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n° 17388Fiche technique18100 caractères18100
Temps de lecture estimé : 12 mn
22/05/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Laura finit sa journée, mais la nuit s'annonce encore plus agitée !
Critères:  -exhib f école toilettes exhib noculotte uro init
Auteur : Eva87            Envoi mini-message

Série : Tribulations de Laura

Chapitre 02
Nouvelles expériences

Résumé de l’épisode précédent : « Fin de semaine »


Laura, jeune étudiante, se réveille la nuit pour une envie pressante. Mais rien ne se passe comme prévu. Sa journée s’en trouve chamboulée.



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Je pensais devoir attendre Adeline longtemps avant que l’infirmière ne la laisse enfin sortir. Mais non, elle sort déjà, à moitié dans les vapes. Elle doit rentrer chez elle avant la fin de la journée, et je me suis proposée pour l’aider à rassembler ses affaires. Elle me dit avoir vomi plusieurs fois depuis midi, et ça n’arrange rien !


Arrivées à l’internat, nous rentrons dans la chambre d’Adeline et fermons la porte après nous. Ses étagères sont pleines, mais elle doit emporter le maximum de vêtements avec elle. On ne sait jamais, si sa dispense de cours tient jusqu’au week-end prochain. Adeline est déjà allongée sur son lit, les yeux à moitié fermés, les mains sur le ventre. On dirait bien que ce n’est pas de la comédie ! Mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne reste pas magnifique. Même en tirant la gueule !


Je commence à vider les tiroirs un à un en commençant par le haut. Premièrement, je mets ses pulls et pantalons dans le sac, dans le fond. Le tiroir se vide vite, mais le sac se remplit tout aussi rapidement.

Je passe au deuxième tiroir : tee-shirts, robes et jupes. En vidant le tiroir, je tombe sur une robe très jolie. Le tissu est blanc cassé et fin, avec des petits motifs d’ancres. Elle doit m’arriver plus ou moins mi-cuisses. Je demande à Adeline si elle peut me la prêter. Elle répond par un gémissement. Elle est vraiment mal, mais je prends ça pour un oui.


Je lui demande si je peux l’essayer tout de suite, mais cette fois-ci j’arrive à entendre un « Si tu veux… » sortir de sa bouche. Je commence à partir, mais Adeline me demande de rester avec elle. Elle préfère, au cas où quelque chose se passe mal. J’acquiesce, et pose la robe sur la chaise de bureau. Je commence par enlever le haut. Le débardeur posé par terre, je suis maintenant torse nu, dos à mon amie. J’ai quand même un peu de pudeur, et je me demande surtout comment Adeline réagirait si elle me savait sans sous-vêtements !


Ma jupe rejoint aussi vite le sol. Je prends la robe et commence à l’enfiler par le dessous. Les quelques secondes où elle recouvre ma tête et ma poitrine me rappellent la nuit dernière. Mais la situation est différente, et il faut que je me dépêche sinon Adeline risque de se douter de quelque chose. Finalement, le haut de la robe est un peu moulant, mais le bas est plus évasé. Le décolleté descend assez bas, mais il reste plus que décent avec ma petite poitrine. On ne remarque que légèrement le manque de soutif, mais le tissu étant un peu transparent, un œil aiguisé pourrait distinguer mes tétons entre les ancres.


Je demande à ma copine un regard extérieur. Elle ouvre à peine les yeux que ceux-ci se referment, mais elle me dit quand même que la robe me va bien. Elle est vraiment malade, c’est sûr !


Je pose mes vêtements sur le bureau ; je les récupérerai plus tard. Et j’enchaîne avec le dernier tiroir. Pour celui-là, il faut que je me baisse. Ma robe qui vient de remonter sur mes fesses nues me rappelle à l’ordre. Il ne faudrait pas qu’Adeline voie ça ! Je me réajuste, m’accroupis puis continue de remplir le sac, qui au final n’est pas si petit que ça.


Je découvre tout au fond du tiroir une boîte pas très grande, en bois noir, sûrement de l’ébène. Je décide de la regarder, Adeline n’a pas vraiment l’air de faire attention à moi. Sur le couvercle, on peut lire quelques idéogrammes chinois ou japonais écrits avec un effet doré. La boîte est fermée par un cadenas à code. Je n’ose pas vraiment demander à mon amie ce qu’elle renferme, mais je reste néanmoins curieuse. Si ça se trouve, elle renferme le journal intime d’Adeline. Je serais curieuse de découvrir ce qu’elle a bien pu écrire sur moi ! Je décide de garder la boîte avec moi ; je regarderai ce soir à la maison ce qu’elle renferme. Après tout, il suffit que je vienne la remettre dans son tiroir lundi, et personne ne se doutera jamais de rien !


