n° 17364 | Fiche technique | 19928 caractères | 19928Temps de lecture estimé : 12 mn | 04/05/16 |
Résumé: L'art délicat du cunnilingus... vu par un gros manche. (sketch) | ||||
Critères: fh couple cunnilingu nopéné humour | ||||
Auteur : Athanagor Envoi mini-message |
À Lætitia
J’ai fini par me rendre à l’évidence : je suis un mauvais lécheur.
Le constat s’est fait devant ma télé. J’étais fasciné par une émission culturelle construite sur la base d’investigations ethnologiques audacieuses et sans complaisance. Plus exactement, je matais les vacances d’un couple échangiste au Cap d’Agde.
Les deux fesses plantées dans mon canapé, je découvrais des pratiques sexuelles ésotériques. De toute évidence, il y avait peu de chances que je m’y adonne un jour, mais elles m’ont fait réfléchir à ma propre sexualité. C’est assez rare quand ça m’arrive. Alors que penser à des trucs la concernant, c’est plutôt l’inverse.
J’ai fait un bilan rapide. D’un côté, les envies que j’ai laissées épanouir et qui ont pris corps. De l’autre, les fantasmes que j’ai enfouis dans les replis de mon cerveau, plus ou moins consciemment.
Ensuite, j’ai pensé aux femmes à qui j’ai fait l’amour. Assez vite, je suis passé à celles avec qui j’aurais bien aimé le faire. Aux passantes inconnues dont le regard s’est posé sur moi comme une invitation pleine de promesses. Aux dédaigneuses – plus nombreuses – qui ont ignoré le mien.
À celle que j’ai fuie sans une explication… Salaud !
En contrecoup, j’ai songé aux râteaux que j’ai pris. Au dernier, surtout : un monument digne d’être raconté en début de chaque année scolaire dans tous les lycées de France, pour l’exemple. (Un râteau de 48 points selon le barème de la Fédération Française de Râteau, quand même !)
J’ai renoncé, après cinq minutes de calcul mental, à évaluer le temps passé à me masturber depuis ma première éjaculation, elle-même comptabilisée, bien entendu. J’en suis arrivé à la conclusion que ma vie sexuelle était loin d’être exaltante. Bon, jusque là, je m’en doutais un peu ; je n’ai donc pas été traumatisé. Ça m’a tout juste laissé un petit goût amer dans la bouche. Rien de bien méchant. Non, non, vraiment. Trois fois rien. Bon, parlons d’autre chose.
Par contre, mes réflexions libidinales ont allumé une petite étincelle bien plus pernicieuse au fond de mon crâne. Une vague idée persistante, comme une sensation désagréable et agaçante. Elle s’est précisée au fur et à mesure que j’essayais de la cerner. J’ai fini par réaliser ce qui me tracassait : je n’avais jamais fait jouir de femme avec ma langue ! Le dos glacé de sueur, j’ai pris conscience de cet échec dans ma vie, moi qui, déjà, n’avais pas de Rolex.
En proie à une angoisse aveugle, je voyais désormais sans la regarder la publicité pour un tampon hygiénique qui bavait sur mon écran.
Mentalement, je passai en revue la foule de mes conquêtes – ça a été assez rapide, en fait – et je cherchai, fébrile, celles qui avaient joui pendant une gâterie. Je me serais contenté d’une seule ex, d’un seul broute-minou réussi pour me considérer sauvé du terrible constat d’incompétence cunnilinguistique.
Je n’ai rien trouvé qui me rassure.
ooo000ooo
La première femme que j’ai léchée, c’était une copine de fac. Fanny. Une petite rouquine qui ne l’était pas vraiment. Une fille adorable. Mignonne, rebelle, chiante comme tout.
