n° 17468 | Fiche technique | 43073 caractères | 43073Temps de lecture estimé : 31 mn | 11/07/16 corrigé 06/06/21 |
Résumé: J'ai rencontré Christine, une amie du primaire. Mon travail me poussait constamment à voyager mais je ne désirais qu'une chose: m'installer en ville pour pouvoir être avec elle le plus souvent possible. | ||||
Critères: fh amour cérébral fellation fsodo québec | ||||
Auteur : Samir Erwan Envoi mini-message |
Concours : Twist final |
Août 2015. Montréal. En ville pour quelques jours. J’ai un meeting chez mon avocat spécialisé durant la semaine. Si tout se déroule comme prévu, je me rendrai dans le Delaware ouvrir un compte pour ensuite prendre quelques jours de repos/vacances au Costa Rica.
Je ne suis pas revenu à la maison depuis longtemps. Pourtant, j’aimais cet appartement au septième étage de la tour Élizabeth, dont le balcon offre la vue d’une Métropole scintillante la nuit. L’été, la chaude brise souffle au-dessus des immeubles et pénètre chez moi, les cheveux en bataille. J’aimais l’atmosphère feutrée de la ville, j’aimais l’ambiance de ma véritable demeure, le clair-obscur de la décoration rapportée de mes voyages à travers le monde. J’ai plusieurs pied-à-terre, Paris, Londres, Rio, Tokyo, mais celui de Montréal est mon préféré. Probablement parce que je suis né ici, et que j’y ai des amis de longue date. D’ailleurs, à mon arrivée, j’ai texté Ian, le prévenant de mon passage, et il m’a dit qu’il viendrait prendre une bière chez moi, ce soir. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu Fred ! » qu’il m’a écrit. C‘était vrai.
Je lui ai serré la main avant qu’il ne pénètre dans mon élégante garçonnière, tout souriant de me revoir :
Et il m’a laissé devant Christine, restée dans le couloir. Christine.
J’ai été surpris de sa présence, de la reconnaître. La nuit passée, j’avais rêvé d’elle. Aucune idée pourquoi. Tout de même étrange, parce que je fréquentais Christine quand j’avais dix ans. Nous étions dans la même classe. C’était une gamine que j’aimais bien. Petite, souriante, de beaux longs cheveux noirs lui descendant jusqu’aux fesses. Toutefois, à l’époque, j’avais le béguin pour Marie. Marie et Christine étaient amies, j’étais angoissé devant elles, surtout lorsqu’à la disco, j’ai dû m’y prendre à trois fois avant d’être capable de demander à Marie de danser un slow. Elle a accepté, son corps était chaud, le mien aussi, je devais trembler de nervosité à la toucher, ne sachant où poser ma main ; sur son épaule, sur son dos, sur ses fesses ? pour la laisser finalement sur son omoplate et qu’à la dernière note de la chanson, après avoir tourné et tourné presque collé ensemble, ma paume soit complètement moite sur son chandail devenu humide…
Mais avec Christine, nous jouions au ballon. Malgré son gabarit plus petit que les autres, elle lançait des boulets, et visait les jambes avec acuité. On la voulait dans son équipe. Mais pourquoi ai-je rêvé de Christine la nuit passée ? Pourquoi ai-je eu des images de slip blanc, de fesses bombées en forme de cœur à l’envers, de longs cheveux noirs, de bons seins sur un menu corps, de sourires rayonnant près de mon visage ?
Depuis le primaire, je n’avais pas repensé à elle, mes souvenirs nostalgiques étaient plutôt tournés vers Marie… Christine, je ne sais pas pourquoi, m’était revenue… ça devait être un signe.
Elle était amusée d’être là, curieuse, elle avait bien vieilli :
Elle n’avait pas changé. Nous avions seulement vingt-cinq ou trente ans de plus. Nous sommes devenus des adultes entre-temps. Nous ne nous lancerons plus le ballon. Elle dégageait une odeur de féminité, de sexe peut-être ? Elle et Ian ont-ils fait l’amour dans l’ascenseur, avant de venir ici ? Mais pourquoi est-ce que je pensais à ça ?
Peut-être grâce à la démarche lascive de Christine dans mon appartement, effleurant les meubles d’acajou de ses doigts et jetant un œil curieux sur les masques africains et les tableaux de peintres contemporains, une sensation forte de désir me parcourait les couilles, et je la percevais, Christine, tel un fantasme à réaliser, tel un réceptacle de sexualité effréné. Ian a suivi mon regard puis l’a intercepté : il a démontré sa joie de me revoir et en même temps, celle d’avoir rencontré Christine.
Sa voix même dégageait de la sensualité. Elle a grandi, certes, mais ses cheveux noirs, à peine ondulés flottait sur ses épaules dénudées, sa taille est demeurée fine, ses cuisses semblaient longues, ses seins semblaient vouloir tendre vers l’extérieur, son décolleté était charmant, le pendentif sombre autour de son cou suivait une courbe qui m’invitait. Ses yeux bruns et lumineux me détaillaient, je défaillais.