Adeline se réveille à ce moment ; j’ai juste eu le temps de planquer la boîte sous mes vêtements. Il faut d’ailleurs que je les ramène dans ma chambre. Je prends le tout et pars le poser dans ma chambre qui est voisine de celle de mon amie. Quand je reviens voir Adeline, elle est toujours allongée. Je prends son sac et l’aide à se relever. Elle fait le pantin ; j’ai quand même l’impression qu’elle exagère un peu ! En voulant accrocher son bras autour de ma taille, elle effleure mes fesses et mon dos. La sensation est troublante, mais pas désagréable. Sa main accroche un peu le tissu et manque de dévoiler mon absence de culotte. Elle doit même se douter de ça, vu où est positionnée sa main.


Nous nous rendons ainsi à l’accueil de l’école où ses parents viennent d’arriver. Après un rapide au revoir, je retourne en cours. Il doit rester une bonne demi-heure de la conférence avant la fin de la journée. Il vaut mieux que j’y retourne, sinon les profs vont me mettre à l’amende !




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La conférence vient de se finir ; je n’en aurai pas suivi grand-chose. Mais aux dires de plusieurs à la sortie de l’amphi, ce n’était pas très intéressant, de toute façon.

Le directeur vient alors me voir et me convoque séance tenante dans son bureau.


Sur le moment, je suis prise de panique. Et s’il était au courant de mes frasques d’aujourd’hui, où même de la nuit dernière ? Pourtant j’étais sûre ne n’avoir été vue par personne. Hier soir, mis à part le bruit de porte, rien ne m’a troublée. Ce midi, je me suis bien cachée ; il n’y avait personne d’autre que moi dans les toilettes des femmes. À moins que ce soit cet après-midi ? J’étais plus ou moins à découvert, mais je n’ai pourtant vu personne. Les bruits de pas dans le couloir étaient plutôt éloignés, et le garçon dans les toilettes des hommes était plus occupé à fumer tranquillement qu’à fliquer les toilettes. Non c’est pas possible, il ne peut pas être au courant !


Je me dirige vers son bureau après un rapide passage par les toilettes. Il faut que je me rhabille un peu, on ne sait jamais. J’entre dans une cabine, mais pas le temps de jouer. Je fouille dans mon sac et trouve une culotte, mais pas de soutif. J’ai toujours un bas de secours au cas où, mais par contre pour le haut, j’ai jamais pensé en avoir besoin ! Pourtant j’en aurais bien besoin, car la robe semble être un peu transparente, finalement, et j’ai pu intercepter quelques regards masculins insistants sur ma silhouette après la conférence. Trop tard… Je ne peux pas faire attendre le directeur plus longtemps. J’enfile la culotte et sors des toilettes, direction le bureau du directeur. Je frappe à la porte avant d’être admise dans cet endroit si intimidant.


L’accueil du directeur est chaleureux, malgré mes craintes. Ça cache quelque chose ! Je suis fébrile, et je suis sûre qu’il le sent, qu’il ressent mon émoi. Il commence par me parler de ce qu’il appelle le « pourquoi je t’ai donné rendez-vous ». J’ai peur qu’il tourne la situation en sa faveur et qu’il abuse de son pouvoir. S’il connaît toute l’histoire, il a déjà dû se faire un film de ce qui va se passer dans son bureau. Pervers !


En fait, rien de tout cela ne se passe. J’en suis moi-même étonnée : c’est moi qui me suis fait un film. Et ça doit se voir sur mon visage, car il s’interroge sur la tête que je tire. En fait, il m’a convoquée pour me dire que j’allais devoir passer le week-end à l’internat ; mes parents viennent d’apprendre le décès d’une de mes tantes, que je n’ai d’ailleurs jamais connue, et ne pourront donc pas venir me chercher ce soir pour passer la fin de semaine chez eux. Je pourrai rester dans ma chambre, même si l’étage où elle se trouve est normalement fermé le week-end. Si j’ai quelque problème que se soit, l’étage du dessous étant ouvert, la surveillante pourra m’aider.


Puis il arrive à me parler de mes notes, qu’il trouve moyennes. Il pense que je peux faire mieux. Si seulement il venait me voir bosser, il changerait assez rapidement d’avis. Je suis loin d’être fainéante, même les profs me le disent. À croire qu’il a pris connaissance de mon dossier il y a dix minutes. Affligeant !


