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24/06/16
Résumé:  Les prisonniers rentrent au pays sauf Marion qui suis Malcolm MacNamara. Ils croisent une vieille connaissance qui va de celle-ci dont la vie va changer de cour.
Critères:  fh hplusag extracon massage pénétratio historique
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 13
Retours au pays et du nouveau à la cour tanibrinque

Résumé :

À la suite d’un raid Tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. (Voir la liste des épisodes en fin de récit)



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La sauvegarde du Dauphin étant assurée, les Canfrais n’ont plus de raison de prolonger l’occupation de Mayphoult. Y demeurer plus longtemps augmente les risques que l’expédition tourne mal. Déjà des patrouilles signalent la concentration de troupes tanibrinques de plus en plus nombreuses, mais c’est surtout l’apparition de la flotte ennemie qui est redoutée. Aussi le rembarquement est-il décidé. Les prisonniers sont les premiers à embarquer, suivi des civils libérés et enfin des régiments. Les derniers à le faire sont les hommes du génie chargés de faire sauter les forts.


Le plan d’Audrey et Patricia fonctionne, personne ne soupçonne leur présence parmi les soldats. Le sergent Quincannon veille sur elles discrètement. Leur départ a lieu le lendemain du jour où elles ont pu s’introduire dans les quartiers des prisonniers.


Une partie de la flotte se dirige vers l’Érinlande pour y soutenir les révoltés catholiques, tandis que l’autre va vers Dorbauxe pour y ramener ses habitants et y débarquer les prisonniers.

La flotte ne se divise pas immédiatement, elle ne le fait qu’après que l’on se soit assuré qu’aucun bateau ne la suit. Quelques frégates rapides en arrière-garde s’en assurent. La flotte tanibrinque n’apparaît toujours pas. Il faut reconnaître que les délais pour une réaction ont été courts. Entre le moment où le port de Mayphoult a été pris et celui où la nouvelle est parvenue au roi, presque trois jours s’étaient écoulés. Le temps que l’amiral soit averti et arrive dans la capitale, encore un jour est passé. Enfin le Conseil s’est divisé. Une partie voulait envoyer la flotte vers Mayphoult, l’autre soutenait qu’il fallait profiter que les navires canfrais étaient occupés pour faire passer les renforts vers le continent sans risque et de n’envoyer les navires qu’après. Encore vingt-quatre heures sont passées avant que la décision de partir directement ne soit prise. Ajouter le temps d’appareillage, de rassemblement et de trajet de la flotte, quand celle-ci arrive sur place, les canfrais ont levé l’ancre depuis plusieurs jours. Ne sachant pas quelle direction ils ont prise, elle fait demi-tour pour escorter les transports de troupes.


Sur le bateau qui les ramène, les quatre anciennes du pensionnat : Catherine de Révilly, Marie-Thérèse de Reuilly, Louise de Vaudémont et Antoinette-Marie Berclot retrouvent monsieur de La Tiémont. Elles l’interrogent pour savoir comment le petit-fils du roi s’est retrouvé avec elles dans l’institution de madame Lincoln. Il explique volontiers :



Pour la plupart des prisonniers libérés, cette nouvelle traversée a un meilleur goût que celle dans l’autre sens.

Les MacNamara et Marion sont un matin réveillé par un vacarme invraisemblable. Malgré les réticences de Malcolm, la gent féminine n’a de cesse d’aller voir ce qui se passe. Il finit par capituler. Ils arrivent sur le port où la foule se presse pour voir les derniers contingents canfrais embarquer, mais surtout pour voir les deux forts gardant l’entrée du port, écroulés, nimbés d’un nuage de poussière. Ce qui surprend l’Essocais est que le fort de l’île est encore debout. Janet lui dit qu’il y a des silhouettes sur le parapet.



L’après-midi même, deux chariots escortés d’une demi-douzaine de gardes, Malcolm, Janet et Marion se mettent en route. Ils croisent les premières colonnes de soldats qui réoccupent la ville. Ils ne prennent pas directement le chemin du Nord, Malcolm devant passer par Dolnon, la capitale. Les deux femmes sont excitées à cette idée de découvrir la grande ville.


