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n° 17384Fiche technique26844 caractères26844
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Temps de lecture estimé : 20 mn
20/05/16
Résumé:  Nicole devrait avoir tout pour être heureuse. D'ailleurs, elle l'est. Au moins en partie...
Critères:  f fh fhh extracon inconnu fellation pénétratio -extraconj
Auteur : Nicole      Envoi mini-message
La face cachée de Nicole

Je m’appelle Nicole et j’ai quarante-deux ans. Je suis mère de famille : trois enfants que j’adore. J’ai un mari, Alain, que j’aime. Il a été mon premier amant et cela dure toujours, presque vingt-cinq ans plus tard. Nous habitons une belle maison en région parisienne. Il a une situation professionnelle qui suffit à nous faire vivre. Si bien que moi, je peux développer une activité artistique sans avoir la pression de gagner forcément de l’argent.


J’ai des cheveux châtains mi-longs. Je trouve mon visage plutôt quelconque. Mais quand je me regarde dans la glace, je crois pouvoir dire que, si j’étais un homme, j’aurais envie de coucher avec moi. Sexuellement avec Alain ? En vingt-cinq ans, les choses ont changé, mais je dois dire que ça va plutôt bien.


Bon alors ? Tout va bien ?


Il y a sept ans, mon mari s’est vu proposer une promotion… mais à l’export ! Nous en avons longuement discuté et il a finalement accepté. Cela impliquait de nombreuses absences, mais nous avons pensé que c’était jouable. D’ailleurs, au début, ça l’a été. Nos retrouvailles étaient plus intenses. Mais au bout d’un an, j’ai commencé à devenir plus facilement irritable. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. J’ai fini par me rendre à l’évidence : j’avais alors trente-six ans et ma libido me faisait savoir quand elle n’était pas très contente, qu’elle se sentait frustrée. Au bout d’un moment, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Donc, il me fallait prendre un amant, c’était évident. Eh bien non, pour moi, ça ne l’était pas du tout. Je culpabilisais à l’idée de tromper un homme à qui j’avais été fidèle jusqu’ici. Et je ne voulais pas prendre le risque de faire s’écrouler ce que nous avions construit, simplement à cause d’une libido un peu trop exigeante.




1. La solution


Un matin, mon mari était à l’étranger et mes enfants à l’école. Je travaillais à la maison. Soudain, je saisis ma tablette et me mis à rechercher… un texte érotique à lire. Je pensais pouvoir calmer mes ardeurs de cette façon. Le premier texte que j’ai commencé à lire, je l’ai laissé tomber à la moitié environ. Ma pauvre fille, qu’est-ce que tu fais ? Reprends-toi. Je me repris donc. Et recommençai à chercher une heure plus tard. Toute la journée se passa ainsi. Mais le succès ne fut pas au rendez-vous. Le lendemain non plus d’ailleurs. Pas plus que les jours suivants jusqu’au retour de mon mari. Je n’eus alors plus besoin de chercher quoi que ce soit puisque j’avais tout sous la main.


Lors de son absence suivante, c’était un après-midi. La tablette en main, je m’installai confortablement sur mon lit, plutôt que de rester à mon bureau. Je suis alors tombée sur un long récit, que je trouvais bien écrit. Ma main libre s’empara de ma poitrine et je commençai à me caresser. Le récit avançant, ma main descendit lentement vers mon ventre. Je finis par retrousser ma jupe légère, me caressai les cuisses. Mes caresses évoluaient au rythme du récit. Je me séparai du dernier rempart que constituait ma culotte. J’étais complètement dans l’instant présent, ne m’occupant que du plaisir que je me procurais. Je n’éprouvais ni honte ni culpabilité. Cette première caresse me laisse encore aujourd’hui un très bon souvenir.

Cette séance ne fut pas la seule. J’étais contente, j’avais trouvé ma solution. Pas besoin de tromper mon mari. Mon corps et ma raison étaient réconciliés. Et cela dura un an.




