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Temps de lecture estimé : 28 mn
14/06/16
Résumé:  Le récit de ma première fois avec ma copine.
Critères:  fh jeunes copains fête cérébral voir massage préservati pénétratio init -prememois -initfh -inithf
Auteur : SurfSound      Envoi mini-message
Ma première fois

On n’oublie jamais sa première fois. On se rappelle même de tout. Et peut-être plus particulièrement quand on est un garçon ? Non ? Je n’en sais rien. Toujours est-il que c’est bien mon cas. Et en guise d’histoire, je vais vous raconter la mienne, la première fois que j’ai goûté au plaisir charnel. Je me rappelle de tout, de chaque détail ; je crois que je ne pourrai jamais oublier.


Nous avions tous les deux tout juste dix-huit ans, et venions d’entrer en première année de fac trois mois plus tôt. Ma copine et moi étions en couple depuis six mois. Notre histoire était un peu particulière dès le départ : pendant les quatre années passées au collège puis les trois du lycée, nous avons toujours été dans la même classe, au milieu d’une grosse trentaine d’élèves, sans jamais se considérer ; peut-être nous sommes-nous parlé une dizaine de fois en quelques années.


Nous nous sommes découverts au mois de mars alors que nous étions en terminale, et nous sommes mis en couple le mois suivant. Malheureusement, nos chemins se sont séparés à l’entrée dans le supérieur, étant dans des établissements différents, mais nous sommes restés ensemble, même si nous ne nous voyions que le week-end, ce qui rendit les choses un peu tristes.


Nous étions des adolescents normaux, assez tranquilles je dois dire, et nous nous aimions, comme une amourette sérieuse, mais temporaire d’adolescents. Avec le recul, je rajouterai que je suis heureux d’avoir eu ma première fois avec elle, car cela a ajouté beaucoup de magie et a pesé sur l’événement, mais dans le bon sens du terme, car nous nous faisions confiance mutuellement.


Elle, née fin novembre et moi début décembre, avons décidé de fêter nos anniversaires ensemble un samedi soir avant les vacances de fin d’année, une de ces fêtes typiques des adolescents. J’avais passé la soirée à me demander comment moi je pouvais sortir avec une fille aussi mignonne – sans être une bombe qui faisait rêver les autres – et à l’admirer dans sa robe bleu marine, partant du dessous des genoux jusqu’au ras des épaules, qui étaient à peine dénudées. Classe et sobre à la fois. Rien à voir avec les tenues aguicheuses que portaient certaines de nos connaissances.


Pour le terme de la soirée, les parents de la vingtaine de participants avaient accordé leur confiance : une dizaine d’invités étaient restés sur place dormir à même le salon de la grande maison dans des sacs de couchage, mes parents s’étant réfugiés dans leur chambre de l’autre côté de la bâtisse pour le temps du week-end. Le campement de fortune dans le salon de l’organisateur de la soirée est un spectacle cocasse que nous avons tous vu au moins une fois.


Mes parents ne savaient pas que j’avais une copine ; je ne sais comment c’était possible, car les signes ne manquaient pas, et du coup ils ne nous surveillèrent pas plus que cela. C’est ainsi qu’Alice et moi nous avons esquivé le campement de fortune pour dormir dans ma chambre. Inutile de vous dire que deux adolescents amoureux – et tout particulièrement quand le garçon est en rut – dormir dans le même lit, si les parents l’avaient su, les choses auraient peut-être été différentes.


Au terme de la soirée, nous sommes donc allés nous coucher. Alice et moi qui étions toujours décontractés ensemble, simples, mais décontractés et complices, nous retrouvâmes un peu inhibés quand nous nous fûmes seuls. Je partis prendre une douche dans la salle de bain à côté de ma chambre, et en silence, presque gênée, son sac à la main, Alice fit ensuite de même.


En pantacourt et en tee-shirt, je me glissai sous la couette. Après une dizaine de minutes, alors que je regardais les photos de la soirée sur l’appareil photo numérique – ce qui pour l’époque était encore un petit luxe – Alice réapparut.

Elle était belle. 1 mètre 65, fine, la peau très blanche et des cheveux blonds que l’humidité de la douche avait bouclés à leur pointe, se contractant encore plus au contact des fines épaules. Elle portait un pyjama intégralement bleu ciel, sans motif ni décoration, à manches longues, qui tranchait avec les chaussettes bleu foncé. Je ne pus m’empêcher de lui faire remarquer avec humour :



Évidemment, un homme mature aurait proposé des chaussettes à la demoiselle, mais moi, cela ne m’a même pas traversé l’esprit, bien trop préoccupé – et un peu excité –, car pour la première fois j’allais dormir avec une fille. En plus, j’aimais bien ces collants qui s’arrêtaient à mi-cuisses : bleu marine, avec des motifs blancs très fins qui dessinaient une forme de losange sur tout le tissu, ces petits losanges bleu marine entourés de blanc allaient d’ailleurs très bien avec la robe qu’elle avait portée toute la soirée.


Durant son passage à la douche, j’avais un petit bilan dans ma tête des divers scénarios possibles, et évidemment le plus optimiste, excitant et effrayant à la fois, était celui où nous ferions l’amour. J’avais tout préparé : les lumières de la pièce étaient éteintes, seule ma lampe de chevet, dont l’ampoule avait été changée volontairement pour en réduire un peu la puissance, était la seule source de lumière, une lumière tamisée chaleureuse.


Sur la table de chevet, parmi un bric-à-brac d’affaires, il y avait planqué, dans un petit bocal, une paire de préservatifs achetés dans une pharmacie de l’autre côté de la ville, avec des copains, après avoir hésité une demi-heure devant l’entrée de l’officine, à tenter de se motiver. Humbles comme des adolescents, nous avions acheté un modèle élaboré, à nervures, et nous étions partagé le contenu de la boîte. Je me rappelle bien, car le hasard a fait que je suis sorti avec Alice environ un mois plus tard, les caoutchoucs restant cachés au fond de mon armoire.