J’étais très excité lorsque je l’ai déshabillée sur le convertible miteux de ma chambre de bonne. Un peu déçu que la rousseur ne soit qu’une fantaisie capillaire. Mais fasciné par ce corps qui m’était offert… et par cette chatte dont je ne voyais pas qu’elle était craintive. Je ne vais pas mentir : j’étais tel un conquistador accostant une île vierge, exalté par les richesses et les beautés inconnues qui l’entourent, mais ignorant tout des indigènes déconfits qui se font massacrer la plupart du temps.
Emporté par ma propre excitation, j’imaginais benoîtement qu’il en était de même pour la malheureuse copine. J’ai léché, comme je pouvais, son sexe résolument fermé. Je l’ai goûté, senti, exploré… sans pour autant le découvrir.
S’il reste un souvenir émouvant pour moi, mon premier suçage de praline fut un échec, je dois le reconnaître. Mais j’ai ma conscience tranquille : à moins d’être un génie, on n’apprend pas à lécher une chatte en deux coups de langue. Réussir un cunni n’est pas aussi simple que coller un timbre !
Malheureusement, nous n’avons pas eu, son sexe et ma langue, beaucoup d’autres occasions d’apprendre à mieux nous connaître. Fanny m’a vite remplacé par un petit Espagnol dont la jota lui faisait rosir les joues. Alejandro, il s’appelait… J’étais prêt à lui casser les dents, histoire de lui faire ravaler son accent de merde ! Mais il était drôlement sympa, ce con. Alors on est devenu potes.
Et puis, avec le recul, je pense que je dois ma première rupture à un petit paquet d’indigènes rancuniers qui me reprochaient l’aveuglement de mes incursions sur leurs terres. Quelque chose comme ça. Toujours est-il que je suis retourné à mes films classés. Je suis un garçon organisé.
Ensuite je suis sorti avec Flo, une fille très jolie… mais comment dire ? Nos ébats la laissaient de glace. Voilà, c’est ça. Froide. Pas de bol en somme. Naturellement, elle ne supportait pas que je fourre mon nez dans ses affaires : c’était sans intérêt, selon elle. Je pouvais comprendre. Mais j’ai préféré y voir un défi à relever ! J’ai essayé, à plusieurs reprises, de lui donner du plaisir, le groin dans la toundra. Je n’avais rien à perdre, à part du temps et de l’amour-propre.
Au bout du compte, les pertes ont été sèches pour tout le monde.
La troisième veinarde – comment elle s’appelait déjà ? Justine ? Marine ? Ben non, pas Marine. Faustiiine ! Eh oui, Faustine… Hé, hé, Faustine… – est-ce que je l’ai… euh… est-ce que ça compte ? De toute façon, elle n’a pas… Pff, la pauvre.
Après, j’ai connu Laura. Avec elle, ce n’est pas compliqué : j’ai découvert la sexualité. Nous avons expérimenté un tas de choses ensemble. C’était bien. Je crois que je l’aimais vraiment. J’ai commencé à me décoincer, à prendre du plaisir avec quelqu’un. Et à en donner aussi. Le courant passait entre nous ; elle m’a même appris à trouver son clitoris.
Mais ça n’a pas suffit : invariablement, après cinq minutes de minette, Laura attirait ma bouche vers d’autres parties de son corps avec l’air de dire « Ce n’est pas grave… » avec son regard.
Qu’est-ce que je faisais mal ? Sur ce point, elle n’a jamais répondu franchement. Elle me disait que ça ne venait pas de moi, que se faire bouffer la chatte ne l’intéressait tout simplement pas. Bien sûr, je pouvais toujours lui donner un petit coup de langue si ça me faisait plaisir, mais pas trop longtemps parce que, bon, fallait pas pousser quand même.
Je me souviens avoir lu un tas de guides pratiques à cette époque. Du pas sérieux « Devenez un dieu au pieu » à l’horrible « Femmes, mode d’emploi » d’un sinistre psychiatre misogyne, en passant par l’incontournable « Le cunnilingus pour les gros manches ». Quelle misère… Quelle belle arnaque, surtout ! Ah, j’en ai appris, des choses : « Il suffit d’être à l’écoute de sa partenaire… chaque femme est différente… il n’y a pas de solution miracle… démerde-toi… etc. ». Merci bien, sympa.