2. La deuxième solution


Peut-être était-il plus difficile de trouver des récits motivants ? Peut-être mon cerveau s’habituait-il ? Un jour, je me surpris à cliquer sur le lien « vidéo » de mes résultats de recherche. Mais les vidéos, ce sont des trucs pour vieil homme libidineux en manque de sexe. Et je ne suis rien de tout ça. Je connais juste, de temps en temps, des périodes de basse température. La période d’acclimatation a été plus longue que pour les récits. Il m’a bien fallu trois mois pour faire tomber toutes mes résistances.


Bon, je regarde des clips. C’est un sujet que je ne connais pas, il me faut me documenter. J’ai sûrement plein de stéréotypes dans la tête. En fait, mes premières visions ne contribuent pas à les combattre. Des sexes en très gros plan. Des situations d’un naturel affolant. Et une vision de la femme, dont il vaut mieux ne rien dire. Donc j’apprends, mais pour le plaisir, il faudra revoir. Au début, j’apprends surtout sur la taille des sexes d’homme, dont je ne savais pas qu’il pouvait être d’un tel calibre, et sur les techniques de fellation (ça pourra toujours être utile !).


Je suis une femme persévérante. La vue de ces prestations techniques et de ces cadrages très « documentaire anatomique » ne m’a pas rebuté. Je me dis que je dois chercher autrement. Il doit bien exister quelque chose entre le soft érotique et le hard explicite. Cherche bien, ma petite Nicole et tu dois trouver. J’adapte alors mes critères de recherche pour employer des mots moins crus que ceux auxquels on pense de prime abord.


Et là, je commence à être récompensée. Situations plus crédibles, un peu plus d’humanité. Je retrouve ma place confortable sur mon lit et ma main libre retrouve son usage. Concentrée sur mon seul plaisir, il m’arrive même d’éprouver un orgasme. Qui l’eût cru ! Sûrement pas moi ! Dans les vidéos qui me plaisent le plus, les hommes sont en général jeunes ou ont mon âge. La taille de leur sexe m’est indifférente, mais ils sont bien bâtis. Leur partenaire de jeu est soit soumise, soit prend la direction des opérations. Là encore, je ne trompe pas mon mari, je n’éprouve aucune honte à me masturber en regardant des films de cul soigneusement sélectionnés. Il n’y a aucune raison de réserver cette activité aux hommes.

Au fait, mon mari en visionne-t-il ? Là, je ne suis pas sûre de lui poser la question.


Mon mari profite-t-il de ses absences pour s’offrir du bon temps avec d’autres femmes ? Je suis sûre que non. Il est trop impliqué dans son boulot pour en avoir le temps.

Une nouvelle année passe. Je me sens bien. J’ai trouvé un équilibre satisfaisant. Mais au fait, pourquoi suis-je si affirmative sur la fidélité de mon mari ?




3. Vague post-virtuelle


Je commence à revoir en rêve certaines scènes vues dans la journée sur mon écran. Mais c’est moi qui tiens le rôle de la femme en train de sucer son partenaire ou de se faire prendre. Le message devient clair. Depuis trois années, j’ai ouvert une boîte de Pandore et je suis incapable de la refermer. Ou plutôt, je n’ai aucune intention de la refermer. En oubliant que nous avons pris la décision à deux, je me dis que mon mari a préféré sa carrière en sacrifiant une partie de notre vie de couple. Tant pis pour lui. Tant mieux pour moi ?


Pendant les vacances scolaires, nos enfants séjournent souvent chez leurs grands-parents. Ma décision est, cette fois-ci, vite prise. Je vais profiter de ces quelques moments dans l’année. Plus jeune, je fréquentais régulièrement des salles de gym. C’est l’endroit idéal pour rencontrer le type d’homme qui m’excite tant dans les films que je regarde.


