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Temps de lecture estimé : 22 mn
13/05/16
Résumé:  Il se passe des choses, en Bourgogne, et la chaleur caniculaire semble faire tourner les têtes
Critères:  fh fplusag vacances -occasion -bellemere
Auteur : Gigi 02            Envoi mini-message

Série : Chronique

Chapitre 07 / 05
Marie-Odile - 2

Il se passe des choses sous le soleil de la Bourgogne, et la chaleur caniculaire semble faire tourner les têtes, surtout celle de Marie-Odile qui a l’air de trouver son futur gendre tout à fait à son goût… (voir : Marie-Odile - 1)




Je devrais plutôt dire que Stéphanie monologue, parce que je sens bien, à les entendre, que Marie-Odile n‘est pas vraiment dans la conversation, se contentant, contrairement à son habitude, de répondre à sa fille de manière évasive. Visiblement, son esprit est ailleurs, et cet ailleurs, à en juger par les coups d’œil incessants qu’elle m’adresse, il y a gros à parier que ce soit moi ; notre petit jeu de main de tout à l’heure lui a fait de l’effet, probable ! En tout cas, cela a le don d’exaspérer Stéphanie qui ne se prive pas de lui faire remarquer.



C’est la sonnerie du téléphone qui vient au secours de sa mère ; celui-ci étant dans la pièce à côté, Marie-Odile se lève en soupirant et s’éclipse pour aller prendre la communication. Stéphanie en profite pour se rapprocher de moi :



Et cela l’amuse, la petite chérie ! Mais ça tombe bien, parce que moi aussi cela m’amuse. C’est que je commence à me prendre au jeu, moi, et que je ne vais pas tarder à précipiter les choses. Car depuis tout à l’heure, où elle a tout fait pour m’exciter, j’ai de plus en plus envie d’aller lui explorer son intimité, à la maman, voir si elle porte bien les dessous coquins que j’imagine, et pourquoi pas, de me rendre compte si elle fait l’amour aussi bien que sa fille ! Après tout, puisque c’est son souhait, à Stéphanie, eh bien autant que ce soit le mien aussi ! Mais que j’ai envie de baiser sa mère, je ne vais pas lui dire, pas tout de suite, elle serait capable de changer d’avis sur ce qu‘elle m‘a promis…


Étrangement longue, son absence, à Marie-Odile ! Mais son retour nous apporte l’explication ; en fait, elle est allée se changer ; elle porte désormais une ravissante jupe plissée grise et un très joli tee-shirt blanc.

Étonnement de Stéphanie :



Je reste seul avec la maman ; comme je n’ai pas envie de prendre l’initiative, j’attends de voir ce qu’elle va faire, ou dire, parce que le temps d’une douche, cela ne laisse pas tellement une grande liberté de manœuvre. Il y a un bref moment de flottement, et même, une certaine gêne, et puis elle me sourit et se dirige vers le buffet bas où elle range les bouteilles d’apéritifs.



C’est vrai qu’elle ne boit que du whisky, la maman, ou du Bourgogne… alors va pour le scotch ; elle me sert un godet bien tassé, sans glace, et vient s’asseoir près de moi. Tiens, elle a ôté ses bagues qui me gênaient tant tout à l’heure… on se regarde ; c‘est pourtant vrai qu‘elle est encore très belle, Marie-Odile, et c’est maintenant que j’en prends réellement conscience ! Ses cheveux courts, encore bien blonds, mais sûrement teints, des pattes d’oies, bien sûr, quelques rides discrètes, mais c’est tout ; on sent la femme soignée qui a toujours été très soucieuse de son apparence. On se sourit ; elle avance la main vers moi, hésite, la retire en baissant les yeux, pousse un profond soupir et relève la tête.



Eh bien, si avec ça, je n’ai pas compris ! Elle se lâche, la maman ! Et elle est en train de me jouer la grande scène de la séduction ! Alors OK, à moi d’entrer dans son jeu !



Elle soupire :



Elle pose sa main sur la mienne, me sourit.



Mais si je l’ai touchée, et attendrie, l’espace d’un instant, elle se ressaisit aussi très vite. Elle me fixe du regard un moment, comme si elle cherchait à deviner mes pensées, sourit.



