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Temps de lecture estimé : 17 mn
01/06/16
Résumé:  Une femme et un homme, simples amis qui se lancent des défis très orientés, font une nouvelle expérience.
Critères:  fh ff frousses inconnu douche massage nopéné -tarifé -sauna
Auteur : Volatyl      Envoi mini-message
Nuru



Je regarde la page internet que tu as affichée sur ton téléphone et lis les descriptifs.



Là, j’avoue que tu me scies, dans l’initiative de ta demande. Même s’il fait bon cet après-midi en terrasse de café, cela ne justifie pas que tu sois aussi rouge. Je vois bien l’effet que produit la pensée de ce qui va se réaliser.



Entre l’initiative, l’approbation de l’idée et sa réalisation, il y a un gouffre. D’abord économiser, forcément, car ce n’est pas donné non plus ; puis une fois que nous avons tous deux réuni de notre côté la somme nécessaire, il faut trouver un moment de disponibilité commun. Et c’est d’ailleurs ce qui a été le plus difficile. Puis tu as voulu prendre les choses en main toi-même, puisque c’est ton idée, et tu as appelé. Je ne sais d’ailleurs rien de ce qui s’est dit. Je ne connais que le jour, l’heure et le lieu du rendez-vous.


_____________________



Milieu de matinée, en plein Paris, dans le deuxième arrondissement. Une porte discrète ; pas de vitrine, mais c’est normal : je ne m’attendais pas à plus. Nous nous signalons à l’interphone, et la porte s’ouvre sur un charmant sourire.


Elle dit se nommer Chloé. Grand bien lui fasse ! J’ai de gros doutes sur la véracité de son prénom, mais on s’en fout. Elle nous guide à travers l’appartement visiblement très vaste et nous fait asseoir dans un salon très confortable, ambiance feutrée, tentures de velours bordeaux, bougies parfumées et lumières très soft. Malgré l’heure matinale, nous nous croirions en pleine soirée. Une deuxième personne nous y attend. Sandra nous présente les lieux en nous donnant un programme sommaire des trop courtes heures à venir. Nous avons même droit au champagne pour l’occasion et nous en sifflons bien deux ou trois coupes pendant les présentations. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est le champagne ou si le chauffage a été poussé, mais la chaleur ambiante se fait de plus en plus ressentir.


Chloé reprend la parole pour nous indiquer la pièce à côté.



Nous passons dans la pièce d’à côté, vaste salle de bain plus que luxueuse pour ce quartier de Paris. Grande douche à l’italienne, jacuzzi, vaste point d’eau double vasque avec un miroir impressionnant, et surtout le hammam tout en faïences avec lumières LED incrustées.


Je me tourne vers toi.



Je plaisante, mais je n’avais pas du tout prévu ça non plus. Je suis certain que je rougis au moins autant que toi en ôtant également mes vêtements.



Le hammam est à température et déjà bien embué. Une très légère musique douce s’en échappe, et des lumières très tamisées poussent l’atmosphère à la détente intimiste. Bien qu’il ne soit pas très grand, assis l’un en face de l’autre, les genoux se frôlant à peine et les jambes serrées, nous avons du mal à nous distinguer. Nous sommes très vite trempés, nous regardant à peine ou à la dérobée ; cependant, il nous faut bouger et faire ce qui est attendu de nous. Je souffle à peine un « On commence ? » que tu as déjà la main sur le grand pot de crème exfoliante qui était posé entre nous. À travers la brume très épaisse, je te vois te servir puis hésiter alors que tu allais te l’étaler sur le corps. Tu arrêtes ton geste dans son élan. Finalement, tu te lèves et te rapproches de moi.