Je me suis réveillé le lendemain matin avec un petit mal de crâne. Christine était allongée à mes côtés. Elle me tournait le dos, la tête sur l’oreiller, le drap repoussé sur ses cuisses. Mais que s’était-il passé ? Pour qu’elle soit nue dans mon lit, au soleil levant, il a dû y avoir de la complicité qui s’est installée durant la soirée.
J’ai posé ma main sur sa hanche. Souvenir : ah oui, comme j’ai trouvé sa peau douce ! Comme elle est toujours douce ! Je lui ai fait des caresses, le long de son corps, ses cuisses, ses épaules, ses bras. Je me suis même aventuré à caresser ses seins, ses cheveux. Christine a murmuré, s’est retournée vers moi, un petit sourire aux lèvres, des yeux endormis.
Un silence, je la caressais encore, ses seins étaient beaux, elle avait de superbes formes, et dire qu’elle me lançait le ballon dans les jambes, tout gamin.
J’ai hoché la tête, ça me revenait un peu, cette soirée, oui. Mon ami Ian qui a rencontré Christine, qui l’a invitée chez moi. La bouteille débouchée, les discussions décousues : Ian, Christine et moi avions quarante ans. Nous avions fait nos vies comme nous avions pu, avec des joies, des peines, des aventures épiques, des aventures amoureuses. Aucun d’entre nous n’avait eu d’enfant.
J’ai raconté mes voyages avec plusieurs anecdotes de richards, Christine riait bien, elle était active, rebondissait sur un sujet, enrichissait la conversation, remplissait les verres. Elle nous a dit travailler pour une agence d’investigation privée, elle s’occupait notamment des fraudes fiscales, des comptes off-shore…
J’allais lui poser quelques questions, mais Ian est revenu avec une nouvelle bouteille et nous a vanté les mérites de ce Château, dans la sierra sud-africaine. Ian a continué en racontant avec emphase comment il avait pu contourner les affres de l’Agence du Revenu, en octroyant certains contrats à des amis italiens. Nous avons rigolé de toute cette mafia qui sévissait à l’Hôtel de Ville, puis les sujets de conversations ont déboulé les uns sur les autres à mesure que les bouteilles de vin s’ouvraient. Je n’avais pas prévu de repas, mais j’avais assez de tapas et de samoussa pour nous nourrir. Peut-être n’avions-nous pas assez mangé…
Christine, le coude sur l’oreiller et la main contre sa tête, me regardait intensément, alors que j’étais couché sur le dos. Elle me caressait le torse, en ce matin naissant, et sa main a glissé vers mon sexe qui durcissait doucement. Du bout de ses doigts, en de multiples caresses fugaces sur les testicules, mes cuisses, mon pénis, elle a fait réagir ce dernier et a commencé à me masturber tranquillement. Elle me regardait, je l’ai attiré à moi pour l’embrasser, ses seins imposants s’écrasant contre mon bras, mon torse.
Je me suis rappelé que durant la soirée avec Ian, celui-ci avait posé la question à Christine :
Et elle avait soufflé en faisant une moue, avec un geste de la main signifiant :
C’est peut-être ce qui m’avait poussé, plus tard durant la soirée, à humer son cou, sa clavicule sous ses cheveux noirs. Il est certain toutefois que c’est ce geste de ma part – trouver quelle était cette exhalaison qui émanait de sa peau – qui l’a poussé, elle, Christine, à prendre ma main et la poser sur sa hanche, et tendre un peu les fesses contre mon bassin, sans que Ian puisse nous voir. Le sort de la nuit était réglé ; elle et moi étions complices, nous savions déjà ce qui adviendrait.
Ian commençait à être vraiment saoul. Christine et moi aussi. Nous nous reluquions, sentant que quelque chose entre nous se créait. Christine s’est levée pour aller sur la terrasse, regarder Montréal de haut. Je l’ai rejointe, et je l’ai enlacée dans mes bras, j’ai remis mon nez dans ses cheveux. Elle était plus petite que moi, d’au moins une tête. Elle avait de gros seins, ça m’impressionnait, j’avais envie de les toucher devant la ville, comme ça, mais ma main est descendue vers sa taille, toute fine. Christine s’est retournée et m’a regardé :
Et le matin suivant, elle était là, dans mon lit, en train de me masturber sans qu’on ait échangé plusieurs phrases. J’aime me faire masturber sans rien offrir en retour, égoïstement, et Christine semblait y prendre plaisir, car elle me fixait en prenant de grandes respirations et faisant aller ses doigts sur mon sexe. C’était bon. Mieux que ce qui s’est passé durant la nuit.