Alors j’ai pioché des conseils techniques sur Internet. Là encore, mauvaise idée. J’ai expérimenté tout ce que j’ai pu trouver sur des forums pourtant sérieux… ils en avaient l’air, en tout cas. J’ai modulé les effets, l’intensité, le rythme… J’ai essayé les grosses léchouilles, les petits asticotages, et même le masticage ! J’ai testé avec et sans la barbe. Avec et sans les doigts. Avec un glaçon dans la bouche. Mais ça ne faisait aucune différence : à croire que le mieux, c’était sans la langue.
Quelquefois pourtant, je réussissais à surprendre Laura. Elle me disait : « Ah, c’est bon, ça. » Alors, tout fier, je recommençais la petite nouveauté réussie ! Mais à force de la refaire, ma petite trouvaille était de moins en moins formidable, et je finissais par saouler Laura ; il fallait que je change de disque, que j’aie de l’imagination…
Un soir, je me suis demandé si ce n’était pas la durée de la prestation qui posait problème, à défaut du contenu. J’ai proposé à Laura de m’appliquer et d’y passer la nuit s’il le fallait. En chic fille, elle a accepté de ne pas m’interrompre dans ma tentative.
J’ai tenu une heure. Une heure entière ! De son côté, Laura avait trouvé ça « agréable, si si, je t’assure ». Elle était détendue « comme après un bon massage » ; je la soupçonne même de s’être endormie un moment.
Je n’ai pas cherché à discuter. De toute façon, ma langue était tout engourdie et ma mâchoire douloureuse. Je me suis couché, dégoûté.
Peu à peu, j’ai renoncé à lui croquer le cœur fendu.
Et puis Laura m’a plaqué.
La fille d’après – oh, là là, oui –, c’était une erreur de fin de soirée. Et c’était également une erreur de vouloir lui sucer le bonbon. Même à ce niveau-là, ça n’a pas collé. Les goûts et les couleurs… Les odeurs, aussi.
Ensuite j’ai rencontré Camille, mais ce n’est pas avec lui que je me suis amélioré en cunnilingus. Passons.
Il y a eu Aurélie. Ça n’a pas duré non plus. Pourtant, j’y ai cru au début. Elle m’avait dit : « Toi, tu sais te servir de ta langue… » la première fois que je suis descendu lui faire mimi – elle était toute épilée, hé hé. Waouh ! Elle m’avait guidé, les doigts enfoncés dans mes cheveux. J’avais le visage plaqué au creux de ses cuisses sans autre choix que de suivre le mouvement qu’elle m’imposait. Ça avait été rapide avant qu’elle ne glapisse et qu’elle me repousse, visiblement satisfaite.
Moi, j’étais content. Je n’avais pas tout compris, mais j’étais content.
J’ai un peu mieux saisi quand elle a refusé que j’y retourne quelque temps plus tard. « Mais, puisque je me débrouille bien ?! » Elle m’a avoué qu’elle avait simulé pour que j’abrège, la garce !
C’est moi qui l’ai larguée.
Maintenant, avec Élodie, ça se passe bien. On s’aime, c’est le principal. Mais j’ai abandonné l’idée de la faire grimper en la léchant. Je dois avouer que je n’ai pas beaucoup insisté. Je me suis fait une raison : elle non plus n’aime pas spécialement ça, voilà tout.
Mais l’histoire se répète. Étrange, non ? La plupart des femmes disent adorer se taper une langue. Pourquoi aucune de celles que j’ai connues ? Peut-être simplement parce que c’est moi le mauvais lécheur, incapable de leur donner du plaisir avec ma bouche !
ooo000ooo
Ce soir-là, le raisonnement m’a paru limpide, la conclusion implacable : j’étais nul en cunni. Pourtant une partie de mon cerveau avait du mal à l’admettre ; la quasi-totalité, en fait.