Le contenu de la soirée aurait pu être un peu différent. Alors que je me relevais pour aller poser l’appareil photo sur le bureau, Alice se glissa sous la couette, et après une seconde d’hésitation commença à jeter un œil sur mes affaires posées sur la table de nuit. Alors qu’elle me posait des questions sur les ouvrages et les babioles, j’essayai de ranger un peu tout cela et de me glisser entre elle et le meuble.


Nous nous sommes insérés sous la couette jusqu’au niveau des épaules.


Mettre en confiance. Se mettre en confiance. Je savais qu’il fallait que je ne presse rien, que j’aie confiance en moi et que je prenne mon temps. C’est ainsi que la lumière allumée, nous nous sommes embrassés, tendrement comme toujours, pendant de longues minutes. Stratégiquement, mais avec douceur, mes mains commençaient leur balade. Sauf qu’aujourd’hui, elles devraient sortir des sentiers battus.


Caresses dans les cheveux, dans le cou… Effleurer les bras sur toute leur longueur. Embrasser tantôt timidement, tantôt langoureusement alors que l’on masse un peu le dos. Nous avions installé le climat propice, avec cette tendresse qui caractérisait nos embrassades depuis le début de notre relation, mais en y ajoutant ces mouvements jusqu’alors nouveaux. Et il allait falloir encore innover… Alors que je me demandais par où commencer mes caresses osées, je me rendis compte que sous mon pantacourt, j’avais déjà une grosse érection. Heureusement, le vêtement était ample, et de plus j’ai discrètement écarté mon bassin tandis que je gardais mon torse blotti contre ma chérie.


C’est par le bas du dos que j’ai commencé. Profitant qu’Alice avait les bras tendus pour m’enlacer, son pyjama était un peu ouvert sur l’arrière. Ma main droite s’y est glissée. Elle mérite une médaille pour tout le travail accompli ce soir-là. Toujours calmement et de manière mielleuse, j’ai caressé ce doux dos, en cercles, à pleine main, en remontant toujours plus haut. Mon cœur fit un premier bond et mes sens se mirent en alerte d’une réaction quand le bout de mes doigts atteignit le bas du soutien-gorge, au niveau de l’attache. Ne voyant aucun changement dans l’attitude de ma copine, j’ai continué au même rythme mes caresses, passant par-dessus le sous-vêtement pour retrouver la nuque quittée quelques minutes plus tôt.


Pour l’instant, tout se déroulait bien, et afin de me tranquilliser j’ai fait plusieurs fois l’ascenseur dans le dos d’Alice. Pour marquer une petite transition, je suis revenu sur les mouvements précédents, bras, nuque, cheveux, avant de refaire un aller-retour dans le dos. Au niveau des reins, la pression est revenue quand j’ai commencé à délicatement bouger ma main sur le flanc de ma chérie pour la glisser sur son ventre tout doux, détectant la présence du nombril. Elle avait la peau un peu froide, et par de petites caresses je tentais de la réchauffer. Par peur d’aller trop vite, ma main repartait alors faire un aller-retour dans le dos avant de revenir devant et monter toujours plus haut sur le ventre. Ma chérie se laissait embrasser et caresser, et elle avait pleinement conscience de ce que je faisais.


Alors encore une fois, mon cœur bondit au contact de la base du soutien-gorge. Mais je n’en fus pas trop effrayé, mais plutôt très excité. Ma manœuvre continua, et quand il devint impossible de monter plus haut sans toucher les seins d’Alice, je repassai directement dans le dos, sans redescendre, parcourir à nouveau son arrière avant de repasser devant rapidement. Malgré ma position inconfortable, ma peur me fit sauter les seins. Directement je passai mon bras entre les deux masses et caressai la base du cou, sentant mon avant-bras entouré.


Alice s’est très légèrement décollée de moi alors qu’elle m’embrassait profondément. Je sentais sa température monter et son souffle s’accélérer. C’est à ce moment-là que ma main qui se trouvait sur son cou est délicatement descendue à nouveau entre les seins, mais pour se positionner sous la masse gauche. Je me rappelai alors m’être demandé plusieurs fois à quoi ils ressemblaient. Quelle était leur taille réelle. Je les avais bien effleurés parfois sans faire exprès, mais là j’étais sur le point d’en toucher un pour la première fois. J’allais peloter une fille !


Alors ma main a doucement commencé son ascension pour recouvrir complètement le sein, ou presque. La masse chaude n’était pas très grande, mais assez pour m’empêcher de la saisir complètement. Tendrement, j’ai commencé mes premières caresses, avec le pouce uniquement. Le relief était simple, le tissu doux, à part au sommet où je décelai un motif, un relief sur toute la largeur, et au centre où il y avait apparemment un petit nœud. De temps à autre, ma main recouvrait complètement la petite mamelle pour ensuite ne me servir que de mon pouce pour la parcourir.


Je n’hésitais pas à revenir vers le bas, sur le ventre, revenir sur ce sein pour passer derrière, dans le dos. Je maintenais mes attaques partout, restant tendre, et lors d’un de ces passages je constatai sur l’épaule l’absence de bretelle pour le soutien-gorge. Je pensai alors à la soirée où en effet ses épaules étaient dégarnies, à peine, mais dégarnies. Immédiatement, je me suis dit que cela pourrait jouer en ma faveur. Ma main revint soupeser le petit sein, et mon pouce chercha, pour trouver sans difficulté le mamelon grâce à sa pointe qui était dure sous le tissu. Ce contact fit soupirer Alice ; de peur, je relâchai la pression pour refaire des caresses ailleurs.