Le hasard voulu qu’au cours d’une promenade le trio rencontre Samuel, comte de Calbray et son épouse, Jennifer, la fille de John Custer. Les Essocais avaient été invités à la noce et le comte reconnaît la peu discrète silhouette de Malcolm, il s’avance vers lui et le salue :



Janet fait une révérence, tandis que Malcolm répond :



Marion qui jusque-là était restée en retrait, ne tenant pas à être reconnue de Jennifer, mais aux paroles de Malcolm tous les regards se tournent vers elle. La comtesse la reconnaît alors et ne peut s’empêcher de s’exclamer :



Malcolm l’interrompt voyant sa gêne :



La conversion dure encore quelques minutes, puis chacun reprend son chemin. Les deux groupes sont éloignés de quelques toises quand la comtesse se retourne et hèle Malcolm :



MacNamara se retourne, la comtesse fait quelques pas dans sa direction et Malcolm va à sa rencontre. Jennifer avec une voix sourde lui dit :



Après s’être salués, chacun s’en retourne. Quand Malcolm rejoint les deux jeunes femmes, Janet questionne Marion sur son mariage. Il intervient en disant que ce deuil est récent et qu’il est préférable de ne pas replonger Marion dans son chagrin.


Arrivés à leur logement, une fois Janet retirée, Malcolm s’excuse de l’avoir mise ainsi dans l’embarras, mais il ne se doutait pas que Marion connaissait Jennifer. Il en est d’ailleurs fort surpris, car il n’imaginait pas John Custer les faire se rencontrer. Après avoir hésité, Marion préfère expliquer les circonstances de cette rencontre :



Malcolm est abasourdi par ce qu’il vient d’entendre :



Malcolm éclate de rire :



En arrivant à la cour, le comte a présenté au roi Guillaume III sa nouvelle épouse, ainsi qu’à son protecteur Édouard, Duc de Kory, frère du roi et héritier du trône, puisque Sa Majesté n’a pas d’enfant. Malgré ses déclarations vengeresses lors de sa rencontre avec Marion et Joseph, elle n’avait aucunement tenté de séduire les amis de son mari. Son incartade avait calmé son ire. Au retour de promenade du couple, le futur souverain apostrophe Samuel :



Le comte est surpris, car il était prévu que l’unité resterait en garnison à Dolnon. Le Duc lui explique que Sa Majesté a décidé de lui faire la faveur de pouvoir montrer sa valeur. Le comte n’est point ravi de devoir s’éloigner, mais il ne peut surseoir à un désir de Sa Majesté. Il s’enquiert donc :



Le comte s’active donc à mettre sa compagnie sur pied de campagne. Le duc de Kory faisant tout son possible pour lui faciliter la tâche, les obstacles s’aplanissent aisément. Il parvient à être prêt dans les délais. De plus, une grande faveur lui est accordée, son épouse, bien que de naissance roturière, est admise comme dame d’honneur de la reine. Il se rengorge de cette distinction qui montre de manière éclatante l’estime dans laquelle on le tient. Que son épouse ne puisse en conséquence de ses nouvelles fonctions l’accompagner sur le continent, comme le font nombre d’autres dames, devient bagatelle.


Ce que le très fier comte ignore, c’est que lorsqu’il a présenté son épouse à son protecteur, icelui se montra très intéressé par le décolleté de la comtesse quand celle-ci fit sa révérence. De plus, par la suite, s’aperçoit-il qu’en plus d’une agréable poitrine, la comtesse a de l’esprit et de l’intelligence. Au cours de conversations, elle glissa quelques mots quand dans la conversation il fut question de problèmes politiques, dont le prince fit son profit. Aussi entreprit-il de lui faire une cour discrète. La comtesse se montre réservée, parle de son mari, tant et si bien que le prince décide de se débarrasser du gêneur.


Sitôt le comte embarqué, le prince se montre plus assidu. Il pensait que le mari éloigné, il n’y aurait plus d’obstacle. Il est très désappointé. Surtout que sa considération pour la comtesse croit presque à son corps défendant, il fait d’elle une conseillère aux avis de plus en plus écoutés. De son côté, la comtesse trouve que le duc, contrairement à son époux, n’a aucune morgue, mais de l’esprit et une tête bien faite. De plus, elle est flattée qu’un si grand seigneur apprécie sa conversation. Elle ne se rend pas compte de l’attrait physique qu’elle exerce sur lui. Même après le départ de son mari quand il se met à lui faire une cour feutrée, la comtesse qui n’imagine pas qu’elle puisse susciter ce genre d’intérêt, et ne répond donc pas aux avances. Même en le côtoyant journellement, elle demeure aveugle.


