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Temps de lecture estimé : 16 mn
22/06/16
Résumé:  Au premier abord, cette barmaid avait quelque chose en plus qui m'attirait inexorablement. Un corps splendide, un joli tatouage, des longs cheveux et un beau sourire. Au second, elle embrassait parfaitement bien et était une amante extraordinaire...
Critères:  ff fbi jeunes inconnu fépilée gymnastiqu sport caférestau douche cérébral ffontaine fmast massage cunnilingu anulingus confession
Auteur : Flam  (Une sportive qui aime les corps...)            Envoi mini-message
Douceur hivernale

Bonne nouvelle ! Le froid s’est enfin décidé à pointer le bout de son nez dans la capitale. Gros manteaux ont remplacé jolies vestes en cuir portées ouvertes. Le temps change, la mode change, mais invariablement je continue de vagabonder, sac de sport sur l’épaule. La seule nuance ? Avant ma séance, je prends mon café au comptoir.


J’entre dans un café, me débarrasse de ma grande étole colorée et de mon manteau puis ôte mes écouteurs distraitement, perdue dans mes pensées sportives. Négligemment, je pose mon gros sac contre le comptoir et m’apprête à commander le chaud breuvage.


J’observe la barmaid s’activer devant moi. Elle est belle. Brune, peau mate, grande, musclée, cheveux longs. Un tatouage est visible sur son triceps joliment développé puis descendant jusqu’à son poignet. Peut être est-il plus grand ? Je l’ignore, son épaule est cachée par un débardeur noir, ample, sur lequel est inscrit en lettres d’or « Seul le poisson mort suit le courant ».


Elle a ce côté attirant de celles qui le sont, sans faire attention aux autres. Belle au naturel, sans fioritures, sans chercher à plaire. Ce mélange de confiance et de spontanéité. Sûre de sa beauté, mais pas une beauté froide pour autant. Au contraire, une femme pleine de vie, esquissant quelques discrets pas de danse sur la musique latino présente en fond sonore.


Je la fixe toujours quand elle se retourne vers moi, sourire aux lèvres pour me demander ce que je veux. Nos regards se trouvent un instant. Bruns tous les deux. Elle a de jolis yeux expressifs.


Je souris toujours lorsqu’elle me sert mon café. Je fixe son tatouage. Il y a peu de monde ; je me décide à entamer une conversation, après tout…

Son tatouage ? Un joli motif coloré fait de chaînes et de feuilles qui s’entremêlent. Pas très féminin. Une impression sauvage sur la peau, comme sa propriétaire semble l’être aussi.

Forte de mes réflexions, j’engage la conversation, les yeux sur son tatoo.



La jolie brune ne dit rien, mais me lance un regard entendu avant de retourner à ses activités.

Je la suis des yeux. Elle doit sentir mon regard brûlant. Legging noir collé à ses fesses musclées, des ischio-jambiers et des quadriceps marqués. J’imagine un instant me perdre entre ces jambes. Mon esprit vagabonde. Vous savez comme c’est bon…


Je sursaute quand elle me demande si je veux un verre d’eau. Troublée, je hoche la tête.

J’entends vaguement la voix d’un serveur lui crier de dehors « Deux cafés pour la 4 ; tu peux les servir ? Je suis en pause. » Alors ma belle s’éloigne du comptoir, ses cafés et un verre d’eau sur son plateau. Dans mon dos, elle effleure mon épaule en posant le verre à côté de moi.


Elle lave de la vaisselle devant moi. Ses doigts frottent le verre vigoureusement. Je n’avais jamais imaginé qu’un tel geste puisse revêtir une charge aussi érotique !

Je l’entends dire au serveur de tout à l’heure qu’elle finit à 21 h, ce soir. Je consulte ma montre : il est 19 h 30. Une pensée un peu folle me vient : « Si je me dépêche de finir mon café et ma séance, je peux être de retour ici vers 20 h 50… Et si ? » Cette fille me trouble, je n’y peux rien. J’ai envie de voir son tatouage. J’ai envie de son corps. J’ai envie de sa chaleur.