Mais l’envie était trop forte, je revenais à la charge et je voulais le toucher sans barrière. Avec la pointe de mes doigts, je commençai à m’insérer légèrement sous la partie supérieure du bonnet, sans aller trop loin, avant de revenir à ma position initiale. Deux ou trois fois, je glissai mon index sous le soutien-gorge entre les seins, remarquant à quel point il était serré, avant de revenir sur ce sein que je m’étais approprié. J’ai pris alors un gros risque en repassant dans le dos. Conscient du risque d’échec élevé, de voir tout s’arrêter net, mes doigts sont partis jouer avec l’attache dans le dos. Sans pouvoir me cacher, tout en continuant mes embrassades – de toute façon Alice me plaquait contre sa bouche sans interruption – j’essayai d’ouvrir la boucle pour faire sauter la barrière et libérer ces seins.


Au bout d’une dizaine de secondes, longues, très longues, c’est à ma surprise, mais à mon entière satisfaction qu’Alice est venue m’aider. Lâchant mon cou de sa main gauche, puis de sa droite, elle quitta aussi mes lèvres. Nous nous fuyions du regard, mais deux secondes plus tard elle glissa à nouveau délicatement sa langue dans ma bouche et je sentis ses douces mains sur ma nuque. De ma main droite, j’allai vérifier le travail : le chemin était ouvert. Sans pour autant accélérer, ma main revint rapidement sur le torse de ma chérie, et entre les petites montagnes j’attrapai du bout des doigts le sous-vêtement que je tirai vers le bas sans résistance. J’imaginais alors ce qui m’attendait !


Alors que doucement je me décollais un peu d’elle, Alice était devenue un peu plus chaude, et sa respiration accéléra un peu ; c’est surtout la vibration de son corps que je perçus quand la paume chaude de ma main se posa en plein sur son sein, chatouillée par le téton pointu. Je me suis alors amusé, calmement, à le toucher et le caresser dans tous les sens avant de comprendre que tout l’intérêt était justement ce téton, que mon pouce ne quitta plus, l’attaquant dans tous les sens alors que ma chérie et moi continuions nos embrassades. Je me suis alors perdu pendant peut-être dix minutes à la toucher de partout – la partie supérieure de son corps – pour toujours revenir sur ces seins, enfin, ce sein, dont je percevais ou devinais chaque détail. Je remarquai surtout l’effet de mes caresses sur ma chérie, qui était clairement séduite par mes manœuvres ; en tout cas, son corps me le faisait comprendre.


C’était une sensation indescriptible. Cette petite masse chaude, vue et revue sur des images sur un écran d’ordinateur. Là ! Sous ma main ! Ma chérie que je caressais, ce sein chaud et doux, je sentais un peu sur son côté le relief de l’aréole, avec en son milieu la pointe dure. Du bout des doigts, je faisais ensuite le tour de la base de la montagne, faisant des cercles en repartant vers le sommet. Pour varier encore, je montais, je descendais, changeant souvent de direction. Je sentais qu’Alice appréciait. Ma main, ouverte et plaquée contre son ventre, parcourait son torse, sa poitrine, la palpant ou l’effleurant, la faisant un peu frissonner.


J’en voulais plus. Je voulais les embrasser. Je voulais lui donner du plaisir. La manœuvre était délicate. Du coude, de l’avant-bras, je repoussai un peu la couette vers le bas. Comme avec mes doigts j’avais déjà remonté depuis longtemps le haut de son pyjama, ce sein gauche était à découvert. C’est peut-être la seule fois où je n’ai pas hésité. Tant pis, j’ai foncé. De la main droite j’allai occuper le sein droit pour le découvrir lui aussi, et au milieu d’un frisson de ma chérie, je me décollai de sa bouche pour presque instantanément, à sa surprise, poser doucement mes lèvres sur le téton droit alors que ma main droite reprenait sa position sur l’autre colline.


Le premier bisou avec la pointe de la langue, alors que mon pouce recommençait son travail sur l’autre sein, a fait son effet. Cette fois, pas de doute, j’avais clairement senti le frisson de ma chérie. À partir de ce moment-là, dans le silence de la pièce, j’allais entendre régulièrement des petits soupirs au milieu de sa respiration. Avec mes lèvres, je baisais tendrement sa petite montagne, à divers endroits, pour parfois revenir sur le sommet que je titillais avec la pointe de la langue. Ma chérie avait un goût exquis ; elle sentait bon, et en quelque sorte je faisais l’amour à sa poitrine.


Ma curiosité ne s’était pas cachée. Régulièrement, avec de moins en moins de gêne, j’ouvrais les yeux pour regarder ces merveilles. La lumière d’ambiance était amplement suffisante pour voir ces petits seins blancs au mamelon rose, les deux plus belles choses que je n’avais jamais vues jusqu’alors. Souvent, je jetais aussi un œil vers elle. Elle avait soit les yeux fermés, soit elle regardait mon travail pour à nouveau fermer les yeux.


Ces longues minutes – cela a duré très longtemps – me gonflèrent à bloc pour continuer mes découvertes, d’autant plus que ma chérie aimait ce que je lui faisais. N’ayant pas perdu l’esprit, je ne cherchai jamais à forcer quoi que ce soit, et je prenais des pauses pour bien marquer ma tendresse. Prenant à nouveau une longue respiration, conscient d’un nouvel échec possible, je décidai de partir vers le Sud. Le bonheur que me procurerait la réussite valait de courir le risque d’échouer. En douceur, la main plaquée contre elle, je suis parti vers le bas.


Au-dessus du nombril, je me rendis compte que cette fois le ventre d’Alice était très chaud, ce qui contrastait avec mes premiers passages. Je ralentis la vitesse, et tournai ma main vers le bas. Pratiquement au ralenti, les bouts de mes doigts passèrent sous un double élastique pour continuer leur route.


