tient par la main, comme s’il n’osait pas briser le lien qui nous unit maintenant. Il a été le compagnon parfait de cette soirée, me protégeant, mais aussi me laissant mon libre arbitre.
Lorsqu’il me laisse devant chez moi, je le remercie de cette soirée. Juste quelques paroles, somme toute anodines et passe-partout, mais que j’accompagne d’un léger baiser sur ses lèvres. Mais à cet instant ma décision est prise.
Le lendemain, Sam est étonné de me découvrir devant chez lui. Il est encore plus surpris de découvrir ce que je cache sous mon manteau. Le baiser que nous échangeons est tout de suite torride. Mais bien vite, je le repousse.
Le tutoiement est bien sur une évidence après ce que nous avons vécu sur le même lit.
Et j’accompagne ces mots d’une caresse sur son visage.
Heureusement l’attente n’est pas longue. En principe j’ai bien tout calculé. On sonne.
Sam bondit.
Je me lève, referme soigneusement mon manteau et avant de me diriger vers la porte, avoue.
La sonnerie retentit une seconde fois, juste au moment où j’ouvre la porte.
Il me détaille.
Pendant tout ce temps, Sam doit écouter notre conversation et cela doit être de l’hébreu pour lui. Au moins le mari ne vitupère pas. C’est déjà cela.
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Ce qu’il ne sait pas c’est que la donne a changé depuis le départ de Charles en classe nature. En regardant sur notre ordi, j’ai bien sûr retrouvé les sites qu’il regardait, mais aussi des échanges de mail avec un correspondant qui m’était inconnu. Les deux hommes parlaient manifestement en toute liberté de tout ce qui touche à la sexualité.
Charles avouait son envie de voir sa femme avec un autre. Son correspondant l’engageait à le vivre vraiment lui faisant une description qui ne pouvait qu’être alléchante. Charles répondait qu’il n’oserait jamais m’en parler, que j’étais trop rigide et qu’il aurait trop peur de me perdre si je prenais mal sa proposition. Mais à la demande de son correspondant, il avait rédigé un texte qui décrivait dans les moindres détails de ce qui serait pour lui le summum de ses envies.
J’avais alors compris que mon mari n’avait pas osé m’avouer son envie et même affirmé le contraire lorsque j’avais abordé la découverte de ses lectures candaulistes.
L’avantage du téléphone, c’est un peu comme les échanges de mail ou de SMS, l’absence physique de la personne libère la parole. J’ai donc abordé le sujet avec Charles et il a été obligé de reconnaître son fantasme. Nous avons longuement discuté, de plus en plus librement et finalement j’ai dit que j’étais d’accord. Restait bien sûr à trouver les bonnes conditions. Il n’avait pas de candidat. Je n’avais pas d’amant.
La suite a germé dans mon cerveau.
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Nous entrons dans la pièce ou Sam nous attend. Un Sam qui a enfilé un pantalon. La peur de se sentir un objet sexuel peut-être.
Les hommes se saluent. Sam offre à boire.
C’est la première ligne du texte de Charles. Texte qu’il a écrit dans la solitude de son fantasme qu’il pensait irréalisable et que je lui offre la possibilité de vivre. Lors de nos conversations, j’avais parlé de son texte en lui disant combien je l’avais trouvé excitant pour moi aussi.
L’entendre change aussitôt l’ambiance. Si Sam n’est pas au courant des détails, il peut bien imaginer avec le vécu qui est le sien.
Bien sûr, je m’exécute.
Défaire chaque bouton est comme si ma vie en dépendait. J’apparais telle que Sam m’a vue tout à l’heure, mais pas encore mon mari. J’aime le regard qu’il me porte. Quelle femme n’apprécierait pas que son mari, avec qui elle vit depuis tant d’années, porte encore sur elle un regard de fierté, d’envie, d’amour.
Il tourne autour de moi. Ses mains se saisissent de mon manteau et le font glisser de mes épaules. J’apparais avec mes parures. Parures de dentelle, de cuir et de soie. Exactement comme l’avait pensé Charles dans sa vision. Tout était décrit avec une précision comme s’il l’avait déjà vécu. J’ai commandé sur le net avec livraison d’urgence pour tout rassembler.
Petit collier de cuir laqué avec strass autour du cou. De l’anneau pend une fine laisse métallique qui tombe jusqu’aux reins.
Soutien demi-balconnet noir qui push up mes seins pour en montrer un lobe supérieur parfaitement arrondi et un téton qui semble reposer sur l’armature habillée de dentelle.
Le porte-jarretelles est plus classique et maintient les bas de soie. De soie noire !
Enfin, la culotte, triangle si insignifiant que l’imaginer fendu aurait été superflu, uniquement retenue par trois ficelles qui ceinturent les hanches et dont l’une disparaît dans la raie de mes fesses pour revenir au niveau des reins.
Charles découvre ce qu’il a rêvé, mais j’aime aussi le regard admirateur de Sam qui m’a pourtant déjà vue ainsi.