Le destin se charge de dénouer la situation. Un matin, alors qu’elle se rend auprès de la reine pour y prendre son service, elle glisse sur le marbre, s’assomme en tombant, sa tête heurtant une table. Des valets s’empressent. Le brouhaha de l’incident parvient jusqu’au Duc qui envoie un domestique voir ce qui se passe. À son récit, il fait amener la comtesse dans ses appartements et quérir son médecin. Quand celui-ci arrive, elle a déjà retrouvé ses sens. L’homme de l’art lui tâte le crâne et déclare qu’il n’y a pas fracture. Qu’elle en sera quitte pour une bosse et un mal de tête, mais qu’il vaut mieux qu’elle reste quiète et évite de se déplacer trop rapidement. Si des nausées lui viennent, il faut le rappeler. La comtesse demande :



Le prince s’éloigne et Jennifer ne tarde pas à s’endormir. L’après-midi est déjà bien avancé quand elle s’éveille. Moins d’une minute plus tard, le Duc apparaît suivi d’un domestique apportant une collation : comme elle va pour se lever, le Duc l’arrête :



Le valet se retire, ayant fini de servir le plateau garni dont le potage embaume. Jennifer se sent brusquement un appétit d’ogre et dévore gaillardement l’en-cas. Le Duc la regarde manger en souriant et lui demande :



La comtesse se rend compte qu’elle s’est conduite de manière un peu cavalière à se précipiter ainsi sur la nourriture :



Le valet vient desservir. Elle se sent un peu oppressée et son souffle devient court. Aimablement le Duc demande :



La comtesse obéit. Le prince se penche, elle sent ses doigts sur sa nuque et il commence à déboutonner son corsage. Elle est saisie, car elle pensait qu’il allait appeler une chambrière pour ce faire. Elle ne sait quelle attitude adopter. Elle ne veut froisser le Duc par des démènements qui seraient peut-être jugés malséants. Elle laisse faire, mais ne peut s’empêcher de frissonner brièvement quand il fait glisser le tissu de ses épaules et s’attaque aux nœuds du corset. Les lacets sont dénoués les uns après les autres, le vêtement tombe, la laissant buste découvert.



Elle se rallonge en serrant ses bras contre sa poitrine. Elle voudrait que le Duc se retire et remettre son corsage, mais n’ose lui demander, d’autant que celui-ci enchaîne. :



Comme elle reste sans réagir, il s’en empare d’autorité et pose son autre main sur son plexus. Il appuie légèrement en commandant :



Il relâche :



Il poursuit pendant une bonne minute. Concentrée sur sa respiration Jennifer se détend et ferme les yeux.



Puis tout en continuant à rythmer sa respiration, sa main glisse doucement vers la poitrine, qu’il effleure bientôt.



Le bout des doigts souligne le contour des seins. Focalisée sur son souffle, elle ne bouge.



Du revers de l’index, il gravit le mamelon d’un mouvement presque négligent. Plongée dans sa relaxation elle ne réagit point.



Il effleure les aréoles. Surprise, elle sent ses tétons durcir.



Les doigts se referment sur les pointes et les massent doucement, puis les pincent, les étirent. Elle reste les yeux fermés, mais sa respiration s’accélère. La voix se tait. Elle sent des lèvres happer le rose sommet, pour l’embrasser, le téter, le mordiller. Elle laisse échapper un soupir. Il poursuit, pose une main sur son ventre et glisse entre chair et robe. La comtesse n’est plus que sensation. Bientôt le buisson est atteint, le mont de Vénus escaladé puis dévalé et la vallée explorée. La chaleur se transforme en brasier. Quand le Duc abandonne sa poitrine pour l’embrasser, elle répond au baiser avec fougue. Il faut moins d’une minute pour qu’elle se retrouve nue, alors qu’à l’ordinaire retirer robe et dessous en demande au moins dix fois plus. En revanche l’habillement quelque peu souffert, la comtesse et le duc ayant mis beaucoup d’impétuosité à opérer. Les mains et les lèvres du prince réinvestissent le corps de Jennifer. Icelle est d’autant plus réceptive que depuis le départ de son époux le devoir conjugal lui manque. Après des débuts laborieux, les relations physiques entre les deux époux sont devenues régulières, tous deux y trouvant moult agréments.


L’Intervention de Marion et Joseph s’avérant avoir eu des résultats décisifs quant à la libido de la comtesse.