Je ne pouvais pas rester seul face à mes angoisses schizophrènes. J’avais besoin d’en discuter avec Élodie, pour me rassurer et mettre les choses au clair.
J’ai éteint la télévision, clouant le bec au crétin, la bite floutée, qui me parlait de sa femme comme s’il s’agissait de sa voiture tunée.
Dans notre chambre, les lumières étaient éteintes et les fenêtres grandes ouvertes pour profiter de la fraîcheur de la nuit. Élodie dormait déjà ; le rythme de sa respiration m’indiquait qu’elle était loin dans les méandres du sommeil. Moi, je ne pouvais pas attendre le lendemain pour savoir. Je n’aurais pas pu m’endormir. Je me suis approché d’elle, prêt à délicatement… la secouer. Je l’ai regardée un instant, suivant des yeux le contour de son corps sous les draps, puis j’ai repoussé le tissu pour la découvrir entièrement. Élodie n’a pas bougé, allongée sur le dos, une jambe tendue, l’autre repliée. La bordure en dentelle de sa nuisette était remontée au niveau des hanches. En dessous, son pubis m’est apparu dans la lueur de la rue. Je devinais sa fente en clair-obscur, ironique allégorie de ma propre faille.
J’ai toujours été attiré par le sexe des femmes. J’aime l’idée que c’est une parcelle secrète de mes conquêtes. Un endroit de leur anatomie qu’elles ne dévoilent qu’à de rares personnes, dont je fais partie. Pouvoir l’observer, c’est avoir accès à la vraie nature de mes amantes. Le sentir, le goûter, c’est m’imprégner de leur essence même : ce qu’elles ont de plus glorieux et ténébreux à la fois. Alors le faire jouir, au contact de mes lèvres… peut-être est-ce toucher leur âme, à l’instant précis où elles défaillent ?
Oh, ça va ! Je ne sais pas, moi… j’imagine.
J’ai bien été témoin d’orgasmes, mais ces moments m’ont toujours échappé, d’une façon ou d’une autre. Comme si, à l’apogée de l’extase, je ne gardais contre moi qu’un corps tendu par le plaisir mais que je perdais la connexion avec l’être aimé. Le temps que sa chair le consume et me le rende, apaisé.
Une crampe me nouait les intestins. J’avais mal. Mal de ce que je loupais. Mal d’être médiocre. J’avais l’impression que ma souffrance catalysait tous mes défauts et tout ce que je voulais cacher : mon égoïsme, mon orgueil maladif… mais aussi mon manque de confiance et mes éternelles hésitations… mes complexes et toutes les erreurs ou les petites crasses que j’ai pu commettre.
Dans ma détresse, j’ai senti que je bandais.
Alors j’ai ajouté la faiblesse et la lâcheté dans le tas de mes défauts et je me suis penché pour humer l’odeur intime d’Élodie. Elle déteste que je fasse ça en temps normal ; elle se sent sale ou je ne sais quoi. Moi, j’adore le parfum de son petit abricot. J’aimerais le connaître dans tous ses états : après l’orgasme comme après le sport. Même pendant les menstruations. Ce n’est pas la période que je préfère, c’est vrai, mais avec Laura on avait franchi le cap des Anglais et j’aimais qu’elle s’offre à moi telle qu’elle est, sans tabou.
Élodie est plus pudique ; je dois finauder pour saisir sa véritable odeur. Je profite quelquefois des préliminaires, mais ça se passe souvent après une douche : je ne perçois la plupart du temps que des émanations de l’Oréal. Ça n’a rien d’excitant.
Ce soir-là, pour la première fois, je reniflais la chatte d’Élodie pendant son sommeil. Elle m’était offerte, naturelle et innocente. Moi, j’étais mal en point et excité : le mélange à risque de ceux qui ont le sexe mauvais. J’allais flirter avec la ligne continue.