Puis il me libère en me souhaitant un bon week-end. Et lui d’ajouter avant que je quitte la pièce que je pourrais quand même mettre un soutif le matin. « Le règlement exige une tenue des plus correctes, et ce même par cette chaleur, Mademoiselle. Vous n’êtes pas encore en vacances. » Ça lui a pourtant bien plu quand il matait ; comme si je ne l’avais pas vu… Quel goujat !


Il est près de 19 heures quand j’arrive à l’internat. J’ai eu envie de flâner un peu dans l’école. Je me suis assise au bord du stade. D’où j’étais, je voyais tout le monde rentrer chez soi. Aucune folie avant le repas, je me réserve pour cette nuit. L’école sera quasiment déserte ; profitons-en ! Au repas, on doit être une vingtaine à tout casser. Ça change de la semaine. J’ingurgite vite le plat et le dessert pour rejoindre ma chambre.

Le couloir est vide, ce soir j’y serai toute seule. Pas de queue aux douches, personne pour me déranger lors de mes escapades nocturnes, mais aussi sans copine, pas d’Adeline.


Je devrais profiter d’être seule pour aller me doucher. Je me dénude dans ma chambre, et laisse traîner la robe d’Adeline par terre. J’ai tout le week-end pour ranger ! Le gel douche en main, je sors de ma chambre direction les douches. J’oublie volontairement ma serviette et mon peignoir dans la chambre ; après tout, il n’y a personne dans le couloir ce soir. J’entends du bruit venant de l’étage du dessous, mais rien qui puisse vraiment m’inquiéter. La sensation de marcher nue en plein jour dans le couloir me donne des frissons.


Arrivée aux douches, je prends la première à droite. Je laisse le rideau ouvert ; ce soir, je n’ai aucune raison de le fermer ! L’eau tiède ruisselante sur mon corps me procure un bien fou. Les caresses qu’elle procure sur ma poitrine et mon sexe me détendent et m’excitent. Rien qu’en pensant à la journée qui vient de passer, je sens mes doigts attirés par mon entrejambe.


Mon réveil nocturne, le semblant d’exhibition à la fenêtre et « l’oubli » de culotte de ce matin, le strip-tease improvisé dans les toilettes ce midi, ou encore mon passage par les toilettes des hommes cet après-midi… D’ailleurs, comment ai-je pu me sortir de cette dernière situation sans me faire voir ?


Quand j’ai remarqué que je n’étais pas seule dans les toilettes des mecs, j’ai beaucoup flippé. Mais au final le gars qui occupait l’une des cabines était trop concentré sur ce qu’il fumait. Le temps que les bruits dans le couloir cessent, j’étais déjà sortie de la cachette provisoire d’une cabine. Et quelle idée j’ai eue de vouloir essayer les pissotières… J’étais vraiment pas bien ! Je me demande si je débloque pas un peu. Mais c’était tellement excitant de pisser debout, avec quelqu’un qui aurait pu à tout moment me surprendre ! Je ne sais pas comment j’aurais réagi si le fumeur m’avait surprise…


Dans l’histoire, j’ai quand même perdu une culotte et le contenu de ma trousse. Qu’ont-ils pu bien devenir ? J’imagine parfaitement la tête d’une femme de ménage tombant dessus, complètement outrée de trouver ma culotte mouillée et mes crayons poisseux ! Mais heureusement, tous mes vêtements étaient toujours dans le sac posé sous le lavabo des toilettes des femmes. L’infirmière ne s’est doutée de rien quand que suis allée la voir. Elle m’a même proposé d’aider Adeline à ranger ses affaires pour le week-end.


Mes mains n’ont pas chômé pendant que je me remémorais ma journée. Je suis au bord de l’orgasme ; mais rien à faire, ça ne vient pas ! Je prends le pommeau de douche dans les mains et le pose sur mon entrejambe. La caresse est plus qu’agréable, et je sens mon clitoris se gonfler. Je le pince légèrement avec les doigts et une vague de plaisir m’envahit. Je suis dans un autre monde, légère comme une plume. Je sens mes jambes flancher et je m’effondre sur le sol.


Au bout de quelques secondes, je reprends mes esprits ; le pommeau de douche toujours entre mes jambes. J’ai un peu mal à la fesse gauche, j’ai dû mal tomber. Mais je ne regrette pas, le plaisir était intense. Et puis le bleu, dans une semaine on n’en parle plus ! Je me relève et me lave. Je suis quand même venue pour ça, non ?


