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Temps de lecture estimé : 28 mn
19/06/16
Résumé:  Deux couples sur une plage déserte en Espagne.
Critères:  fh hh 2couples fbi hbi jeunes copains vacances plage nudisme cunnilingu anulingus fgode hdanus hgode hsodo jouet
Auteur : Anacréon  (L'écriture, c'est la vie.)      Envoi mini-message
Plage déserte



Mon ton se voulait à la fois péremptoire et dénué d’agressivité ; cela faisait trois semaines qu’Alexis et moi sortions ensemble et je ne voulais pas le froisser, encore moins le décevoir. Je craignais par-dessus tout qu’il me quitte.

Seulement, comme je travaillais en tant que professeur auxiliaire de français dans les collèges et lycées catholiques de la capitale afin de financer mon doctorat, on m’avait convoquée pour corriger les copies de brevet des élèves de troisième début juillet et la préparation de ma thèse sur une réécriture anonyme du Moyen Âge de La Pharsale de Lucain battait de l’aile ; il m’était donc impossible d’accompagner Alexis dans son voyage à Minorque, île espagnole dont une partie de sa famille maternelle était originaire.


Ce soir-là, nous dînions en tête-à-tête pour célébrer la fin de l’année universitaire dans un petit restaurant de spécialités du Sud-Ouest, sur la Butte, à deux pas de la place des Abbesses. J’avais fait la connaissance d’Alexis quelques mois auparavant, dans une soirée organisée pour l’anniversaire d’une de mes camarades de promotion au doctorat de Lettres Classiques. L’alcool avait coulé à flots et un des étudiants présents avait amené des Pays-Bas une quantité invraisemblable de marihuana : on n’avait eu de cesse de me refiler des joints à moitié consommés dont, par politesse, j’avais tiré quelques bouffées. C’est alors que j’ai commencé à parler littérature avec ce garçon timide d’origine espagnole dont l’érudition et la connaissance des lettres françaises m’avait impressionnée malgré un certain agacement face à sa prétention que la littérature espagnole serait de loin supérieure.


Malgré les vapeurs du cannabis il me sembla que je soutins assez bien la conversation en dépit de ma crainte d’être ridicule. La timidité d’Alexis s’était effacée dès lors que je sus aborder les sujets qui le passionnaient. Il s’enquit poliment du sujet de ma thèse et, peu à peu, j’avais l’impression que lui et moi, assis sur le canapé du studio de mon amie, formions une bulle qui nous séparait des autres convives. Tard dans la soirée, nous nous séparâmes en nous promettant de nous revoir à une autre occasion.


Je perdis Alexis de vue pendant quelques mois, jusqu’à ce que je le rencontre par hasard dans une librairie universitaire de la rue Saint-Jacques. Nous avons bavardé pendant quelques minutes au milieu des rayons de livres jusqu’à ce que je lui propose de boire un café chez moi, à deux pas de la Sorbonne. Nous sommes montés dans ma petite chambre de bonne, il s’est roulé un joint pendant que je préparais le café. Ensuite, nous avons devisé de choses et d’autres, il me parlait de ses années de lycée à Perpignan, moi de ma vie parisienne. Nous étions assis l’un à côté de l’autre, en me parlant il me prit les mains et m’embrassa sur la joue. Je tenais à garder mes distances mais quand il prit congé, je regrettai ma froideur, aussi nous échangeâmes nos numéros de téléphone.


Les jours passaient, je n’osais pas faire le premier pas et appeler Alexis pour convenir d’un autre rendez-vous. Ce fut finalement lui qui prit l’initiative pour m’inviter à un dîner qu’il donnait chez lui en compagnie de quelques amis.


Après le repas, la soirée tourna court, en raison de quelques intellocrates universitaires de ses amis qui n’avaient de cesse de vouloir refaire le monde au lieu de s’amuser simplement. Pendant que l’un d’entre eux, qui se déclarait trotskyste, appelait à la révolution internationale de la classe ouvrière d’un ton péremptoire qui ne laissait aucune marge à quelque objection que soit, Alexis me lançait des clins d’œil complices. J’en fus réconfortée.