J’attrape mon sac. Je le sais : je reviendrai ce soir.



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Difficile de faire une séance de sport l’esprit vagabondant… Pousser de la fonte m’a toujours fait du bien. Je chasse la barmaid de mon esprit. Compter. Rythme de l’exercice, temps de récupération, temps d’action. Compter. Les répétitions, les nombres de séries. Compter. Et se sortir les tripes, se sortir cette fille de la tête.

Je finis ma séance tremblante et transpirante. Qu’est ce que ça fait du bien ! Mais dès que mon esprit n’est plus occupé, il retourne dans ce café.


Je glisse sous la douche, froide. Je frictionne mon corps endolori avec le gel douche. J’aime cette odeur boisée, masculine. Ma main s’égare contre mon ventre. J’ai envie… Le frottement de son bras contre mon épaule encore en tête… Mais non, si je veux arriver devant le café avant qu’elle parte…

J’enfile un legging, un gros sweat. Pas la tenue la plus adaptée à la situation, sans doute. Qu’importe, j’attrape mon gros sac… et me voilà dehors, au froid, à l’attendre.


Je vois sa silhouette sortir. Elle me voit, s’approche. Elle sourit quand elle s’adresse à moi :



On part toutes les deux d’un éclat de rire. Je reprends en riant :



La belle hésite un instant. Un nouvel éclat dans le regard, elle me demande :




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Et finalement, c’est moi qui la plaque contre la porte de son appartement pour un premier baiser. Baiser brûlant, doux et tellement intense. Juste deux bouches qui se soudent délicatement. Ses lèvres douces contre les miennes, ma langue qui s’enroule à la sienne. C’est bon, un baiser.


On se débarrasse de nos manteaux. J’enlève sa veste. Elle ôte mon sweat, sourit à me trouver nue dessus. Son débardeur passe au-dessus de sa tête. Je me colle à elle. Le tatouage ? Tant pis. Plus tard. Pour l’instant, le désir me consume. Je veux sa peau contre moi. Incapable de réfléchir plus, je la prends dans mes bras. Un frisson d’excitation se propage le long de ma colonne vertébrale.


Les yeux fermés, bouches ouvertes, offerte l’une à l’autre. Son corps chaud entre ma peau et le mur… Le frottement de ses dentelles contre mes tétons qui s’érigent… Je tremble, elle gémit. Mes mains descendent contre les fesses. J’abaisse son legging. Elle est nue.

Je la regarde un moment.



Elle ne répond pas, mais attrape mon bras pour m’entraîner vers sa chambre.



Assise sur le lit, elle me regarde me déshabiller. Nue, je me jette sur elle. Sa chaleur me manque… Je reprends sa bouche, hume son cou, lèche sa poitrine. Je lui donne mon doigt à sucer alors que ma langue continue à descendre vers son sexe. Elle respire de manière plus ample, et se contracte brusquement quand ma bouche touche son clito.


Je glisse entre ses jambes. Je respire son désir. Regarde son sexe ouvert et trempé. Ma langue s’introduit dans ses chairs. Sa cyprine m’enflamme. Je mordille. Je pénètre. Je lèche. Je cajole. Son clito roule sous ma langue. Ma belle s’arque. Je la sens proche de l’orgasme. Je ralentis.



Je ne cède pas. Ma langue parcourt doucement son sexe dans sa hauteur. Elle tressaute quand je touche son clito. Grogne quand je me perds dans son vagin.

Je prends possession de son antre de deux doigts tendus. Elle se cambre. M’encourage.

Je pose ma bouche contre son clito. Elle jouit longuement de mes petits coups de langue contre son bouton.

Je le relâche, et pénètre son sexe plus durement. Trois doigts, puis quatre l’emmènent brutalement à un second orgasme. La belle se cabre. Elle râle. Elle crie. Elle jouit. Elle gicle.


Me voilà toute mouillée de son plaisir, toute mouillée de mon désir. Je remonte près d’elle, je l’embrasse. Ses yeux toujours fermés, elle semble loin.

