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Temps de lecture estimé : 37 mn
22/05/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Peggy joue d'abord sa secrète mais une opportunité se présente.
Critères:  fh ff fhh couple couplus vacances danser amour voir fellation cunnilingu 69 pénétratio sandwich fsodo jeu confession
Auteur : ViolaFleur  (Toujours à la recherche d'une sexualité originale)      

Série : Moins par moins donne plus

Chapitre 02 / 02
Moins par moins donne plus (suite)

Suite du récit 17334 : « Moins par moins donne plus »


Résumé :

Deux couples d’amis se sont retrouvés seuls, sans leurs enfants. La liberté retrouvée, le soleil, la plage et l’alcool font qu’une des femmes drague en jouant le mari de l’autre. Au moment de se mettre au lit, la même femme, Roxanne, propose à son amie, Peggy, de changer de chambre et donc de mari, le temps de quelques heures, dans la plus grande discrétion et l’obscurité entretenue des chambres.

L’expérience relatée par Peggy est délicieusement perverse, très agréable et sexuellement une vraie découverte.

Pourtant au matin, Peggy découvrira que les hommes ont eu la même idée et qu’ainsi les couples se sont reformés sans le savoir.

La puissance de la suggestion, le fantasme réalisé et la culpabilité assumée ont été les ferments de cette nuit si étrange.



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Reprise du récit par Peggy.


Devais-je en parler ?

Voilà la question que je me pose pendant tout le petit déjeuner. En parler à Roxane, bien sûr, mais pas aux hommes qui sauraient alors que Roxane et moi avions délibérément brisé un tabou. Bien qu’ils n’aient rien à dire, puisqu’eux aussi avaient eu la même idée.

En sortant de ma chambre, je me sentais coupable. Coupable d’avoir accepté la proposition de Roxane, mais surtout coupable de ce plaisir obtenu par un autre que mon mari et, en plus, d’avoir accepté une pratique que je lui refusais.


Mais de les voir tous les trois faire assaut de gentillesse en disait long sur leurs remords. Finalement c’est rassurant de voir combien les amis que nous sommes depuis si longtemps se sentent fautifs d’une entorse à la fidélité et aux règles de l’amitié.

Non, je ne dirai rien. Je vais laisser Roxane avec ses illusions. Le peu qu’elle m’a dit ce matin, avec une pudeur retrouvée, de cette nuit avec celui qu’elle croit mon mari montre qu’elle aussi est sur un nuage.

Ah, la force de la suggestion ! Même en ayant la preuve que c’est bien avec Pierre que j’ai baisé, je n’arrive pas à vraiment le croire. Quel dommage que j’ai eu cette preuve avec la bague que porte mon mari et pas Ruis, le mari de Roxane !


Décidément aujourd’hui est un autre jour. Le soleil d’hier, la chaleur de ses rayons, et tout ce qui va avec, a laissé la place à la grisaille et au crachin. Qu’à cela ne tienne, tout le monde est de bonne humeur et nous décidons d’en profiter pour ranger la maison, à tout le moins l’étage des enfants qui ont évidemment tout laissé en l’état.


La petite drague de Roxane sur mon mari hier soir, ou plus sûrement le souvenir de chacun de cette nuit, font que Ruis et moi nous nous chargeons du rangement pendant que Pierre et Roxane vont faire les courses avant de s’y coller avec nous. Si j’ai décidé de garder le secret par-devers moi, j’ai tout de même envie de jouer un peu avec cette vérité non partagée. Il me faut bien des compensations ! Sous prétexte de me mettre à l’aise, je ne porte qu’un chemisier défraîchi et un vieux short qui doit bien avoir dix ans.


Bon d’accord, depuis cette époque j’ai pris un peu de rondeurs, mais j’arrive tout de même à entrer dedans. Après deux maternités, je ne suis pas certaine que beaucoup de femmes puissent en dire autant.

Régulièrement, je surprends le regard de Ruis qui dérape vers moi. Est-ce ma faute si le chemisier est mal boutonné et que je ne porte pas de soutif ! Est-ce ma faute si le short est si serré qu’il marque mes fesses et moule littéralement le pubis ! Tiens, j’ai oublié de mettre un slip !

Encore un exemple de la force de l’imagination. Habillez de façon suggestive une femme que vous avez pourtant vue nue, pas plus tard que la veille sur la plage, et c’est une autre vision de sa féminité. Mais aussi le souvenir de cette nuit où cette même femme a gémi entre ses bras. C’est frustrant pour l’homme qui me mate discrètement. Je suis certaine qu’il se retient de me parler de l’échange avec mon mari afin de pouvoir me sauter dessus et me montrer ses envies. Des envies que son short a bien du mal à contenir.

Dans les chambres à l’étage, il fait tout de suite chaud et je transpire. La sueur participe à mon exposition. Le tissu colle sur ma poitrine. Un rapide coup d’œil dans la glace confirme que je suis totalement indécente. En tout cas, ce n’est pas dans mes habitudes de m’exhiber de cette façon. Je fais semblant de me découvrir ainsi.



Et je fais mine de cacher ma poitrine avec mes bras.



Il rit aussi. J’attrape une serviette qui traîne pour me recouvrir un peu.



Il s’assied, regarde ailleurs. Un moment le silence pèse avec son poids de sous-entendus.



Long silence et je reprends.



Le pauvre Ruis ne sait pas que je le mène en bateau. Il prend le compliment pour lui, car il pense que c’est lui qui me faisait l’amour.



Je me délecte de voir le visage de Ruis. Il brûle de m’avouer son échange avec Pierre. Il brûle de me dire que c’est lui qui m’a donné tout ce plaisir. Le pauvre !



La matinée continue. Les autres viennent nous rejoindre. Avant midi, tout est terminé. Il me reste juste quelques cartons que je dois trier. Je verrai cet après-midi. La douche, l’apéritif largement arrosé. Le repas se termine qu’il est 3 h. Il fait toujours aussi mauvais.



Pierre ne fait jamais la sieste. C’est un appel du pied pour une sieste crapuleuse. Il me suit. Les autres, bien sûr, comprennent. Dans la chambre, dès la porte refermée j’enlace mon mari. Tout en détachant la ceinture de son pantalon, je lui susurre à l’oreille.