Les amis d’Alexis prirent congé les uns après les autres et nous nous retrouvâmes seuls. Je me laissai embrasser et nous fûmes bientôt nus sur son canapé ; la façon dont il psalmodiait tout bas mon nom en me faisant l’amour (« Caroline, Caroline, Caroline ! ») m’émut profondément. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, alors qu’il me pénétrait en blottissant sa tête sur mon épaule et que je glissai un doigt timide vers son anus, de constater qu’il écartait les fesses afin de me faciliter la tâche. La plupart des garçons avec qui j’étais sortie, lorsque j’avais pris ce genre d’initiative, m’avaient froidement rappelée à l’ordre.


C’est à cette première fois que je songeais tandis que, échauffée par les grandes quantités de vin que nous avions bues, j’éprouvais la crainte d’une querelle avec Alexis qui risquait de compromettre notre soirée. J’étais en effet écartelée entre la hâte de nous retrouver tous deux chez moi pour faire l’amour et la nécessité de lui opposer une fin de non-recevoir en ce qui concernait ses projets de vacances estivales.



Une fois chez moi, ni Alexis ni moi-même n’avions la patience d’attendre. Sans préambule, il commença à m’embrasser et à me déshabiller tandis que je caressai sa turgescence naissante à travers l’étoffe de son jean. Je m’allongeai sur le canapé et tandis qu’il m’embrassait les seins, je commençai à déboutonner sa chemise.


Alors que je la lui enlevais complètement, sa bouche commença à descendre le long de mon ventre jusqu’à mon nombril. Je frissonnai de plaisir et d’excitation. Il m’enleva ma culotte et commença à me caresser les cuisses du bout des doigts, en frôlant à plusieurs reprises mon entrejambe. Tandis que je lui retirais son pantalon et son caleçon, il m’embrassa les genoux pour remonter lentement vers mes hanches. Je n’y tenais plus et commençai à sentir l’humidité à l’intérieur de moi. Le majeur d’Alexis vint se placer juste au-dessus de mon pubis, à la naissance des poils. Il caressait doucement ma toison en faisant des cercles. Il descendit tout doucement et entrouvrit délicatement mes lèvres du majeur et de l’index ; Alexis frôla alors mon clitoris sans s’y attarder pour plonger son majeur plus bas, à l’intérieur, afin d’y recueillir la sève de mon désir et m’en badigeonner le capuchon, qui se dressait déjà fièrement hors de sa tanière. Il se retourna lentement vers moi pour me regarder dans les yeux. « Je t’aime », chuchota-t-il. Il se tenait agenouillé devant mon visage. Je soutins son regard pendant quelques instants puis je baissai les yeux pour contempler son gros sexe dressé. Je tendis la main pour lui caresser les bourses du bout des doigts. J’adorai le contact de cette peau si douce et des poils frisés sur la paume de ma main. Je saisis ensuite son sexe par la base et le tirai doucement en arrière afin de dégager le gland tandis que je me hissai sur un coude pour approcher ma bouche tant j’étais désireuse de le lécher sur tout le pourtour.



Il se retourna alors pour plonger sa bouche dans mon nombril. Il y enfonça sa langue quelques instants pour le délaisser aussitôt et descendre tout doucement. Instinctivement, j’écartai les cuisses et soulevai légèrement les fesses. Je défaillis lorsque ses lèvres se posèrent doucement sur ma fente pour y déposer un baiser. Alexis commença alors à me lécher délicatement le clitoris. Il devint rapidement plus exigeant et ses mouvements de va-et-vient se firent plus pressants. Il haletait. Il était fort penché, ses coudes s’appuyant de part et d’autre de mes hanches tandis que sa bouche infligeait de délicieux supplices à mon sexe. Entre ses jambes, je voyais pendre ses testicules et ses fesses étaient suffisamment écartées pour que je puisse contempler son petit trou tout froncé. Je tendis la main droite et soupesai ses bourses, les caressai doucement des doigts. Alexis cambra un peu plus les reins, mettant davantage en évidence son anus. J’avais une folle envie de le caresser à cet endroit, mais je n’osais pas, n’ayant essayé qu’une fois et craignant une rebuffade. N’y tenant plus, j’humectai mon index d’un peu de salive et commençai à lui caresser l’anus en faisant des mouvements circulaires, de plus en plus vite. Au bout de quelques instants, j’eus l’impression qu’il s’était dilaté sous l’effet de ce singulier massage ; je lui enfonçai donc la pointe de mon doigt. Alexis gémit.



