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n° 17345Fiche technique16504 caractères16504
Temps de lecture estimé : 10 mn
19/04/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Les regrets d'une Irlandaise
Critères:  f h fh ff collègues lingerie fmast fellation 69 fgode nostalgie -travail
Auteur : Romantik

Collection : Les saisons de l'amour
Tome 3 - L'été

Juin 2014


Je m’appelle Kathy et je vis à Dublin où je dirige une petite entreprise de lingerie fine. Ce matin, un léger crachin envahit l’horizon. Le temps est à l’image de mon humeur depuis ma rupture avec mon (ex) mari. Il avait un peu trop tendance à prendre les modèles qui évoluaient en petite tenue dans mon atelier pour son harem personnel.

Cela fait donc plusieurs semaines que je suis célibataire. Je me suis jetée comme une folle dans le travail pour ne plus penser à ma solitude amoureuse.


Je viens d’ouvrir les volets et tout en buvant mon thé et en grignotant des toasts allégés (tour de taille oblige… les filles me comprendront !) et non pas le copieux petit déjeuner irlandais à base d’œufs, de saucisses et de galettes de pommes de terre, je passe en revue tout ce que je dois faire aujourd’hui. En priorité, passer ma commande de soie chez cet excellent tisseur français (comment dit-on déjà ? Ah oui… le nom me revient : un canut).


Soudain, une association d’idées liée à mon fournisseur me ramène quelques mois plus tôt. Cette aventure romanesque avec un Lyonnais. Je me lève et cherche frénétiquement ses coordonnées. Enfin, les voici. Mes doigts, au lieu de serrer une petite carte de bristol, s’imaginent courir sur le corps de cet amant de rencontre qui m’avait fait découvrir la plénitude de l’amour physique. Avec le recul, j’avais certainement enjolivé cette histoire, mais son souvenir était resté aussi vif qu’à l’époque. Je sens une boule de chaleur se former dans mon intimité. J’en reste surprise car je n’ai plus connu de telles sensations depuis ma rupture. Pas de doute, des images salaces se forment dans mon esprit et mon corps y répond. Une certaine langueur envahit mes muscles tandis que l’excitation monte dans mon sexe.



Je débarrasse la table, fais la vaisselle et me rends dans la salle de bains où je me laisse couler un bain. En attendant que la baignoire se remplisse, j’ôte ma nuisette et m’observe sans concession dans le miroir. Malgré mes 37 ans, mon corps a conservé de sa jeunesse une silhouette agréable avec des fesses bien rondes. Mon ventre est plat avec juste une petite touffe de poils roux soigneusement taillée à la jonction de mes cuisses ; et mes seins, d’un beau volume aux larges aréoles foncées, restent fermes. Je passe mes mains dessous pour les soupeser. Ils bougent de manière suggestive à chacun de mes mouvements. Instinctivement, mes mains en caressent les mamelons qui aussitôt se dressent et deviennent douloureux.


Le bruit du robinet emplissant la baignoire me ramène à la réalité. J’entre dans l’eau et, posant la tête sur le rebord, me détends en savourant la chaleur de l’onde. Mes pensées reviennent se fixer à ces instants de bonheur dans les bras de ce Français. Oublié mon mari… comme s’il n’avait jamais existé.

Je revois ce petit restaurant où nous avions dégusté des spécialités, ce bar où nous avions fini la soirée devant une coupe de champagne (enfin, je devrais plutôt dire une bouteille…) et surtout ces instants de frénésie sexuelle dans ma chambre d’hôtel. À cette évocation, mon ventre se noue et mes tétons durcissent de nouveau. Je fais couler un peu de gel-douche aux senteurs citronnées sur ma poitrine et commence à me savonner. Les mamelons sont tout durs sous mes doigts et je m’amuse à les faire rouler délicatement. Des élancements de désir se propagent dans tout mon corps en s’attardant dans mon bas-ventre. Ma main gauche laisse comme à regret le nichon qu’elle massait et descend vers cette zone qui l’attire inexorablement.