Il fait celui qui sait, mais qui ne veut pas dire. Le Chéri doit bien se demander à quoi je fais allusion. Dans son cerveau une question doit revenir sans cesse : (mais qu’est-ce que Ruis a bien pu lui faire ?). Finalement j’adore ce petit jeu. Si au début j’étais frustrée de savoir la vérité, m’enlevant ainsi une partie de mes illusions et des fantasmes associés, maintenant je me sens manipulatrice.


Son pantalon est à terre. Le slip aussi. Pendant qu’il me regarde, attendant une réponse, je fais sauter la robe légère que j’ai revêtue après le rangement et la douche. J’avais fait exprès que Ruis découvre que je n’avais pas mis de culotte. Je me sentais perverse, vicieuse, caressée juste par ses yeux, mais c’était vraiment bon.



La question est plus un jeu qu’une vraie question. Pierre connaît ma fidélité et nous jouons souvent à nous « faire peur » avec ces questionnements lorsqu’une femme ou un homme font plus que nous parler. Je recule vers le lit.



Pierre ne bande pas. Le pauvre doit gamberger.



Et je fais ce que je fais rarement et toujours à sa demande. Je m’allonge sur le lit, les fesses près du bord, les jambes pliées et alors que mes cuisses sont largement ouvertes, je me caresse le minou. Ses yeux suivent le mouvement de ma main entre mes cuisses. Je vois son sexe bouger. Il s’approche un peu plus. Je cherche son regard alors que de l’autre main je tire sur un téton.


C’est drôle, moi qui ai toujours été plutôt prude, bien que ne crachant pas sur la baise une fois bien lancée, je me sens différente. Cette nuit ? Ce secret ? Un sentiment de puissance, d’en être seule détentrice. L’envie de rendre mon mari jaloux ? Le punir d’avoir échangé sa place avec Ruis ? Le punir, non, car je serais bien salope de lui reprocher ce que j’ai moi-même osé faire.

Non, le faire douter. L’obliger à remettre en cause notre quotidien sexuel et peut-être une certaine lassitude qui laissait la place à la facilité, la répétition des gestes, des postures, des moments, des lieux. J’en suis aussi responsable et ne m’en suis rendu compte que cette nuit, alors que cette situation rocambolesque avait réveillé notre flamme. Il bande et c’est beau. Son regard brille et il me sourit.



Quel beau compliment ! Il s’agenouille et aussitôt sa bouche et ses lèvres chassent ma main. Il doit découvrir une chatte déjà humide. Il me lèche. Il me suce. Joue avec ma fente. Pompe mon clitoris. Je dirige sa tête entre mes mains, reproduisant ce qu’il m’a fait cette nuit, pensant que c’était Roxane. J’imagine que les hommes s’étaient fait des confidences avant de changer de chambre.

C’est bon. Il est habile, je le savais bien sûr, mais aussi plein d’une ardeur inhabituelle. J’en profite pour le guider vers mon petit trou. C’est inattendu, mais j’ai ma petite idée, au point qu’avant de venir dans la chambre, j’ai fait une toilette intime pour rafraîchir le lieu. Il se laisse faire. Je le fais insister pour qu’il lustre ma rondelle et même pousse le bout de sa langue dans l’anneau.



Il arrive à dire alors que ma pression se fait plus légère.



Mais je le chasse et me redressant l’attire à moi. Son sexe est juste au niveau de mon visage. Je le connais bien sûr, mais cette nuit j’avais l’impression d’une autre dans ma bouche. Ah, la puissance de l’imagination et du fantasme !

C’est à mon tour de m’occuper de lui. Moi aussi je le suce, je le lèche, je le prends dans ma bouche, je caresse ses bourses. Il est de plus en plus gros, dur, la grosse veine semble vouloir exploser. Pour un peu j’aurais envie de répéter ce qu’il m’a fait cette nuit, faire jaillir sa semence dans ma gorge.


Il ne faut pas, cela pourrait faire naître des soupçons et en aucun cas je ne veux qu’il sache. On verra plus tard. J’ai déjà dans l’idée de lui présenter cette pratique comme un cadeau, pour notre anniversaire de mariage, dans deux mois.

Mais j’ai un plan. Je me lève et m’installe à quatre pattes sur le bord du lit. Pas besoin de lui faire un dessin. Il m’embroche avec envie. Je gémis sous sa poussée.



Il s’active. Je le sais bien excité par nos préliminaires et pour se retenir il me bourre lentement. Par moment, il sort sa queue totalement pour la remplacer par deux doigts qu’il crochète dans mon vagin. Je sais qu’il utilise ce moment pour calmer sa tension.

Il revient. C’est vraiment bon. Il accélère.



Je ne le vois pas, mais je devine sa perplexité. Pour ne pas l’obliger à avouer son ignorance, je me saisis de son mandrin et le place contre ma rondelle. Il comprend et ne peut s’empêcher de dire :



C’est vrai que sans la refuser totalement, je ne suis pas une fana de la sodomie. C’est exceptionnellement que son pieu me troue la rondelle. Mais le défi est aussi pour lui. Ainsi Ruis, cette nuit, a enculé sa femme sans même lui demander son avis. Et elle a trouvé cela bien, alors qu’avec lui elle fait sa « chochotte ».

Il pousse. Je sens parfaitement son gland forcer le passage. Il hésite.



(Tu vas voir, ma cochonne de femme, doit-il penser, alors qu’il avance d’une poussée régulière).


Il m’a embrochée. Mes entrailles sont pleines de son bâton. Mais il ne s’arrête pas là. Il bouge, bouge. Moi je glisse ma main vers mon bouton pour me caresser. Mon homme m’encule. Il n’y va pas par quatre chemins. Je dois appuyer ma tête sur le lit pour me retenir. C’est spécial. Ce n’est pas si désagréable. Les autres fois, il était trop lent, trop technique, manifestement inquiet de ne pas me blesser.

Il m’encule. Il imagine que Ruis a fait pareil cette nuit ! Jalousie ? Excitation ? Syndrome du mari candauliste qui s’ignore ? Sûrement un peu de tout, mais en tout cas cela lui donne une vigueur, dont j’ai parlé pour le faire « réfléchir » un peu. Et finalement, c’est bon. Très bon. Son piston glisse bien plus facilement maintenant. Je dois être ouverte.