Je me levai.



Je partis dans la cuisine. Je pris une belle carotte au bout rond et l’enduisit d’un peu d’huile. Je revins dans le salon la tenant dans mon dos. Alexis m’attendait, assis en tailleur sur le canapé, son sexe magnifiquement dressé entre ses genoux.



Je lui rendis son sourire en lui caressant la joue et déposai un baiser sur ses lèvres encore humides de ma liqueur intime.



Alexis s’exécuta docilement en appuyant ses coudes et sa tête sur un coussin afin de me tendre ses fesses comme une offrande. J’introduisis mon doigt mouillé d’huile dans son anus pour le lubrifier. Ensuite, je commençai à pénétrer tout doucement Alexis avec la carotte. De crainte de lui faire mal, je faisais des va-et-vient timides avec le bout du légume.



Je l’enfonçai encore plus et ne rencontrai aucune résistance, aussi me mis-je à faire des allers-retours de plus en plus puissants. Au bout de quelques minutes, Alexis me demanda d’arrêter, se redressa et me prit dans ses bras. J’allais parler mais il mit son doigt sur sa bouche pour m’intimer le silence. Il me prit doucement par les épaules pour me coucher sur le canapé tandis que sa langue s’enfonçait dans ma bouche. Alexis se remit à genoux devant moi. Son sexe se dressait juste devant mes yeux. Il s’approcha et me pénétra doucement la bouche, que j’ouvris en grand pour le recevoir. Il commença à faire des allers-retours de plus en plus rapides entre mes lèvres tandis qu’il me masturbait de la main gauche. Des ondes de plaisir de plus en plus violentes se diffusaient dans mon ventre. Alors vint l’explosion de plaisir tandis que je sentis le spasme de l’orgasme naissant d’Alexis. Le jet puissant de sa chaude semence m’inonda la gorge tandis que je jouis.



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La fastidieuse corvée de correction des copies de brevet m’avait épuisée. J’étais enfin en vacances mais je ne m’en faisais pas encore une joie tellement j’étais vidée de mon énergie. Sur l’insistance d’Alexis, qui était parti à Minorque chez ses cousins espagnols quelques jours auparavant et n’avait eu de cesse d’engorger ma boîte mail pour que je l’y rejoigne, je m’organisai néanmoins pour pouvoir partir dès le début de la deuxième semaine de juillet. Le voyage en avion ne m’enthousiasmait guère mais descendre en voiture jusqu’à Barcelone pour prendre le ferry m’enchantait encore moins. Après un week-end chez mes parents à Chatou, mon père me conduisit à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Deux petites heures après, je me jetai dans les bras d’Alexis dans le petit aéroport de Maó, le chef-lieu de l’île.



Nous descendîmes jusqu’au parking et il déposa mes bagages dans le coffre de sa voiture, une Mini Austin ancien modèle parfaitement conservée. Je m’installai sur le siège du passager et il démarra en trombe. Nous sortîmes très rapidement de la ville pour rejoindre une petite route qui longeait la plage. Au bout d’une vingtaine de kilomètres et après avoir traversé plusieurs villages dont l’architecture ressemblait à s’y méprendre à celle de la Provence, Alexis se mit à accélérer dans les petits virages en épingle qui montaient à l’assaut des falaises. Après une grande ligne droite où il accéléra à fond, il rétrograda brutalement pour négocier un virage serré avec un violent crissement de pneus.



Alexis freina légèrement et donna un brusque coup de volant à droite avec un coup d’accélérateur pour s’engager dans un petit chemin en terre. Les pneus miaulèrent tandis que la minuscule voiture s’engageait à toute vitesse sur le chemin en soulevant un énorme nuage de poussière.



Nous arrivâmes devant une grande maison aux murs blanchis à la chaux, dont le style architectural rappelait un peu les grandes demeures coloniales d’Amérique latine ou du sud des États-Unis. Un homme d’une cinquantaine d’années aux traits burinés par le soleil, un chapeau de paille sur la tête, ainsi que deux adolescents, un garçon et une fille, étaient attablés à l’ombre d’un platane. Alexis gara sa voiture sur une allée de gravier à quelques mètres de là.