En effet, j’ai eu quelques peines à faire partir Ian, qui voulait rester :
Et quand finalement il s’est aperçu que Christine resterait chez moi, il s’est excusé, puis est parti. Rapidement, Christine et moi nous sommes embrassés. C’était ce que nous voulions. Effrénés, nous nous sommes déshabillés, j’ai caressé son corps et je nous ai précipités au lit. Je voulais la prendre, la pénétrer. J’ai eu de la difficulté à la pénétrer, j’étais mou, dû à l’alcool, non au désir. Parce qu’excité je l’étais : je suis entré en elle, je crois bien, mais en suis ressorti aussitôt. J’ai éjaculé sur les poils de sa chatte. Christine a ri, a simplement dit :
Et nous nous sommes endormis. Comme baise, ça n’avait rien d’extra, malgré la douceur de sa peau, son odeur, la fragrance de sexe qu’elle dégageait.
Puis, dans sa main, j’ai joui. Me faire masturber ainsi fait tressaillir mon corps, et le sperme gicle fort. Des gouttes ont été propulsées sur mon torse, Christine les a caressées, les a étendues sur mon corps, a posé sa tête contre mon épaule.
Plus tard, alors que j’étais toujours au lit, avec un petit mal de crâne, et qu’elle se rhabillait pour partir chez elle, je lui ai dit :
Elle est revenue vers le lit, m’a embrassé :
J’ai acquiescé, elle est partie.
Malgré cette expérience étrange, le visage de Christine me hantait ; son demi-sourire lorsqu’elle me branlait, ses yeux inquisiteurs qui cherchaient à me connaître, qui cherchaient à voir, à savoir quand se déclencherait l’explosion et le tressaillement du corps ; le sien tout chaud contre le mien, ses seins lourds contre ma peau, ses cheveux en aura tout autour d’elle : elle me hantait. Notre baise n’avait pas été sublime comme nous l’espérions. Mais son odeur restait en moi.
Ainsi, après ma rencontre officielle avec l’avocat spécialisé en droit commercial, je lui écris un texto :
« Bjr, tu es libre ce soir ? on pourrait se voir ? »
Elle me répond un peu plus tard :
« Je t’invite à la maison, à 18 h ? » avec une google map suivant le message.
Elle m’a accueilli avec le sourire le plus charmeur que j’ai pu voir. Elle était habillée simplement, en jean et pieds nus, avec une fine blouse mi-transparente sans manche, à trois boutons. Nous nous sommes fait la bise, elle m’a invité dans sa cour, à l’arrière de sa maison. Les oiseaux chantaient, des chats se baladaient.
Elle avait préparé un succulent poisson, avec des pommes de terre et une salade verte. Nous avons mangé à l’extérieur, la nuit était belle. Nous avons parlé un peu de son travail comme enquêtrice, elle m’a dit qu’en effet, quelques investigations étaient orientées vers la mafia italienne de Montréal, qu’il se passait des transactions louches, mais elle a effacé ce sujet de notre discussion :
Nous avons parlé des anciens amis d’école, du fait que pour la plupart, nous les avons perdus de vue. Nous avons même remarqué qu’une professeure de notre primaire était décédée.
Je me souvenais de la finesse de sa peau, de la légèreté de ses cheveux, de la pression de ses lèvres contre les miennes. Il commençait à se faire tard. La bouteille de vin était vide, et Christine m’a proposé un apéritif, un scotch à déguster lentement, à l’intérieur.
Je l’ai suivie. Debout au centre de son salon aux lumières tamisées, près de sa porte-fenêtre donnant sur la montagne, nous avons chacun pris une petite gorgée du scotch, les yeux dans les yeux. Je ne savais si je devais initier l’action, mais après l’expérience quelque peu décevante de notre première fois, je voulais prendre mon temps, et ne pas être trop saoul.