J’ai approché à nouveau mon nez du pubis chéri jusqu’à ce que sa fine pilosité me chatouille les narines. J’ai inspiré longuement et profondément, cherchant l’ivresse.
« Et si je tentais de lui donner du plaisir maintenant ? Élodie ne pourrait pas tricher si elle dort. Elle n’aurait pas d’appréhension, ni de retenue mal placée. Ce serait son corps et lui seul qui me répondrait. J’aurais enfin le cœur net sur mon impuissance présumée ! » Alors j’ai entrepris de caresser ma belle endormie. J’ai fait glisser mes mains le long de ses jambes et à l’intérieur de ses cuisses. Je remontais délicatement en direction du bassin avant de rebrousser chemin et je recommençais. J’ai caressé ses hanches, son ventre et sa douce toison, faisant passer mes doigts entre ses poils.
Comme Élodie ne réagissait pas, j’ai écarté davantage ses jambes et je me suis mis à l’aise : à plat-ventre sur le lit, le visage à quelques centimètres du fruit fendu. Prudemment, j’ai collé ma langue sur toute la largeur de sa chatte, tout en bas, à la naissance des fesses. Et je suis remonté doucement, comme pour faire connaissance. Je ne voulais pas brusquer les choses et réveiller Élodie. Je me fiais à sa respiration : un rythme lent et paisible m’indiquait que j’avais le champ libre. S’il s’interrompait ou devenait plus soutenu, je me faisais plus discret.
J’ai promené ma langue sur les grandes lèvres. Je les contournais, les chevauchais avec délicatesse puis les pressais en douceur. Je les ai embrassées partout où j’ai pu. J’ai fini par appuyer un baiser à l’endroit où couvait le clitoris. Un gémissement a répondu à ma caresse. Je me suis arrêté net : il ne fallait pas tout gâcher.
Prudemment, j’ai patienté, attentif au souffle de l’assoupie. J’en ai profité pour observer le bas-ventre d’Élodie qui avait commencé à s’éveiller et à se gorger de sève printanière. Une douce chaleur émanait de la vulve et irradiait mon visage. Les grandes lèvres avaient gonflé et s’entrouvraient à leur base en libérant d’étranges appas charnus que je me suis mis à butiner avec précaution. Ma langue s’est faufilée sans forcer. Elle a trouvé une douceur incomparable et une moiteur accueillante. J’ai siroté avec délectation le nectar qui perlait. Mais j’en voulais plus, alors j’ai foré délicatement le fatras écarlate pour recueillir quelques gouttes supplémentaires. Ce faisant, le sexe d’Élodie s’est épanoui comme éclot une orchidée. Les pétales de chair se déployaient délicieusement et découvraient des replis insoupçonnés et des abîmes envoûtants.
J’étais fou de joie : j’avais trouvé le sésame ! J’étais sur la bonne voie ; le corps de mon amour ne mentait pas ! Je n’étais finalement pas si mauvais… Porté par mon euphorie, j’ai léché goulûment la figue mûre gorgée de chaleur, aspirant sa pulpe juteuse. Je tétais son pédoncule gonflé quand Élodie s’est réveillée.
Elle a poussé un grognement de surprise, et dans un mouvement réflexe a enserré ma tête de ses cuisses tout en essayant de la repousser de ses mains.
Et dans mon délire, je tentais de laper encore les chairs en éruption, sans réussir à les atteindre.
J’avais tout gagné. Je n’étais toujours pas rassuré sur ma capacité à combler une femme avec ma langue, mais surtout j’avais abusé la confiance d’Élodie et je sentais bien que ça ne passerait pas facilement.
Il fallait que je rattrape le coup.
Alors j’ai pris une décision radicale pour sauver notre couple ; j’ai suivi le conseil que m’avait hurlé mon amour et j’ai consulté. J’ai pris rendez-vous dès le lendemain avec un coach en cunnilingus : Lætitia.
Ah, Lætitia…