C’est-ce que je disais ! La mère et la fille, unies dans la perversité !



Son sourire se fait condescendant.



Décidément, cette femme-là, c’est la grande classe ! Et là, il va falloir que je me montre à la hauteur ! Je l’interromps :



J’avoue que je suis assez content de ma tirade ! Et résultat immédiat, elle accentue la pression de sa main :



Ce que, par l’intonation de sa voix et son regard, je traduis par « J’en ai autant envie que toi, grand fou ! » Mais, malheureusement, nos confidences en resteront là, provisoirement, puisque Stéphanie est de retour avec aux lèvres un petit sourire coquin. Elle attend que sa mère sorte un moment pour se précipiter vers moi…



Ça, je commence à m‘en douter ! Je l’interroge du regard, elle baisse un peu la voix.



Mais c’est très excitant, tout ça ! Et je ne peux pas m’empêcher de sourire en pensant à ce que je viens de lui dire… quand même, elle aurait pu la cacher, sa petite culotte, ou alors, c’est peut-être délibérément qu’elle l’a laissée bien en vue, qui sait ? Eh bien, les quelques jours qu’il nous reste à passer ici risquent d’être chaud, très chaud, même ! Et c’est vrai, que déjà, depuis mon « aveu » de tout à l’heure, son attitude a changé, à Marie-Odile, ce n’est plus sa raideur habituelle qui prévaut, mais plutôt une certaine fébrilité, et les regards qu’elle m’adresse maintenant à l’insu de Stéphanie sont autant d’appels à peine voilés, accompagnés qu’ils sont de sourires et de petits soupirs tout à fait explicites… Elle est à point, la maman, elle me veut, elle m’attend !

Reste à passer aux actes, alors, à la moindre occasion, je vais me risquer dans des caresses un peu osées, pour voir ; et discrètement bien sûr, puisque Stéphanie est censée ignorer tout de ces manigances. Drôle de situation, quand même !


C’est au moment de passer à table que l’orage, tant attendu, a éclaté. Enfin ! Un orage violent, un vrai, de ceux qui font peur aux enfants comme aux adultes, avec des coups de tonnerre à faire trembler les murs, et bien sûr, accompagné d’un véritable déluge. Un coup de tonnerre plus violent que les autres figea nos mouvements l’espace d’un instant.



À juste titre, puisque la lumière se mit aussitôt à vaciller.



Sourire discret de Stéphanie :



Léger haussement d’épaules de la maman, qui apparemment, n’apprécie guère de voir ses petits travers mis au grand jour en ma présence, si menus soient-ils.



Décidément, Bertrand par ci, Bertrand par-là, je crois que si la situation était toute autre, Stéphanie commencerait à froncer les sourcils ! Je me fends de mon plus beau sourire :



La coupure de courant annoncée se produisit évidemment pile au beau milieu du repas, nous laissant finir dans une ambiance un peu particulière, en plein noir, avec seulement la lueur de deux bougies, digne des meilleurs films à suspens ou d’épouvante ;



Sa mère se tourna vers moi :



Le chéri, il souhaite ardemment que Marie-Odile n’ait pas compris le clin d‘œil, tellement il est gros. Mais non, apparemment, tout occupée qu’elle soit à prodiguer à sa fille toute sorte de conseils pour lutter efficacement contre la migraine. Quand elle a terminé, elle se tourne vers moi :



Jouer avec moi ! Mais je ne demande pas mieux, moi ! Et elle aussi, j’imagine ! On peut dire qu’elle tombe vraiment bien à propos, cette panne d’électricité ! Stéphanie s’éclipse, m’envoyant un baiser du bout des doigts, pendant que sa maman sort sa boîte de dominos.


