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n° 17391Fiche technique8494 caractères8494
Temps de lecture estimé : 6 mn
24/05/16
Résumé:  Domination, soumission... Juste une question de point de vue.
Critères:  fh amour hsoumis fdomine contrainte cérébral fetiche pied fmast massage cunnilingu pénétratio confession
Auteur : Brodsky      Envoi mini-message
Une nuit parmi tant d'autres



Elle est étendue langoureusement sur le lit, et elle lit un truc de Pouchkine. La Dame de pic, je crois… Je descends du lit et je m’agenouille humblement tandis qu’elle me tend ses pieds. Je commence à passer doucement ma langue sur la plante du premier, puis sur le talon en appuyant un peu plus fort. En même temps, je lui masse l’autre pied avec mes mains. Elle pousse quelques soupirs et semble se détendre…



Ma langue s’active un peu plus vite, un peu plus fort. Je commence à lui sucer un à un ses orteils, en commençant par le plus petit. Je sais qu’elle adore cela. Elle se replonge dans sa lecture.

Lit-elle vraiment ou fait-elle semblant ? Peu importe. Je n’ai pas à me poser de telles questions. Un bon esclave ne se pose pas de question. Le Talmud nous apprend que l’Homme EST une question, mais elle m’a appris qu’un esclave n’est pas un homme. Juste un objet destiné à la satisfaire, comme n’importe lequel de ses nombreux sextoys. J’entreprends de passer ma langue entre ses orteils. Opération délicate qui se solde immédiatement par un coup de martinet.



Je recommence avec d’infinies précautions, tout en levant les yeux vers son visage afin de prévoir ses réactions.


Je n’ai jamais compris pourquoi les adeptes du SM appellent « humiliation » ce genre de pratique. Soyons sérieux un instant. Depuis qu’elle m’a indiqué quelle était ma condition définitive, je n’ai jamais été aussi heureux. Être devenu l’esclave de la femme que j’aime est pour moi un délice permanent. Qu’y a-t-il d’humiliant à procurer du plaisir à sa Déesse ? Si cela la détend lorsqu’elle me fait lécher ses pieds divins, cela me procure également un plaisir intense. Ils sont si doux, si agréables en bouche…


Si les coups de martinet, de fouet ou de cravache lui permettent de se défouler après une journée pénible, le fait de les endurer pour elle n’a rien d’humiliant non plus, bien au contraire. Et le fait d’être le seul à être capable de les recevoir est au contraire une façon de m’indiquer toute l’importance que j’ai pour elle. Domination ? Si l’on veut… Je parlerais plutôt d’une autre manière de faire l’amour. Une manière très particulière, bien sûr… Mais l’Amour, n’est-ce pas avant tout le don de soi ?


Tandis que je continue à m’occuper de ses pieds, je la vois qui commence à se caresser et à s’introduire un doigt dans la chatte.



Rien ? Ô, ma Déesse, tu sais bien que c’est faux… Car depuis bien longtemps tu m’as appris à jouir de ma frustration elle-même. Rester une nuit entière dans un état de désir permanent, et le lendemain, et le jour suivant parfois… quelle sensation agréable ! Dans ces périodes plus ou moins longues que tu m’infliges, la simple caresse de tes ongles sur mon torse me met dans des états d’excitation incomparables. Désir de jouir, jouir du désir… Cette découverte, je te la dois aussi.


Oh, je ne dis pas que tout cela fut évident au départ. Lorsque je t’ai rencontrée, j’étais le bourrin de base, attiré par ton petit cul et tes seins magnifiques. Je me souviens de nos premiers ébats… Un quart d’heure à peine avant de perdre tout contrôle, et la paire de claques magistrale qui s’ensuivit. Je t’avais regardée, interloqué, prêt à rugir, et les mots avaient immédiatement fusés de ta bouche :



Normalement, j’aurai dû te la rendre, ta paire de claques. C’est (j’en suis certain) ce qui se serait passé avec n’importe qui d’autre. Mais ton regard était si profondément planté dans le mien que je me sentais alors comme un papillon cloué sur une planche, incapable de bouger.



Et j’avais baissé les yeux en murmurant un faible « oui ». C’est alors que tu entrepris mon dressage.

Ce ne fut pas facile à accepter, du moins au début. À plusieurs reprises, j’entrepris de me rebeller, mais tu savais si bien manier récompenses et punitions que petit à petit, et sans vraiment m’en rendre compte, toutes mes barrières ont fini par sauter les unes après les autres. Jusqu’à découvrir auprès de toi l’intense volupté de la soumission volontaire et la véritable grandeur de cette soumission.



Je m’allonge docilement comme elle me l’a demandé et elle vient s’asseoir sur mes cuisses. Elle commence à me caresser doucement, puis sans prévenir, donne un coup de griffe. Je ne bronche pas. Je sais que je ne suis qu’un objet, et qu’un objet ne parle pas.

Ses ongles entreprennent alors de passer sur mes cuisses et sur mes jambes. Cela chatouille, c’est totalement insupportable.



Elle continue. Et je ne peux pas m’empêcher de bouger mes jambes. Elle le sait très bien… Elle décide alors que je mérite une punition. Elle prend ma queue qui est bien entendu dressée depuis le début, et l’introduit dans sa chatte. Et la voilà qui chevauche, amazone sublime et inflexible. Et moi qui suis fou de désir… qui ai de plus en plus de mal à me contrôler !



Ce que je fais… Je sens mon sperme inonder sa chatte à gros jets. Elle attend un instant, puis vient s’allonger à côté de moi.



Elle se redresse et vient s’asseoir à nouveau, mais sur mon visage cette fois. J’ai sous les yeux son cul sublime, et sur la bouche son sexe, plein d’odeur de sa mouille… et de mon propre sperme.



Elle sait que je déteste cela. Avaler mon sperme est sans doute la seule chose qui me répugne encore. Je garde la bouche fermée… Elle ricane, et recommence à me caresser avec ses ongles diaboliques. Comme je viens de jouir, mon corps entier est ultra-sensible. Je tente de bouger, mais cela m’est impossible étant donné ma position.



Et très sincèrement, moi aussi. J’obéis donc et ma langue la pénètre le plus profondément qu’elle peut. Je m’abreuve à sa source, dégustant tout ce qu’elle m’offre, et finis par m’en délecter. Une nouvelle barrière vient de tomber.