Oh que j’aime ce mot. Je n’ai jamais osé en parler à Pierre, je sais, c’est ridicule, mais un de mes fantasmes est qu’il me parle avec des mots crus pendant et même avant que nous fassions l’amour. Je ne sais d’où me vient cette envie, mais elle me taraude depuis un certain temps.



Voilà, c’est dit, j’ai osé. Je me sens libérée. Je continue :



Mais le mot n’arrive pas à passer mes lèvres.



Mais Pierre a présumé de sa résistance. Il faut dire que mon cul est autrement plus étroit que mon vagin. Chaque muscle étouffe sa bite. Il jouit. Il jouit bien calé tout au fond de mes entrailles. Son foutre m’inonde. Je le sens jaillir et me lessiver. Son éjaculation participe à mes caresses. Moi aussi je jouis. Jouissance un peu trop maîtrisée. Voilà ce que c’est de vouloir être perverse et manipulatrice. Après notre sieste, tout le monde s’est remis au travail et moi j’ai rangé les cartons qui traînaient.




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Si un événement extraordinaire ne s’était produit alors que je rangeais les quelques cartons qui restaient, nous aurions certainement « mis un mouchoir » sur cette nuit particulière. Chacun en aurait gardé un souvenir au niveau du fantasme et du plaisir qu’il avait pris. Je n’aurais rien dit à personne.

Mais le destin m’a fait retrouver ce colis qui était arrivé bien après le 14 juillet et que nous avions commandé justement pour que les enfants en profitent lors de la parade nocturne. Je l’avais oublié.

Pourtant ce paquet en lui-même n’est rien. C’est que soudain, fort de l’expérience de la nuit précédente, j’ai fait la liaison avec un récit lu et apprécié sur un site d’histoires érotiques. Et mon imagination a fait le reste.



Le crachin s’est arrêté. Le vent a balayé les nuages. Il fait humide, mais tiède. Nous sommes tous les quatre confortablement installés sur la terrasse après un dîner si frugal que les deux verres de rosé me font de l’effet. Mais je n’ai pas besoin de dopage, car ma décision est prise. Je reprends.



Roxane comprend que je fais allusion à cette nuit.



Je tiens mon public en haleine. Les hommes se demandent où je veux en venir ou si ce n’est qu’une simple coïncidence. Je reprends.



C’est drôle de voir les regards se diriger vers la main de Pierre.



Roxane est la première à comprendre la situation alors que les hommes semblent perdus.



Pierre insiste bien, comme si nous n’étions pas concernés.



Nous nous regardons. Les masques ne sont pas encore tombés, mais chacun sait que l’autre…



Pierre ne dit rien. Il me regarde et en silence articule « coquine ». Sa complicité me décide à continuer.



La vodka glacée circule. Je ne suis pas la seule à avoir besoin d’un remontant. Ils m’écoutent sans m’interrompre si ce n’est veiller à ce que les verres ne soient jamais vides. Voilà. Je termine. Personne ne me questionne. Il faut dire que j’ai gambergé chaque détail depuis la découverte du colis. Un long silence. Et puis :



On dirait que tous se réveillent. Après Pierre, Ruis annonce :



C’est une excuse. Je ne veux pas me retrouver seule avec mon amie. Elle me poserait trop de questions.


Lorsque Pierre arrive dans notre chambre, juste revêtu d’une serviette après sa douche, j’ai déjà mon slip et mon soutien-gorge. Sur le lit, deux robes que j’ai du mal à départager.



Je montre une chemise, un pantalon et un slip que je sais assez moulant.



Nous sommes prêts. C’est comme si nous sortions en boîte ou au resto. Il m’ouvre la porte et me laisse passer. Mais j’ai un moment d’angoisse.



Un tendre baiser me redonne confiance. Roxane et Ruis sont déjà dans le salon. La table a été repoussée pour laisser plus de place pour la danse. Eux aussi sont élégants.

Ils nous tendent deux coupes. Nous trinquons en silence. C’est comme un pacte entre nous. Ruis lance la musique. Douces mélodies qui, au moins en début de soirée, doit nous accompagner. Pierre va éteindre la lumière. Quelques secondes plus tard, les yeux s’habituent à l’obscurité. Il fait nuit noire. À peine de minces filets de la lumière des étoiles passent par les interstices. Mais dans cette obscurité, des formes se construisent. Les rubans fluo en sont les marqueurs.


Ces fameux rubans, achetés pour les enfants, mais livrés trop tard ont été « La Muse » qui m’a inspirée. Merci aux livreurs tardifs, mais surtout merci à l’auteur qui, dans un récit sur le site, a détourné l’usage de cet accessoire pour « animer » une scène de baise.

Je m’en suis inspirée. Chacun porte autour du cou, des poignets, des chevilles un ruban dont la couleur permet de l’identifier. Rose ou rouge pour nous les dames. Bleu ou vert pour les messieurs. Celui autour de la taille ne se voit que sur Roxane dont le chemisier assez transparent laisse passer une partie de la fluorescence. Pour les hommes ceux des chevilles sont partiellement recouverts par le pantalon.


C’est une réussite. On sait, mais on ne voit pas. Mon imagination perverse a cependant été limitée par l’épaisseur du ruban. J’aurais aimé, mais ce n’est que partie remise si cette soirée se passe bien, pouvoir en fixer sur les soutiens-gorge afin qu’un cercle lumineux entoure chaque sein. Mais aussi en former un anneau qui ferait le tour des bourses et la base de la hampe de chaque homme l’accompagnant partout où son envie le conduirait.


Mais pour l’instant, c’est Pierre qui me prend dans ses bras. Il sent bon. Il se frotte à moi. Nous dansons comme un jeune couple. Il m’embrasse dans le cou. Un souffle à mon oreille :



À côté de nous, Ruis et Roxane sont enlacés. C’est étonnant de voir les anneaux des chevilles bouger au rythme de leur chaloupement. Leurs mains sont dans le dos ou sur les épaules. Au moment où Pierre me questionne, je vois nettement celles de Ruis se diriger vers ce qui est le chemisier de sa femme. Il doit en défaire quelques boutons.


Je réponds « oui » à mon mari qui a pour mission, comme Ruis le fait pour sa femme, de commencer notre déshabillage, même de façon symbolique comme le fait Pierre en tirant sur ma fermeture Éclair pour quelques centimètres seulement.


J’ai, dans mon cerveau que je ne savais pas si imaginatif, du moins dans ce domaine, construit une progression dans cette soirée. Si le but est évident, le chemin pour l’atteindre est plus sinueux.