C’est idiot, je suis bloqué. Comme tu es debout devant moi, j’ai le regard à hauteur de ton sexe. C’est fou ce que le hammam peut donner chaud… et ce n’est pourtant pas la première fois que j’en utilise un. Néanmoins, j’ai l’impression en regardant tes lèvres que je ne suis pas le seul à être troublé. Puis je lève les yeux et ne vois que tes seins, même pas ton visage. Je me lève à mon tour, de peur d’être perdu par mes réactions physiques, ce qui n’est absolument pas le but de cette sortie. Je me lève d’ailleurs un peu trop vite et perds un peu l’équilibre, ou c’est toi qui es trop proche ; toujours est-il que mon visage, mes lèvres frottent sur l’un de tes tétons dressés.



C’est bon ? Que veux-tu dire ? C’est bon, dans le sens « Ce n’est pas grave », ou c’est bon, dans le sens « C’est agréable » ?


Tu es quand même trop près ; tu me colles presque, et je sens ta poitrine frôler mon torse à chacune de tes respirations. Alors que je m’attendais à ce que tu recules d’un pas, non seulement tu n’en fais rien, mais tu commences à étaler la crème sur mon torse d’une main, et sur mes épaules de l’autre. Alors que je me contorsionne pour prendre le pot à mon tour, tu ne fais rien pour m’aider et reculer ; au contraire, tu accentues la pression de tes seins sur moi.



Et nous voilà à nous étaler la pâte rugueuse sur la peau, n’épargnant aucun recoin. J’essaie de penser à autre chose lorsque je m’occupe de tes seins, mais cela n’a rien de facile. Et c’est encore pire lorsque je m’accroupis, que je passe sur tes jambes, tes fesses, le bord de tes lèvres légèrement entrouvertes, et surtout trempées… Puis tu en fais autant à mon égard. J’avoue qu’il est vraiment très difficile de penser à autre chose pour en pas avoir l’air ridicule ou que tu te méprennes sur mes intentions. Lorsque tes mains balaient mes fesses puis mon sexe et mes testicules, rester de marbre relève de l’impossible, et cela te fait rire.



Nous sursautons tous les deux lorsque la voix de Sandra se fait entendre de l’autre côté de la porte en verre du hammam. Nous ne l’avions même pas entendue venir, mais c’était très probablement volontaire de sa part. Impossible de dire si c’est le champagne, l’ambiance ou le reste, mais nous nous exécutons sans poser de questions. C’est idiot, mais se concentrer pour le faire consciencieusement permet de penser à autre chose. Un peu. Enfin, presque. Nous nous frottons, et pas seulement avec nos mains : peau contre peau, dans cette chaleur moite presque étouffante, nous dansons presque au rythme sensuel de la musique, n’épargnant aucun centimètre carré sauf les visages que nous ne touchons pas. Autant je sens tes seins durcir contre moi, autant tu ne peux que sentir…



Cette fois, c’est Chloé qui parle tout en douceur. Les deux hôtes nous attendent à la sortie du hammam, et ce n’est qu’en arrivant en pleine lumière que je vois à quel point nos peaux ont rougi. Étrangement, ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment-là que je détaille vraiment les deux femmes nous accompagnant.


Elles sont toutes les deux visiblement plus jeunes que nous ; je dirais moins de la trentaine. Elles sont aussi légèrement plus petites, et sont toutes deux vêtues de très courts peignoirs en soie très décolletés et ne descendant qu’en haut des cuisses, tout un programme ; mais là s’arrêtent les points communs. Même s’il y avait quelques photos stylisées sur le site internet, la réalité dépasse presque la fiction.


Comme elles nous poussent vers la très grande douche italienne, elles en profitent pour ôter leur peignoir, ce qui nous permet de les détailler. Je vois que tu en fais autant que moi : ça va, je me sens moins seul.


