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n° 17361Fiche technique19846 caractères19846
Temps de lecture estimé : 12 mn
03/05/16
Résumé:  Un homme, une femme, de la passion, une belle histoire qui finit bien.
Critères:  fh amour massage fellation cunnilingu intermast pénétratio médical
Auteur : B'zak  (Homme doux)      
Nadège




Marmonnant dans ma barbe :



Le souffle court, je poursuis l’effort, bien décidé à ne pas me laisser dominer. Ma respiration s’accélère, mon cœur et mes muscles s’agitent. L’odeur de l’huile de massage emplit la pièce et envahit mes narines. Mon cerveau est en surchauffe, et je crois que le reste aussi.



Je suis tendu au maximum, je fais de mon mieux pour lui faire plaisir, mais je suis à bout et ne suis pas sûr de tenir encore longtemps. Nous sommes en corps à corps depuis vingt-cinq minutes et je m’épuise.



J’entends le bip de sa montre qui sonne, ce qui signifie à la fois la fin de mon supplice et le début d’un autre, ne pas la revoir avant la semaine prochaine et devoir faire de mon mieux pour me soulager seul.



À ces paroles, je vois poindre un rougissement sur ses joues pâles. Elle se tourne et plonge la tête dans son agenda pour éviter de croiser mon regard. Un silence gêné s’installe un court instant, bien vite dissipé par la sonnette de l’entrée.



Je passe la porte et entends en la refermant derrière moi :



Je soupire, satisfait de mon effort, mais mécontent de ne pas avoir osé franchir le pas.


J’ai eu un accident de moto il y a quelques semaines et la bécane est comme le bonhomme, c’est-à-dire bien amochée. Les routes ici sont jolies et agréables et j’apprécie particulièrement de me balader sur ma Triumph et parcourir les virages serrés de nos vallées. Mais en ce début de printemps, un camionneur inattentif a écourté ma sortie et je ne dois la vie qu’à un réflexe, celui de sauter en marche et de faire une roulade sur le talus. Ma Triumph a glissé, le côté droit est à moitié arraché. Quant au pilote du dimanche que je suis, mon épaule droite s’est démise et le genou n’a pas vraiment apprécié la cascade non plus. Un bref passage aux urgences pour vérifier que rien n’est cassé et me voilà doté d’une ordonnance de kinésithérapie pour me remettre d’aplomb.

Voilà la raison de mes souffrances, mais c’est aussi grâce à cela que je « fréquente » depuis quelque temps cette jolie kiné dont les coordonnées m’ont été soufflées par une amie.


D’origine Slave, Nadège, la trentaine rayonnante, s’était installée dans ma ville il y a quelques mois après avoir effectué des remplacements un peu partout, pour se former, voir du pays et profiter de la vie, m’avait-elle dit au cours d’une de nos séances de torture hebdomadaires. Ses yeux bleu clair me faisaient craquer, et je l’espérais célibataire, mais n’avais pu en obtenir de confirmation, à mon grand dam. J’avais bien tenté une approche maladroite à l’occasion de nos séances et glissé quelques sous-entendus sur le ton de l’humour, mais en vain.




– 2 –



Une semaine plus tard, je me prépare pour mon désormais traditionnel rendez-vous. Je me dépêche de sortir du boulot et passe prendre une douche rapide à la maison. Le miroir de la salle de bain me renvoie l’image de ma sale tronche et je me dis que c’est vraiment pas gagné. Pas encore remis de mon accident, les douleurs et les cauchemars écourtent mes nuits et creusent des cernes sur un visage déjà naturellement banal. Je suis grand et assez carré d’épaules grâce à mon amour de la natation. Je pénètre sous la douche et fais mousser. Son visage, son corps visiblement sportif m’obsèdent, et le frottement de mes mains pleines de savon associé à mes pensées réveille ma masculinité. Je n’ai pas le temps de traîner et actionne l’eau froide pour me rincer, en profitant du jet d’eau glacée pour faire retomber la pression.


Je suis à la bourre, d’autant que désormais, je marche plus lentement qu’avant. Sur le chemin, je me demande tout de même pourquoi elle a souhaité décaler l’heure de mon rendez-vous. Je suis désormais son dernier patient de la journée, juste avant le week-end. Et si…

Un coup de klaxon me sort de mes rêveries et le chauffeur du bus m’engueule à travers la vitre :



Manquerait plus que je me fasse renverser. Sûrement de quoi prolonger les séances de rééducation, mais même si ça me permettrait de prolonger nos entrevues, je préfère rester intact, enfin, presque. Je sonne à la porte du cabinet qui s’ouvre directement. La silhouette de Nadège se détache, éclairée par les néons de la salle d’attente.



Je me déshabille et m’installe sur la table de massage. Elle s’occupe de moi et commence par vérifier l’épaule, qui ne me pose plus trop de problèmes. Elle passe ensuite à ce maudit genou droit, et poursuit les étirements et mobilisations. Comme d’habitude, nous bavardons de tout et de rien, d’actualité, de météo ou de nos occupations pour le week-end qui vient.