Pour l’heure son époux est à des lieues et un autre que lui a éveillé ses sens assoupis. Ceux-ci, une fois animés, doivent être apaisés. Le prince s’y emploie joyeusement. Il lui est capiteux que la comtesse réponde enfin à sa flamme et de voir la si réceptive. Elle est étendue sur le lit, cuisses largement ouvertes aux caresses du prince. Son sexe éclot, suinte généreusement. Elle s’agite, sa main se pose sur l’entrejambe du duc, elle sent le vit dressé. Elle ne peut le laisser ainsi alors qu’elle prend du plaisir. Elle entreprend de le défaire de ses culotte et bas. Le prince l’aide et toute sa vêture se retrouve dispersée sur le plancher. Elle constate que le prince est fort bien membré. Elle entreprend une fellation, à la vive satisfaction de son partenaire. Celui-ci l’attire et ils se retrouvent tête-bêche pour un 69. Elle prend son plaisir, suivie presque incontinent par le prince qui inonde sa bouche.


Après un bref moment d’accalmie, il se remet à l’ouvrage. Sur ce Jennifer avale et l’imite. Il retrouve rapidement une belle tenue. Il ne veut décharger de nouveau dans sa charmante bouche et retire, à regret malgré tout, sa sucette aux lèvres gourmandes. En interrompant par là même son jeu de langue, il provoque chez Jennifer un grognement de déception. Il l’invite à sa mettre à quatre pattes, ce à quoi elle obtempère promptement. Il la saisit par les hanches et voyant que visiblement elle n’attend que l’estocade, entre en elle d’une poussée. La promptitude et la vigueur de l’invasion de son intimité n’offusquent en rien la belle qui se cambre et tend la croupe. Le prince parcourt la grotte d’amour longuement avec énergie, au grand contentement de la comtesse qui apprécie la cavalcade. De nouveau elle grimpe au septième ciel. Le prince poursuit cependant, mais la comtesse reste quelque peu amorphe. Quand il se répand en elle, ils se laissent aller sur la couche pour reprendre leur souffle. Apaisée, la comtesse considère d’un œil moins fiévreux la journée. Elle s’alarme des conséquences. Son mari va-t-il apprendre l’incartade ? Mais surtout que va penser le Duc de Roky de sa conduite impudique. Ne va-t-elle pas perdre son estime à s’être conduite comme n’importe quelle courtisane avide de faveurs et qui sont prêtes à tout pour s’élever, comme il y en a tant à la cour. Un sentiment d’indignité l’envahit. Elle se lève doucement pour ne pas éveiller le duc qui sommeille, enfile sa robe à la hâte, négligeant ses autres vêtements et s’éclipse pour rejoindre sa demeure.


Une fois rentrée chez elle, Jennifer n’ose plus reparaître au palais et prétexte une indisposition pour ne point reprendre son service de dame d’honneur de la souveraine. Plusieurs passent. Le Duc s’inquiète et lui envoie des messages, auxquels elle répond qu’elle a besoin de repos et finit même par annoncer son départ pour le château de son époux en province, pour profiter du bon air.


Le duc en est fort marri et ne l’entend point de cette oreille. Non seulement le désir de la serrer dans ses bras le taraude, mais surtout leurs conversations lui manquent cruellement. Aussi décide-t-il de se rendre chez la comtesse. Un matin, il prend deux paquets et part à cheval, seulement accompagné d’un garde. Quand on annonce son arrivée, Jennifer est éperdue. Malgré son désir, elle ne peut interdire sa porte au futur souverain. Quand le duc entre, elle n’a pas le temps de prononcer un mot :



Le prince, lui tend un petit ballot. La comtesse le prend en rougissant :



La comtesse est effrayée par les propos du Duc et en même temps flattée. Elle ne sait plus quelle attitude adopter :



Elle n’ajoute rien de plus. Après tout, peut-être le Duc considère-t-il lui aussi ce qui est arrivé la semaine passée, comme un moment d’égarement et veut-il renouer des relations plus formelles.



Il lui tend le second paquet, beaucoup plus volumineux. Elle le prend et l’ouvre. Il contient des dessous du tissu le plus fin ou en dentelle. :



Jennifer prend les lingeries, fait révérence et se dirige vers sa chambre. À sa grande confusion, le duc lui emboîte le pas. Plus de doute, ce n’est pas que sa conversation qui intéresse le duc. Elle hésite encore sur la conduite à tenir. Un moment elle penche à ne pas céder de nouveau aux avances du prince, mais in fine elle juge que cela ne l’assure pas de garder son estime. De plus le duc lui a donné du plaisir et à tant faire d’avoir un amant ne vaut-il pas mieux que ce soit un personnage puissant, cela évitera peut-être bien des désagréments si son mari a vent de la liaison. Sa décision prise, une fois dans la chambre, elle préfère malgré tout ne pas céder trop vite. Elle tourne le dos au duc et au lieu de se dévêtir, retire ses dessous sans quitter sa robe, choisit parmi ceux offerts par le prince le plus sage et l’enfile au prix de quelques contorsions. Elle se retourne et relève légèrement sa robe :



L’Altesse est assez dépitée, elle suggère :



Elle ne dit mot, recommence sa gymnastique et annonce :



Ces exercices l’ayant un peu échauffée et devant l’air chagrin du duc, elle décide pour l’essayage suivant d’être un peu moins réservée.