Alexis sortit de la voiture et ouvrit le coffre pour en sortir mes bagages. L’oncle Tià et les deux enfants vinrent nous saluer. Alexis embrassa son oncle et ses deux cousins et leur dit quelques mots en catalan, auxquels je ne compris rien. Il fit ensuite les présentations. Je fis la bise aux deux ados et puis à l’oncle Tià, qui me parla doucement en espagnol.



Alexis disparut dans la pénombre de la maison tandis que l’oncle Tià me servait un grand verre de limonade. Je l’avalai presque d’un trait tant j’avais soif.



Alexis me montra ma chambre en m’expliquant que son oncle et sa tante verraient d’un mauvais œil que nous dormions dans le même lit (« Nous ne sommes pas en France, il faut que tu comprennes leur point de vue même si, je n’en doute pas, tu jugeras cela un peu provincial et collet-monté. » me dit-il) et me fit faire le tour du propriétaire. Vers le soir, toute la famille s’installa sur une terrasse à l’arrière de la maison, située sur le bord de la falaise. On y voyait la mer et les vagues s’écraser contre les rochers en contrebas dans un gigantesque jaillissement d’écume.



Tandis que l’oncle Tià ouvrait une bouteille de vin vert portugais pour l’apéritif, Alexis me désigna du doigt les différentes calanques et plages qu’on entr’apercevait au loin.



Le vin me parut délicieux, avec un petit goût acidulé et rafraîchissant. L’oncle Tià dit quelques mots à Alexis, dont je ne compris rien.



Après le dîner, que les insulaires appelaient sopar ou souper, comme en vieux français, Alexis et moi nous promenâmes au bord de la falaise pour contempler le soleil couchant. J’avais bu plus que mon compte de ce vin rouge espagnol si capiteux et me sentais un peu pompette. Je n’arrêtais pas de rire bêtement aux blagues et aux taquineries d’Alexis.




oooo0000oooo



Malgré l’ombre des pins sur le sentier qui menait à la petite calanque, Alexis et moi y arrivâmes trempés de sueur ; il avait garé sa voiture dans une petite clairière poussiéreuse, en plein soleil. Je n’avais cessé de le supplier de ménager quelques pauses sur notre route, surtout aux endroits où nous étions à découvert, avec le soleil qui tapait en dépit de l’heure matinale.

Nous parvînmes enfin à un petit sentier qui se glissait entre deux pitons rocheux. Encore une centaine de mètres nous séparaient du bord de l’eau. Un pin dont les branches courbées semblaient vouloir plonger dans l’eau enfonçait ses racines dans les rochers et le sable. Au pied de son tronc, une tente avait été disposée, ainsi qu’une grande serviette de bain.



Nous nous installâmes un peu plus loin, entre un gros rocher et un autre arbre qui nous protégeaient et du soleil et des regards indiscrets. Je n’avais qu’un seule envie, plonger dans l’eau pour me débarrasser de ma crasse et de ma sueur, mais Alexis tenait absolument à installer la tente avant toute chose. Nous la montâmes donc rapidement et j’installai nos affaires dedans.

Alexis sortit le sac de plage et déploya la serviette sur le sable. Il s’y assit et s’alluma une cigarette après avoir bu une longue rasade d’eau fraîche.



En regardant la mer, je vis deux têtes émerger des flots, sur notre gauche, près des affleurements rocheux qui délimitaient la calanque.



Après avoir mis son mégot dans un sac, il commença de se déshabiller pendant je tirais sur ma cigarette en l’observant distraitement. Alexis enleva bientôt son caleçon mais ne fit pas un geste pour prendre son maillot de bain qui se trouvait dans le sac.



J’éteignis ma cigarette et commençai à me déshabiller à mon tour. Contrairement à Alexis, j’avais mis mon maillot de bain dès le matin, en dessous de ma robe. Je n’avais pas prévu de faire du nudisme. Alexis m’observait tranquillement, assis en tailleur sur la serviette ; son sexe au repos reposant sur sa jambe gauche me laissait apercevoir ses testicules. J’hésitai une seconde, puis me débarrassai de mon maillot une pièce d’un geste désinvolte. Alexis se leva et me prit par la main. Nous avançâmes vers la rive et je poussai un petit cri quand une vaguelette vint frôler mes pieds. Alexis s’avança dans l’eau et fit mine de vouloir m’arroser.