Cela m’a pris du temps pour arriver à mes fins, mais voilà comment cela s’est passé la première fois. C’était un mercredi en fin d’après-midi. Lui et moi étions seuls dans la salle. Un signe du destin, car ce n’était pas fréquent. J’avais terminé ma séance. Un violent orage venait d’éclater. Nous nous sommes regardés pour constater qu’il allait falloir attendre avant de sortir. Mon cœur s’est mis à battre très fort. C’était un signal. De mes deux mains, j’ai saisi le bas de mon maillot pour le retirer. Puis, j’ai dégrafé mon soutien-gorge. D’abord surpris, il n’a rien dit, mais son regard restait fixé sur ma poitrine. J’étais partie, sans pouvoir m’arrêter. Je me suis débarrassée de mes chaussons, ai fait glisser mon collant et retiré ma culotte. J’étais complètement nue devant un inconnu.



Je venais de me découvrir un côté un peu salope, dont je ne me serais jamais crue capable. Il s’est approché de moi, a pris mon visage entre ses mains et nous nous sommes embrassés. Ses mains ont commencé à explorer mon corps. Oui, j’avais fait le premier pas, à lui de faire le deuxième. Le hasard avait bien fait les choses, car il était vraiment expert. Il s’est occupé de moi pendant un long quart d’heure. Je me sentais de plus en plus chaude. Le plaisir montait. Il m’allongea sur un banc, plongeant sa tête entre mes cuisses. Sa langue lécha mon sillon et remonta pour exciter mon clitoris. Il l’introduisit dans ma chatte, fit quelques allers-retours. Ses doigts la remplacèrent pour trouver mon point sensible. J’étais submergée de vagues de plaisir. J’eus mon premier orgasme avec un autre homme que mon mari.


Après avoir repris mes esprits, je fis demi-tour sur le banc. Je penchai ma tête en arrière, près de lui. Il comprit mon intention, se dévêtit à son tour et plaça sa queue à proximité de ma bouche. Il se déplaçait progressivement pour que ma langue puisse la lécher du bas vers le haut, puis du haut vers le bas, au rythme de la progression de son plaisir. Penchant encore plus la tête en arrière, j’ouvris la bouche pour lui permettre de s’y introduire. Je lui offris ma bouche comme s’il s’agissait de ma chatte. Il me baisait par la bouche. Puis il ressortit et nous recommençâmes notre petit jeu. Jusqu’à ce qu’il m’inonde la gorge.


Je venais de goûter à mon premier sperme, autre que celui de mon mari. J’étais bien. J’étais contente d’avoir osé. Je ne revins plus dans cette salle de gym, ayant décidé de changer de lieu après chaque aventure.

Et je vécus plusieurs années ainsi. Il ne s’agissait que de sexe. Je ne revoyais jamais mes partenaires d’un coup. Je n’avais que trois ou quatre aventures par an. Je m’étais persuadée qu’ainsi, je ne le trompais pas vraiment.




4. Bémol


J’allai bientôt découvrir un autre versant de ma personnalité, qui me troubla beaucoup.


Je fréquentais depuis une petite salle sur Paris, dans le 20e arrondissement. Fréquentée par une majorité de femmes. Ma cible fut alors le responsable de la salle : un jeune homme qui aurait quasiment pu être mon fils. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Mais, il y avait toujours du monde. J’entrepris alors de demander si je pouvais bénéficier d’un cours particulier. Il me répondit que les cours étaient collectifs. J’insistai. Il essaya de me faire donner mes raisons, mais je m’embrouillai dans mes explications. Il finit par me regarder fixement et me dit, un sourire en coin



Le lendemain, je me présente à l’heure convenue. Il me fait entrer, referme la porte et tire le verrou. Je me dirige vers les vestiaires. Il me dit :



Je pose mon sac et me dirige vers le milieu de la salle Il est en face de moi. Il retire son tee-shirt pour me dévoiler son torse puissant. L’effet sur moi est immédiat. Ma gorge se serre, mon cœur bat plus vite et mes joues s’empourprent. Satisfait de l’effet produit, il s’approche de moi et me plaque sa main aux fesses.