Je sens ses mains remonter le long de ma cuisse et finir sur mon boxer. Les gestes sont médicaux, précis, et je l’espère efficace.



J’acquiesce et sens immédiatement sa main droite passer sous ma fesse, tandis que la main gauche reste au-dessus. Après quelques secondes, je la sens hésiter un instant :



Je m’exécute et constate aussitôt avec surprise qu’elle abaisse à moitié mon boxer. J’essaie de rester calme et de ne pas bander, Nadège, elle, reste professionnelle et continue son massage. Je fais de mon mieux pour me vider l’esprit et j’essaye de penser aux réparations à faire sur la moto. Je suis sur le ventre, j’ai les fesses à moitié à l’air devant la femme que je désire, mais, Bibip, Bibip ! Alors que je savourais ce moment de détente, la montre sonne la fin de la séance.




– 3 –



Je m’apprête à me relever pour me rhabiller, mais Nadège me retient de sa main, toujours posée sur ma hanche.



Je me remets confortablement sur la table de massage, tandis que Nadège accompagne le mouvement en faisant descendre un peu plus mon boxer.



Le massage continue avec application, et – je me fais peut-être des idées, mais il me semble qu’il se fait même plus doux, un je ne sais quoi de plus sensuel. Elle remet de l’huile sur ses mains et continue son travail, incitant même de la main à me cambrer légèrement. Dans cette position et avec un tel massage, c’est clair que je vais bander. D’ailleurs, à cette seule idée, je sens qu’il est trop tard. Vu sa situation, elle ne peut que l’apercevoir.



Je la sens rigoler doucement,



Je bafouille :



Nadège fait désormais glisser mon boxer le long de mes jambes ; je l’aide en soulevant mes genoux puis mes mollets. J’entends le bruit léger du tissu lorsqu’elle le laisse tomber au pied de la table de massage. Je suis toujours sur le ventre, et j’apprécie de plus en plus la tournure des événements. Nadège reprend son massage, de plus en plus léger, presque du bout des doigts, comme une caresse.



Je m’exécute et me retrouve nu devant elle. Une fois de plus, elle a le contrôle de la situation, et je dois dire que ça me plaît finalement, qu’elle prenne les choses en main. D’ailleurs, en parlant de ça, Nadège remonte ses mains vers le pli de l’aine et s’approche franchement de ma verge, qui continue de réagir à un tel traitement. Elle effleure de sa main mon pénis, partant du prépuce, remontant lentement vers mon pubis et attend ma réaction. Je suis toujours sur la table de massage, sur le dos, et elle se penche vers moi. Nous nous regardons désormais droit dans les yeux, sentant que les événements se précipitent et qu’il n’est désormais plus question de faire machine arrière. Le temps semble s’être arrêté, comme figé. Son visage, d’ordinaire plutôt pâle, montre d’agréables rougissements sur le front et les joues, signe d’une certaine excitation. Je m’aide de ma main gauche pour redresser mon torse et m’asseoir pour pouvoir l’embrasser. Un bon vieux tube passe à la radio. La radio ?



Je me réveille en sursaut, le radioréveil continue de fredonner son tube et je constate que décidément, cette fille m’obsède. Il me reste peu de séances et me je jure de tenter ma chance à la prochaine séance. Il est 7 h, je file sous la douche me calmer et pars au boulot après un solide petit-déjeuner. Nous ne sommes que lundi, la semaine va être longue.




– 4 –



Vendredi, 18 h. Fébrile, je tremble presque en appuyant sur la sonnette, si bien qu’elle reste un peu enfoncée et sonne deux fois plus longtemps. J’ouvre la porte, accueilli par Nadège :



C’est une bonne idée la grande salle, avec son espalier et son grand tapis de mousse au sol



Contrairement à son habitude, elle reste devant moi pendant que je me déshabille. Je range mes vêtements sur la patère et la chaise.



Elle se dirige vers l’espalier, exécute quelques mouvements et m’explique comment bien le reproduire. Je m’exécute de mon mieux, Nadège reste à mes côtés. Je sens sa main se plaquer sur mon ventre, sur la ceinture du boxer.



Son autre main vient claquer mon fessier et me fait à la fois sourire et sursauter.



Son regard et un sourire mi-incrédule, mi-intéressé me confirme que le message est bien passé. Je continue de travailler la série d’exercices et la séance se poursuit.



Nadège se saisit de l’huile de massage et je commence à m’installer sur le tapis de sol.



Le pull beige rejoint mes vêtements sur la chaise et Nadège se dévoile dans un joli débardeur rose, avec les bretelles croisées dans le dos, mettant ses formes en valeur. Elle porte un jean slim très foncé qui lui va à merveille, et moule des fesses qui feraient se damner un saint. Elle est pieds nus, comme toujours, pour mieux ressentir ses appuis m’avait-elle expliqué. Elle a toujours du vernis sur ses orteils, seul artifice de féminité, tirant sur le violet. Le linge de bain installé sur le tapis, je m’y installe sur le ventre.