Tandis qu’Alexis s’éloignait vers le large à la brasse, je me décidai enfin à plonger entièrement dans l’eau. Je le rejoignis rapidement ; il m’enlaça et m’embrassa à pleine bouche tandis que ses mains m’empoignaient les fesses. Il les fit remonter rapidement sur mon ventre, puis sur mes seins ; ensuite, il m’attrapa par la taille pour me sortir à moitié de l’eau et me propulsa en avant. Je retombai en plein sur une vague et me laissai immerger complètement. Je ressortis frissonnante et me hâtai de placer la serviette en plein soleil pour me sécher au plus vite.



Je l’entendis fouiller dans le sac pendant que je fermais les yeux, étendue et offerte aux caresses du soleil. Je sentis soudain un liquide froid couler sur ma poitrine.



Alexis commença à étendre la crème sur mes omoplates ; ensuite, il descendit sur le ventre, en frôlant mon pubis et remonta tout doucement vers les seins en faisant pénétrer la crème avec de grands mouvements circulaires. Il commença à pétrir chacun de mes seins dans sa paume, en s’attardant sur les pointes, qui commençaient à se dresser.



J’obéis docilement et sentis à nouveau le liquide froid couler sur mon dos. Alexis l’étala sur toute la surface en pétrissant mes épaules. Des vagues de plaisir envahissaient mon corps et je me sentis bientôt toute mouillée à l’intérieur. Nouvelle coulée de crème solaire glacée au creux des reins, qu’Alexis me massa tendrement. Puis ce fut au tour des fesses, qu’il me caressa avec amour tout en les écartant malicieusement. Je gémis.



Je tournai ma tête de son côté et ouvris les yeux pour voir Alexis agenouillé à mes côtés, son sexe glorieusement tendu à quelques centimètres de mon visage. Je lui demandai de continuer. Il m’embrassa les pieds tout en continuant à verser de la crème sur le haut de mes cuisses et en la faisant pénétrer dans ma peau de ses caresses habiles. Soudain, j’entendis des bruits de conversation en provenance de la mer.



Je me retournai vivement sur mon séant pour apercevoir un garçon et une fille de notre âge debout dans l’eau qui leur arrivait jusqu’à la taille. Ils se dirigeaient droit vers nous en souriant. Tous deux très bronzés, la fille était légèrement dodue et avait un air très sensuel, avec des seins magnifiques qui pointaient fièrement vers le ciel. Quant au garçon, il était à la fois mince et musclé, et quoique légèrement plus petit qu’Alexis, tout aussi svelte. Je restai à les regarder, comme hébétée, tandis qu’ils sortirent de l’eau. Je remarquai alors qu’ils avaient tous les deux l’entrejambe complètement glabre.



Tous deux m’embrassèrent avec effusion et je n’eus pas le temps d’être embarrassée par ma nudité ni par l’érection persistante d’Alexis.

Pendant que je commençais à lier connaissance avec Margaux, Alexis et Jordi échangèrent quelques mots en catalan. Margaux s’enquit de ce que je faisais dans la vie, je lui expliquai brièvement la préparation de mon doctorat de lettres à la Sorbonne ; elle me confia que Jordi et elle étudiaient la philosophie à Barcelone et qu’ils vivaient ensemble là-bas depuis qu’Alexis les avaient présentés.



Sur ces entrefaites, je constatai avec soulagement qu’en discutant avec Jordi, l’érection d’Alexis avait disparu. Je l’embrassai et échangeai quelques propos avec les deux garçons. Jordi me demanda d’emblée si cela ne me dérangeait pas qu’on prenne l’apéritif ensemble à midi. Je répliquai qu’à une seule condition, c’est qu’Alexis s’efforce de boire avec modération. Ils rirent.