Je suis paralysée, incapable de sortir le moindre son. Il baisse la fermeture de ma jupe. Elle tombe par terre. Il me retire ma culotte, mes chaussures. Ma veste et mon haut atterrissent par terre. En moins de quinze secondes, je suis nue et totalement offerte, incapable de me défendre. Il commence à tourner autour de moi.



Je ne suis pas en état d’apprécier la flatterie.


Arrivé devant moi, il quitte ses chaussures de gym et refait un tour. Il prend son temps. Je suis tendue. Là, il vient d’enlever son pantalon et me fait admirer son corps d’athlète. Je respire plus fort. Il est en slip. Maintenant, je ne peux détacher mes yeux de son corps quasiment dévêtu. Son slip est déformé par une érection impressionnante. Il est sûr de lui. Il retire lentement son dernier vêtement. Même si en vidéo, j’ai vu des sexes très grands, il s’agit du membre le plus gros que j’ai côtoyé en vrai.



Il m’attrape par le cou et me dirige vers la barre.



Devançant sa demande, j’écarte également les jambes. Il se place derrière moi et m’embroche littéralement. Il me file une grande claque sur la fesse gauche.



Lui reste immobile et c’est moi qui coulisse sur son pieu. À chaque fois que je ralentis, une claque tombe. Malgré l’humiliation de la situation, je commence à prendre mon pied. Il me fait m’arrêter et me saisit par les hanches. C’est à son tour de me besogner. Chaque coup de reins me projette en avant. J’entends son ventre claquer contre mes fesses. Il se crispe. Il m’inonde.

Je crois que c’est fini, que je vais pouvoir m’enfuir. Mais non. Il me fait mettre à genoux, les mains dans le dos. Il attend que j’ouvre la bouche de moi-même. Ce que je fais. Et je commence à le sucer. Il dirige ma tête d’une main. Il n’a même pas débandé. Cela dure plusieurs minutes. Puis, il se retire.


Il me fait prendre la position du poirier. Mon dos est contre ses jambes. Il plie un peu les genoux pour pouvoir me posséder à sa guise. Il me fait sentir qu’il me domine. D’amples allers et venues me procurent un bien fou. Je gémis de plus en plus. Je crie. Je suis à sa merci. Il veut se finir dans ma bouche et me fait reprendre la position à genoux. Il fait entrer et ressortir son sexe de ma bouche. Il s’amuse avec moi. Il m’immobilise la tête. Encore quelques coups de reins et il lâche son sperme, aussi abondant que la première fois.


Dernière humiliation : d’un doigt, il me montre le sol et dit « Nettoie ». Pendant que je le suçais, une partie du jus de sa première éjaculation a coulé de ma chatte sr le sol. Je lèche tout. Docilement.



Salaud ! Je ramasse mes affaires, cours me doucher et rentre chez moi.


Mon corps a été comblé. Mais mon orgueil est dévasté. J’ai été incapable du moindre mot. Moi qui étais fière d’avoir réussi à oser. Moi qui pensais pouvoir toujours maîtriser les situations. Je m’effondre sur mon lit et me mets à pleurer, comme une gamine.




5. Les règles d’or


Je venais de m’aventurer sur le chemin de la soumission. Je commençais à découvrir une de mes facettes que je n’étais pas prête à explorer plus avant. J’avais peur de savoir où cela pouvait m’entraîner. Pour ne pas prendre de risques, j’ai préféré rester, pendant une assez longue période, sur les sentiers de la masturbation. Je devenais experte et cela me plaisait.


Voici le dernier épisode que je souhaitais raconter.

L’entreprise de mon mari organise régulièrement des événements où les conjoints sont invités. Mon mari et moi participons, ce dimanche, au pique-nique précédant les vacances d’été. Il y a des tables pour manger, une piscine, des aires pour jouer. Au milieu de l’après-midi, mon mari est en grande conversation avec son patron. Quatre collègues ont décidé de faire un match de volley. Comme il fait chaud, ils se sont mis en maillot de bain. Je discute avec d’autres personnes et n’y prête pas attention. Une fois notre conversation achevée, mon regard se tourne vers les joueurs. Et là, je commence à reconnaître les premiers symptômes. Je m’approche du terrain. Jusqu’à la fin de la partie, qu’ils remportent, je n’ai pu détacher mes yeux des joueurs de l’une des deux équipes. Une trentaine d’années. Trente-cinq peut-être. Mais surtout, la musculature qui me trouble tant et une apparente décontraction.