Christine a pris les devants. Elle a déposé son verre sur une table basse, s’est avancée vers moi sans presse, regardant mes lèvres, puis mon visage de près, elle a posé ses yeux sur mes biceps, les laissant filer sur torse, elle a tendu les lèvres, je l’ai embrassée tendrement. Son baiser était chaud, sa bouche ferme et brûlante. Elle a sorti la langue, j’ai voulu la bouffer, elle s’est dégagée puis m’a poussé vers un fauteuil plein de coussins :
Elle s’est accroupie devant moi, entre mes jambes, m’a caressé les cuisses avant de déboucler ma ceinture. J’ai tenté de l’aider en détachant le bouton de mon pantalon et le descendant sur mes mollets, elle m’a dit, d’une voix grave :
Alors elle a libéré mon sexe, elle l’a observé, le touchant du bout des doigts, faisant glisser ses index sur les côtés, ses pouces pressant l’urètre. Elle masturbait bien, j’en avais déjà eu la preuve. Elle a fait coulisser ensuite le prépuce, elle étudiait mon pénis comme une idole, et elle était assise sur ses talons comme si elle priait, les deux mains jouant avec ma verge tendue. Puis, elle a penché la tête, a fermé les yeux, a sorti sa langue, m’a léché les couilles, l’a fait voyager tout le long de mon membre pour ensuite englober mon gland. La sensation de sa bouche chaude m’a fait m’empêcher de respirer. Elle a caressé mes couilles d’une main tandis qu’elle apprivoisait mon sexe, flirtant avec sa longueur, sa grosseur, son goût, son odeur. Christine avait les yeux clos, et sa langue filait sur la peau fine. Sa bouche, après avoir amadoué mon pénis, l’a étreint en entier d’une douce pression, en coulissant ses lèvres de haut en bas de mon membre, et j’ai soufflé un râle. J’aurais pu venir ainsi, rapidement, dans son palais. Je sentais toute mon énergie se faire sucer par cette bouche superbe. Mais Christine a laissé ma queue, un petit coup de langue sur le gland, et elle m’a regardée, sourire aux lèvres. « Wow, ok, c’est une suceuse hors pair ! »
En attendant, éberlué par la fellation donnée, je me suis rapidement masturbé, comme si je voulais éjaculer, mais je me suis arrêté. La porte-fenêtre donnant sur la montagne laissait entrer l’air chaud d’été. Christine est revenue et a posé une bouteille d’huile à massage sur la table basse, près de son verre de scotch encore plein. Elle a déboutonné sa blouse et a dévoilé ses seins dans son soutien-gorge noir. Ses mains derrière le dos, elle l’a dégrafé, et je l’ai trouvée belle, une fois de plus. Ses seins étaient gros et fermes, et je trouvais délicieux qu’ils accompagnent cette taille toute fine, et ces sveltes hanches. Mon pénis tressaillait tout seul.
Christine l’a remarqué, et s’est à nouveau agenouillée devant moi, cette fois en faisant couler de l’huile dans sa main. Elle m’a ainsi fait un massage du sexe, des milliers de caresses, aucun pore de ma peau sexuée n’était oublié, mes couilles comme ma verge, mon gland comme les plis du prépuce. De bout des doigts, Christine caressait le bout de mon gland en tout petit cercle ; j’étais plein de bonheur, d’appréhension : Christine était une maîtresse de l’art de faire jouir !
Mon sexe enduit d’huile à massage, Christine s’est levée. J’ai senti le vent caresser à son tour mon membre, j’avais de nouvelles perceptions de mon corps. Ma compagne m’a regardé, a déboutonné son jean, et l’a enlevé. Son slip noir et transparent n’a pas tardé à rejoindre son pantalon. Christine m’a fixé en souriant à demi, encore, en silence, puis m’a tourné le dos. D’un coup de tête, elle a ramené ses longs cheveux noirs devant, et elle a reculé d’un pas, vers moi. Elle a mis ses mains sur mes genoux, et a dirigé son bassin vers mon sexe tendu. Elle m’a regardé du coin de l’œil :
Ma main droite a maintenu la base de mon sexe, tandis que ma main gauche a touché doucement la hanche et la fesse de Christine. Tandis qu’elle descendait son corps vers moi, j’ai tenté de diriger ma queue vers sa chatte. Je sentais la chaleur qui en émanait. Mais Christine ne voulait pas que je prenne autant d’initiative. Sa main gauche a réajusté mon sexe, pour qu’il soit bien droit.
Elle avait d’autres intentions ce soir. Parce que ses deux mains se sont posées sur chacune de ses fesses, et elle les a écartées. Avec ses doigts, elle a ramené plus de peau, écartant encore plus ses fesses et elle s’est appuyée sur mon pénis. Elle voulait se faire enculer, elle voulait elle-même se sodomiser. Elle a tourné du bassin, ses mains toujours sur ses fesses, et j’ai senti mon membre huileux pénétrer tranquillement, de lui-même, entre les fesses de Christine. Elle respirait fort, elle gémissait doucement.
Elle a reposé ses mains sur mes genoux, j’ai arrêté de tenir la base de mon sexe. Et Christine s’est mise à danser. Je me suis laissé faire. Honnêtement.
Elle savait ce qu’elle faisait. En se maintenant des mains sur mes genoux, elle a commencé à faire un doux va-et-vient le long de mon membre ; des fois, elle s’interrompait pour bouger seulement de quelques millimètres, avant de s’enfoncer profondément ; d’autre fois, elle montait sur mon chibre, s’arrêtait au niveau de mon prépuce, et ondulait du bassin, ou bien tournait comme une danseuse du ventre ; d’autre fois encore, elle englobait mon sexe à fond en lâchant un râle profond et en appuyant son dos contre mon torse. Je l’embrassais dans le dos, elle frémissait, et reprenait son jeu. En elle, c’était serré, chaud, je sentais des muscles encercler mon sexe, c’était bon ! Je caressais ses hanches, ses fesses, mes mains montaient dans son dos nu, j’avais envie de lui tirer les cheveux, et de la baiser de plus belle, mais je bougeais à peine du bassin : Christine savait se faire jouir du cul.