Bon, évidemment, une partie de dominos, ce n’est pas ce qu’il y a de plus exaltant, d’autant qu’à la lueur des bougies, cela devient vite soporifique. Mais, il y a Marie-Odile, dont la seule présence à mon côté, dans la semi-pénombre, suffit à me tenir en état d’excitation ! Surtout que, pour une partie qui commence doucement, ma compagne de jeu ne se prive pas de ses commentaires pour le moins équivoques :



Ou bien :



Mais de l’initiative, je vais en avoir, ma belle, compte sur moi ! Et pas plus tard que tout de suite ! Et pour commencer, légère pression du genou contre le sien, elle ne le retire pas, c’est à l’évidence ce qu’elle attendait… alors continuons, je pose la main, et là, elle a un réflexe de défense très féminin : resserrement des genoux, et sa main qui vient serrer la mienne pour l’empêcher d’aller plus avant ; normal, et s’il en avait été autrement, cela m’aurait surpris, et même déçu. Je reviens un instant au jeu pour placer mon double-six, que je commente moi aussi de manière équivoque :



Et comme pour appuyer ses dires, je sens la pression de sa main se relâcher petit à petit, jusqu’à n’être plus qu’une caresse. Ma main glisse doucement sous sa jupe, ses genoux s’écartent progressivement… hum, j’ai comme dans l’idée que la partie de dominos va tourner court ! Je serais presque à toucher sa culotte si elle ne resserrait pas soudainement ses cuisses



Il n’y a pas grand-chose à craindre du côté de Stéphanie, bien sûr, mais, évidemment, cela je ne peux pas lui dire ! Alors, je continue sur ma lancée :



Elle va se pâmer, la maman de Stéphanie, c’est sûr ! Elle se tourne vers moi, pose son front contre le mien en soupirant :



Déception ! Mais bon, quand elle dit « pas maintenant », c’est déjà un accord tacite, non ? Alors encore un peu de patience…



La pression de son front se fait un peu plus forte, j’ai toujours la main emprisonnée entre ses cuisses, et la partie de dominos est carrément passée aux oubliettes !



Notre passion charnelle ! Ça, c’est de la distinction ou je ne m’y connais pas, la grande classe, quoi !

En tout cas, nous n’irons pas plus loin pour ce soir ! Tant pis ! Et j’ai hâte de retrouver Stéphanie, qui bien entendu, m’attend au fond de son grand lit. Mais je me rends compte tout de suite, en me couchant, que quelque chose ne va pas ; moi qui espérais retrouver ma chérie dans de bonnes dispositions à mon égard, amoureuse, aimante, câline, je ne retrouve en fait qu’une Stéphanie assez distante, voire indifférente, à cent lieues de mes aspirations. Et c’est d’ailleurs elle, qui tout de suite, donne le ton, glacial.



Et pour la première fois que depuis le début de notre idylle, nous nous sommes couchés chacun de notre côté, sans rajouter la moindre parole à ce que nous venions de nous dire, sans même nous dire bonsoir.

Et c’est pourtant son visage souriant, que j’ai vu penché sur moi, quand j’ai rouvert les yeux, au sortir d’une nuit agitée ; ses doigts ont glissé sur mon visage encore tout froissé de sommeil et nous nous sommes regardés, en silence, longtemps ; enfin, elle a ouvert la bouche pour murmurer



J’ai fait non de la tête ; elle s’est blottie contre moi.



Elle rit et se serre un peu plus contre moi



Je lui dis ! Lui répète - si je l’écoutais, il faudrait que je passe mes journées à lui dire -, mais cela nous permet de commencer la journée de la meilleure façon qui soit, celle qui permet à tous les couples de se réconcilier ! Et après avoir repris nos esprits, je lui lance à travers la cloison de la douche :



Elle pouffe.



Je lui raconte par le menu la partie de dominos de la veille, ce qui lui fait émettre un petit sifflement





*****




Elles ont revêtu des tenues appropriées, mes cyclistes amazones, pour la sortie à vélo : short et chemise légère - toutes les deux ! Sans oublier naturellement le grand chapeau de paille et les lunettes de soleil. L’image parfaite des vacancières en ballade.

Reste que le vélo, c’est pas vraiment mon truc, mais bon, une quinzaine de kilomètres aller-retour, c’est quand même pas le tour de France ; et puis rien de bien folichon non plus dans cette sortie champêtre, à part peut-être la jeune agricultrice qui nous vend son miel, ses tomates et ses oignons avec un si joli sourire qu’il aurait valu à lui seul le déplacement.