Je me suis fixé une règle d’or : il ne se passera rien avec des connaissances de mon mari.


Je ne sais pas s’ils ont repéré mon manège, mais, un quart d’heure après la fin du match, ils s’avancent vers moi. Ils s’appellent Pierre et Michel. Mon trouble est réel de les voir si près de moi, mais, cette fois-ci, je ne reste pas muette. Je les complimente pour leur victoire. Nous discutons pendant quelques minutes.

À la fin de notre conversation, ils me demandent si je suis libre pour un apéritif demain soir. Bien sûr que je suis libre ! Au lieu de leur répondre cela, je leur dis que je ne suis pas disponible et que je dois rejoindre mon mari qui m’attend.

Ouf !


Ce sont les fêtes de fin d’année maintenant. Cette fois, nous sommes avec nos enfants. Tout se passe très bien. J’aperçois Pierre et Michel. Il me semble qu’ils me dévisagent. Cela agit comme une piqûre de rappel. Nous avons même un échange au cours de l’après-midi. Mais il ne se passe rien d’autre qu’une rencontre amicale.

Deuxième ouf !


Vacances scolaires de printemps. Les enfants sont partis. Mon mari connaît sa plus longue absence, un mois et demi. Cela fait quatre semaines qu’il n’est pas là. Je fais les courses et tombe… sur Pierre et Michel. Ils préparent un pot pour le soir même. Comme je leur dis que je suis seule en ce moment, ils me proposent de participer. Je décline… pour leur proposer aussitôt de venir dîner à la maison le lendemain. Nicole, tu n’es pas raisonnable. Mais c’est trop tard, le rendez-vous est pris.


Je viens d’enfreindre ma deuxième règle d’or : pas à la maison. Car je n’ai pas grand doute sur la tournure que devrait prendre cette soirée. Cela fait trop longtemps que j’attends un pareil moment. À moins qu’ils ne soient pas intéressés et que je me sois bercée d’illusions.

Il y a pas mal d’années, j’avais acheté une jupe qui plaît beaucoup à mon mari, mais qu’il n’aime pas que je porte en public. Elle est noire et descend jusqu’aux pieds. Serrée à la taille et s’évasant ensuite en quatre pans de tissu indépendants. En haut je porterai uniquement un chemisier, noir également. Pour le repas, du japonais s’impose selon moi. J’adore ça et c’est facile à préparer puisque c’est livré tout prêt.


19 heures. On sonne. Je défais le deuxième bouton de mon chemisier, vais ouvrir et me retrouve nez à nez avec un magnifique bouquet de fleurs rouges et blanches. Pierre et Michel suivent, tout de blanc vêtus. Belle entrée en scène !


L’ambiance est décontractée. Je sers trois verres de vin blanc en apéritif. Je découvre deux charmants jeunes hommes de trente ans, aimant la plaisanterie. Ils pratiquent la natation, ce qui ne m’étonne guère, vu leur physique. Nous parlons beaucoup. Je me sens bien. Et j’ai envie de m’amuser.


Nos verres sont vides, je les remplis et pars chercher des grignoteries à la cuisine. Avant de revenir, je défais un bouton supplémentaire. Si je doutais encore de mes envies, je suis fixée. Je retourne m’asseoir sur le canapé, face à eux qui occupent chacun un fauteuil. Je prépare mon effet en restant sur le bord du canapé. À l’instant que j’ai choisi, je croise les jambes. Comme prévu, les pans de ma jupe tombent sur le côté, leur dévoilant l’intégralité du bas de mon anatomie. Ils prennent leur temps pour contempler mes cuisses découvertes presque jusqu’en haut.