Sandra est légèrement métissée, subtilement mais harmonieusement. Un soupçon Eurasienne, un trait du Sud, la peau hâlée juste ce qu’il faut, sans trace de bronzage d’ailleurs. Une coupe au carré de cheveux noirs, fins et lisses, descend sur ses épaules marquées. Fine, elle n’en est pas moins musclée, et le dessin de ceux-ci sous sa peau laisse supposer une fermeté assurée. De jolis petits seins ronds qui tiennent tout seuls, ornés d’étroits mamelons bruns desquels des tétons se dressent, un ventre absolument plat sur une taille très fine, un bassin marqué avec des fesses musclées. Quant au côté pile, un fin trait vertical pileux indique la direction de lèvres discrètes où l’on voit cependant nettement un petit capuchon volontaire légèrement saillant, tel un bonbon sucré tentateur qui ne demande qu’à servir. Comme le reste, les jambes sont fines et musclées, et les pieds gracieux et vernis.


Elle est complètement différente de Chloé, rousse comme le feu, les yeux vert sombre, la peau blanche parsemée de taches de rousseur, et les cheveux longs ondulés. Beaucoup plus en chair sans être grosse, des seins lourds et appétissants aux aréoles roses et larges. Le bassin aux fesses callipyges est contrasté par une taille presque aussi fine que celle de son amie. Le sexe ? C’est une véritable rousse à n’en pas douter, la toison taillée fin accentuant des lèvres proéminentes et actuellement ouvertes laissant supposer un volcan dont le réveil est proche. Les jambes, bien que moins fines que celles de Sandra, sont en corrélation avec le reste du corps : musclées, et malgré les rondeurs prometteuses, il n’y a nulle trace de cellulite.


Lorsque Chloé me prend par la taille et me pousse vers un côté de la douche, il s’en faut de peu que je me mette à bander direct. Seul un véritable effort de concentration m’en empêche. Je suis dans une bulle, et je perçois à peine du coin de l’œil que Sandra se colle à toi de l’autre côté de la douche. Bien étudiée, la douche comporte deux pommeaux verticaux. Je crois que je vais faire la même chez moi !


La fine pluie chaude qui nous tombe dessus nous lave de la crème exfoliante, aidée par les mains douces qui nous frottent et pétrissent toutes les parties de nos corps.


J’ai l’impression que le ballet de nos masseuses est bien rodé, car leurs mouvements sont presque identiques ; alors qu’elles sont collées dans notre dos, leurs bras nous frottant ou caressant nos torses, elles nous font lentement pivoter de façon que nous nous retrouvions, toi et moi, face à face, visualisant ce que chaque partenaire fait à l’autre. Et c’est bien de façon symétrique que lorsque Chloé me passe ses mains sur mes pectoraux, les frottant, les caressant, les pressant même, Sandra te fait la même chose sur tes seins, et cela ne te laisse pas du tout indifférente. Je vois ses petites mains les frôler, les caresser, les soupeser l’un après l’autre, ensemble, puis les presser légèrement et même jouer avec tes tétons. Il me semble entendre un gémissement de ta part, mais je rêve peut-être ; en tout cas, tes yeux se ferment légèrement et ta bouche est crispée. Puis les mains descendent, rincent le ventre, descendent encore. Au moment même où je vois la main de Sandra se poser sur tes lèvres et un doigt s’immiscer en leur centre, je sens une main de Chloé me prendre le sexe et commencer à le caresser. Déjà qu’il n’avait pas besoin de ça, je n’arrive plus à contenir une érection naissante.


Tout comme moi, tu n’as plus les yeux fermés du tout ; ils sont au contraire bien ouverts et me regardent. D’abord nous nous fixons des yeux, hésitant à franchir ce léger cap, puis simultanément nous les descendons et chacun observe ce qui est fait à l’autre, la couche ruisselante sur nos peaux. D’une phase de rinçage nous passons à une masturbation douce alors que nous-mêmes restons les bras ballants. Cela ne dure pourtant que quelques secondes, puisqu’elles descendent encore pour terminer le rinçage de nos jambes.