En tout cas, j’admire le self-control de Marie-Odile quand elle est en présence de sa fille. Elle qui était prête à tomber en quasi pâmoison sous mes caresses hier soir, ce matin, elle parvient à se montrer si distante que j’en arrive à me demander si je ne l’ai pas rêvé. Heureusement, de temps à autre, un petit sourire aussi discret que prometteur vient à point nommé pour me prouver le contraire et me maintenir sous pression ! En attendant, je passe tout le trajet du retour à me demander ce qu’elle va bien pouvoir imaginer pour que nous nous retrouvions enfin seuls, en tête à tête.

La réponse vint, de façon tout à fait anodine, après le déjeuner quand Marie -Odile s’exclama :



Et naturellement, Stéphanie, qui comprend très vite, se jeta sur la perche tendue !



Il n’y a pas à dire, elle est douée pour la comédie, ma chérie !





*****




Appuyé contre le chambranle de la porte d‘entrée, je regarde Stéphanie franchir le portail à bicyclette ; Marie-Odile, tout contre moi, me saisit la main ; je me tourne vers elle :



Elle se serre un peu plus, me prend l’autre main, radieuse



Je ne sais pas pourquoi je me sens tout à coup intimidé, gêné, même… est-ce à cause de la différence d’âge ? Ou tout simplement parce qu’il s’agit de la maman de Stéphanie ? Toujours est-il que je dois faire un effort pour avoir l’air détendu et tenter une plaisanterie :



Elle rit, ce qui n’est pas souvent chez elle.



Elle m‘entraîne dans l‘escalier en me tirant par la main. Décidément, elle en veut, la maman ! Elle est chaude ! Et tout en me laissant entraîner, je garde les yeux rivés sur son petit cul parfaitement mis en valeur par son short et qui n’attend que moi ! Je ne sais plus qui a dit « Le meilleur de l’amour, c’est quand on monte l’escalier », mais ce que je sais, c’est qu’il avait bigrement raison !

La chambre - sa chambre - baigne dans une douce pénombre, seulement éclairée par les fentes horizontales des volets clos. Elle me prend les mains :



Cela ne me dérange pas, au contraire, puisque cela donne une ambiance des plus intimes, tout à fait adaptée à nos projets immédiats. On se regarde, sans rien se dire. Parce que si on a envie de quelque chose, ce n’est sûrement pas de parler, mais seulement d’assouvir notre passion charnelle, comme elle dit ; pas de se dire des mots d’amour qui n’auraient aucun sens ! Mes mains se posent sur elle, les siennes sur moi. Je n’ose pas aller trop vite, elle non plus. Nos lèvres se touchent, se collent, nos langues se titillent. Pour l’instant, on joue avec le désir. On le laisse venir, petit à petit. On l’attise de baisers et de caresses jusqu’à ce qu’il devienne plus en plus brûlant, insupportable ; c’est tellement bon de sentir monter l‘excitation !


Et c’est qu’elle s’y entend pour faire grimper la température, la maman, ma doué ! Stéphanie à de qui tenir ! Alors, mes caresses se font plus osées, ses baisers plus profonds. Et enfin, on s’abandonne l’un à l’autre. Fébrilement, je dégrafe le gros bouton de son short, celui qui le tient fermé, pour plonger la main aussitôt dans les profondeurs de sa culotte, avec un index inquisiteur qui farfouille dans sa toison ; et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n‘a rien contre, la maman ! Bien au contraire, puisqu’elle fait la même chose de son côté ! Ce qu’elle veut, elle, c’est mon petit chose ! Et sans délai ! Elle baisse mon slip pour mieux le saisir, doit le trouver à son goût puisqu’elle m’entraîne aussitôt sur le lit pour mieux en profiter.


On se veut, vite, tout de suite, là ! Et c’est une vraie furia qui commence ! Pas de temps à perdre, et surtout pas en préliminaires, une autre fois, peut-être ! On se débarrasse de nos fringues comme on peut, de notre seule main libre, tout en se goinfrant de nos bouches enflammées. Et sa culotte est à peine ôtée que je lui écarte les cuisses pour la pénétrer d’un bon coup de reins. Envolées, ma gêne et ma timidité de tout à l’heure ! Ah, tu veux baiser, ma garce ! Eh bien tu vas être servie ! Et elle y met du cœur à l’ouvrage, Marie-Odile ! Bien sûr, ce n’est pas une foudre de guerre, c’est même plutôt une partenaire assez passive, tout le contraire de sa fille, en fait, mais bon, elles n’ont pas le même âge non plus ! Pour autant, cela ne l’empêche pas de prendre son pied, de crier que oui, mon chéri, c’est bon ! Qu’elle en veut encore ! Elle me serre tellement, avec ses bras autour de mon cou et ses jambes sur mes cuisses qu’elle m’en fait mal, sans compter que je peux à peine bouger, tout juste ce qu’il faut pour la satisfaire ; et puis, d’un coup, elle relâche son étreinte pour se retirer ; et sans rien dire, se tourne, écarte les fesses de ses mains pour me présenter son anus