Deux couples dansent côte à côte. Régulièrement les partenaires s’échangent. Chaque homme doit effeuiller sa femme. Chaque femme doit effeuiller son mari. La symbolique est importante. Ce n’est pas qu’un simple échange. C’est un cadeau que chaque conjoint offre à l’autre. Chacun quitte les bras de l’autre un peu plus nu, un peu plus disponible, un peu plus excité. Ainsi, au moins au début, chaque couple peut avancer de concert, partageant tout. J’ai retenu de la nuit passée tout ce que l’imaginaire apporte au sexe.

Roxane aussi passe ses mains pour défaire quelques boutons de la chemise de son mari. Moi je fais de même.


Nous changeons de partenaire. Ruis se colle à moi. Ses mains regardent aussitôt si Pierre a signé son accord en dégageant le haut de mon dos. Il semble rassuré. Craignait-il un refus au dernier moment ? Déjà il glisse sa main sous le tissu cherchant la chaleur de ma peau. Moi, je cherche ses lèvres. Nous nous embrassons et c’est plus par plaisir que par contrôle que je vérifie les boutons défaits.


Mais déjà, Pierre est de retour. Inutile de parler, je l’ai vu passer sa main sous le corsage de Roxane. Les rubans des poignets ont presque été cachés par la profondeur de sa plongée. Lui aussi se frotte à moi. Je perçois déjà une bosse entre ses cuisses. La fermeture Éclair semble ressentir l’effet de la pesanteur, car j’ai bien l’impression qu’elle est déjà en butée. C’est une drôle d’impression de ressentir de cette façon combien mon mari a envie de progresser avec Roxane. Voilà tout le sel de ce jeu. Offrir son propre conjoint pour pouvoir…

Si j’étais vicieuse, je ne détacherais qu’un bouton de sa chemise, ralentissant ainsi le désir des autres. Mais non, je ne suis pas de ce bois. Je suis impatiente de revoir Ruis. Ruis, que sa femme doit en ce moment préparer pour moi.


Elle l’a fait aussi. Ruis revient chemise ouverte comme elle a dû trouver Pierre. Le ruban fluo apparaît dans l’échancrure. La chemise est encore dans le pantalon, mais mes mains peuvent évoluer librement sur le torse humide de transpiration. Je le caresse, découvrant sa peau, le duvet de son torse, les muscles de son ventre et me heurtant à la ceinture que je ne peux pas franchir. Mais Ruis lui, constate que mon dos est libéré et qu’il peut descendre jusqu’à l’élastique de ma culotte. Un instant j’ai peur qu’il ne puisse se contenir, rompant le pacte tacite que tous ont accepté lorsque j’ai expliqué mon scénario.


Pierre de retour est bouillant. Je n’ai qu’à tirer sur sa chemise pour qu’elle tombe à terre. Le ruban est la marque de sa nudité. Ma robe suit le même chemin et me voici en petite tenue dans les bras de mon mari, qui bande maintenant. Il bande, je l’espère un peu de mon contact, mais sûrement de celui de Roxane. À côté aussi, les deux anneaux de la taille sont visibles.


Le contact du torse viril de Ruis contre ma propre peau est une brûlure. Il est fébrile. Ses mains courent sur mon corps retrouvant les limites de ma lingerie. J’ose transgresser ma propre règle en posant une main sur la bosse du pantalon. Si les autres le voient, mais l’imprécision des rubans protège, je pourrais être réprimandée. Mais comment ? M’attacher les mains peut-être ? Voilà une punition qui serait terrible. Je chasse cette idée dans un coin de ma mémoire, celle qui s’est ouverte depuis cette nuit et que j’alimente pour plus tard.


Mais déjà Pierre revient. Il revient avec l’idée de repartir vite retrouver sa future amante. Mais avant, il doit accomplir sa tâche et me livrer un peu plus. Il est un peu déçu lorsque je refuse qu’il m’enlève ma lingerie. Je dois rester au niveau de Roxane. Ruis doit lui enlever sa jupe et c’est seulement à ce moment que nous serons à égalité.

Mais je le rassure en lui enlevant son pantalon. Bien sûr, j’aurais pu ne défaire que la ceinture, mais ce serait mesquin. D’autant que les mouvements des bracelets de Roxane parlent pour elle. Manifestement, elle tire le pantalon de son mari vers le bas.


Il est en slip. Je suis en petite tenue. Rien n’empêche que les anneaux autour de notre taille fassent connaissance. Son sexe est si dur que c’est un bâton qui s’écrase sur mon ventre. Si peu de tissu et de dentelle nous séparent ! Ruis m’embrasse. Je ne voudrais pas le laisser quitter la chaleur de mon étreinte. Lui non plus. C’est trop cruel. Autant au début, mon scénario était fait pour favoriser l’échange par des dons successifs aux autres, autant maintenant c’est douloureux. Je voudrais pouvoir lui arracher moi-même le reste de tissu et je pense que lui aussi se retient d’en faire de même. Mais je n’ai pas le droit.


Ruis ne l’a pas non plus, mais il s’en empare. Il a une idée de génie. Lorsqu’il fait le tour de moi, se plaquant par-derrière, je pense que c’est une autre façon de me faire sentir son désir. Mais il fait plus que cela, il me pousse de quelques pas. Quelques pas qui m’amènent si près des autres qu’ils ne peuvent que comprendre.

Je pensais que Pierre comprendrait cette envie d’accélérer et viendrait vers moi pour finir de me libérer, mais il fait comme nous. Roxane est face à moi. Les deux hommes sont derrière nous.

C’est Roxane qui comprend la première. Mon fripon de mari vient, lui aussi, de changer les règles. Elle avance. Pierre la pousse vers moi. Elle est si près maintenant que je peux entendre sa respiration. Plus près encore et nous nous touchons. Je ne vois pas ses mains, mais j’en sens l’avancée sur mes flans, dans mon dos, la torsion pour détacher le crochet de mon soutien-gorge. Les bretelles glissent, toujours accompagnées et me voici les seins à l’air. Pas pour longtemps, car Ruis s’en empare et ses paumes en sont leur nouvel écrin. Je n’ai pas le temps de vraiment profiter de ce cadeau que Roxane s’empare de ma culotte pour la tirer. Me voici nue.