Alice respirait profondément et avec une force surprenante. Lorsque j’ai fait remonter mon visage vers le sien, j’ai eu l’impression qu’elle voulait avaler ma bouche, serrant ma tête contre elle au point que je me demandai si ce n’était pas un moyen de m’empêcher de l’embrasser ailleurs ou de la regarder, ou encore d’essayer d’étouffer ses gémissements à peine perceptibles quand je la touchais à des endroits sensibles. Mes doigts arrivèrent ainsi sur son pubis, et ma première surprise fut de tomber sur une toison. En ce début des années 2000, les photos sur Internet laissaient croire que la majorité des femmes étaient épilées. Je constatai donc qu’Alice n’en était pas encore là, ce qui quelque part me rassura, et ne me déplut pas.


Sous mes doigts qui continuaient d’avancer au pas, je décelai ainsi cette toison, modérément longue, mais dense et un peu dure. Soudain, je fus frappé par une sensation incroyable dont je compris de suite l’origine : mes doigts sentirent presque instantanément une chaleur et une moiteur impressionnante, et lorsque mon index atteignit la vulve de ma chérie, c’est simultanément que je constatai que sa culotte était bien humide, et que sous mon doigt ma chérie était déjà excitée. Cela me gonfla à bloc, de même que mon sexe dur se rappela à moi.

Néanmoins, une petite déception se pointa : si Alice n’avait pas retiré ma main, elle gardait les jambes fermement serrées, et mon chemin vers le Sud fut complètement bloqué dans cette chaleur tropicale. Je me contentai donc de caresses sur la toison et la partie supérieure du vagin qui était presque inaccessible, car bloquée contre le tissu de la culotte. « Dommage ! » me dis-je, mais j’étais déjà allé à des années-lumière au-delà de ce que je pouvais espérer. Alors je voulus continuer à parcourir ce magnifique corps de ma chérie, même si je ne pourrais aller plus loin.


Évidemment, la première fois fait partie de l’apprentissage, me direz-vous. On découvre l’acte charnel, on découvre des sensations impossibles à reproduire seul, on découvre les réactions de l’autre. Mais je dois dire que les préliminaires furent très longs par ma faute, car je me rends compte que je me suis servi d’Alice pour découvrir le corps d’une femme dans ses moindres détails. J’en ai exploré chaque recoin pour être sûr de ne rien manquer. Chaque pli de peau, chaque petite rondeur, chaque millimètre carré, je ne voulais rien rater, ma curiosité et mon excitation firent que ma main droite la parcourait sans pouvoir s’arrêter.


Entre les jambes, mes multiples passages m’avaient permis de gagner quelques centimètres. À présent, en me tordant la main comme jamais et en poussant mes doigts au maximum, je pouvais placer mon index entre les grandes lèvres, un petit peu, et me pointer à l’entrée de la grotte aux merveilles. Mais ce travail d’exploration était donc assez limité, et malgré mon plaisir de toucher une partie aussi intime et excitante, j’étais un peu frustré du manque liberté dans mes mouvements. À cause du tissu tendu, si ma main remontait facilement, il était alors compliqué de s’écarter un peu sur le côté lorsque je voulais palper une hanche, caresser une fesse, chose que je ne pouvais faire pleinement


Alice haletait toujours et ne quittait plus ma bouche. Sa respiration saccadée – alors que la mienne s’était calmée – était entrecoupée de grandes respirations à chaque fois que le bout de mon doigt passait sur son mont de Vénus, puis s’arrêtait à l’entrée de la caverne. De temps à autre, avec ce dernier, je m’insérais légèrement à l’intérieur, d’une phalange au grand maximum, car non seulement la zone était trop étroite pour aller plus loin, et ma main contorsionnée ne pouvait de toute façon pas se mettre dans la bonne position à cause de la posture d’Alice. Enfin, par-dessus tout, je ne voulais surtout pas brusquer ma chérie. Je dois néanmoins avouer que je prenais un grand plaisir à l’exciter, à toucher son minou, cette nouvelle sensation pour moi, et je rêvais de pouvoir la regarder, alors qu’elle était là, sous mes yeux fermés.


Après ces minutes assez longues où j’étais limité dans mon interaction avec l’entrejambe de ma belle, Alice sembla se décontracter, ou s’abandonna au ballet de mes doigts. Peut-être en voulait-elle plus, peut-être voulait-elle m’en offrir plus ? Jusqu’alors, ses jambes serrées me rendaient difficile l’exploration des lieux, et seules de petites décharges de plaisir arrivaient – de manière sporadique et temporaire – à lui détendre les jambes. Progressivement, en quelques secondes, elle écarta un peu les cuisses, pas trop, mais suffisamment pour ma main puisse passer complètement entre ses jambes, en dessous de son intimité. Inutile de vous dire que cela me procura un immense plaisir, redoubla mon excitation et me mit en confiance pour de longues minutes, sans compter que cela m’ouvrait de nouvelles perspectives. Et quelle ne fut pas ma satisfaction quand je constatai qu’Alice, le plus discrètement possible, effectuait de petits et légers mouvements du bassin, complètement irréguliers et désordonnés, comme si elle voulait fuir mes doigts, mais sans le vouloir vraiment.


Ma main était alors sous sa culotte que je sentais complètement trempée à présent. Mon index était plus que jamais en train de parcourir dans tous les sens cette terre promise, cette zone qui obnubile les hommes. Au lieu de me concentrer sur sa montagne d’amour, je parcourais les environs en boucle. Alors que mon pouce caressait toujours sa toison, l’index descendait entre les lèvres trempées, passant le clitoris puis devant la caverne. Je descendais encore un peu pour atteindre l’anus, mais cette zone ne m’intéressant alors pas plus que cela, je remontais, cheminant ainsi dans la zone marécageuse, mes gestes parfois accompagnés d’un petit bruit dû au mouvement des lèvres dégoulinantes sous mes doigts.