Lorsque les douches s’arrêtent, elles nous enrobent de douces et épaisses serviettes de bain et nous sèchent en nous demandant d’en faire autant pour elles. C’est donc à nous de les toucher, de découvrir leur corps, leur peau. Ceci se passe par l’intermédiaire du tissu, mais c’est très agréable. C’est plutôt timidement que nous les séchons, et je vois que très intelligemment nos hôtes ont inversé les positions de la douche. Ce sont elles qui sont face à face, et nous qui nous en occupons. Après tout, elles ont bien le droit d’en profiter !


Sans nous concerter, mais initiés par leurs gestes sous la douche, nous reproduisons des mouvements identiques, ensemble. Nous séchons les mêmes zones aux mêmes moments, caressons avec ou sans la serviette leurs épaules, leur dos, leurs seins. Je suis d’ailleurs étonné de voir avec quels soins tes doigts se promènent sur les courbes légères de Sandra, jusqu’à prendre sa poitrine à pleines mains alors que je fais de même avec Chloé. Puis nos mains suivent la gravité pour imiter ce qu’elles-mêmes nous ont prodigué plus tôt. Je sais bien que tu as des envies lesbiennes de temps en temps, mais de te voir glisser tes doigts dans la fente d’une autre femme me donne de plus en plus chaud alors que je fais de même de mon côté. Évidemment je ne sais pas ce que tu ressens ni quelles sont les réactions de Sandra, mais plaisir simulé ou pas, Chloé est trempée, brûlante, inondée même à tel point que je suis incapable de m’empêcher de bander. Et cela ne dure aussi que quelques secondes.


Nous finissions les jambes et pieds. C’est sans un mot que nos guides nous prennent par la main et nous conduisent dans une autre pièce beaucoup plus sombre où le très faible éclairage n’est assuré que par une seule bougie. La pièce est suffisamment large pour accueillir deux grand matelas gonflable joints au sol. Sur chacun des côtés sont posés les mêmes éléments, à savoir une pile de serviettes et une cuvette en bambou remplie probablement du gel Nuru avec lequel doit avoir lieu le massage.


Les matelas gonflables sont couverts d’un revêtement doux, heureusement, et il est aisé de s’y allonger sur le ventre, ce que nous faisons chacun de notre côté. Nous nous regardons, le sourire aux lèvres, et nous attendons. Jusqu’ici, il n’y a rien à redire à la prestation. Tu ne m’as pas dit en quoi elle consistait exactement, mais j’ai quand même vu le site et je sais parfaitement ce qu’il peut se passer.


En te regardant, je peux voir Sandra se préparer pour toi ; j’imagine donc que Chloé de son côté fait plus ou moins la même chose, et d’ailleurs ton regard se porte derrière moi, ce qui confirme mon idée.


Ta masseuse, à genoux de l’autre côté de toi, plonge ses mains dans la cuvette en bambou et en ressort une poignée de gel qu’elle s’étale elle-même sur le corps. Elle a vu que je la regarde et me sourit en se badigeonnant sensuellement les bras, le torse, les seins. Puis elle reprend une nouvelle poignée de gel qu’elle pose cette fois sur ton dos. Nos frissons sont simultanés puisque je ressens exactement la même chose que toi, les mains de Chloé parcourant mes épaules, mon dos, mes fesses, mes jambes. J’ai presque l’impression que c’est Sandra qui le fait, tellement les mouvements sont synchronisés, comme si je nous regardais dans un miroir, sauf qu’au lieu de mon propre reflet, c’est toi que je vois. Et puis Sandra s’assoit sur tes fesses, à califourchon. Malgré l’obscurité, nos yeux se sont adaptés au peu de luminosité, et ce mouvement m’a fait entrevoir son sexe ouvert et luisant lorsqu’elle avait les jambes écartées. D’ailleurs, c’est tout son corps qui est luisant, comme le tien recouvert de gel.