Elle me sourit.



Elle mordille mes tétons, puis lèche mon nombril. Enfin elle atteint mon sexe. J’écarte les cuisses, me tends espérant le contact.

Elle rit.



Mes pensées manquent de cohérence. J’ai envie de lui crier « Mais, je brûle, chérie ! Je te veux contre moi, en moi. Fais-moi jouir, putain, fais-moi jouir ! J’en ai tellement besoin ! Allez… » Pourtant, aucun mot ne passe ma gorge. Seul mon gémissement frustré emplit la pièce.

Elle me fait attendre. Toujours.

Je m’embrase. Je coule. J’ai envie de hurler « Mais aide-moi, putain ! Aide-moi ! » J’ai envie de ma douce tortionnaire. J’ai envie de lui donner mon plaisir. Et, j’ai besoin de jouir… J’ai tellement besoin de jouir.


Ses yeux fixés sur mon sexe. Ses mains qui massent les hanches. Ses doigts qui s’égarent à l’intérieur de mes cuisses en se faisant toute douce. C’est bon, tellement bon… Mais j’ai besoin de plus. « Je te veux contre chatte, chérie ! » Mais mon injonction ne quitte pas ma gorge nouée par le désir.

Et non, toujours pas de contact. Je me tends, frustrée. Tellement frustrée. Je ferme les yeux.



Ma voix est rauque. Voilée. Mon ordre ressemble à une supplication.

Je sens ma belle brune revenir près de moi. Ses lèvres trouvent les miennes. Sa peau contre la mienne. C’est bon, que c’est bon…

Ses doigts qui agacent mon intimité. Oh, putain ! Les sensations sont décuplées. J’ai l’impression que je vais jouir tout de suite de ce contact tant attendu. Tout doucement, elle joue avec mon clito. Ma langue est si dure contre la sienne. Mon corps est arqué.


Elle me pénètre. Enfin… Lentement et profondément. Le va-et-vient est ample. C’est tellement bon ! Ses doigts, sa langue. Je ne vais pas tenir longtemps.

Et son auriculaire qui joue avec mon anus… Il me pénètre doucement.


Je gémis de plus en plus fort. Ses mouvements sont de plus en plus profonds. Non, elle n’accélère pas : toujours le même rythme. Je grogne. Je me dégage de sa bouche. Je crie, je crois. Mon corps en entier tremble. Je coule. Je me tends encore plus. Oh, putain !

La chaleur prend mon ventre. Je ne parviens plus à respirer. Je feule. Je pousse un cri d’extase. Ses doigts continuent leur fabuleux manège.



Je propulse mon corps à la rencontre de ces doigts magiques. Je suis prise de spasmes. Je vibre. Nouvelle plainte de jouissance. Je retombe inerte dans le lit.


Longtemps après, j’ouvre les yeux. Elle me fait face, nos jambes emmêlées.

Quel plaisir ! Quel moment d’abandon ! Je souris. Et dire que… je ne connais pas son nom.


Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce, et je devine plus que je ne vois le visage de ma barmaid. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil finit par nous saisir.



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Je me réveille quelques temps plus tard. J’ai soif. Je me détache de mon amour de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette seulement éclairée par la lumière du réverbère qui entre dans la chambre par la fenêtre. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. J’entends son souffle régulier. Ses cheveux bruns s’étalent sur le drap blanc.


Je souris en m’écartant de la porte pour chercher la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de trouver les verres. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre.


Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Ses bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce…

Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle. Je murmure :



Je la sens rire doucement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis.



Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux.



Mes mains, au-dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de ma belle. Les siennes s’égarent contre ma fente encore ouverte de nos jeux de la soirée. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses bras sous mes seins. J’aime ces attentions.


Kaya me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche touche la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au-dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire juste son visage quand je cherche à établir ce contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure.



Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais avec conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse.

On s’écarte à regret, mais à bout de souffle.



Son rire mélodieux me répond.


Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparaît dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras.

J’y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit.