Alors qu’avec mon esprit j’essayais d’imaginer le pubis de ma belle, mêlant rêve et réalité, j’essayais de varier un peu mes mouvements pour continuer le plaisir de l’exploration. Alors je redescendais, parfois avec tous mes doigts – sauf le pouce toujours assigné à la toison – pour caresser le pubis dans toute sa largeur, exciter les sens, profiter pleinement de cette zone si chaude, sentir les grandes lèvres libérer encore plus le jus de l’excitation de ma chérie.

J’étais impressionné par ce mélange de moiteur et de chaleur, par ce mix d’une peau tantôt douce tantôt irrégulière, par cette humidité qui coulait le long de l’ouverture, inondant l’endroit, trempant mes doigts avant d’imbiber le tissu de la culotte. Une fois, j’ai voulu profiter de cette meilleure position pour essayer d’insérer tout doucement mon majeur dans cette grotte attrayante, mais à peine j’avais rencontré un peu d’étroitesse, malgré le liquide qui enveloppait mon doigt, que je m’arrêtai : je ne voulus pas être trop direct avec mon amour, et j’ai continué en restant tendre, n’oubliant pas les bisous passionnés.


Je donne peut-être l’impression de m’attarder, mais mes mots ne peuvent que difficilement décrire ces instants, qu’en somme je veux partager avec le lecteur. C’est là, dans la pénombre de ma chambre d’adolescent, que j’ai découvert le partage de quelque chose d’unique avec une femme, que j’ai découvert la merveille qu’est le corps du sexe faible. Avec ma main droite, je possédais pleinement cette partie de ma chérie, évaluant l’ampleur de la toison, imaginant encore et encore dans ma tête l’apparence de cette terre que je voudrais contempler sans être dérangé par personne. Honnêtement, il m’a fallu de longues minutes pour me décider à arrêter ces gestes que je répétais en boucle, tellement je ne m’en lassais pas, tellement j’étais heureux de ce je pouvais faire après en avoir tant rêvé, tellement j’étais heureux de procurer du plaisir à Alice. Je ne voulais pas arrêter ni dormir. J’avais aussi trop peur de la suite.


Quand on est un jeune garçon puceau, que l’on rêve – voire planifie – de coucher avec sa copine, on s’imagine tout prévoir. Le scénario est écrit à l’avance, chaque geste calculé et pensé, chaque instant mesuré. On imagine chaque détail du corps de la belle. La réalité est bien différente : on ne découvrira le corps chaud de son aimée que dans l’instant, qu’il s’agisse des formes, de l’apparence, des réactions. On est pris de court, le scénario est vite balayé, seule la trame et quelques éléments peuvent être appliqués. L’émotion nous submerge, nous qui jouons les durs.


Il en fut ainsi pour l’étape suivante. À peine y ai-je vraiment pensé que ma respiration, tout en restant profonde, est devenue irrégulière alors que mon cœur repartait dans tous les sens, battant des records. J’avais la pétoche. Moi qui avais tout imaginé, j’avais peur de la suite ! Peu importe : peur que cela ne marche pas, ou pire encore, peur que cela marche, car là je ne pourrais plus reculer. Si pour le retrait du soutien-gorge, la peur était un peu tenace, il s’agissait plus de la peur d’un éventuel refus d’Alice qui aurait coupé court à la suite des ébats. Là, la peur était là avant de tenter, pendant, et après. Mon éducation, le fait de goûter au fruit défendu, tout cela me travaillait. Il ne s’agissait pas de juste retirer un soutien-gorge pour mieux peloter ma copine ; là, on était dans le sérieux. Le prendrait-elle comme cela ? Dirait-elle stop ? Me suivrait-elle ? La peur du refus, mais aussi la peur qu’elle accepte. La peur de continuer pour faire quelque chose que je mourais d’envie de faire.

Après bien des instants d’hésitation, calculant comment m’y prendre, c’est tendu et stressé, presque tremblotant, que j’ai décidé de tenter de passer à l’étape suivante.


Jusqu’alors, j’étais depuis bientôt une demi-heure ou trois quarts d’heure appuyé sur la tranche gauche, ma main de ce côté de mon corps réduite à l’inaction, tandis que l’autre main profitait à elle seule de la merveille devant moi. À présent, mon membre gauche allait m’être utile, juste un peu ; il me fallait sa participation. Lentement, trop apeuré de faire un faux geste et de brusquer Alice, je dégageai mon bras gauche, c’est-à-dire que je le dépliai difficilement le long de mon corps pour que ma main atteigne le niveau de mon bassin. Alors que ma main droite était toujours active – de manière plus désordonnée – je réfléchis une dernière fois, toujours cette foutue peur, avant de tenter le coup.


Ma main droite, la travailleuse qui se régalait tant, avait à présent toute l’amplitude qu’elle voulait. Je la déplaçai tout doucement, centimètre après centimètre, m’arrêtant parfois pour mieux me concentrer sur mes baisers. Ma main finit enfin par atteindre, du bout de ses doigts visqueux, la fesse gauche, découvrant sa douceur, imaginant sa blancheur, mais ne put s’en saisir, car gênée à la fois par la position de ma belle, mais aussi par le tissu de la culotte, à ma grande surprise, imaginant auparavant qu’Alice portait un string. Un peu déçu de ne pouvoir l’agripper et la malaxer tendrement, je n’en oubliai pas ma mission alors que mon cœur voulait sortir de ma poitrine.


Avec le recul encore une fois, je me rends compte qu’il s’agisse du Bac ou de mon permis de conduire, le trac et l’appréhension qui me possédèrent ces jours-là étaient somme toute ridicules en comparaison avec ce que je vécus ce soir-là, surtout à partir de ce moment-là.


Fermement, mais subtilement, mes doigts de la main droite se glissèrent sous l’élastique de la culotte, au niveau de la hanche, alors que malgré sa position qui ne lui laissait que peu d’amplitude pour ses mouvements, ma main gauche faisait de même de son côté. Après encore plusieurs secondes d’hésitation, presque paralysé par la peur, mais poussé par mes hormones et ma curiosité, je tirai légèrement vers le bas, avec une force augmentant graduellement, mais qui resta très faible pour rester dans ma ligne de conduite, dans la douceur ambiante.