De fait, en râlant au rythme de ses mouvements, son corps s’est mis à frétiller, elle a rejeté sa tête vers l’arrière, elle avait les yeux fermés, crispés et elle a crié. Puis crié encore. Je n’en pouvais plus, je crois que c’est là que j’ai joui, moi aussi. Ou bien avant ? Peut-être, mon pénis a bien pu garder son érection.
Christine s’est retourné vers moi, m’a chuchoté :
Puis elle s’est dégagée. J’ai regardé mon sexe, avec une peur soudaine de le voir souillé, ce n’était pas le cas. Christine s’est assise par terre, sur le tapis, et s’est accoudée à la table basse, les yeux rêveurs m’observant. J’en ai profité pour finir de me déshabiller et la rejoindre. Je l’ai embrassée et j’ai pris une grande respiration.
Elle a ri un peu, elle a haussé des épaules, m’a offert le verre de scotch que nous avions oublié. Silence après l’amour, aidé par quelques petites gorgées brûlantes. Il y avait plusieurs questions qui me brûlaient la langue aussi. Mais je me suis retenu. Christine était belle, nue. Elle buvait son scotch, ses yeux me fuyaient un peu, puis se posaient sur moi. Elle a soupiré, m’a touché la cuisse de sa main douce, j’étais, je ne sais, j’étais un peu confus, hébété, moi-même un peu gêné par la situation.
Elle haussa les épaules, finit son verre, vit que le mien était vide et a pris mon verre.
Je n’ai pu répondre. Je me retournai pour regarder ses fesses se diriger vers la cuisine et nous servir de nouveaux verres. Elle était sportive, elle était belle, ses fesses bombées me donnaient envie, sa taille je voulais l’entourer, ses cuisses les caresser, ses seins les mordiller, son dos le masser, son cul le lécher. Le baiser encore. Christine revint avec la bouteille.
Elle hocha la tête positivement, prit une gorgée, la fit tourner dans sa bouche. Puis elle me regarda fixement :
Je n‘en revenais pas d’avoir enculé une petite amie du primaire. Si j’avais su lorsqu’on jouait au ballon ! Et qu’elle me parle avec des mots si crus !
Nous avons donc discuté longuement autour de la bouteille de scotch. Les sujets tournaient sur le sexe, des pratiques utilisées, de la sensation vécue. Nos corps nus l’un près de l’autre se sont rapprochés, se sont caressés, nous nous sommes embrassés, elle m’a chuchoté à l’oreille : « tu en veux encore ? » J’ai hoché la tête, elle a répondu « moi aussi ». Elle s’est retournée, me montrant ses fesses qu’elle a remuées, elle a marché à quatre pattes tranquillement jusqu’au fauteuil, elle s’est accoudée sur les coussins.
Je me suis levé, elle a rajouté de l’huile sur son anus, j’ai attendu un peu, observant l’application qu’elle mettait pour lubrifier à nouveau son petit trou. Je suis resté debout, j’ai plié des genoux pour pointer mon sexe vers son cul, elle a aidé l’introduction en écartant ses fesses de ses deux mains, gardant la tête et son torse contre le fauteuil. Je suis entré aisément en elle, elle a lâché un râle sourd, comme un soupir. Je suis sorti d’elle. Y suis retourné. Je me suis rendu compte que je pouvais vraiment m’amuser avec Christine. Je l’ai enculée comme j’avais toujours rêvé enculer quelqu’un.
Nous avons passé la nuit debout, la nuit couchée. Nous avons parlé de nos amours, ce que nous avions vécu dans la vie au niveau sentimental. Elle m’a avoué avoir eu le béguin pour moi au primaire :
Christine m’a dit aussi qu’elle a commencé à pratiquer la sodomie à l’université. Qu’elle l’avait essayé par curiosité, et aussi et surtout :
Elle s’est tue, soudainement gênée, elle a mis la main devant sa bouche, comme si elle retenait des mots de sortir, je l’ai encouragé en lui prenant le poignet et en lui ordonnant de continuer. Elle rigola :
Elle a continué en disant que ce n’est pas évident de le faire avec tous les partenaires, certains trouvent cela dégoûtant, d’autres au contraire sont complètement maladroits et ça fait mal.
Notre discussion a continué. Nous avons pris nos douches, nous nous sommes couchés au lit, sur les draps, la fenêtre grande ouverte, la lumière du soleil naissant reflétait dans les milliers de vitres des appartements de la ville de Montréal. Elle a commencé à me sucer, je l’ai léchée, nos corps se sont emmêlés, elle s’est assise sur mon visage, puis a fait glisser son corps contre le mien, elle s’est retournée en souriant, elle se masturbait le clitoris, ouvrait ses lèvres vaginales, j’ai pensé que nous ferions l’amour de cette manière cette fois, mais non : elle a positionné son anus au-dessus de ma queue, et elle s’est empalée tout en se doigtant. Qu’elle était belle, dans la lumière du matin !