En fin de compte, nous déjeunâmes ensemble. Je commençai à m’habituer à la nudité devant ce couple que je ne connaissais pas encore quelques heures auparavant, si ce n’est que celle-ci me rappelait avec cruauté qu’Alexis et moi n’avions pas encore fait l’amour depuis mon arrivée à Minorque, trop inhibée que j’étais par mon séjour chez sa famille. Le fait d’être nue devant tout le monde et d’avoir sous mon regard les corps d’Alexis et de ses amis me laissait constamment dans un état de vague désir, accentué par le fait qu’Alexis et Jordi n’avaient eu de cesse de faire tourner des joints d’herbe de l’apéritif au café. Je me sentais toute légère, des pensées vaguement érotiques assaillaient mon esprit ; je partis donc me baigner avec Margaux tandis que les deux garçons restaient à finir la bouteille de vin rouge avec un dernier joint et que le café chauffait sur le réchaud à gaz. Je plongeai la tête en-dessous de l’eau et fis quelques brasses pour avoir l’esprit plus clair. Je sortis la tête hors de l’eau pour voir Margaux faire la planche, les pointes de ses seins émergeant des flots au passage de chaque vague.



Nous nageâmes encore un peu, puis rejoignîmes les garçons. Alexis était en train de finir de se rouler un nouveau joint.



Quand Alexis me le tendit, j’en tirai quelques bouffées, puis le passai à Margaux, qui le garda plus longuement avant de le passer à Jordi. Après l’avoir écrasé, celui-ci proposa à Alexis d’aller se baigner. Nous restâmes seules, Margaux et moi, tandis que les garçons s’éloignaient à la nage.



En effet, les deux têtes disparurent derrière les rochers au bout d’une dizaine de minutes. Margaux et moi commençâmes à deviser de choses et d’autres. Elle me demanda comment j’avais connu Alexis et depuis combien de temps nous étions ensemble.



Le temps passait et je m’inquiétai de ne toujours pas voir réapparaître Alexis et Jordi.



Sur ce, Margaux se leva et se dirigea vers la rive pour tremper ses pieds dans l’eau.



Machinalement, je ne pus m’empêcher de jeter un œil sur ses fesses rebondies alors qu’elle se tenait au bord de l’eau. Je la rejoignis en essayant de cacher mon trouble. Nous fîmes quelques brasses et Margaux s’enquit de ce qu’Alexis me faisait au lit. Gênée, je lui dis que nous faisions à peu près tout.



Je rougis.



Margaux me proposa de sortir de l’eau et de nous sécher au soleil. Soudain, je n’étais plus aussi anxieuse du retour d’Alexis et de Jordi. Nous nous étalâmes toutes les deux sur une grande serviette pour continuer à bavarder, elle sur le dos, moi sur le ventre. Nos visages se touchaient presque et je sentais son haleine sur mon visage.



Nous restâmes silencieuses un bon moment, au bout duquel je fermai les yeux et me laissai bercer par le ressac. Le contact de la main de Margaux sur mon épaule m’électrisa cependant et j’essayai désespérément de détendre les muscles de mon dos, sans y parvenir. Je crus défaillir quand sa main commença à bouger vers le bas et me caresser la chute des reins. Contrairement à la façon dont j’avais réagi avec Alexis lorsqu’il m’avait mis de la crème solaire sur le dos, je serrai les jambes, honteuse de l’excitation qui montait en moi, mais sans avoir le courage de repousser ces caresses qui m’ensorcelaient malgré moi.


Au lieu de descendre sur mes fesses, la main de Margaux descendit jusqu’à ma hanche, qu’elle effleura du bout des doigts. Je n’y tins plus et me retournai sur le dos comme pour la repousser, toutefois non sans écarter les jambes, offerte à son regard et aux caresses dont je désirais vivement qu’elle souhaiterait me prodiguer. Elle retira vivement sa main, comme honteuse à son tour, mais revint rapidement à la charge de la façon dont je m’y attendais le moins. Margaux lova son corps sur la serviette et posa doucement sa tête sur mes genoux, sans bouger. Sa chevelure brune, éparse, couvrait mes mollets et une mèche s’était répandue sur mon sexe. Je sentis ses cheveux, mollement agités par la brise, frôler mes lèvres entrouvertes et humides. Mes muscles étaient tendus au maximum. J’étais partagée entre la honte de mes désirs et l’impatience de leur assouvissement.