Un immense coup de chaleur. Mon cœur s’accéléra encore. Des picotements dans le corps, puis une joie intense. C’est ce que j’ai ressenti quand je perçus qu’Alice soulevait légèrement le bassin. Je ne savais pas ce qu’elle voulait. Voulait-elle me laisser me faire plaisir, lui faire plaisir, continuer, ou avait-elle fait cela sans réfléchir ? Ne voulant pas tarder, mes mains tirèrent simultanément culotte et pantalon du pyjama, s’arrêtant au niveau des genoux, c’est-à-dire au bout de mes bras.


C’était un peu triste de la laisser comme cela, les vêtements du bas baissés, l’intimité découverte – bien que cachée par la couette, et moi en profitant. J’aurai au moins pu faire l’effort d’aller jusqu’au bout. Mais mon manque d’expérience, et surtout ma peur de mal faire, ma peur qu’elle soit gênée quand je le regarderais m’immobilisa. Il fallut quelques secondes, où nous ne faisions que nous embrasser, tantôt amoureusement, tantôt mécaniquement, avant que je prenne la suite.


Ma main se positionna sur le genou, puis remonta doucement. J’en profitai pour me remettre dans une position plus confortable, sur la tranche, le bras gauche replié. Je remontai ma main droite doucement le long de la cuisse alors que le souffle de ma copine était plus fort, que je la sentais un peu défaillir sous moi, ou plutôt que je sentais la température de son corps comme plus élevée que précédemment. Avec la même tendresse, je me repositionnai sur son bassin, me dirigeant vers cette fesse gauche que je voulais enfin parcourir. Enfin je pouvais la caresser à pleine main, la peloter tendrement, apprécier sa douceur, la mesurer, l’effleurer. Alice souleva très légèrement le bassin de ce côté pour me laisser faire, ce qui me redonna un peu de confiance.


Avec mes doigts, je parcourais la zone, n’hésitant pas à descendre le long de la raie entre ses fesses, mon index découvrant ce canyon, retrouvant l’anneau en relief de l’anus avant d’atterrir sur ce pubis que je considérai alors avoir trop délaissé. Sous la couette, mes doigts s’activaient à nouveau, allant d’une cuisse à l’autre. Entre les deux, je caressais de haut en bas et de bas en haut cette zone d’amour toujours aussi trempée. Du bas de la toison, mon index allait titiller ce que j’avais identifié comme étant le clitoris, ce que les réactions de ma chérie me confirmaient. Avec mes deux plus grands doigts, je caressais les grandes lèvres, appuyant, bougeant, effleurant, sous les légers mouvements du bassin de ma copine. Je sentais la sécrétion d’amour s’évader, et je m’amusais à prolonger ces gouttes jusqu’entre ses fesses.


Alice bougea enfin un peu, me caressant les cheveux avec sa main. Pourquoi maintenant ? Je me posai la question, mais pas trop. Bientôt la peur revint un peu. Je voulais la déshabiller, la blottir contre moi, qu’il n’y ait plus rien entre nous.


Pour une fois, je ne calculai pas, et c’est instinctivement que je me reculai d’elle pour retirer mon tee-shirt, ne gardant donc que mon pantacourt. Me replongeant aussitôt sur la bouche d’Alice, l’embrassant cette fois langoureusement, je quittai son entrejambe pour placer ma main en bas de son dos. Et c’est ainsi que d’un mouvement régulier, progressif et rectiligne, je remontai son dos, essayant de faire de même avec son haut de pyjama. Elle me suivit dans ce mouvement, sans hésitation, puisqu’à la première résistance elle remonta ses bras qui quittèrent ma nuque et mon dos, et d’un geste pas trop mal coordonné je lui retirai son haut, profitant d’une seconde ou deux pour admirer sa poitrine sans retenue.


Le haut du pyjama fut éjecté du lit, et je me plaquai contre elle en faisant attention d’écarter mon bassin de tout contact, sentant pour la première fois de ma vie la terriblement érotique et exquise sensation d’une paire de seins contre mon torse, peau contre peau. La notion de sexe qui me possédait, la notion de découverte du corps féminin disparurent totalement pendant quelques minutes, quand dans les bras l’un de l’autre nous nous embrassions amoureusement, sans retenue, du baiser aux longues caresses buccales, ma main droite parcourant son dos. De temps à autre, je me décollais très légèrement d’elle pour bouger de quelques millimètres, avec pour seul objectif de sentir le frottement de ses tétons dressés contre mon torse, ce qui provoquait quelques saccades dans la respiration de mon amoureuse.


Par intermittence, je réfléchissais. Il y avait peu de choses à retenir, si ce n’est que j’étais dans les bras de ma copine nue, que je vivais la meilleure soirée de ma vie, que j’aimais cette femme en face de moi. Mais surtout, il fallait retenir que mon pénis, en érection depuis maintenant une bonne heure, se rappelait à mon bon souvenir. Je me rappelai alors que nous étions nus, que je voulais lui faire l’amour, et alors la peur se saisit de moi, se battant violemment contre mon envie. Cette dernière sembla céder du terrain, et confiant, décidé, instinctivement, sans trop calcul, mes mains quittèrent Alice pour retirer mon pantacourt, qui lui aussi était bien humide de mon excitation. Je n’avais pas quitté sa bouche, par honte qu’elle me regarde faire. Je ne sais pas pourquoi. Je n’avais du tout honte de mon sexe, que je savais fièrement dressé et ayant une taille supérieure à la moyenne, mais j’étais encore un peu trop gêné, je crois. Toujours est-il que je fis encore bien attention de ne pas toucher le sublime corps devant moi avec mon le bout de mon membre viril que je sentais bavant de sécrétions.