Je suis parti de Montréal comme prévu, début septembre. J’ai ouvert un compte de banque à Dover, au Delaware, mais je ne suis pas resté. J’ai de suite acheté un billet pour le Costa Rica, prendre ces jours mérités de repos/vacances. Habituellement, j’aime bien passer un temps aux United States. Après le Delaware, je vais faire un tour à Washington ou à New York. Je n’ai pas une fille dans chaque port, loin de là, mais j’apprécie retrouver Jene à New York. Elle suce bien, elle ne pose pas de questions, me prend comme je suis, et les baises sont correctes. Ma préférée toutefois demeure Sileny, travaillant à l’hôtel Golfito, dans la ville du même nom, près de la frontière du Costa Rica.
Comme je l’avais déjà prévenue, Sileny m’attendait en robe fuseau, laissant paraître son dos nu, ses fesses moulées. Elle m’a gratifié d’un « bienvenue » en me faisant une belle fellation, j’ai éjaculé dans ses cheveux. Nous avons bu du guaro, alcool qui n’est pas du rhum, puis mangé son délicieux casado – du chou, du riz, des haricots et du bœuf grillé, avec des langoustes dans la même assiette – puis nous avons fait l’amour. J’aime Sileny parce qu’elle porte des bijoux. J’aime ces piercings sur les tétons, le bijou qu’elle a au nombril, les colliers de perle ou de faux diamants qu’elle garde toujours au lit. Ses grandes boucles d’oreille, ses bracelets de poignets et de cheville. C’est comme si je baisais en cachette une princesse d’un royaume perdu.
Mais cette fois-ci, la pénétrer ne m’a fait aucun effet, malgré sa parure d’or et d’argent. Pour dire vrai, je serais parti dans la nuit si j’avais pu. Pour aller où ? Est-ce que je ne voulais pas avouer qu’en fait, ç’aurait été en direction de Montréal ? Je suis demeuré trois semaines à Golfito, avec Sileny, plutôt que les six prévues. J’ai été voir le canal dans le pays voisin, je suis revenu, j’ai discuté avec Sileny, et il me fallait me convaincre d’une chose : Christine me tenait par la queue. Oui. J’ai demandé à Sileny de la sodomiser, elle a refusé et je n’avais envie que d’une seule pratique.
Je suis retourné à Montréal, octobre 2015, avec un vol arrivant très tôt le matin.
J’ai directement été chez Christine après avoir déposé mon bagage dans mon appartement, au septième étage. Christine a ouvert, habillée en tailleur professionnel, de couleur claire, avec une jupe aux genoux, une veste chic, des cheveux attachés en chignon. Elle a été surprise de me voir.
Le désir montait en moi, Christine avait bien compris que je jouais un rôle et elle avait embarqué dans le jeu aisément. Je bandais déjà, lorsque j’ai cogné à sa porte. Et ses habits de parfaite professionnelle m’ont incité à aller plus loin.
En disant ces mots, j’ai pris l’initiative, je me suis avancé vers elle, et j’ai empoigné son chignon tout en fermant la porte d’un coup de pied. Christine a crié de surprise tandis que je la dirigeais par les cheveux. Son corps a suivi sa tête, elle s’est retrouvée dos à moi, et je lui ai saisi de mon autre main ses bras que j’ai réuni dans son dos. J’ai continué :
Je l’ai poussée dans le salon, elle tentait de se dégager tout en s’essoufflant, et je la maintenais, tirant sa tête vers l’arrière. Je l’ai précipité contre le fauteuil, tout en immobilisant ses bras dans son dos. Elle avait le cul bien tendu sous sa jupe de femme d’affaires, sa jupe que j’ai soulevée rapidement. Son petit slip, je l’ai déchiré. Christine a crié, j’ai abandonné ses bras coincés jusqu’à présent dans son dos pour engouffrer mes doigts dans sa chevelure ébouriffée. J’ai détaché ma ceinture, puis ai baissé mon pantalon. Mon sexe n’en pouvait plus. Et les fesses accueillantes de Christine, qui tentait de se débattre avec la tête prise entre ma main sauvage et le coussin, gigotaient de gauche à droite. Tout en m’accrochant à ses cheveux, j’ai pris ma queue et l’ai introduite en elle. À sec. Dans son cul. C’est bien entré. Christine a étouffé un souffle. J’ai cessé de lui tenir la tête et j’ai pris en main ses hanches, la jupe relevée et froissée. Je me suis laissé aller entre ses fesses, y allant doucement au début puis de plus en plus rapidement. Elle n’avait plus besoin de lubrifiant, Christine, pour se faire enculer.
Elle criait sa jouissance, et peut-être que l’aspect psychologique de se faire dominer y a été pour quelque chose. J’ai joui dans son cul, et en me retirant, j’ai remarqué mon sperme couler de son anus. Christine est restée, quelques secondes, écroulée contre le fauteuil, avant de se retourner, ses beaux cheveux tout emmêlés.