Ensuite je coupe l’eau et cherche ma serviette. Je suis conne, des fois ! Je n’ai pas pris ma serviette pour m’exhiber, et je ne peux donc pas me sécher ! J’essore ma chevelure et racle mon corps avec mes mains pour ramener le moins d’eau possible dans ma chambre. Ma poitrine et mon sexe sont toujours sensibles ; il faut que je fasse attention. Je quitte finalement les douches pour ma chambre.


Le couloir est toujours aussi désert. Ça en retire un peu son côté défi que je lui portais. C’est dommage. Il y a quand même une fenêtre grande ouverte qui donne sur la rue, mais à cet étage personne ne peut me remarquer, nue à quelques mètres au-dessus d’eux… Je rentre donc dans ma chambre sans plus d’excitation. À croire que je suis déjà vaccinée de l’exhibition !


La chaleur de la journée m’a épuisée. Après un court échange de messages sur mon ordi avec Adeline pour prendre des nouvelles de son état, je décide de me coucher, nue. Avant d’éteindre la lumière, je bois au moins quatre grands verres d’eau et je règle mon réveil pour qu’il sonne à 1 heure du matin. J’ai des plans pour cette nuit, et je compte bien profiter du fait que c’est le week-end !




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Je suis dans les toilettes des hommes. Assise sur les pissotières, je commence à lâcher ma vessie. Ma main droite soulève le devant de ma jupe pour éviter de la mouiller. Ma main gauche effleure mon torse nu. Mes pointes sensibles se dressent fièrement sur le chemin de mes caresses. Le flot de mon urine ne s’est pas encore tari quand une porte s’ouvre derrière moi. Un gars, dans la vingtaine, la clope au bec, m’attrape le bras et me retourne face à lui au moment où une sonnerie retentit.




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Mon réveil sonne. Je l’attrape et l’arrête. Il ne faudrait pas réveiller quelqu’un.

Je suis en sueur. Il fait une chaleur telle qu’on se croirait en pleine journée. Je soulève mes draps et découvre que mon matelas est trempé. Je me suis pissé dessus en dormant ! C’est pas possible ! Je perds le contrôle de mon corps, vraiment. Ça fait deux nuits que je me fais dessus, mais surtout sans me contrôler… Et là en pleine nuit, sans m’en rendre compte. Je n’aurais pas du boire autant avant de dormir. Enfin, c’est peut-être inconsciemment le résultat que je cherchais. Je sais plus…


Ce n’est pas pour autant que je dois annuler mon escapade nocturne, au contraire… Je décide de boire quelques verres d’eau pour remettre ma vessie d’aplomb ! Je n’ai pas envie de sortir nue de l’internat : je dois passer devant la chambre de la surveillante. Y aller en tenue d’Ève serait du suicide ! Je fouille dans mon sac et trouve ma robe de nuit en boule dépassant du linge sale. Mais elle est encore humide ; je devrais la mettre à sécher. J’ouvre la fenêtre, prends les draps et la robe pour les laisser sécher sur le rebord. La ville semble endormie. Les fenêtres voisines que je peux apercevoir sont toutes éteintes. Dommage…


Je retourne fouiller et trouve une chemise blanche pas aussi immaculée qu’elle devrait l’être. Je l’enfile et ferme quelques boutons au milieu, me laissant un décolleté assez profond et un entrejambe plutôt découvert. Je trouve aussi une culotte blanche dans le fond de mon sac. Il ne me faut pas une tenue complète pour me balader – ça serait trop facile – mais il faut au moins que je puisse sortir de l’internat.


Je quitte ma chambre à pas de loup. Je ferme la porte tout doucement, mais elle trouve le moyen de grincer. On a trouvé plus discret, comme agent secret ! Pieds nus, je descends les escaliers et passe devant la chambre de la surveillante. La lumière filtrant sous sa porte m’indique qu’elle ne doit sûrement pas dormir. Il me faut une discrétion totale si je veux pouvoir m’échapper. Je sens mon coeur palpiter. Les « boum-boum » sont irréguliers.


J’avance à pas de loup et sors par la porte qui est restée entrouverte. Sûrement pour laisser passer un courant d’air dans la chaleur étouffante de l’internat. Je saisis ma chance et sors du bâtiment. J’ai réussi ! Je suis dehors ! J’ai à peine fait dix mètres sur le bitume encore chaud quand ma vessie me rappelle à l’ordre.





Dédicace à Guillaume Guillaume pour m’avoir aidée et remotivée à écrire cette suite.