Je ne la touchais plus vraiment, j’étais dans une phase où je voulais nous rassurer mutuellement. L’émerveillement du parcours de ce corps avait disparu, et je le regrettai un peu ; mais maintenant, il fallait que je puise au fond de moi pour lui poser la terrible question : « Tu veux le faire ? »


Je me disais que le fait qu’elle se soit laissé dévêtir n’était en rien un gage de réponse positive. Peut-être appréciait-elle juste mes caresses, sentir nos corps l’un contre l’autre. Peut-être voulait-elle que je continue à la parcourir ; peut-être voulait-elle que nous dormions ainsi ? Mais d’un côté, le fait que je connaisse bien Alice, qu’elle soit comme moi très réservée, me confortait quelque part dans l’idée qu’elle voulait que nous fassions l’amour.


Ma main droite repassa devant, se glissant entre nous pour titiller furtivement le sein gauche de ma chérie avant de descendre plus au Sud. Au niveau du nombril, je plaquai ma main contre sa peau, complètement, continuant ma descente, traversant sa toison dense, et alors mon index prit seul les commandes, parcourant à nouveau le chemin toujours aussi mouillé, toujours aussi brûlant. Ces éléments et le soupir de ma chérie me confortèrent dans l’idée qu’elle aussi voulait faire l’amour.


Prenant mon courage à deux mains, comme jamais… je ne lui ai rien demandé. J’attendais de voir sa réaction, quand toujours bloqué contre elle, je quittai sa bouche et qu’elle me vit saisir dans un bocal sur la table de nuit – qui se trouvait au niveau de notre tête – un sachet qui était clairement celui d’un préservatif. Alors que je le ramenais vers moi, j’ai regardé une fraction de seconde sa réaction, sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle ne réagit pas, se contentant de me regarder. Mon cerveau lança alors une alerte générale. « C’est pas vrai ! me dis-je. Je vais le faire ! C’est incroyable ! » Une autre alerte suivit : « Bon, c’est comme à l’entraînement ; il faut mettre la capote, pas de panique. »


Pour me mettre plus à l’aise, et aussi par honte – incompréhensible – de mon érection, je me suis alors redressé pour m’asseoir sur le bord du lit, dos à ma chérie. Délicatement – me rappelant les cours d’éducation sexuelle de l’année précédente – je déchirai le sachet de forme carrée pour en extraire le bonnet en caoutchouc. C’est à ce moment-là que je me mis à trembloter, mais à mon soulagement ces tremblements furent circonscrits à mes mains. J’hésitais ; je ne me souvenais plus du sens du préservatif, puis n’arrivais pas à faire passer à l’intérieur mon gros gland violet et gonflé. J’avais l’impression de prendre trop de temps, qu’elle me jugeait.


Cela devait être un peu le cas, parce que pour la première fois depuis plus d’une heure j’ai entendu sa jolie voix, quand d’un tendre chuchotement, elle me dit :



Si d’un côté cela me rassurait, de l’autre cela me mit encore plus de pression. Mais à mon grand soulagement, alors que je lui répondais par l’affirmative, je trouvai la voie. Le gland passant, je pus enfin dérouler le caoutchouc au maximum. Je fus surpris par ce dénouement aussi rapide, mais je réalisai qu’à présent je ne pouvais plus me cacher. La tactique de la fuite fut retenue : je fuirais son regard.


Je me retournai alors, très rapidement, comme si je voulais vite me cacher, mais ce n’était pas possible. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de la regarder furtivement. Ainsi, je constatai qu’elle aussi, tout aussi furtivement, regarda mon membre dressé avant de regarder ce que faisaient mes mains alors que je me saisissais des draps. Lentement, je relevai la couette. Je n’avais qu’une envie : mettre sur pause et contempler cette belle femme nue en chair et en os devant moi, mais je ne pouvais pas, par manque de courage et par peur de la mettre mal à l’aise. Je tirai doucement le drap, ce qui révéla ce que j’imaginais tant bien que mal depuis plusieurs dizaines de minutes : un magnifique pubis, entrejambe merveilleux, recouvert d’une toison brune, dense et large, mais assez regroupée en triangle sur tout l’entrecuisse. Mon regard ne pouvait aller plus loin, car Alice avait resserré les jambes alors que j’enfilais la capote.


Alors que je m’étais presque arrêté pour contempler, je découvris complètement le corps de ma chérie. À quatre pattes, je me saisis de son pantalon et sa culotte que je finis de retirer, aidé par un petit mouvement des pieds de la belle femme. Elle était magnifique, complètement nue ; enfin presque, car elle portait encore ses collants bleus qui remontaient jusqu’à mi-cuisses et qui donnaient un air vraiment érotique à la vue.


Je ne quittai pas le pied du lit, pas plus que ma main gauche ne lâcha sa cheville que je tenais délicatement. Me redressant encore, mon pénis toujours fièrement droit avec son uniforme, mon cœur pilonnant ma poitrine, je me glissai délicatement entre ses chevilles. Pendant les trois ou quatre secondes où je remontais vers elle, Alice m’ouvrit le chemin écartant toujours plus les jambes, doucement, au minimum, juste pour que j’aie assez d’espace pour continuer ma remontée. Elle les gardait assez serrées, en fait. À ce moment-là, arrivé au niveau de ses cuisses, ma tête au-dessus de son torse, je marquai une légère pause. Instinctivement, je l’embrassai tendrement une longue seconde, sur les lèvres puis sur la joue, puis entre les seins, qui étaient gonflés, la pointe dressée, ce qui lui fit prendre une grande respiration.


Je ne pensais plus à l’environnement ; nous étions seuls. Je mourais d’envie de goûter à la jouissance de faire l’amour, complètement, à une femme, qui plus est mon premier amour. M’appuyant sur la main droite, je saisis ma verge à mi-longueur et essayai de m’approcher d’un mouvement du bassin. C’était bien évidemment impossible et, hésitant, j’essayai, du bassin, de me faire plus de place. Alice écarta alors un peu plus les jambes. Nouvelle tentative, mais ce n’était pas assez.