Cette aventure violente avait duré dix minutes.
Non, en effet, me suis-je dit aussi, Christine me semble exceptionnelle au niveau sexe. Elle a quelque chose que personne d’autre n’a. Et elle me tient ! Elle s’est levée pour prendre une douche et se préparer une seconde fois ce matin-là. Elle est revenue, habillée en tailleur noir, tandis que j’avais fait des cafés. Nous l’avons rapidement bu avant de quitter ensemble son appartement.
Plus tard, dans la journée, je reçus un appel d’un de mes associés. Une crise venait de se déclarer, et il nous fallait réparer les pots cassés. Je suis donc parti pour Turin, puis Lausanne, en passant par Londres pour régler cette histoire de fuite possible
Je suis revenu passer du temps à Montréal trois jours en novembre, deux semaines en décembre pour Noël. Puis quelques jours vers la fin janvier 2016. Le mois de février a été un continuel déplacement, vols en avion, rencontres rapides, décalages horaires, signatures de délégation. Je ne suis plus retourné au Costa Rica ; j’avais abandonné Sileny à ses bijoux. Toutefois, dès que l’occasion se présentait, dès que je n’avais pas de travail à réaliser à Montréal, je prenais contact avec ma petite amie du primaire, Christine, devenue femme, femme qui aimait donner fellation et se la faire mettre dans le cul. C’est comme ça que je voyais notre relation. Et j’aimais ça. Et elle aussi, sans doute.
Chaque fois que j’étais à Montréal, j’allais chez Christine, ou elle venait chez moi. Durant ces huit ou neuf mois de relation sexuelle, entrecoupés par mes voyages et mes absences, nous avons dû faire l’amour une soixantaine de fois. J’ai dû la pénétrer vaginalement peut-être trois ou quatre fois seulement. La sodomie était la pratique commune. Quand nous étions ensemble, nous ne faisions que baiser. Je lui ai dit à l’occasion :
Oui. Oui, ça m’allait très bien. Je songeais même à m’installer pour de bon à Montréal. Déléguer mes pouvoirs dans les autres villes où je travaillais, gérer à distance, m’établir, baiser Christine plus régulièrement.
Parce que, il faut le dire, même si j’étais à Turin avec Alessandra – claquant ses fesses alors que je la prenais en levrette, elle aimait ça – ou bien à Tokyo avec la petite Esumi – baisant debout le plus souvent – ou bien encore à Londres avec une fille de passage, tout me faisait revenir à Montréal, entre les fesses ou les lèvres de Christine. J’y rêvais la nuit, des fois, le jour, souvent : je bandais tout seul dans le métro ou dans une salle d’attente alors que mon esprit divaguait.
Je ressassais nos soirées et nos nuits ensemble : soit Christine contrôlait tout le mouvement – ses pieds à plat sur le lit, au niveau de mes hanches, se dilatant l’anus elle-même, se maintenant de ses mains sur mon torse – ou bien au contraire, elle s’offrait entièrement – le cul relevé, la tête dans l’oreiller. On changeait les positions, nous étions acrobatiques, avons utilisé toutes les pièces de nos deux appartements, tous les fauteuils et divans pour s’assouvir. Bizarrement, quand je la pistonnais fortement, qu’elle se laissait aller à des pulsions animales en criant incroyablement bien, et que je vivais et aimais cet aspect psychologique total de domination – de mes mains sur ses hanches ou dans ses cheveux, de mes doigts comme des serres sur ses fesses, ma queue dans son cul, ses cheveux volant au rythme de ses coups de tête et de ses soubresauts du corps, je souriais intérieurement en songeant à son métier :
J’avais des érections rien que d’y penser. Ainsi, quand j’étais à l’étranger, nous nous envoyions des sextos : de petites phrases emplies de désirs du style : et si tu imaginais que je te lèche les couilles, tu ferais quoi ? à quoi je répondais : je me laisserais faire jusqu’à ce que je te gicle au visage. Des fois c’était cru, et je recevais les textos en pleine réunion : je veux ta bite entre mes lèvres et je tapais rapidement alors qu’on me parlait de stock-option : je vais te baiser la bouche. D’autres fois c’était plus romantique, mélancolique : il pleut à Londres, je m’ennuie de tes yeux… ce à quoi elle a rétorqué : qui te regardent bander, je sais que tu ne t’ennuies pas seulement de mes yeux… c’était toujours tourné vers le sexe. J’ouvre mes fesses… je lui ai répondu : envoie-moi une photo, mais elle a refusé : non, tu verras quand tu reviendras.