Le massage commence. Elle se penche et te masse les épaules comme moi-même je le fais lorsque je masse quelqu’un, mais la comparaison s’arrête là. Elle ondule du bassin, frottant son pubis contre tes fesses, et je ressens la même chose de la part de Chloé. Ressentir, le mot n’est pas assez fort. J’ai plutôt une parfaite conscience de la vulve brûlante de Chloé écrasée contre mes fesses, glissant, se frottant, se masturbant presque contre moi. Tout comme moi, je te vois te cambrer pour accentuer ce contact si intime. Ne pas se retourner, être patient… le plus difficile !


D’ailleurs, en parlant de difficile, je sens mon érection grandir et me gêner, et je suis obligé de me repositionner. Ça, tu ne peux pas savoir ce que c’est. Et lorsque je fais le geste de le faire, Chloé s’écrase contre moi, ses seins pleins massant mes omoplates ; elle passe sa main sous mon corps et repositionne elle-même le membre perturbateur en me soufflant dans l’oreille : « Laisse-moi faire, je suis là pour ça… » Le contact de ses doigts sur mon gland gonflé est à la fois tendre et ferme. Rien de brutal ou de maladroit. Puis le massage reprend.


Les filles se couchent sur nous, se font glisser sur toute la longueur de nos corps. Le tracé de leurs tétons durcis parcourt la peau de nos dos, et nous les percevons parfaitement. Elles vont jusqu’à faire venir leurs seins sur nos fesses, jouant avec. Autant le massage je connais, autant ces perceptions-là sont des découvertes magiques. Alors qu’elles sont toujours dans cette position, je sens appuyer sur le talon de mon pied quelque chose de chaud que je n’attendais pas. Je baisse un peu la tête pour voir sur toi ce qu’il se passe, et je comprends immédiatement : elles se caressent. Elles se servent de l’un de nos talons pour se caresser franchement. Et comme tu as compris aussi la manœuvre, je te vois relever très légèrement ton pied pour appuyer un peu plus sur Sandra. Tu as les joues rouges. Même avec le peu de lumière présente, cela se voit : tu as les yeux très brillants, le souffle court. Tout comme moi, cette image d’une fille se servant de toi pour prendre du plaisir ne te laisse pas du tout insensible.


Dans la continuité des mouvements, elles nous massent les jambes, le sexe appuyé sur un de nos talons. Remontant des chevilles aux mollets, puis aux genoux, à l’arrière des cuisses, l’intérieur des cuisses, les doigts remontent sans cesse. Au moment où Chloé touche et caresse ainsi mes testicules, je vois que tu frissonnes également, ne me laissant aucun doute sur ce que te fait Sandra. Pour moi, c’est un massage tout en douceur, qui part des testicules et remonte sur toute la raie des fesses. Quand je vois les mains de Sandra remonter le sillon des tiennes, j’en conclus que les mouvements sont toujours coordonnés et que tu subis la même chose que moi. Nous subissons, mais c’est une torture très savoureuse.


Après quelques allers-retours, elles se rallongent de nouveau complètement sur nous pour reprendre le maximum de contact corporel avant de nous demander de nous retourner.


Une fois allongés sur le dos, contrairement à ce que je pressentais, elles s’accroupissent sur nos bassins, mais en regardant nos pieds. La vue plongeante sur cette féminité exacerbée, ouverte, humide et chaude renforce encore plus mon érection. Chloé prend soin de bien positionner mon membre dans le sillon détrempé de ses fesses, puis elle s’allonge sur moi, son dos contre ma poitrine. Les mouvements recommencent, glissants, brûlants. Elle me masturbe littéralement avec les globes de son postérieur. Je vois que Sandra n’est pas en reste avec toi, qui lèves ton bassin pour augmenter la pression de ses fesses musclées.


