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n° 17465Fiche technique21294 caractères21294
Temps de lecture estimé : 13 mn
11/07/16
corrigé 19/08/21
Résumé:  Un peu l'inverse de la nouvelle d'A. Daudet, "le curé de Cucugnan", récit peu révérencieux à l'endroit de notre brave église.
Critères:  fh fplusag religion froid soubrette fellation cunnilingu 69 préservati scato confession conte -occasion
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Ildéfonse

Chapitre 01 / 03
Ildéfonse

Personnages :


Ildéfonse : Curé de Gnancucu

Louise : L’épouse de monsieur le maire

Jeannot : Employé communal.

Josie : Fille de joie.

______________________________________




Gnancucu, en l’an de grâce 1950, le vieux curé Garibaldi, parent éloigné d’un célèbre camisard est parti en retraite pour finir ses jours dans le calme d’un couvent de franciscains. Ses ouailles lui ont fait une belle cérémonie d’adieu et il a eu largement le temps de présenter son successeur, l’abbé Ildéfonse, d’origine catalane.

Ensemble, ils ont célébré la Sainte Messe.

Maintenant, Monsignore Ildéfonse a la charge du troupeau des fidèles. Le vieux curé l’a bien mis en garde contre certaines paroissiennes qui sont un peu trop délurées.


Les mois passent, le temps est long, surtout qu’il n’a toujours pas reçu une bonne pour tenir sa cure et il est obligé de demander à Josie, dont la profession n’est pas trop recommandable, de s’occuper de son intérieur. Mais c’est une fille qui a un cœur énorme et si sa situation n’avait pas été désespérée, certainement elle ne serait pas obligée de gagner sa vie en prêtant sa cuisse aux plus fortunés du canton.

Le père, au courant de sa situation, ne lui en tenait pas rigueur, ni même à ceux qui consommaient, car sans cela, c’est pas avec de bonnes intentions qu’on nourrit son enfant.

Parfois, il lui arrivait d’avoir la garde de l’enfant quand une grosse occasion, comme une foire se présentait, et où Josie arrondissait ses fins de mois pénibles.

Quelques-unes des paroissiennes se faisaient fortement réprimander en confesse sur leurs mœurs légères, surtout si elles faisaient un commentaire désobligeant sur la pauvre Josie.


Malgré sa foi, le célibat lui pesait fortement, les séances de catéchisme avec parfois des filles bien postpubères dont les effluves le mettaient dans un état plus que honteux, sans parler des plus salopes de ses ouailles qui voulaient bien le soulager. Le problème tournait dans sa tête et le printemps arrivait, avec les femmes qui allègent leurs tenues, ces esquisses de seins qu’on devine sous un voile léger.


C’est alors qu’une mini catastrophe arriva dans le village, monsieur le maire qui faisait œuvre de bienfaisance payante chez Josie eut un arrêt cardiaque en pleine action. Le scandale se serait profilé à l’horizon si Ildéfonse n’avait pas eu la présence d’esprit en donnant l’extrême-onction de cacher l’objet du délit trop visible. Monsieur le Maire était mort dans sa tâche d’administrateur de la commune, laissant une femme éplorée de quarante et un ans, pratiquement sans ressources.


Une fois l’enterrement fait, n’ayant toujours pas de bonne et n’écoutant que son bon cœur, Ildéfonse proposa à Louise de venir tenir son intérieur, car elle devait rendre l’appartement de fonction qu’elle occupait avec son mari. Elle entra ainsi dans le moule prévu par le droit canonique.



C’est ainsi que les deux se côtoyèrent à la cure, mais loin de diminuer les tensions d’Ildéfonse, la vue de cette charmante veuve lui travaillait d’autant plus les reins. Cependant, stoïque, il résistait et il prenait ceci comme pénitence des idées inavouables qui lui traversaient l’esprit.


De son côté, Louise, avait un problème similaire. Elle se doutait bien que son défunt mari, mort d’une crise cardiaque au domicile de la prostituée locale, ce n’était pas pour relever les compteurs. Mais malgré tout, il faisait régulièrement son devoir conjugal et cela commençait à lui manquer, surtout que si Ildéfonse côtoyait une ravissante quadragénaire, elle côtoyait un homme magnifique dans toute sa puissance de ses trente ans.


C’est lorsqu’elle faisait la lessive qu’elle souffrait le plus, l’odeur de l’homme viril, mais frustré la mettait dans tous ses états. En pensant à ce qu’avaient abrité les sous-vêtements, elle était dans un stade préorgasmique. L’été se passa, l’automne lentement se teintait de belles couleurs rousses. Jeannot refit la provision de bois pour l’hiver, car le chauffage central n’est pas installé dans la cure. Il y a un poêle à bois et à charbon, mais on essayait de privilégier ce qui ne coûte rien. Le charbon, il faut l’acheter, le bois, il est dans la forêt, suffit d’aller le chercher. Jeannot le faisait par reconnaissance, il n’aurait jamais osé demander la main de Josie, il était timide comme pas possible et se retrouver avec une jolie fille, même si elle a eu un passé pas très catholique, le remplissait de joie et de reconnaissance.