J’ouvre mes cuisses et commence par lisser les quelques poils entourant ma fente, puis j’écarte mes grandes lèvres tout en massant légèrement ma vulve et, n’y tenant plus, je passe un doigt sur le capuchon de mon clitoris qui se gonfle sous la caresse. Mon autre main frôle l’extérieur de mon sexe et descend sur mes fesses pour en effleurer l’anus. Mon excitation grandit de plus en plus. Mon esprit se concentre sur mes sensations. J’aime faire l’amour avec un homme (quoique, avec mon mari, je le faisais surtout pour son plaisir à lui) mais, lorsque je me masturbe, je fantasme beaucoup. Le fait de penser à ce Français m’excite encore plus.


Tout en me caressant le clitoris, et cette fois directement sur le petit bouton complètement érigé, j’enfonce deux doigts dans ma chatte. Je suis totalement lubrifiée et les chairs palpitantes s’écartent sous la poussée de mes phalanges. À mi-chemin de mon utérus, je sens une zone différente que je masse doucement. Mon vagin se resserre autour de mes doigts et une vague de chaleur monte du plus profond de mon ventre. Les ondes de plaisir se diffusent dans tout mon corps et je me pénètre jusqu’au fond en agitant frénétiquement ma main. Au moment où je sens que je vais jouir, je stoppe tout mouvement pour savourer mon excitation. J’ai tout mon temps et je sais que je vais me donner beaucoup de plaisir.


Je retire mes doigts du fourreau chaud et gluant et les suce alternativement en m’imaginant qu’il s’agit de la verge de mon amant français. D’habitude, je n’apprécie pas trop cette caresse, mais je me souviens y avoir pris du plaisir lors de cette fameuse soirée, le champagne aidant. Au début, j’avais juste pris le sexe à peine ferme entre mes lèvres, puis, en le sentant durcir, je l’avais titillé, sucé, pompé sur toute sa longueur jusqu’à ce que je reçoive ses jets de sperme dans ma gorge, comme une offrande généreuse récompensant mes efforts.


À cette évocation, mon ventre réclame à nouveau que l’on s’occupe de lui. Je me soulève pour prendre mon jouet préféré dans le meuble où je range habituellement mes sous-vêtements. Il s’agit, pour les connaisseuses, d’un Jack Rabbit composé d’une grosse tête rotative et ondulante et d’une plus petite, vibrante. Je m’installe confortablement dans la baignoire et baissant le niveau de l’eau pour que mon sexe affleure, j’enduis l’objet de gel lubrifiant. J’en profite pour en introduire un peu dans mon vagin. J’ouvre complètement les cuisses et je présente l’objet sur ma vulve et le mets sous tension.


Aussitôt l’extrémité de plastique vient caresser l’ensemble de mon minou en tournant lentement. Je savoure l’instant puis j’appuie fermement et je sens mes lèvres s’écarter offrant l’ouverture de mon vagin à l’objet qui continue à glisser inexorablement à l’intérieur. J’augmente la vitesse de rotation et je pousse à fond. Je sens mon ventre se creuser et se resserrer alternativement. L’autre extrémité vient frapper mon clitoris. Mon plaisir monte rapidement. Tout mon corps vibre sous les assauts que j’impose à l’ustensile. Mes jambes sont toutes droites et j’ai glissé au fond de la baignoire. Mon poignet imprime des mouvements de plus en plus rapides au godemiché et je crie en jouissant.


Mon cœur s’emballe et mon ventre s’ouvre en libérant un flot de mouille. Je retire lentement le faux sexe de mon intimité qui continue à palpiter. Je mets quelques minutes à récupérer, puis je sors de la baignoire et me sèche. Lorsque j’approche la serviette de mon sexe, mon clitoris m’envoie à nouveau une décharge électrique. Je passe outre et finis de me préparer. J’enfile une culotte de soie sombre et son soutien-gorge à balconnet assorti. Je m’observe dans le miroir et me trouve assez sexy. Un léger maquillage puis je passe une petite robe colorée ainsi que des escarpins et, ouf ! me voici prête.