Non, je ne me sens pas humiliée de cette demande.
Non, je ne suis pas une esclave que le trafiquant vend au plus offrant.
Oui, je suis le centre du monde. Un monde ou deux hommes m’admirent. Ou l’un, mon mari veut offrir à l’autre ce qu’il a de plus cher. Ou l’autre, Sam, ne souhaite que cela. Cette offre augmentant encore son désir.
Et moi ? Moi, la femme modèle. Moi la femme qui a découvert cette nuit ce que partager veut dire. Et bien moi, je me sens bien dans ce rôle.
Il détache mon soutien-gorge.
Des mains me caressent. Je frémis. Je sens que ma culotte est enlevée. Même ce détail a été pensé par Charles. La culotte devait être mise par-dessus le porte-jarretelles afin de pouvoir la faire descendre. Car son rêve est que je reste gainée de soie noire. Pourquoi ne m’a-t-il jamais demandé de m’habiller ainsi ? Mais c’est trop tard.
C’est mot pour mot ce qu’il a écrit. Charles recule me laissant seule avec Sam. Je connais mon rôle. Sam non, mais il est bien facile de le conduire.
Il me caresse. Juste des effleurements comme s’il n’osait pas encore. Pas encore, devant cet homme qui regarde. J’ai bien fait de le choisir lui, car en plus de son charme et de sa jeunesse, il a l’expérience acquise au club avec son ex-maîtresse. Ce n’est pas si facile de rester naturel devant un mari, surtout qu’il sait que c’est pour lui et moi notre initiation.
Mais mon mari m’a écrit un rôle de femme volontaire qui fait plus qu’obéir à son mari.
C’est cette femme qui saisit les mains de Sam et les plaque sur ma poitrine et sur mon sexe.
C’est cette femme qui gémit lorsqu’on la caresse.
C’est elle qui embrasse goulûment son partenaire.
C’est elle qui pousse Sam vers le canapé.
Dans le récit, Charles précise bien que cela doit se produire ailleurs que dans une chambre, pour conserver le côté spontané.
C’est à nouveau elle qui aide l’homme à enlever son pantalon et fait suivre le slip.
C’est elle qui le pousse à s’asseoir.
Un instant elle regarde. Elle découvre son partenaire. Elle est heureuse de voir sa verge déjà un peu en érection.
La femme découvre, mais moi je l’ai déjà vue. Charles ne doit pas le savoir. J’ai vu, mais je n’ai pas consommé. Enfin pas lui…
La voix de Charles me sort de ma rêverie. Il a dû croire que j’hésitais. Je le regarde.
Bien sûr que je vais le sucer. Depuis cette nuit cette envie me tenaille. Sucer la bite qui baisait ma voisine. Mais je ne suis pas la seule à être excitée. Charles a sorti son sexe et il bande déjà. Il est tellement à l’étroit que sans me quitter des yeux, lui aussi se déshabille.
Mes lèvres sont du velours. Elle découvre la douceur de la fine peau du gland, cette peau si sensible. Et puis le sillon, transition magique entre la rondeur du gland et la peau de la hampe. Cela paraît si simple si évident, mais quel miracle ! Avez-vous déjà vu un sexe d’homme transi de froid ? Verge et couilles ne sont plus que des masses recroquevillées. Mais la chaleur, l’excitation et que dire de la fellation, transforment ce petit bout en bâton conquérant multipliant par, deux, trois, cinq, dix fois le volume et la longueur.
Sam bande, mais je sens bien que la croissance continue. Si je restais immobile, les lèvres figées, je pense que je sentirais la reptation de la bête. Mais la bête, je l’apprivoise. La bête vibre dans ma gorge. La bête bouge sous ma langue. La bête brille bientôt de ma salive et maintenant le silence de la pièce n’est rompu que par le bruit de ma gorge brassant la salive.
Une ombre à côté. Mes yeux découvrent Charles juste à ma droite, spectateur de ma fellation. Que je suis heureuse ! Sa venue est la preuve que mon mari sort du cadre qu’il a imaginé. Récit trop réfléchi, trop policé alors que ce que je lui offre le ramène à la réalité. Il me regarde et jamais je n’ai été si attentive. Je m’applique comme lors d’un examen de passage. La queue de Sam est bientôt une sorte de trophée que je dois apporter à mon mari.
Je m’étouffe et je pleure pour m’efforcer de le gober tout entier. Mais quel bonheur de sentir, ne serait-ce qu’une seconde, mes lèvres venir buter sur les couilles de mon amant. Quel bonheur aussi de voir les filets de salive qui se tendent entre mes lèvres et la queue lorsque je l’abandonne le temps de reprendre ma respiration.
Charles regarde. Son visage est tout là-haut et je ne le vois pas, mais sa queue n’est pas loin et elle parle pour lui. Son érection est magnifique. Ainsi ni lui ni moi nous sommes trompés dans notre envie de candaulisme. Mais moi j’en veux plus. Le récit reprend sa place et mon envie si bien décrite montre son visage.