Comment ne pas rendre la pareille ! Moi aussi je sais défaire un soutien-gorge. Moi aussi je sais enlever une culotte. Il fait noir, mais je sens bien que sa culotte est si étroite qu’elle ne doit pas cacher grand-chose. Pas de doute que mon mari, même s’il a respecté la règle a pu s’approcher au plus près de l’objet de son désir.

Les femmes sont nues. Je sens tout contre mes reins le sexe dur de Ruis et je ne doute pas que la queue de mon mari soit au mieux de sa forme. Mais le dernier rempart de leur slip est une offense. Non pas que le mince tissu soit désagréable, mais j’ai envie de pouvoir enfin sentir la chaleur de la queue gorgée de sang.


J’ai moi aussi une idée. Perverse, surprenante, mais au combien excitant.

C’est à moi de faire le tour de Ruis. C’est moi qui, maintenant, suis plaquée contre lui, qui plaque mes seins gonflés d’excitation contre son dos. Il ne faut pas longtemps pour que Roxane comprenne et fasse son mouvement.

Ce sont nos hommes qui maintenant se font face. Ce sont eux qui sont au plus près. Je suis fière que ce soit Pierre qui commence. Je sens le tissu disparaître et mon pubis touche maintenant les fesses de Ruis. Peau, contre peau.

Lorsqu’il se baisse, c’est pour un très court instant. Un flash dans mon cerveau me fait imaginer la queue de mon mari qui est libérée par la main de mon amant. J’imagine un court instant les lèvres de Ruis caresser le gland si sensible de Pierre. Et si… Et si…

Mais Ruis revient vers moi. Il me fait face. Nous sommes comme soudés. Je sens sa puissance. Ses mains sont partout. Moi aussi je le caresse. Cette fois-ci depuis ses épaules je longe les flans, apprécie la dureté de ses fesses et avec précaution, contournant les hanches j’atteins sa queue. Mes deux mains s’en emparent. Maintenant je sais que je ne pourrai plus la confondre avec Pierre. Elle est plus grosse, un peu courbée, sûrement plus longue. Les bourses sont énormes.

(Allons Peggy, calme-toi. Ne laisse pas dériver ton imagination. Tu sais de quoi elle est capable, pensé-je en enveloppant les couilles d’une main).


Je retiens un cri lorsque lui découvre mon intimité. Mais pourquoi se retenir ! Ce n’est pas comme la nuit dernière où la situation imposait de ne pas se révéler en parlant. D’ailleurs, j’entends un soupir. On dirait la voix de mon mari. Ils ne sont plus à côté de nous. Les cercles de lumière me les désignent. C’est extraordinaire comme le cerveau est capable à partir de peu d’information de reconstituer une image.

Les rubans de Pierre montrent qu’il est debout. Par contre ceux de Roxane la montrent, à genoux, non, assise plus exactement. Je comprends qu’ils ont trouvé le chemin de la longue banquette qui fait office de canapé tout contre le mur.


Je comprends que Roxane, suce ou caresse la queue qui est à sa hauteur. Le collier de son cou semble se confondre avec celui de la taille de Pierre. Si elle le caressait, ce n’est plus le cas, car les anneaux des poignets montent que les mains sont sur les fesses. Elle lui fait une fellation. Lui debout, elle assise sur le canapé.


Ruis a dû comprendre aussi. Il m’entraîne. Juste quelques pas et je me retrouve assise à côté de mon amie. À cette distance la luminosité des rubans forme un halo qui éclaire les quelques centimètres de peau autour. Mais je n’ai pas besoin de vraiment voir pour comprendre. Le passage de sa tête devant l’anneau de celui qu’elle suce parle pour elle.

Mais Ruis est là aussi. J’en suis sa gourmande. Moi, je plaque tout de suite mes mains sur les fesses, heureuse de sentir les muscles bouger alors que ma bouche va à la rencontre de ce qu’il m’offre. S’il est plus gros, il est, pour l’instant du moins, plus mou que mon mari, lui dont les érections fournissent un bâton toujours dirigé vers le ciel. Celle de Ruis semble fléchir de son propre poids. Lorsque mes lèvres enveloppent le gland, j’ai la confirmation qu’il est plus gros.



La voix de Pierre brise le silence. La musique semble plus lointaine. Juste à côté, je découvre aussi le bruit bien caractéristique d’une bouche qui pompe un dard. Roxane a pris de l’avance. C’est un point auquel je n’avais pas pensé. La concurrence. Si elle est absente, ou juste par l’esprit, lorsque les couples sont éloignés, ici elle apparaît comme évidente.


Roxane est mon amie. Amie depuis longtemps. Nous partageons bien des choses, mais je l’ai toujours considérée comme plus « libérée » que moi. C’est toujours elle qui est la plus drôle, n’hésitant pas à raconter des plaisanteries grivoises.

Sans être exhibitionniste, elle est toujours habillée plus sexy et si nous n’avons jamais vraiment parlé en détail de nos expériences avec les hommes, avec nos hommes, je la devine bien plus audacieuse et entreprenante. Mais comme dit la pub : « Cela s’était avant ».

Avant la nuit dernière ou croyant coucher avec Ruis, je lui avais accordé de cracher dans ma gorge et surtout de boire son jus, chose que je n’avais jamais osée avec mon mari. Avant cette sieste crapuleuse, ou pour « titiller » Pierre, je lui avais offert mon cul comme jamais ou si rarement !


Je lèche la bite sur toute sa longueur. En me penchant, j’essaie sans succès de gober une couille, mais elles semblent soudées l’une à l’autre. Déjà la tige se redresse. Alors je la prends dans ma bouche. Je l’astique entre mes lèvres. Bientôt le bruit de ma salive couvre celui de ma voisine. Mes va-et-vient sont de plus en plus amples. Chaque fois, je descends un peu plus. La nature m’a donné un don, c’est de ne pas avoir ce terrible réflexe lorsque le gland vient buter au gond de ma gorge. Mes lèvres rampent sur la tige. Chaque millimètre est une victoire. J’ai plus de mal qu’avec Pierre, mais j’y parviens. Je marque le moment ou mes lèvres atteignent le pubis. Je contrôle ma respiration. Je tiens, une, deux, trois secondes et…



Il est marrant Ruis, je dois remonter pour reprendre mon souffle.



C’est plus une constatation qu’une question, de la part de mon mari.