J’ai rendez-vous chez le photographe avec deux mannequins pour présenter ma nouvelle collection de dessous. À peine arrivée, je déballe les paquets contenant les soutifs, les strings et les petites culottes. Les filles arrivent à leur tour. Très décontractées, elles me font la bise car nous nous connaissons déjà. Elles étaient passées à l’atelier pour que l’on prenne leurs mensurations. L’une, plus grande que moi et longiligne s’appelle Cindy, l’autre, Maggy, est plus petite avec des formes plus prononcées. Le photographe voulait jouer sur les contrastes pour me permettre de toucher une clientèle plus large.


Le fond du studio de prise de vues, caché par un paravent offrant une relative intimité, est transformé en vestiaire avec une petite coiffeuse, un sofa et une mini salle de bains. C’est là où nous dirigeons, les filles et moi. Elles me demandent comment je compte organiser la séance. J’ai préparé les modèles de façon à terminer par les plus sexy. Sans complexe, elles se dévêtent complètement et je leur passe les dessous. Elles se proposent alors au photographe qui les dirige dans des poses suggestives face à un écran vert pour, m’a-t-il expliqué, pouvoir effectuer des retouches et insérer un décor à la façon des effets spéciaux au cinéma.


La séance se déroule comme prévu jusqu’au moment où les articles plus excitants doivent être présentés. Des soutiens-gorge en soie transparente claire ou sombre agrémentés de dentelles suggestives et des slips aussi arachnéens que minuscules font ressortir les formes de mes modèles. L’une d’elle, la petite boulotte, est particulièrement attirante car on voit ses tétons roses pointer sous la fine lingerie du balconnet qui lui remonte les seins en les faisant gonfler, et ses fesses ressortent, admirablement soulignées par la petite culotte. Le photographe ne laisse rien deviner de ses sentiments, habitué qu’il est à ce genre de prises de vues. Mais moi, j’avoue être troublée. En passant le soutien-gorge et en vérifiant la tension des bretelles sur Maggy, j’avais effleuré sa poitrine. Elle m’avait alors observée avec un léger sourire. De sentir cette femme très belle, à demi-nue près de moi, j’en éprouvais des frissons.


Adolescente, j’avais embrassé une fille (ou plutôt, je m’étais laissé embrasser…) mais c’était plus par jeu que réellement par penchant naturel. Je n’en avais pas retiré un quelconque plaisir à part celui de la découverte. D’ailleurs, ce n’était pas allé plus loin. Cette fois, je le sentais intimement, c’était différent. Était-ce ma séance de masturbation qui me rendait plus réceptive ? Ou bien la flamme qui s’était allumée dans le regard coquin que m’avait jeté Maggy ? Je sens à nouveau des ondes de désir parcourir mon ventre. Discrètement, pendant que les filles prennent des poses, je passe ma main sous ma robe en direction de ma culotte que je trouve légèrement humide. Je ne vais pas me donner en spectacle, d’autant que le photographe s’exclame :



Je retire précipitamment ma main et lisse ma robe sur mes cuisses. Les filles arrivent en souriant et commencent à se déshabiller. Cindy me remet ses sous-vêtements, se rhabille rapidement et part en me lançant :



Pendant cet échange, Maggy, vient vers moi en souriant.



C’est exactement cela. La provocation…


En disant cela, elle se rapproche encore et m’embrasse légèrement sur la bouche. Sa main saisit la mienne et la pose sur l’un de ses seins en forme de poire aux tétons proéminents. Ce contact m’électrise et je lui rends son baiser en ouvrant la bouche pour titiller sa langue de la pointe de la mienne. L’une de ses mains se pose sur mon ventre et descend encore pour soulever ma robe et se faufiler sous mon slip en direction de mon petit triangle de poils qu’elle se met à caresser. Instinctivement, je serre les cuisses. Son autre main se pose sur mes fesses qu’elle irrite de ses ongles. Tout en m’embrassant et me pelotant, elle me pousse vers le sofa où je me laisse tomber en relevant les jambes.