Non, je ne le sais pas ! Mais cela ne fait rien, j’accède à sa demande, bien sûr, et malgré une pénétration difficile et assez douloureuse, qui ne la fait pas renoncer pour autant, elle crie fort, là aussi, son plaisir en labourant le lit, cependant que je la traite de salope et de grosse cochonne ! Et ça lui plaît ! Incroyable ! Je n’aurais jamais imaginé une chose pareille ! Et puis je vais jusqu’au bout de ses désirs en jouissant dans son cul !

Nous reprenons nos esprits, serrés l’un contre l’autre, à moitié déshabillés, sur le lit qui ressemble maintenant à un champ de bataille. Elle me couvre le visage et le cou de petits baisers coquins, et cela aussi, je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse le faire.



Mon grand fou, mon petit chéri ! Décidément, j‘ai vraiment la côte !



Elle me caresse le visage du bout des doigts en riant.



Je souris ; l’espace d’un instant, j’aurais aimé que Stéphanie vienne nous surprendre, enlacés et presque entièrement nus, cela aurait eu le mérite de clarifier la situation, pour Marie-Odile, surtout, mais à la réflexion, cela aurait amené une situation tellement compliquée, encore de nouveaux mensonges, pour elle comme pour moi, qu’il vaut mieux qu’il n’en ait rien été ! Restons-en là ! C’est aussi bien.


On remet donc de l‘ordre rapidement dans nos tenues vestimentaires ; on ne se promet rien, n’ayant rien à se promettre, simplement, sur un dernier baiser, elle évoque la possibilité de donner une suite à notre relation torride d‘un jour ; d’ailleurs, elle en est tellement persuadée, Marie-Odile, qu’elle échafaude déjà des projets.



Ce serait sûrement merveilleux, pour elle ! Mais le problème, c’est que ni Stéphanie ni moi n’avons envisagé cette éventualité ! Marie-Odile avait envie de s’envoyer en l’air, OK, d’accord, c’est fait ; mais c’est tout, on arrête là ! Je veux bien jouer les amants d’un jour, bon, deux à la rigueur, mais pas plus, et même si je me suis un peu trop laissé prendre à notre propre jeu, je n‘ai aucune envie de jouer les gigolos ! Non, Il va falloir qu’elle arrange cela, ma petite chérie, et là, franchement, je ne vois pas bien comment…

D’ailleurs, ça tombe bien, c’est le timbre d’une sonnette de bicyclette qui annonce son retour.


Pas étonnée du tout, Stéphanie, un peu plus tard, après la narration, avec tous les détails, de mon aventure avec sa maman ; plutôt émoustillée même, surtout par la sodomie agrémentée de noms d’oiseaux ! Par contre, la suite envisagée par sa mère ne l’emballe pas vraiment, c’est le moins que l’on puisse dire.



Mais ce n’est pas son souci du moment ; pour l’heure, elle est plutôt pensive, Stéphanie.



Évidemment ! J’ai comme dans l’idée que dans cette histoire, quelqu’un va se faire avoir, et que ce quelqu’un, gros à parier que cela va être moi, une intuition… Et puis, d’un coup, il me vient une idée, c’est pas sûr qu’elle plaise, mais bon, on ne sait jamais… je m’en ouvre à ma chérie.



Elle a sans doute raison, mais quand même, à la réflexion, les avoir toutes les deux dans mon lit, la mère et la fille, et à ma disposition, est quelque chose qui m’aurait assez tenté, mais peut-être que je peux encore y croire… parce que, persuasif, ça, je peux l’être, si je veux…