Ses mains expertes commencent à pétrir mes épaules, puis descendent progressivement le long de ma colonne. Ma respiration se calme progressivement et je profite de l’instant. Nadège continue de descendre et s’attaque désormais à mes lombaires. Elle frôle mon boxer, puis le fais descendre légèrement. J’ai l’impression que nos respirations se synchronisent, je me suis calé sur ses mouvements, sur le basculement léger de son bassin à chaque fois que ses paumes reviennent pétrir ma peau. Ses mains continuent de descendre, je sens comme une pause, une hésitation. Je prends le parti de me retourner pour pouvoir la regarder. La pluie, dehors, se met à tomber.


Sans un bruit, sans un mot, sans considération pour l’orage printanier qui secoue les branches au-dehors, nous sommes comme dans une bulle. Je la regarde, elle me regarde, attendant un geste, un signe d’approbation. Je tends ma main vers elle, qu’elle agrippe et l’invite à me chevaucher. Nadège écarte ses jambes et s’assied sur mes hanches. Elle se penche vers moi et dépose un baiser sur le coin de mes lèvres. Mes mains empaument ses seins, dont je vois les pointes se dresser fièrement, gorgées de désir. Je décide de mener le bal et rebascule au-dessus d’elle. Je profite du mouvement pour glisser mes mains sous son débardeur. J’effleure la dentelle de son soutien-gorge, puis enlève son caraco.


Nous nous embrassons fougueusement, nos salives se mélangent, nos lèvres se mordillent tandis que nos langues se cherchent. J’abaisse ma tête jusqu’à ses seins et défais son soutien-gorge délicat. Je prends le temps de découvrir et d’admirer ses deux magnifiques tétons, aux divines proportions. Mon exploration continue et je couvre son corps, son nombril de doux baisers. La ceinture de son jean ne résiste pas longtemps, et je défais les boutons minutieusement, la faisant languir de désir. Je tire gentiment sur les jambes, mais, très ajusté, il me résiste. Elle soulève son bassin puis ses mollets pour me faciliter la tâche. Nous sommes à égalité, moi en boxer, elle en culotte, assortie au vernis de ses orteils. Avec une infinie délicatesse, je saisis avec les dents le dernier rempart de sa pudeur et le fais glisser le long de ses jambes. C’est une vraie blonde, et le parfum à la fois sauvage et délicat de son petit buisson m’enivre. Je remonte bien vite à la découverte de son jardin secret et de ses effluves. Ses lèvres sont déjà mouillées, et ma langue commence son exploration, presque méthodique, en contournant le mont de vénus.


J’adore les cunnilingus et j’explore tout de son intimité, les moindres recoins reçoivent mes baisers et mes coups de langue appuyés. Je pénètre sa vulve avec ma langue, prémices pour la suite. Nadège ondule son bassin et, au bruit de ses petits cris, en redemande. Mes doigts se joignent à ma langue pour mieux découvrir son sexe et faire encore monter le plaisir. Son vagin ruisselle sur ma bouche et mes mains. J’arrête un instant et remonte l’embrasser. Je bande tellement que c’en est presque douloureux. Elle se redresse tandis que je m’affale sur le tapis de sol. Mon boxer vole très vite dans la pièce et ses mains, fines et musclées, jouent déjà avec ma verge. Elle branle doucement mon prépuce, juste sous le frein. Je sais que je ne pourrai pas tenir longtemps si elle insiste autant sur ce point si sensible.


Je m’apprête à lui dire de ne pas trop s’acharner, mais ses mains cèdent la place à sa bouche, qui m’englobe le gland. Quel bonheur de sentir cette langue agile, elle sait mener les hommes. Au bord du précipice, je lui dis de s’arrêter avant qu’elle ne me fasse jouir, peut-être moins par politesse que par envie de faire durer le plaisir et garder mes forces. Nadège reprend alors sa place d’origine, telle Andromaque chevauchant Hector, à califourchon sur mon bassin. Sa main guide mon sexe turgescent pour faciliter la pénétration. Ma main droite rejoint la naissance de sa toison et, du pouce, je branle son clitoris. Ma main gauche remonte titiller un sein, et sa propre main vient recouvrir l’autre. Mon sexe est comme aspiré dans son vagin et je ressens les contractions de ses muscles qui ajoutent encore à mon plaisir. Nous nous envolons vers le septième ciel dans une cadence infernale. Mon cerveau s’est débranché de lui-même devant tant de plaisir, ou faute d’irrigation suffisante. Mon sexe s’enfonce, coulisse, je la remplis, c’est magnifique et bestial à la fois. Nous sommes en harmonie, je perçois son souffle court et ses petits cris. Dehors, l’orage continue.


Dans ma tête, un éclair et le tonnerre se propagent à tout mon corps. L’orgasme est puissant, violent même, et les secousses de mon corps déclenchent l’orgasme de Nadège, qui s’effondre sur moi.


Nous nous enlaçons, épuisés et heureux, couverts de sueur et de secrétions. Il n’y a pas de douche à son cabinet, je l’invite chez moi. La nuit fut magique.