Voilà, c’est fait. Ils n’en perdent pas une miette. Je pense qu’ils ne s’attendaient pas à cela. Je savoure mon effet. Il se passe alors quelque chose que je n’avais pas prévu. Je saurai plus tard qu’il en avait convenu à l’avance, si les circonstances étaient favorables. Et là, pas de doute, elles l’étaient. Ils entreprennent de quitter un à un tous leurs vêtements, ne conservant qu’un maillot de bain. Le maillot de bain de cette fameuse partie de volley ! Ils m’avaient bien remarquée et voulaient confirmer le trouble qu’ils avaient décelé en moi. Ils se lèvent alors, font plusieurs tours sur eux-mêmes, simulant un défilé de mode.



Je prends le temps de les regarder à mon tour, l’un après l’autre, l’autre après l’un. Je finis par hocher vivement la tête de haut en bas. Ils lèvent les bras et exultent, comme s’ils venaient de marquer un but. Dans leur esprit, c’est peut-être un peu ça. Pierre se précipite vers moi, me prend par la taille et je me retrouve dans ses bras, la tête en bas, les jambes et les fesses à l’air. L’étonnement me fait pousser quelques petits cris. Il en profite, au passage, pour fourrer mon visage à hauteur du renflement de son maillot. J’entends Michel dire :



Je sens ses mains s’attarder sr mes fesses et entreprendre de me débarrasser de mon string noir. Il y va millimètre par millimètre, et ça m’excite. Eux aussi, si j’en crois ce que je sens sur mon visage et dans ma nuque. Mon string vient d’arriver en haut de mes cuisses et commence sa descente, qui est en fait une remontée, vers mes pieds. C’est évidemment l’occasion pour lui de me peloter. Ça y est : Michel brandit son trophée. Je retrouve enfin la terre ferme, nue sous ma jupe, et déjà trempée.

Je veux néanmoins faire durer. Je propose de passer à table. Je lis leur déception.



La soirée est bien partie. Je suis joueuse, en effet. J’ai envie de les faire languir. J’ai en face de moi deux athlètes en maillot en train de manger du poisson cru avec des baguettes. Ils n’ont pas l’habitude et je me moque d’eux gentiment. Je mange lentement, en règle générale. Ce soir, ça tombe bien.


Pour le dessert, je dois décider par qui je vais commencer. Je me lève. Ce sera… Michel. Je me dirige vers son fauteuil, mets deux doigts dans son maillot et tire dessus pour l’obliger à me suivre. Je retourne à ma place, flanquée de mon athlète. Mes mains explorent minutieusement son anatomie. Je sens ses muscles sous mes caresses. Je prends bien soin d’éviter la bosse de son maillot. Sois patient, jeune homme. Enfin, j’ai pitié. Son maillot est à terre. Je mets alors tout mon savoir-faire et mon envie pour lui prodiguer la gâterie qu’il attend depuis presque une heure. Assez vite, tellement il est excité, le précieux nectar coule au fond dans ma bouche. Je le conserve, le savoure avant de l’avaler.


Pierre ne doit pas être en reste. Je ne veux pas de jaloux. Je lui délivre exactement le même traitement. Jusqu’à ce qu’il me procure ce même nectar.


Pendant que je m’occupais de Pierre, Michel a déjà repris de la vigueur. Il s’approche de moi. Il me soulève dans ses bras, me fait valser. J’ai la tête qui tourne. Il me dépose comme ne fleur sur le sofa. À son tour, il me caresse. Pierre le rejoint, me retire ma jupe. Je suis maintenant câlinée par deux bouches et quatre mains. C’est la première fois. Ils sont un peu maladroits. Mais je les trouve attendrissants. Et ils me font du bien !


Michel est maintenant parfaitement raide. Il me prend les jambes et les relève à la verticale. Il les écarte, vient poser son sexe contre le mien, comme sur une piste d’atterrissage. Il rapproche alors mes jambes pour emprisonner sa queue entre mes cuisses comme dans un écrin. Et c’est ainsi qu’il me fait l’amour. Je vois son membre surgir de mes cuisses puis y disparaître. C’est amusant. Et ses frottements contre mon sexe font monter mon plaisir.