C’est alors qu’elles prennent nos mains pour les ramener sur leurs seins et nous faire comprendre ce qu’elles attendent. Soufflant dans leur nuque, nous jouons avec leurs attributs mammaires. Je vois ta poitrine écrasée par les omoplates de ta masseuse, pression accentuée par toi-même écrasant ses petits seins que tu malaxes, tritures, caresses. Tu joues même avec ses mamelons comme tu le ferais sur toi, pinçant légèrement les tétons en les étirant un peu.


Je m’aperçois que je reproduis tes gestes sur Chloé dont le volume n’est pas le même, mais le plaisir est par contre aussi intense. Nos gestes ne les arrêtent pas dans leurs ondulations du bassin, et ces mouvements font monter encore un peu la température de la pièce de quelques degrés. Nos corps doivent être trempés autant par le gel Nuru que par nos transpirations.


Doucement, elles écartent nos mains et se retournent vers nous. Face à face, il est évident que la conclusion ne va pas tarder.


Ses seins écrasés contre mon torse, ses tétons durs essayant de percer ma poitrine, glissant sur ma peau, son ventre collé au mien, son pubis presse mon sexe. Elles s’agenouillent pour finir assises sur nos bassins. Encore une fois elles prennent nos mains pour les écraser sur leurs seins. Nous ne nous faisons pas prier, et autant je vois que Sandra et toi entrez dans un ballet de frottements, autant Chloé frictionne mon gland avec son clitoris érigé et détrempé.


C’est là que nos chorégraphies mutuelles divergent. Pour moi, la situation reste à peu près la même, sauf que Chloé cambre son dos, les mains sur le matelas en arrière, la tête regardant le plafond, son bassin glissant frénétiquement sur le mien. Sandra, par contre, s’est reculée. Passant une jambe sous la tienne, l’autre par-dessus, vous vous retrouvez emboîtées telles deux paires de ciseaux, mais là aussi le frottement frénétique fait rage entre vos deux vulves, clito contre clito dans une bataille infernale.


Les bruits humides de succions, les souffles haletants, les gémissements perceptibles de tous, la peau brûlante de désirs, la tension monte. Nous sommes au bord du feu d’artifice quand avec surprise je sens tes doigts entrer en contact avec les miens de nos mains côte à côte.


Avec un sursaut avant-coureur et une pression accentuée sur mes phalanges, je comprends que tu es à la limite ; ça tombe bien, moi aussi. Quel a été le déclencheur ? Aucune idée, mais au même instant nous serrons nos doigts et sentons que l’autre lâche prise. C’est l’explosion, tous ensemble. Te tenant la main, tes tremblements de plaisir se communiquent aux soubresauts de mon éjaculation. Nos muscles se tétanisent alors que j’entends même ton plaisir se répandre sur le matelas gonflable. J’ose imaginer que nous ne sommes pas les seuls ; j’espère de loin que nos masseuses respectives prennent part à ce moment unique et partagé. La chaleur que je sens recouvrir mon bassin semble m’indiquer que Chloé s’est aussi laissée aller à libérer son bonheur.


L’impression de se vider sans pouvoir s’arrêter, un engourdissement complet, comme enrobé dans un nid de coton.


Doucement, nous reprenons nos respirations, nous calmant lentement, maîtrisant de nouveau nos esprits. C’est d’ailleurs à ce moment-là que nous nous lâchons la main. Puis c’est le retour aux réalités de la vie.


La douche à quatre en rigolant, même si nous savons très bien que nos hôtes jouent un rôle. C’est là que nous voyons qu’il est temps de se quitter. Leurs mots sonnent légèrement faux. Cela gâche juste un peu le plaisir de ce moment unique. Il aurait simplement fallu ne pas se parler du tout à la fin et jusqu’au moment où nous remettons les pieds dans la rue, éblouis par le soleil. Nous sommes encore sur une autre planète, l’impression d’avoir passé une nuit complète en quelques petites heures seulement.


Je me demande ce que sera notre prochain défi ; il va être difficile de dépasser celui-là.