Jennifer se retourne, le prince s’approche et délace. Quand il a fini, elle retire sa robe, ne conservant que chemise et la culotte cadeau du duc. Elle retire cette dernière, présentant son adorable postérieur à son visiteur et en prend une autre, qu’elle enfile. Elle se retourne l’air gêné et annonce :



Elle se retourne de nouveau, retire le vêtement, le dépose et va pour prendre le suivant. Ce faisant, elle s’appuie lourdement sur le guéridon où il est posé. Le meuble bascule, la comtesse tombe à genoux et un vase de fleurs se renverse. Le duc se précipite pour l’aider à se relever. Il s’inquiète :



Jennifer se dirige vers une commode, en sort une serviette, achève de dévêtir en retirant sa chemise et commence à s’essuyer, avant de demander au duc :



La comtesse lui tend le tissu sans plus discuter, se félicitant de son astuce qui a facilité son entier dévêtement et permet au prince de l’approcher et même de la toucher. Icelui ne s’en prive pas. Il commence par le dos, passe aux fesses, en insistant bien plus longuement. Il fait pivoter ensuite la jeune femme pour s’attaquer au côté face, d’abord les épaules, puis les seins, avant de descendre vers la toison, puis la vallée d’amour. Quand il atteint icelle, la comtesse d’un ton de désespoir :



Mais elle ne fait rien pour le repousser, d’autant que son minet commence à irradier une certaine excitation. De toute manière le prince ne tient aucun compte de sa prière. Il lâche la serviette et poursuit avec ses doigts. Il l’attire à lui et l’embrasse. Elle répond au baiser et comme par hasard, ils se retrouvent près du lit où elle se laisse choir.


De ce moment les choses se passent au mieux durant les trois heures suivantes, à la satisfaction des deux protagonistes, qui en ont même oublié le temps du déjeuner. Mais la faim les rattrape, leurs exercices génésiques ayant de plus aiguisé l’appétit.


La comtesse s’étant montrée peu discrète quant à l’expression vocale de son plaisir, cela jase bigrement parmi la domesticité, d’autant les détails circulent d’abondance, quant aux cabrioles auxquelles s’est livré le couple. La chambrière de la comtesse et un valet ayant observé le déroulement des opérations, l’une par une fente dans une porte et l’autre par le trou de la serrure. Le récit de la comtesse à quatre pattes se faisant emboutir avec de tant de vivacité qu’à chaque impact elle était projetée en avant et retendant le cul pour subir l’abordage suivant, ses seins valsant en tous sens, a un grand succès. Le couple ignore la notoriété de ses ébats.

Sitôt ceux-ci finis, le duc exprime sa satisfaction :



Le duo se rhabille et la comtesse appelle pour que soit servi le repas. Tous deux mangent de grand appétit. Le Duc de Roky se retire en annonçant qu’un attelage viendra chercher la comtesse demain matin. D’ici là son logement aura pu être aménagé.


Le lendemain Jennifer emménage dans le palais royal. Les trois petites pièces qui lui sont dévolues sont, par un heureux hasard, contiguës aux appartements du prince.


De cet instant, Jennifer devient la conseillère écoutée le jour et la maîtresse ardente la nuit de l’héritier au trône. La nouvelle de son statut se répand comme une traînée de poudre. Les langues vont bon train, les jalousies apparaissent et les flatteurs aussi. Heureusement pour la comtesse, elle a la tête sur les épaules et ne se laisse pas griser. La reine lui conserve son estime, elle laisse même échapper un jour qu’elle est heureuse que son beau-frère retrouve la joie de vivre qu’il avait perdue au décès de son épouse et un autre que depuis sa participation la marche du royaume est beaucoup plus éclairée. Ce qui embarrasse le plus Jennifer est l’animosité d’Héloïse duchesse de Decrimbag, la fille aînée du duc qui vient d’avoir seize ans et qui est de trois ans sa cadette. Heureusement son frère Richard, duc de Bodfred, d’un an plus âgé que sa sœur, l’accepte de bonne grâce et, tout comme la reine, est heureux de voir son père reprendre un allant qu’il avait perdu.



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