Et il continue en s’adressant à moi :



Mummmmm. C’est ma réponse. Pierre a très bien intégré ce qui s’est passé entre nous la nuit dernière. Les minutes qui suivent ne sont que grondements, gémissements, gloussements. Je remarque que Pierre s’est saisi de la tête de Roxane et qu’il doit la baiser dans sa bouche, comme il croyait lui faire la nuit dernière.

Moi, c’est mes mains sur les fesses de Ruis que j’utilise pour pousser la tige vers moi. Pas besoin de me forcer. Pour ma première vraie fellation de femme mariée, mais offerte à un autre, je veux qu’il s’en souvienne. Moi aussi d’ailleurs.



Sa jouissance est accompagnée par un grondement de Roxane qui doit s’en prendre plein la bouche. Pourtant mon mari l’a libérée et c’est avec son consentement qu’il se décharge en elle. Oh, que je voudrais voir ce moment. Une prochaine fois peut-être !



Ma bouche est un tabernacle. Pour la deuxième fois en vingt-quatre heures, un homme libère son foutre dans ma gorge. Le premier jet me surprend par sa puissance. Les autres ricochent sur mon palais pour retomber sur ma langue. J’ai abandonné les fesses pour branler le pieu en éruption et traire jusqu’à la moelle le nectar.


Le nectar. C’est en ayant la pensée de ce mot que je me rends compte combien, en si peu de temps, j’ai changé. Si rapidement ! Étonnant ! À moins que, sans vraiment en avoir conscience je cachais des envies tout au fond de moi. Les enfants qui grandissent, un mari qui, toujours présent, mais moins entreprenant, avec une épouse que je reconnais avait centré son énergie sur d’autres priorités que l’érotisme et la sexualité.

Oui le nectar ! Et alors ? C’est chaud. Une consistance particulière. Une onctuosité bizarre. Un goût pas si fort que cela. Différent de la purée de Pierre cette nuit ? Je ne sens pas. Il faudrait pouvoir comparer au même moment.

(Peggy. Arrête. Tu deviens vraiment salope d’avoir ce genre de pensées).


Pour l’instant, les jets se tarissent. Je suis pleine de sa liqueur.



Ah, le cochon, le pervers. Mon mari cachait bien son jeu. Lui aussi devait freiner ses envies.



Et vlan, voilà ma réponse, juste pour le titiller alors que j’ai retiré la bite de ma gorge, et avalé le foutre de son ami.


La nuit permet tout. Ce n’est pas la Peggy, femme sage, mère de famille qui répond au père de ses enfants. Non, c’est la Peggy, salope qui vient de pomper le mari d’une autre et, ma foi, assez fière de sa performance.


Le calme est de courte durée. Nos amants sont toujours debout en face de nous. Chacun reprend son souffle. Même eux qui sont restés immobiles donnent l’impression d’avoir couru un cent mètres. J’en profite pour me reposer en me laissant aller sur le canapé. Mais un mouvement étrange de Ruis m’intrigue. On dirait qu’il se penche vers Pierre. Les deux rubans du cou se rapprochent. On dirait qu’ils vont s’embrasser. J’ai du mal à le croire. Difficile à dire ce qu’ils font. Voir les rubans ne suffit pas. Je tends l’oreille. Je surveille les poignets. Je regarde les chevilles. Un chuchotement. Voilà ce que je reconnais. Ils se parlent à l’oreille, cela doit être cela ! Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien comploter ?


Je ne sais pas. Je vois juste mon amant revenir vers moi, en réalité prendre mes poignets dans ses mains et me tirer pour me lever. Je comprends qu’il faut que je laisse la place aux autres. Je devine Pierre inciter sa maîtresse à s’allonger.

Roxane occupe la place. Les anneaux sont parallèles. Le cou, la taille, les chevilles et même les poignets sont maintenant des demi-cercles. J’imagine que Pierre va venir recouvrir et baiser Roxane. Je le sais capable de rebander assez vite. Ruis s’appuie contre moi. On dirait qu’il veut que nous regardions. Sa queue forme une masse à demi somnolente contre mes reins.



Je comprends ce que les hommes complotaient. Les vicieux. Les cochons. Les pervers. Ils veulent réaliser le rêve de tout homme, voir des femmes se gouiner. Je vais refuser. La dernière fois qu’une femme m’a approchée, c’était bien avant mon mariage, en colo où j’étais monitrice. Une amie m’a initiée à ces plaisirs particuliers et délicats. Je n’en garde pas un mauvais souvenir. Mais tout de même, c’est Roxane qui est allongée. Si je le fais, et Ruis me pousse de son corps pour m’y engager, pourrais-je la regarder dans les yeux ensuite ?


Et puis zut ! Pourquoi pas ! Ce que j’ai imaginé n’est pas pire. Couché avec le mari de sa meilleure amie c’est une chose. Mais avec tout ce cérémonial, qui était censé nous protéger, et qui se révèle en réalité d’un érotisme torride, c’est autre chose. Alors, un peu plus, un peu moins …

Je fais bien attention de ne pas écraser mon amie en enjambant sa tête. Je rampe pour me placer sur elle. Je descends mon bassin, mais des mains me guident. Des mains délicates, féminines. Bien sûr Roxane a compris. Elle a compris et elle accepte. Je ne sais rien de ses expériences avec des femmes. Finalement, nous ne savons pas grand-chose l’une de l’autre.


Elle plie ses jambes et mon visage est littéralement guidé vers la pointe de ce triangle. Ma bouche en découvre la chaleur, l’odeur si caractéristique d’une féminité très excitée. Ma langue est un serpent qui ondule et visite chaque recoin, chaque pli humide. C’est une pointe qui pénètre la fente y découvrant la preuve irréfutable d’une longue excitation. Nul doute quelle aussi fasse la même découverte. Après tout nous avons fait jouir nos amants, mais pour l’instant nous n’avons eu droit qu’à des envies, que notre mouille signe de façon odorante.


Nos hommes regardent. Que voient-ils, si ce n’est un anneau de cou qui bouge en se frottant à celui d’un ventre ?

Que voient-ils, si ce ne sont les anneaux des poignets de Roxane qui marquent l’emplacement sur mes fesses ?

Que voient-ils, si ce ne sont mes propres anneaux de poignets disparaître en partie sous les cuisses de Roxane et qui permet d’imaginer ce que font mes mains ?