J’y vois de la soif de plaisir, de passion, d’envie.


Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Ma belle s’insère entre elles. Le haut de sa jambe frotte contre mon sexe ouvert ; un doux baiser sur mes lèvres et la voilà qui s’agenouille.

Sa bouche est à la hauteur de ma chatte. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme ça…

Cette vision m’électrise.


D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Kaya écarte mes nymphes de sa langue. Ses légers coups de langue remontent vers mon clito que je sais déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon vagin qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Le sang bat dans mon sexe.

Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité offerte.

Que c’est bon !


Elle lèche l’intérieur de ma chatte. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son petit organe fouineur remonte vers mon clito. Il est dur, et elle le lape largement. Je vais partir ! Elle le pince, le mordille, l’aspire. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas-ventre s’enflamme.

Je geins. Une longue plainte m’échappe :



Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Pleine de secousses, je jouis.


Je sens Kaya se relever alors que son index et son majeur continuent à travailler en moi. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. Je m’amollis avant de partir dans de longs soubresauts. Je me sens gicler, j’entends le bruit de liquide qui se fracasse sur le carrelage de la cuisine. Je pousse un cri qui doit être monstrueux.


À chaque respiration, c’est un gémissement qui passe mes lèvres. J’en oublie la nécessité d’oxygène, tellement concentrée sur l’orgasme qui parcourt mon corps tendu et offert à mon amante. Plus rien d’autre n’existe que ses doigts. Juste ses doigts. Son pouce entre en contact avec mon clito. J’ai l’impression de prendre feu. Je m’accroche au cou de ma belle. Je suis prise de convulsions. Je sens des larmes couler le long de mes joues. Je pousse un mugissement.

Je m’effondre.



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Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent.



Je secoue la tête négativement avec un sourire.



On se met à rire.


Je l’enjambe ; mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore… Je suis l’angle de sa mâchoire. Je descends le long de sa jugulaire. J’aime son odeur… Savant mélange de son parfum, son déodorant, sa transpiration et de la senteur de son plaisir. Je m’enivre, le nez plaqué contre son cou.


Je lèche, je caresse, j’embrasse. Je mordille son téton déjà tendu. Ma langue s’enroule autour et ma main caresse son sein. Elle a une belle poitrine, ronde, pas trop grosse. Mes mains massent le globe à la fois tendre et dur. Les soupirs de Kaya sont de plus en plus sonores. Je pince le téton et ma langue poursuit son infernale descente.


Son ventre et ses jolis abdominaux que j’avais imaginés au premier regard. Ma bouche s’écarte ; je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Une douce caresse. Apprendre à la connaître. Apprendre ses formes et ses contours.

Ma belle se cambre, offrant ses reins à mes découvertes nocturnes.

Ma langue se perd dans son nombril. Mes paumes à plat s’enroulent autour de ses hanches, longeant le V du bas des abdominaux. Marqué, mais pas trop. Cette fille a un corps à me faire rêver !


Mes lèvres découvrent son pubis lisse tandis que mes doigts jouent au creux de ses aines et avec l’adducteur. J’étire la peau de l’intérieur des cuisses que je sais si sensible chez moi. Mon traitement semble plaire à Kaya qui grogne régulièrement de bien-être.


Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir ma partenaire et poursuis mon inlassable descente.


Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de mon amante. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la route des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud.

Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but : ce petit orifice entre ses jolies fesses.



Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement. Passe et repasse sur l’anus qui se détend peu à peu. Tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours son intimité. Je joue avec la pulpe de l’index contre son petit anneau. Ma belle tend son cul vers moi. Sa respiration se crispe. Ses gémissements s’amplifient. Parfois un petit cri de plaisir lui échappe.

Le bout de ma langue tendue entre doucement. Kaya se cambre brutalement, sa main vient chercher ma nuque pour me plaquer entre ses fesses. Mon doigt la pénètre. Un cri de volupté lui échappe.



Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, offerte. Le spectacle est beau. Jouissif.