J’entendis soudain les rires d’Alexis et de Jordi qui revenaient sur la plage. Margaux changea de position pour mettre sa tête sur mon épaule. Je les vis sortir de l’eau, tous les deux en érection ; leurs sexes, magnifiquement dressés, pointaient vers le ciel. Alexis s’accroupit pour m’embrasser et s’assit à côté de moi en m’enlaçant la taille tandis que Margaux se levait pour accueillir Jordi. Je la vis le prendre dans ses bras, l’embrasser à pleine bouche tandis que sa main saisissait le sexe de Jordi.



Sur ce, il glissa son majeur dans ma fente et commença à me caresser. Je repliai les genoux et écartai les jambes en voyant que Jordi et Margaux étaient debout à nous observer, cette dernière caressant les testicules et le sexe de son compagnon d’une main experte. J’étais follement excitée de m’exhiber ainsi devant tous alors qu’Alexis me masturbait. Je le lui dis.



J’hésitai, j’avais un peu honte, mais au bout de quelques instants je fis ce qu’Alexis me demandait. Je fermai les yeux et me concentrai sur la sensation que me procurait la brise qui soufflait légèrement entre mes jambes. Alexis continua de caresser mon sexe, en faisant des mouvements circulaires avec son doigt. Je remuai le bassin pour le suivre, consciente de tous les regards posés sur moi. Le sentiment de honte que j’éprouvai s’ajouta à mon excitation. Margaux me parla.



Je ne répondis pas. Soudain, Alexis retira sa main ; tout à coup, je sentis sa langue me lécher l’anus et même la pointe le pénétrer légèrement. Puis il revint sur mon sexe et commença de le lécher à grands coups de langue. Désormais sans honte, je ne cherchais plus à contenir mes gémissements. La jouissance commençait à monter doucement quand j’entendis la voix d’Alexis, curieusement devant moi. J’ouvris les yeux pour le voir me sourire tandis que… qui ? Je jetai un regard en arrière pour voir Margaux agenouillée derrière moi à me lécher. Alexis m’embrassa sur la bouche, longuement, pendant que des spasmes de plaisir se propageaient dans tout mon ventre.


Je m’apaisais en me blottissant dans les bras d’Alexis, la tête sur son ventre, tandis que je caressais son sexe dont la base était à quelques centimètres de ma bouche. Je déposai un baiser dessus et me retournai pour lui sourire. Margaux vint s’asseoir à côté de nous et m’embrassa sur la bouche, ses lèvres encore humides de moi.




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Le soir tombait. Le soleil couchant allongeait démesurément les ombres sur la plage et déployait ses reflets orangés sur l’onde mouvante de la mer. Alexis et Jordi allèrent chercher du bois mort pour faire un feu. En peu de temps, de hautes flammes nous éclairaient. Nous bûmes l’apéritif, préparé par Jordi, la pellofa, un mélange de gin local de Minorque, de jus de citron pressé avec le zeste et une pointe d’eau gazeuse. Deux joints tournaient en même temps, un préparé par Margaux avec du shit marocain et un par Alexis avec de l’herbe qu’il avait ramenée d’Amsterdam. Ensuite, nous prîmes notre dîner, charcuterie locale grillée au feu, puis le traditionnel bain de minuit.


Une fois dans l’eau, je pris Margaux dans mes bras et l’embrassai sur la bouche, cette fois avec la langue. Après ce qui s’était passé l’après-midi, j’avais une folle envie de tenir son corps chaud dans mes bras. Je n’avais jamais eu d’aventure avec une femme auparavant, si ce n’est dans mes fantasmes les plus secrets, mais je n’éprouvai aucune gêne à cela. Je ne me considérai pas comme lesbienne pour autant et je suppose qu’elle non plus. Je caressai ses seins en dessous de l’eau tout en continuant à l’embrasser.

Je mis ma main sur ses fesses et l’attirai vers moi ; nos bassins se touchaient. Je glissai ma main entre nous deux pour caresser son pubis rasé. Mon doigt vint frotter son clitoris mouillé d’eau de mer. Margaux prit mon poignet et retira doucement ma main.



Je m’éloignai d’elle, un peu déçue, et retournai vers le feu de camp. Je m’assis près du feu et me séchai tandis que je les voyais tous les trois en train de nager tout en riant. Je vis Margaux approcher Alexis et l’enlacer. L’eau leur arrivait jusqu’en bas de la taille, aussi vis-je qu’il était en érection. Jordi les regarda de loin et revint lui aussi vers le feu, le sourire aux lèvres. Il passa devant moi et alla à la glacière pour se prendre une canette de bière. Il l’ouvrit et vint s’asseoir à côté de moi.