Mais reste l’imagination !

Mais restent les bruits humides des chattes léchées, des fentes baisées par des doigts inquisiteurs, et surtout des feulements que nous laissons échapper de nos bouches actives. Le plaisir est délicat. Particulier. Chacune sait comment caresser l’autre et malgré notre envie d’apporter la jouissance, nous nous retenons de la prodiguer trop vite. Mais elle, comme moi, sommes excitées et chaudes depuis si longtemps de cette soirée érotique que la digue rompt. Que c’est bon de sentir la jouissance venir. Que c’est bon de sentir sa partenaire vibrer. Que c’est bon le grondement des gorges qui se répercute dans nos intimités.


Mais le calme après la jouissance est de courte durée. La banquette bouge. Des anneaux dansent devant moi. Certains soulèvent Roxane. D’autres rampent.

Mais derrière moi aussi cela bouge. Pire, on me prend les hanches. Mieux je sens un bâton qui se frotte à moi. Le gland, tête chercheuse, ne met pas longtemps pour trouver. Il m’enfile. La glissade est facile, la queue me trouve ouverte et grasse de sécrétions.

C’est ce que cherche aussi l’homme en face de moi. C’est Pierre qui vient demander sa part.


Ses cuisses se glissent sous Roxane. C’est comme un coin qui la soulève. Je dois me redresser. Le ventre et son anneau sont si près. La queue doit être juste là… Voilà, ma langue la découvre. Juste l’envie d’être cochonne encore un peu plus, sucer mon mari juste avant qu’il ne pénètre mon amie.


Roxane doit faire de même avec Ruis, car par moment le bâton m’abandonne pour ne revenir que certainement sucé, léché par la langue de sa femme. Les deux hommes nous baisent. De moins en moins souvent leurs queues nous délaissent. C’est fatigant. Je ne sens plus mes bras ni mes cuisses, chienne à quatre pattes qui surplombe une autre femelle qu’un mâle conquérant envahit sans faiblir. Et nos mâles ont de la réserve. Ils ont déjà craché une première fois leur semence et cela leur donne un contrôle de leur jouissance. Mais si mes bras protestent, mon ventre lui apprécie. La bite me laboure.


Celle de Pierre s’enfourne sous mes yeux dans le vagin de ma copine. Enfin quand je dis sous les yeux… Je regrette en cet instant l’obscurité qui me prive de cette vision. Mais c’est aussi cette obscurité qui a rendu tout cela possible. Je ne vois pas, mais je suis si près que j’entends la profonde possession, les humeurs qui sont brassées, le travail des petites lèvres qui doivent se serrer sur le pieu pour mieux le retenir, pour l’encourager et le caresser. Oh oui caresser le gland pour faire venir la jouissance.

Et je sais que Roxane est dans la même situation. Peut-être même avec encore plus de chuchotement de ma chatte, de coulures de salive et du reste qui doivent suinter de mon ventre ravagé et surtout du claquement répétitif du pubis qui claque contre mes fesses.

Et… et…


J’entends distinctement Pierre, mon mari, juter dans mon amie. Je reconnais ce petit cri qui annonce sa jouissance. Ce grognement qui accompagne chaque giclée. Cette crispation de tout son être pour éjaculer jusqu’à la dernière goutte. La goutte ! C’est autre chose que Roxane doit recevoir sur le visage. Son mari jouit en moi. Je suis la dépositaire exclusive du foutre qu’il balance alors que je suis totalement prise par son pieu, les couilles seules restant dehors, mais à portée de langue de Roxane.

Mais je peux imaginer ce qui se passe alors que le pieu se retire. Le foutre qui coule et le reste, formant une liqueur que Roxane doit recevoir.

Moi, salope jusqu’au bout, avec pourtant une once de femme qui se doit à son mari, je nettoie la queue de son foutre et du reste, complétant par tout ce que je peux récupérer de la fente abandonnée.




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(Chic le soleil est revenu). C’est ma première pensée alors que j’ouvre les yeux et que la chambre est envahie de lumière. Et puis d’autres choses me reviennent à l’esprit. À côté de moi la place est vide. Pierre n’est pas là. Où est-il ? Il n’a pas passé la nuit à mon côté ? Pourquoi ?


Lorsque j’ai quitté le salon littéralement épuisée, il m’avait bien dit :



C’est vrai que d’un seul coup je me suis sentie vidée. Certainement la somme de trop de tensions, de craindre que j’avais fait une erreur en proposant un tel scénario, la peur d’une dispute, d’un partage de conjoint mal ressenti ou de n’importe grain de sable qui aurait réduit à néant une belle amitié et qui fait un couple qui se déchire. Heureusement tout s’était bien passé. Mais la jouissance de ces instants a été trop forte. Je suis donc partie avant les autres et je me souviens m’être effondrée sur mon lit sans même prendre le temps d’une toilette.


Si je pensais avoir rêvé, certaines traces sur mon corps m’en dissuadent. Je me lève, enfile une chemise de nuit, et me dirige vers la cuisine. Ils sont là, tous les trois, autour de la table ou trône le petit déjeuner. Les hommes en shorty, Roxane en nuisette d’une impudeur totale.



Mon mari me salue et se lève pour m’accueillir. Ses lèvres sentent bon le café. Je pense un instant que moi je dois avoir une haleine de cheval ! Mais il ne dit rien, ou plutôt reprend :



Ruis rit en lançant cette boutade. Manifestement les trois sont de bonne humeur.



Leur bonne humeur fait plaisir à entendre. Mais une question me taraude.



Que dire devant tant de compliments.



Ils sont au petit soin avec moi. Pendant que je mange, Roxane parle.



Un signe de tête suffit pour ma réponse. Elle continue.



Je petit-déjeune sous leurs regards. Quelle responsabilité j’ai prise ! Manifestement, ils veulent continuer, moi aussi. Et pourquoi pas. Il faudra juste décider ce que nous ferons de retour chez nous, après les vacances…



Dans la salle de bain, mon mari continue de me traiter en reine. Il fait couler la douche, vérifie sa température. Je le laisse retirer ma chemise de nuit. Cela arrivait souvent au début de notre mariage qu’il vienne avec moi et chaque fois cela se terminait par… C’est agréable de se laisser faire. Il me lave, poussant la mousse de ses mains dans chaque recoin de mon corps. Le jet aussi vient enlever chaque bulle de savon. Il s’attarde bien un peu sur ma chatte ! L’eau tiède me masse. Je pense qu’il va venir me rejoindre. Il bande. Son sexe déforme le shorty. C’est une belle preuve d’amour. Malgré les plaisirs nouveaux de cette nuit, je lui plais encore. Juste ma vision et quelques effleurements suffisent à l’exciter.