Je la pistonne lentement, ma langue sur son périnée. De deux doigts, je prends possession de sa chatte entièrement ouverte et collante. Elle est surprise. Un long feulement passe ses lèvres.

Je joue de mes mains, de ma langue. Je titille. Je mordille.


Le corps de mon amante tressaille ; ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme !

D’une brusque contraction, je comprends que ma belle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons.

Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance.

Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Kaya se bloque. L’air de ses poumons est évacué par un cri de plaisir. Ses muscles sont complètement tétanisés.

Elle s’écroule brutalement sur le lit.



Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau.



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Je suis réveillée par la lumière qui entre dans une chambre que je ne connais pas. Un poids dans mon dos me rappelle mon extraordinaire nuit. Je sors du lit lentement. Préparer le café.

Je regarde mon amante entièrement nue. La couette qui aurait dû nous protéger du froid a dû tomber pendant nos ébats.


Je souris en observant le flanc droit de Kaya. Quel tatouage ! J’étais venu là pour ça. Enfin, officiellement… Mais la nuit m’a montré que la jolie barmaid n’était absolument pas dupe de mes manœuvres. Je n’avais rien vu de la pièce, m’avait-elle dit au comptoir. À la lumière, je comprends mieux la réflexion…


Diverses sortes de feuilles sont entremêlées avec des chaînes sur le bras et l’avant-bras. Je reconnais des feuilles de lierre, de houx et de ronces. Le vert des feuillages est contrasté par la tige marron des ronces, le rouge du fruit du houx, et le noir de la chaîne.

De son bras recouvert, le dessin passe sous son sein, s’enroule autour du téton avant de poursuivre sa chute le long de son flanc pour finir par s’embobiner autour de sa hanche et au milieu de sa fesse. Je remarque sur ses côtes gauches un cadenas fermé. Au creux de son biceps parmi le feuillage vert et les boules de houx rouge, une clef.


Prise par ma contemplation, je ne vois pas Kaya se réveiller et me fixer longuement. Seule sa voix me sort de ma rêverie :



Kaya se lève à son tour, m’embrasse tendrement et m’entraîne vers la salle de bain.


Ma belle m’enlace en me faisant entrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps offerts. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains chaudes redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mon téton tendu. Ses doigts titillent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à Kaya, me sentant vacillante.


Je la retourne, coupe le mitigeur et attrape le gel douche avant d’en verser une dose au creux de ma main. Je le fais mousser et masse la nuque, les trapèzes, les épaules. Je détends le grand dorsal complètement contracté, joue avec mes paumes contre les lombaires et laisse mes doigts s’évader vers les flancs.

Je m’agenouille dans son dos. Les doigts au creux de son sillon fessier, je masse le muscle, la main sur le gros tendon en haut de la cuisse. Mes mains chaudes frictionnent la cuisse, puis le mollet. Je pose un baiser au creux de ses reins avant de me relever.


D’une pression sur son épaule, Kaya se retourne. Je reprends du gel douche et poursuis consciencieusement mon massage. Les pectoraux, le sternum, les muscles intercostaux. Je masse la zone sous les seins que je sais si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace ses tétons. Ma belle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui me semble toujours aussi appétissant. Mes mains jouent avec ses abdos et son nombril. Je m’égare sur l’aine, le pubis. J’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. C’est doux, c’est calme, c’est bon. Kaya s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres. Tranquillement, guidée par les mouvements de bassin et les plaintes, j’amène mon amante à la jouissance.

Je me relève, l’embrasse doucement. Je vois qu’elle a du mal à émerger. Le souffle court, encore tendue. Je souris, remets l’eau pour que ma belle puisse se rincer.


Je sors de la douche, attrape une serviette, me sèche rapidement et me dirige vers la cuisine pour préparer du café et grignoter quelque chose… Je meurs de faim ! J’ai un rire en voyant mon grand verre d’eau intact au fond de l’évier. Quelle nuit ! Pleine de plaisir, de surprises et de désirs… Pleine de jouissances, de magnificence, de concupiscence.

Une bien belle nuit, en somme…