Le feu éclairait doucement Margaux et Alexis, qui étaient encore dans l’eau. Soudain, elle s’accroupit devant lui et commença à le sucer. Alexis prit la tête de Margaux entre ses mains pour accompagner le mouvement. Jordi regardait, tout aussi intéressé que moi, tout en se caressant les couilles de la main droite. Son sexe enflait à vue d’œil. Il commença à se masturber devant moi. Pendant qu’il s’activait, je posai délicatement ma main sur ses couilles et les lui massai doucement tout en observant Alexis et Margaux du coin de l’œil ; elle avait décalotté le gland et en léchait le pourtour avec un rare enthousiasme. Je mis ma main sur celle de Jordi et la retirai pour le masturber. Il resta assis en tailleur tandis que mes mouvements de main devenaient plus exigeants. Alexis et Margaux revenaient sur la plage. Alexis s’approcha de nous pour regarder.



Et je plongeai la tête vers son entrejambe tout en lui soulevant le sexe pour lui lécher les couilles. Je trouvais très agréable et excitant de lécher des couilles entièrement glabres. Je donnai de grands coups de langue depuis la base du scrotum jusqu’à la naissance du sexe, les mouillant entièrement de ma salive, puis je finis par introduire son gland dans ma bouche, pour le sucer avec frénésie.



Puis il s’accroupit de l’autre côté de Jordi et me demanda :



Alors comme je continuais à lécher le gland de Jordi, Alexis commença de lui lécher les couilles. Au bout d’un moment, il commença à lécher le sexe de Jordi avec moi. Nos langues se croisaient et se touchaient sur son gland dénudé ; je l’embrassai entre deux coups de langue. Soudain, Margaux vint me toucher l’épaule.



À regret, je laissai les deux garçons se débrouiller seuls pour rejoindre Margaux. Elle m’embrassa et me caressa les seins.



Margaux fouilla quelques instants dans son sac et en sortit un pénis artificiel et un tube de crème. Ensuite, elle se mit à genoux, face aux garçons, les coudes appuyés sur la serviette. Elle cambra les reins pour me présenter son petit trou.



J’hésitai.



Je pris une grande quantité de crème dans le creux de ma main et entrepris d’en badigeonner les fesses de Margaux, ainsi que son anus, dans lequel j’enfonçai mon doigt à plusieurs reprises afin de faire entrer le liquide. Pendant ce temps-là, Alexis et Jordi avaient changé de rôle. C’est ce dernier qui désormais suçait l’autre avec un enthousiasme évident. Tout en les regardant, je pris l’objet et l’enfonçai doucement entre les fesses de Margaux, qui se mit aussitôt à gémir.



Je fis immédiatement des va-et-vient plus vigoureux avec le phallus en plastique tandis qu’elle cambrait les reins pour le prendre au plus profond d’elle-même. Pendant ce temps-là, Alexis et Jordi s’étaient tous deux allongés dans le sable, tête-bêche pour se sucer mutuellement. Margaux n’y tint plus, elle jouit si fort que je retirai le gode de son anus de crainte de la blesser. Je l’allongeai sur la serviette et la fis jouir une deuxième fois presque aussitôt en lui léchant le clitoris. Je dus m’endormir quelques instants après, exténuée par une journée si chargée. En tout état de cause, je perdis la notion du temps jusqu’à ce qu’un cri me sorte de mon hébétude. J’ouvris les yeux et vis Margaux étendue à mes côtés, profondément endormie. Je regardai un peu plus loin et aperçus Jordi et Alexis accouplés. Ce dernier était à quatre pattes devant le feu tandis que Jordi se tenait à genoux derrière et le pénétrait avec vigueur tout en gémissant de plaisir. Soudain, le rictus de l’orgasme déforma les traits de Jordi. Ils s’écroulèrent tous les deux sur le côté, épuisés.


Au bout de quelques minutes, Jordi se retira d’Alexis et vint devant son sexe. Il le lécha et le caressa pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’un jet de sperme lui inonde le visage.

Margaux ouvrit les yeux, les regarda un instant et me dit :