Il me sèche longuement sans oublier le moindre recoin. Devant la glace il m’aide à me recoiffer. Je le sens contre moi. Et puis il se baisse. Sa tête est entre mes cuisses. Il me lèche. J’ondule. C’est bon. C’est doux. C’est délicat. Sa langue est aventureuse. Ma rondelle est un terrain de jeu. Mon clito une tige qui de dresse, queue minuscule, mais si sensible. Il est de retour. Instinctivement, je me penche sur le lavabo, écarte un peu plus les jambes, pousse mes reins contre la queue dure. D’un coup il m’envahit. Il n’a pas oublié mon aveu d’hier que finalement un peu de rudesse me plaisait. Il est en moi, bouge à peine, mais je sens qu’il introduit un doigt dans mon anus. Je comprends qu’il veut me préparer pour me sodomiser. Sa queue me baise doucement. Son doigt tourne et vrille mon cul. J’ai chaud. C’est bon.

Mais il me quitte.



Je ne proteste pas, pourtant il m’a bien chauffée et je sais combien il aime me prendre dans cette position, penchée en avant, les reins cambrés pour venir à sa rencontre.

Je le suis. Nous ne prenons même pas le temps de passer une serviette. Mais c’est vrai que la nudité, depuis cette nuit, n’est plus un tabou. Le soleil est encore plus fort dans la chambre. Il illumine le lit. Le lit sur lequel Roxane et son mari sont installés. Pierre, juste derrière moi, me souffle à l’oreille :



Nos amis ne nous ont pas entendus entrer. Lui est allongé et Roxane est manifestement en train de le sucer. Nous restons un instant devant ce spectacle. L’imaginer est une chose, le voir finalement n’est pas choquant. De toute façon, j’ai la tête pleine d’images de rubans lumineux, mais aussi de corps reconstitué par un cerveau créatif. Nous avançons lentement. C’est beau. Roxane pompe son mari. La même queue qui m’a craché dans la gorge cette nuit et qui m’a fait jouir par deux fois.

Ruis nous voit. Il le dit à sa femme. Quel dommage, j’aurais bien aimé que Pierre me prenne à leur côté.

La queue est belle. Roxane la maintient encore verticale avec sa main. Elle brille. C’est la première fois que je la vois en pleine exposition. Oui, elle est plus longue et plus grosse que Pierre. Ma bouche en avait fait l’inventaire et ma chatte en avait bien profité.

Pierre me pousse…



Je n’ai même plus de pudeur. Je monte sur le lit, rampe vers mon cadeau, enjambe le mat toujours vertical grâce à mon amie. Descendre sur lui est un plaisir. Je suis ouverte, préparée par mon mari, humidifiée par mon envie.

La nuit a ses pudeurs.

Le jour a ses vérités.

Le sourire de Ruis lorsque je m’enfile sur lui. Le regard de mon mari qui m’offre un amant. La main de mon amie qui libère la place alors que je viens m’asseoir sur le pieu préparé par elle.



Comment avouer cette évidence ! Comment expliquer que la taille n’est pas tout ! Mais que tout de même…



Inverser ? Inverser quoi ? Mais Roxane vient plus près. Elle m’invite à me pencher pour couvrir son mari. C’est en sentant un mouvement derrière moi que je soupçonne quelque chose. Comment ne pas avoir la réponse lorsque je sens une bite se frotter à ma raie. Une bite dont le gland se presse contre mon cul alors que deux mains puissantes écartent mes fesses. Nul doute que mon coquin de mari n’ait sous les yeux un anus qu’il entrouvre pour y glisser sa queue. Il pousse. Il force. Le début est facile, le cochon m’a déjà préparée dans la salle de bain. Il semble hésiter à aller plus loin. Sent-il le pieu de Ruis qui me remplit déjà ?


Et puis il se décide. Heureusement il ne me fore pas en une seule fois. Non plutôt d’une lente progression. Chaque millimètre est une découverte. Je craignais la douleur, mais c’est autre chose. Impossible à définir. Lorsqu’il est au plus profond, je me demande et c’est déjà une pensée de salope, si les couilles des hommes se touchent. La glace de l’armoire me confirme que la femme prise en sandwich, si elle s’appelle toujours Peggy, vient de jeter aux orties sa vertu, sa réserve de mère de famille pour se réveiller cochonne.


Ils ne bougent pas. Je suis chevillée par deux pieux de chair. Mais le peu de liberté qu’ils me laissent est un bonheur. De faibles mouvements de mon bassin suffisent pour qu’ils me baisent doucement.

Roxane en est une spectatrice attentive. A-t-elle déjà connu ce bonheur ? Prise par deux hommes en même temps ? L’excitation fait place à une tension. Un besoin de plus. Une envie de…

Je me redresse. Peggy mère de famille qui a déjà perdu cette nuit cette virginité que seul un autre homme que son mari peut prendre, ne se retient plus. C’est elle qui se laboure avec deux bites. C’est elle qui se plante sur les deux chevilles.


Mais Pierre en veut plus. Il commence à bouger. Son mandrin m’encule et il le dit. Je ne sais pas si c’est sa bite ou sa voix qui m’excite le plus. Enfin il a compris ce que je n’osais pas lui demander et même ce que j’osais à peine imaginer.


Coquine. C’est un doux début.

Cochonne et je me tortille.

Salope et je ne me retiens plus.

Pute est le plus beau des compliments.


Oui, une pute qu’on possède !

Oui, une pute qu’on encule !

Oui, une pute, la mère de famille qui ne pense plus qu’à baiser. Se faire prendre. Qui jouit. Qui fait jouir. Une pute dont les deux trous vont bientôt être inondés et heureux…


Oh, merci, la livraison ratée.


Oh, merci, cher Roby, qui m’avez donné l’idée de ces rubans fluorescents.

Si vous le voulez, je vous paierai un droit d’usage, une patente, une commission pour chaque fois que nous avons joui. Vous allez être bientôt riches de vos royalties.

Qu’en ferez-vous ?