L’hiver frappant à la porte, le curé tomba malade et la température monta, il fallut faire venir le docteur. Il commença à prendre le pouls, la température, prit son stéthoscope pour voir si la poitrine n’était pas atteinte. Il vit que ce n’était pas très grave, mais avec les froids qui venaient, il fallait faire attention de ne pas tomber plus gravement malade.



Dimanche se passa sans problème, les bénédictions, les confessions, les visites aux malades furent reprises par un jeune collègue d’Ildéfonse qui fait des remplacements. Avant de repartir au séminaire qu’il anime, il y eut une grande discussion entre hommes d’Église :



Cette discussion entre eux eut un témoin, Louise qui laissait traîner ses oreilles de manière pas très correcte, et elle a tout entendu.

Finalement, elle se dit : Et si on faisait d’une pierre deux coups, si on mettait ensemble nos tiraillements en commun, on souffrirait moins. Oui, mais comment faire pour l’attirer dans mon lit ou que j’aille dans le sien ?

Hourra ! J’ai trouvé, au prochain orage, je vais trembler de peur et j’irai chercher du réconfort. Je n’aurais pas besoin de me forcer trop, j’ai toujours peur quand il y a un orage.


Mais l’hiver, les orages avec tonnerre, c’est pas courant et il fallait attendre. Fin novembre, avant les fêtes de Noël, Louise en eu marre d’attendre et elle inventa un nouveau stratagème, faire que le feu dans la chambre à coucher d’Ildéfonse s’éteigne rapidement et ne pas mettre de réserve, il sera bien obligé de venir se tenir au chaud chez Louise.

Bingo, cela marcha comme sur des roulettes non russes. Au milieu de la nuit, confus, Ildéfonse, vêtu de sa chasuble de nuit toqua à la porte.



C’est ainsi qu’Ildéfonse se glissa dans le lit de Louise, au début, effectivement, elle le serra dans ses bras et il commença à se réchauffer, il sentait contre son dos, la lourde poitrine qui s’appuyait contre ses omoplates (et non pas ses homos plats). De sentir ses bras l’entourer commença à faire tourner ses idées dans sa tête.



Maugréant, il se tourna, mais il savait pourquoi il ne voulait pas se tourner : son goupillon était bien dressé et ne laissait aucune incertitude de l’état d’esprit dans lequel il était.



Sur ce, Ildéfonse se coucha, comme un bon missionnaire qu’il est et d’un violent coup de reins pénétra dans cette grotte dont il rêvait depuis longtemps, il alla jusqu’au fond et entama une sarabande endiablée, provoquant plusieurs orgasmes chez Louise qui pensa : « Je n’ai rien perdu au change, celui-là, il est puissant ». Enfin, d’une dernière pulsion, il éjacula tout ce qu’il avait gardé religieusement dans ses roustons.



C’est ainsi que pendant l’hiver, il n’y eut qu’un poêle qui fonctionnait pendant la nuit dans la cure, quand survint un grave problème, la pénurie de capotes, ils ne pouvaient pas se permettre de prendre de risques. C’est alors que le brave curé, parcourant les Écritures saintes, dans les premiers chapitres de la Genèse eut d’un coup la révélation.

Et le trou du cul ? Je ne pense pas que Dieu va nous envoyer le Feu divin pour nous punir et il est bien connu que pas mal de dignitaires de l’Église non seulement forniquent, mais niquent fort de jeunes garçons.



Le soir, les deux se retrouvèrent sous la couette, bien nettoyés.



Se mettant en position tête-bêche, chacun s’enivra des saveurs du partenaire. Ildéfonse, parcourut la vulve de sa maîtresse dans tous les sens, se battit avec la forêt amazonienne, enfin, il dénicha le petit bouton du plaisir de Louise et le prit comme une sucette, déclenchant une éruption érotique sans pareille. Un liquide conséquent coula dans la bouche affamée d’Ildéfonse.



Il était une bergère,

Et ron et ron, petit patapon,

Il était une bergère

Qui gardait ses moutons, ron ron,

Qui gardait ses moutons.


Elle fit un fromage,

Et ron et ron, petit patapon,

Elle fit un fromage

Du lait de ses moutons, ron ron,

Du lait de ses moutons.


Le chat qui la regarde,

Et ron et ron, petit patapon,

Le chat qui la regarde

D’un petit air fripon, ron ron,

D’un petit air fripon.


Si tu y mets la patte,

Et ron et ron, petit patapon,

Si tu y mets la patte

Tu auras du bâton, ron ron,

Tu auras du bâton.


Il n’y mit pas la patte,

Et ron et ron, petit patapon,

Il n’y mit pas la patte

Il y mit le menton, ron ron,

Il y mit le menton.



Lentement Ildéfonse défonça l’entrée de service, son gland eut de la peine à passer, il fallait vraiment qu’il défonce, Ildéfonse. Enfin, le champignon étant passé, on put presser un peu sur l’accélérateur. Il fonce et défonce l’Ildéfonse.



Quelques semaines plus tard, aux environs de Noël, ils reçurent la visite de Monseigneur l’Évêque, qui régulièrement faisait la tournée de ses diocèses.



… On a déjà réussi à récupérer une travailleuse du sexe et à lui faire intégrer un foyer qui marche super. J’en suis assez fier.



Une fois partie, l’Évêque remarque :