En me levant, je croise mon mari. Est-il inquiet de me voir monter sur mon amant et me placer pour m’empaler sur la queue préparée ? Dans son récit il parlait de capote, mais je sais par nos confidences respectives que Sam est clean.
Descendre sur le mandrin est un bonheur. Si Charles ne regardait pas, je me laisserais tomber pour me sentir possédée. Mais je comprends son envie de faire durer cet instant. Millimètre par millimètre, le mari voit la bite de l’amant avancer dans l’intimité de son épouse. Une épouse qui joue le jeu. Une épouse dont les cuisses brûlent de se retenir en plein vol.
Enfin mes fesses se posent. Enfin la queue est toute en moi. Enfin je vais pouvoir… oh oui… onduler sur elle. Je suis bien. Possédée. Heureuse de mon mari et de cet amant que je me suis choisi. Les deux hommes regardent. Que savent-ils de ce plaisir apporté alors que la femme bouge du bassin, se vrillant un peu plus sur le pieu, lui faisant explorer des lieux inconnus, mais si sensibles.
Et puis, j’oublie le scénario. De toute façon, il ne doit pas être bien loin de mon envie de me baiser sur la queue de Sam. Monter. Descendre. Me pencher. Tortiller. Tout est bon.
Sam est avachi sur le canapé. Je le surmonte et le dossier me sert d’appui. Mes mains s’agrippent au tissu pour me maintenir.
Charles apparaît dans mon champ de vision. Il est resté longtemps à regarder me labourer sur Sam. Il est maintenant en face de moi. Son sexe est une tige horizontale.
Ce n’était pas écrit. Le mari ne devait être que spectateur. Mais au diable le scénario. Je le veux. Il me veut. Bientôt ma bouche est remplie de son sexe. Dans son impatience, il m’étouffe. Je dois lui faire un geste de la main. Il se calme. Son visage est étrange. Ses yeux brillent d’une lueur de folie. Mais un léger sourire me rassure. Il n’est pas en train de changer d’avis, au contraire.
Doucement je trouve le bon rythme. Celui qui me donne du plaisir. Celui qui donne à chacun de mes amants la satisfaction de ce que je lui fais et de voir ce que je fais à l’autre. C’est un peu comme j’ai vu cette nuit avec l’ex de Sam. Enfourner une belle queue dans la bouche, alors qu’une autre abandonne la chatte. Et puis l’inverse. La lente descente sur la bite et les lèvres qui glissent sur la tige de Charles.
C’est bon. C’est bon autant physiquement qu’intellectuellement. Moi, j’ai mon regard rivé sur le ventre de mon mari, mais je sais que les deux hommes contemplent la scène.
Mais Charles me prive de son sucre d’orge. Je le vois faire le tour. Certainement qu’il veut aller regarder de plus près sa femme se faire posséder par un autre. Il est si près que je sens son souffle sur mes fesses. Son souffle, mais aussi sa salive.
Un mouvement derrière. Des mains qui se saisissent de mes fesses, qui les écartent et…
Mon dieu, maintenant c’est Sam qui m’étreint. Lui a compris plus vite que moi. Les deux hommes sont déjà complices et c’est moi qui vais en subir les consé… Ahhhhhhhhhhh.
Je crie, plus par anticipation que par réelle douleur. En réalité Charles est très doux. Oublié le mari qui se voulait « mâle dominant ». Il pousse doucement. Si doucement et avec tant de délicatesse que mon anus ne se rebiffe pas. Mais ce n’est pas le plus difficile. La suite est une longue progression. Une bataille de deux « ego ». La bataille de l’occupant et qui ne cède de la place que par persuasion. L’amant qui accepte le mari. Doucement Charles progresse. Qui mieux que moi peut sentir les deux mandrins batailler pour signer un accord de paix. La paix des braves.
Ohhhhh. Je suis remplie. Remplie par deux bâtons de chair, mais aussi par la fierté d’avancer si vite dans le vice. La femme, brièvement adultère cette nuit, mais pour la bonne cause, se transforme en perverse.
Pendant que je me tortille pour bien les sentir et prendre la mesure de ce qui m’occupe, mes pensées s’envolent.
Pas besoin de grands mouvements pour sentir le plaisir. Venus avait peut-être tort. Je me verrais bien avec une queue en bouche. Celle de son mari, pourquoi pas ! Mais ce sera pour plus tard. J’ai déjà l’idée de faire jouer à mes deux amants des rôles inhabituels surtout pour Charles, car Sam a déjà pratiqué dixit les confidences de son ex dans les vestiaires.
Rien que d’imaginer Sam suçant mon mari, me fait ruisseler.
Rien que de penser à Charles glissant sa queue dans le cul de mon amant, me fait frissonner.
Cochonne. Salope. Perverse. Pute. Oh que c’est bon de se lâcher.
On me lessive. Qui de l’un ou de l’autre commence ? Peu importe, moi aussi je coule. Je jouis. Je jouis du cul et du con comme jamais. Et ce n’est qu’un début…