J’ai maintenant le regard sur son gland, sur le trou d’où il va jaillir. Ses giclées viennent sur mon ventre. Humm. Je l’étale comme une crème solaire. Je lui souris. Pierre revient ensuite vers moi. Il me fait mettre sur le ventre. Je sens alors ses bourses sur mon mollet gauche. Et il me caresse ainsi. Je n’avais jamais connu. C’est doux. Il remonte lentement, patiemment sur mes cuisses où il me caresse aussi avec sa queue. C’est chaud. C’est voluptueux. Il est maintenant sur mes fesses, où ça me fait encore plus d’effet. J’ai fermé les yeux. Je flotte ! Je mouille aussi ! C’est au tour de la jambe droite.


Puis, il se relève, me tourne pour pouvoir se placer entre mes jambes. Il met une main sous chacune de mes cuisses, me soulève (comme une brouette !). Il me pénètre. Je pousse un petit cri, à sa grande satisfaction. Il va-et-vient.


Lentement. Je suis sûre qu’il a le regard fixé sur sa verge qui me possède. Il accélère. Je gémis de plus en plus. Ça monte. Je n’en peux plus. Je crie. J’ai un orgasme. Lui aussi, il râle et il se répand en moi.

Je reste allongée sur le côté, regardant mes deux amants. Tout simplement herbeuse des moments que nous venons de vivre. J’ai envie d’une douche.



Je ramasse mon chemisier, ma jupe et file à la salle de bains.


Quand je reviens, vingt minutes plus tard, ils sont tous les deux dans le canapé en train de finir leur verre. Ils sont toujours nus. Et ils sont au garde-à-vous.



Je me sens flattée. Je me sers un verre (oui, je suis une femme qui aime le whisky). Je commence à boire à petites gorgées. C’est à mon tour d’être assise dans un fauteuil. J’écarte les pans de ma jupe. Je suis face à eux, cuisses grandes ouvertes. Je regarde et commence à me caresser. Je fixe Michel doit dans les yeux. Puis Pierre. Sont-ils étonnés de voir une femme se donner du plaisir toute seule, en buvant des gorgées d’alcool, alors qu’elle a deux hommes à portée de main ?



Je pose mon verre. Et commence à caresser leurs couilles. Pierre dans ma main droite, Michel dans la gauche. J’essaie d’avoir des mouvements synchronisés. Je les branle doucement maintenant. Je m’arrête, reprends mon verre et remets mon doigt dans ma chatte. Je fais durer le jeu jusqu’à ce que je sente que je vais jouir. Je repose mon verre. Je les prends en bouche et les amène au bord du plaisir.


Mon verre est vide. Je leur fais savoir et leur demande de me le remplir. Pierre attrape la bouteille.



Ils me regardent, interloqués.



Pendant que j’atteins mon propre plaisir, Pierre prend le verre dans une main et sa bite dans l’autre. Son poignet s’agite. Dans un petit gémissement, il dépose son sperme au fond du verre et tend le verre à Michel, qui en fait de même. J’embrasse leurs sexes, prend une dernière fois leurs glands entre mecs lèvres. Je rajoute un peu de whisky dans le verre, le fais tourner pour récupérer tout leur jus. Je bois par gorgées, en les faisant rouler dans ma bouche avant de les avaler, la tête en arrière, les yeux mi-clos.


Ce soir, nous avons fait des choses que je n’avais jamais faites auparavant. Je leur en suis infiniment reconnaissante.


Voilà, c’est ma dernière histoire. Aujourd’hui, je me sens à la croisée des chemins. En sept ans, j’ai beaucoup évolué, me semble-t-il. Où dois-je aller ? Dois-je explorer le chemin obscur de la soumission ? Dois-je marcher sur les routes de l’aventure, comme ce soir, mais en prenant le risque de transgresser mes règles d’or et de devoir en payer le prix un jour ? Dois-je me contenter des sentiers de la masturbation ?