Maggy en profite pour m’ôter ma petite culotte et écarter mes cuisses. Elle se laisse couler le long de mon corps et commence à me lécher la chatte. Je suis partagée entre excitation et honte de me faire sucer par une fille. Le plaisir prend rapidement le dessus et je m’offre complètement à cette femme attirante et experte. Sans abandonner mon sexe, elle se met en position de 69 et approche son minou de ma figure. Je peux sentir son odeur musquée et marine. À mon tour, je commence à titiller sa fente de ma langue. Ses petites lèvres s’ouvrent et je peux profiter de toute l’ouverture de son vagin. Je prends son clitoris que je tête comme si ma survie en dépendait tout en enfonçant deux doigts dans sa chatte toute mouillée pour la pistonner de toute mes forces. Au bout d’un moment, j’entends Maggy crier, au comble du plaisir. Elle fait à nouveau demi-tour pour m’embrasser fougueusement pendant que ses doigts prennent le relais de ses lèvres.


Dans le mouvement qu’elle effectue, je vois que le photographe est debout tout près de nous. Tout en nous observant en train de faire l’amour, il a ouvert sa braguette et sorti sa verge qu’il a longue et raide. Il se branle d’un mouvement rapide et souple du poignet. Maggy se retourne et nous le regardons à notre tour en train de se masturber. Cela ne le gêne pas et il ne fait pas mine de se rapprocher pour profiter de nos corps offerts. Il accélère soudain son mouvement et nous pouvons voir son vit dont le bout est tout violet tressauter dans sa main. Soudain, il stoppe son geste et repousse la peau pour découvrir complètement son gland dont l’extrémité s’ouvre pour projeter de longs jets de sperme. Son visage est tout rouge de plaisir.


Maggy et moi nous levons et l’embrassons à tour de rôle. Sa bite commence à débander. Maggy s’en saisit et se met à la sucer tout en lui massant les testicules. L’homme est toujours debout et seuls quelques petits coups de reins l’animent sur le rythme que lui impose la fellation. Pour ne pas rester passive, je l’embrasse furieusement et lui griffe doucement les fesses de mes ongles. Il s’agite rapidement dans la bouche de Maggy et je sens qu’il va jouir à nouveau. Je me recule alors et observe la bouche de ma camarade de jeu qui se resserre sur le membre. L’homme éjacule brusquement avec un long soupir.


Maggy se relève alors et m’embrasse. Je sens le jus de l’homme dans ma bouche. Son goût fade m’écœure et je le laisse couler le long de mes lèvres. Je me libère de son étreinte et file me rincer la bouche au lavabo. Maggy et le photographe me suivent et je vois mon amie s’accroupir sur le WC pour uriner tandis que l’homme se nettoie la verge. Ce manque de complexe de la part de mes compagnons de jeux sexuels me dérange. Un reste de pruderie irlandaise, sans doute.


Je me rhabille rapidement et part après avoir lancé un vague salut. De retour chez moi, je repense à cette séance. Bien que ce qui s’est passé avec Maggy soit très excitant, je n’en ai pas retiré le même plaisir qu’avec ce Français. Suis-je en train de tomber amoureuse d’un souvenir, voire d’une illusion ? Et pourtant, c’est une carte bien réelle qui est posée sur mon bureau. J’ouvre mon ordinateur et, après avoir renseigné l’adresse mail de mon amant français, je tape le message suivant :


– Bonjour, c’est Kathy,

Je pense toujours à toi et j’arrive mardi à l’aéroport de Saint-Exupéry par le vol de 12 h 50. J’aimerais te revoir. À mardi, si tu le veux bien.


Après une brève hésitation, j’appuie sur la touche « envoi »…