Alors que je constatais que son regard était toujours braqué sur son entrejambe, observant la manœuvre, j’eus le courage de saisir sa jambe droite, de l’écarter doucement – geste dans lequel elle m’accompagna – puis, toujours doucement, avec mes deux mains, de relever un peu son bassin, geste qu’en fait je n’ai fait qu’initier puisqu’elle le mena à bien d’elle-même. Oui ! Suprême plaisir, chaleureuse satisfaction ! Elle me voulait, elle me livrait son bassin, elle m’invitait dans le creux de ses reins.


Au-dessus d’elle, entre ses belles jambes blanches, j’étais devant la terre promise, cette toison magnifique. Enfin, au milieu, grâce à la place faite et la lumière de la pièce, je pus discerner les belles grandes lèvres dilatées et brillantes, de même que sur le matelas je remarquai une auréole résultant de l’excitation de ma chérie. C’était le moment : nous allions faire l’amour, complètement.


Je m’inclinai un tout petit peu, je me saisis à nouveau de mon membre avec la main gauche tandis que ma droite était posée sous la cuisse d’Alice, et dirigeai sa tête vers l’entrée de la caverne. Le contact établi, mon cœur s’arrêta un instant alors que ma chérie eut un léger frisson. Toujours dressé devant elle, mon gland était à présent appuyé au creux de ses lèvres. Ma peur avait presque disparu, et mon regard alternait entre mes jambes et le visage de ma chérie. Après cette pause, je donnai une légère impulsion et vis mon gland disparaître aux trois quarts. Alice eut un nouveau soubresaut ; elle m’attrapa le bras et me tira vers elle.


Alors que je l’embrassais tendrement, alternant bouche et joue, pendant quelques instants, mes mains finirent par se replacer sur les deux cuisses de ma chérie. Je les saisis par en dessous, mais je me rendis compte que c’était trop tôt, que ce n’était pas la marche à suivre. Ainsi, sous les bisous qui étaient à présent mécaniques alors que je me concentrais sur ce que je faisais, je m’agrippai délicatement à ses épaules tandis qu’Alice m’enlaçait. Ma tête plongea dans son cou, et je parvins à l’embrasser avec tendresse tout en maîtrisant mes gestes ; me cramponnant légèrement, je tirai un peu sur mes bras tout en utilisant mon bassin.

Cela prit plusieurs longues secondes. Durant cette période, par à-coups, j’ai pénétré ma chérie alors que j’entendais son souffle très bruyant dans mon oreille gauche, sa tête étant sur mon épaule. Ses mains se saisirent de mon dos au moment où j’atteignais le fond de son ventre. Ça y était : j’étais au fond de ma copine, nous faisions l’amour ! Je réalisais à peine que je commençai mes va-et-vient, de manière désorganisée, me servant tantôt du bassin, tantôt des bras, tantôt des deux.


C’est difficile de dire combien de temps cela a duré. Une de mes grandes peurs était que, devant l’excitation, je ne tienne qu’une poignée de secondes, voire pire. Mais en fait, l’appréhension a fait que malgré ma belle érection, le plaisir a été absent les premiers instants, peut-être car trop concentré sur l’événement en lui-même. Finalement, c’est venu. Je sentais pleinement mon membre dur en elle, la chaleur malgré le caoutchouc, et le plaisir qui montait, qui montait, crescendo, au même rythme que les sensations. Je portais de temps à autre mon attention sur Alice dont le souffle me réchauffait l’oreille tandis que ses mains étaient toujours plaquées et un peu crispées contre mon dos.


Je me souviens de cette pression qui est montée. C’était totalement différent de la masturbation seul dans mon coin. C’était une sorte de douleur agréable qui montait progressivement. Je sentais chaque contraction, chaque giclée monter, forcer douloureusement le passage de l’anneau du préservatif qui compressait l’urètre, puis ensuite forcer encore avec douleur l’étroit passage du gland, puis s’éjecter, et je sentais même le préservatif se remplir. C’était tellement bon que je fus déçu que cela s’arrête si vite, alors que mes yeux voyaient des petites étoiles partout.


On se rend compte de la valeur de cet orgasme sur le plan du plaisir et de l’expérience, tout autant que l’on est un peu dubitatif et que l’on se pose des questions sur le plaisir éventuel pris par sa partenaire. Il faudra du temps pour comprendre que l’on ne fait pas jouir une femme comme cela, surtout la première fois.


La fin de l’acte est peut-être en fin de compte la partie la plus gênante. Me rappelant avoir lu qu’une femme est très sensible à ce moment-là, j’embrassai ma chérie avec douceur, mais je me rappelai aussi qu’il fallait vite se retirer. Quand on se retire, ce n’est pas très glamour, le geste étant accompagné de petits bruits peu sympathiques qui nous surprennent la première fois. Mais conscient que je n’aurai peut-être pas l’occasion de faire l’amour avec ma chérie avant un petit moment, je regardai une dernière fois son pubis, ses belles lèvres brillantes qui étaient à présent ouvertes comme des pétales de fleur, une fleur magnifique que j’étais déjà impatient de parcourir à nouveau.


Ma chérie resta blottie dans le lit un instant, puis elle se saisit de ses vêtements et retira la couette sur elle en me disant doucement qu’elle avait froid, puis elle se rhabilla au chaud. Un peu déçu, j’espérais, quelque part, dormir nu contre elle, tandis que je regardais attentivement le préservatif recouvert de substances pour en vérifier l’intégrité. Satisfait, je le retirai pour le cacher au fond de la poubelle de mon bureau.


En quelques instants, nous nous sommes endormis enlacés ; peut-être la plus belle nuit de ma vie.