Quand je revenais, j’abattais mon travail le plus rapidement possible pour passer du temps, le soir, la nuit, avec elle. Elle m’obnubilait, elle m’obsédait. Je crois qu’elle voulait m’arracher une jouissance que je ne connaîtrai qu’avec elle. Et vice versa, peut-être…
Nous baisions, buvions, parlions. Mars 2016. Chez moi, dans mon salon au septième étage de la tour Élizabeth, Christine est allongée, les pieds ramenés contre mon buste. Je suis à genoux devant elle, penché en avant pour comprimer ses cuisses contre ses seins. J’ai senti cette pénétration comme maximale. Position pour les sodomites avertis, Christine avait le ventre compressé, les yeux fermés, la bouche grande ouverte dans un cri intense et silencieux. Je me suis remis à coulisser dans son cul assez rapidement pour soudainement m’arrêter, puis recommencer.
Christine a ouvert les yeux, comme prise de folie et a crié, je m’en rappellerai toute ma vie :
J’ai joui, ne pouvant m’en empêcher. Nous discutions sexe. Elle me disait, à propos de la sodomie :
Elle avait théorisé la pratique.
Une fois, je crois que c’est en décembre 2015, elle m’a sucé comme elle le fait si bien. Sa langue est descendue sur mes couilles, puis elle s’est mise à me lécher l’anus. C’était bien, je dois avouer, je me disais en rigolant, le fisc me lèche le cul, sauf qu’elle y a approché un doigt. Mon anus devait être lubrifié, dilaté, parce j’ai senti que son doigt pouvait entrer en moi. Mais ç’en était trop, je lui ai dit d’arrêter, j’ai sorti son visage d’entre mes jambes, lui ai dit violemment :
J’étais dans une forme de fureur, il était hors de question que l’on me touche à cet endroit, je n’allais pas me faire enculer à mon tour ! et je l’ai bien fait savoir à Christine. J’ai pris l’un de ses foulards et lui ai ligoté son poignet gauche sur sa cheville gauche, et son poignet droit sur sa cheville droite. Elle me regardait, soumise, offerte, le cul ouvert et je lui ai pénétré le fion alors qu’elle ne pouvait bouger. Elle criait de douleur et/ou de jouissance et quand je me suis senti venir, je suis sorti de son cul pour éjaculer partout sur son corps attaché.
Elle s’est collée contre mon dos, écrasant ses seins chauds contre moi :
J’avais trouvé une fille extraordinaire. J’aimais l’enculer, elle aimait se faire enculer. Voilà, c’est simple, ça ne peut être mieux dit. Mais moi, on ne m’enculera pas.
Avril 2016. La veille, j’ai quitté les États-Unis plus tôt que j’en avais l’intention. Il y a eu scandale dans les journaux, tout le monde cherche la taupe, trop d’informations ont été dévoilées, autant me tenir à l’ombre, au septième étage de la tour Elizabeth.
Je l’ai fait savoir à Christine et elle m’a demandé si j’allais être à la maison, j’ai confirmé. J’ai préparé quelques bouchées, prévu une bouteille de blanc au frigo. Il n’y avait rien de plus, une soirée comme elle et moi les aimons. Par contre, peut-être aura-t-elle une nouvelle idée surprenante, comme la fois où elle est arrivée nue sous son long manteau, un des classiques. Ou bien celle où elle a joué la jeune fille errante comme une biche dans la ville, perdue et retrouvée chez moi. Ou bien le rôle de la policière – elle avait l’uniforme, avec menotte et calot ! – qui venait enquêter sur un meurtre crapuleux commis dans le voisinage et qui se faisait prendre dans les rets du prédateur – moi ! La policière a eu le visage éclaboussé, à la fin de son enquête.
Toutes sortes de jeux qui se terminaient par une seule possibilité, sa jouissance et la mienne. Ce soir, ce sera nouveau à nouveau ! J’ai bien fait de quitter le Delaware plus tôt, oui. On a cogné à la porte, je me suis précipité pour ouvrir, ayant l’érection de l’anticipation. Christine était là, accompagnée de quatre policiers moustachus derrière elle.
Abasourdi.
Puis en se retournant vers ses collègues :
Deux d’entre eux m’ont menotté sans douceur. Les deux autres sont entrés dans mon appartement, ont fouillé les tiroirs, les penderies, ont perquisitionné l’ordinateur, le portable. J’ai senti la rage me prendre au ventre, me monter dans le corps et crier à travers ma gorge :
Je criais et tentais de me débattre, mais les flics me maintenaient.
Ce qui me faisait encore plus rager, c’était son calme. J’aurais voulu l‘entendre crier sa douleur, mais c’est moi, les mains menottées dans le dos, qui hurlais :
Mon visage était rouge, mes veines sortaient de mon front et de mon cou, je continuais à gueuler : enculée, c’est le seul mot qui venait à l’esprit.
Christine, l’enculée, s’est rapprochée de moi, m’a touché une fesse et m’a chuchoté, complice comme toujours :
Et la dernière image que j’ai d’elle : Christine haussant des épaules, dépitée, en murmurant :
Et les sbires de la répression des fraudes m’ont amené en prison, chargé de souvenirs érotiques. C’est tout ce qui me restait.