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Temps de lecture estimé : 27 mn
14/07/16
Résumé:  Charles découvre sa femme accro au sexe. Les amants se succèdent. Et ce n'est pas le pire.
Critères:  fh fhh fhhh extracon cocus nympho boitenuit entreseins cunnilingu pénétratio sandwich gangbang attache confession
Auteur : Roby      
La découverte

Fait Divers.


Ce matin la police a procédé à la fouille en règle de la maison de Charles D*, dans le quartier Saint-Jean de notre belle ville. Il semblerait que ce soit grâce à un signalement de voisins, qui s’inquiétaient de ne plus rencontrer l’épouse de Charles D*, madame Claire D* que la perquisition a été déclenchée. D’après nos sources les enquêteurs ont découvert la disparue recluse dans une chambre du deuxième étage de cette grande demeure. L’épouse a cependant été retrouvée en parfaite santé et sans marque de sévices. Le juge Darmandt a été chargé de l’enquête.




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Charles réfléchit et puis se décide.





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Dans la grande demeure de Charles et Claire, le juge, la greffière et Charles sont confortablement installés dans un petit salon dont les rideaux, sur la demande de Charles, ont été tirés pour permettre une certaine intimité.



Charles ne répond pas tout de suite, il semble perdu dans ses pensées. Le juge le regarde, regarde sa greffière et tous deux attendent un instant.




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L’homme se souvient. Il se souvient de cette première fois. Sa montée à l’étage. Son arrivée à quelques mètres de la porte de la chambre et cette voix, une voix masculine qui le saisit. C’est autant la voix que les paroles qui le glacent. « Oui, suce-moi ». Il sait qui c’est, avant même de les voir. C’est le voisin, celui qui est juste en lisière de la forêt, le même qui lui a fait un « bonjour » de la main lorsqu’il est passé devant son portail.


Charles comprend maintenant pourquoi il avait eu l’impression qu’il le guettait. Il le connaissait, mais pas plus que cela. Il savait qu’il était divorcé et ne s’en était pas étonné tellement il trouvait l’homme « brut de décoffrage », un de ces hommes à qui la vie n’a pas fait de cadeaux et qui compense par un travail acharné et une réussite affirmée dans l’entreprise en bâtiment qu’il avait créé de toutes pièces. Ce n’est pas que Charles n’ait pas de respect pour cet homme, malgré ses études et son métier de chercheur, il avait de l’admiration pour ce genre de réussite. C’est juste qu’il était mal à l’aise avec lui.


Ainsi c’était lui. Voix grave, presque gutturale, chargée d’hormones masculines.

Charles pense une seconde qu’il se fait un cinéma. Claire doit être en train de regarder un film porno sur la télé de leur chambre. Il a remarqué que depuis quelque temps, elle est très demandeuse. Il lui avait fait l’amour comme souvent le matin et en partant, elle lui a avait dit vouloir paresser au lit.

Pourtant il fait les derniers pas qui le séparent de la chambre comme un voleur. Et il voit. Il voit par la porte entrouverte sa chambre inondée de soleil. Un soleil qui illumine crûment le lit et les protagonistes.

Les pensées se bousculent. C’est fou comme le cerveau peu s’attacher aux détails dans des moments comme cela.

Il la tutoie. Pourtant il la connaît peu.

Il est poilu. Son torse est habillé d’une épaisse toison. Ce n’est pas une surprise, car on pouvait le remarquer par ses chemises toujours entr’ouvertes. Même ses fesses sont recouvertes d’un fin duvet. Les mains de Claire semblent en apprécier la douceur. Il est déjà nu. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour venir et séduire sa femme au point de coucher avec. Elle a dû le recevoir en nuisette et qui résisterait à ses charmes ?



Ce n’est pas la première fois manifestement.

« Tiens, il est poilu de partout, mais pas ses couilles ni son pubis ».


Et puis il intègre la vue d’ensemble. L’homme debout. Sa femme assise sur le lit qui pompe le dard imberbe, mais puissant, torturé. La bouche qu’il connaît si bien avec les lèvres ourlées. « Tiens, elle a pris le temps de se maquiller », soulignant le rose des lèvres par un rouge vif qu’il ne lui connaît pas. Cela lui donne un drôle d’air. Une bouche qui paraît gourmande, vorace, mais déformée par le mandrin qu’elle avale.



Claire ne fait qu’un mouvement de tête qui confirme.



Même mouvement d’acceptation.



Claire ne peut déjà plus acquiescer, l’homme s’est emparé de sa tête et il se baise dans sa gorge.

C’est violent. Charles entend distinctement le bruit de la salive que la queue brasse. La salive qui coule des commissures des lèvres et tombe sur les seins de sa femme. Il la voit pleurer lorsque l’homme la bloque contre lui, sa queue totalement disparue, ses couilles et son pubis caressés par les lèvres rouge vif. Des lèvres de… oui, des lèvres de pute qui fait une passe entre deux escaliers.


C’est troublant. Jamais il n’aurait osé faire la même chose. Cette façon de soumettre une femme à sa volonté. La transformer l’espace d’un instant en pute qui ne peut pas refuser. Et pourtant Claire ne se refuse pas. Pire, Charles peut voir les mains sur les fesses de l’homme qui accompagnent le mouvement. Si elle n’était pas d’accord, il lui suffirait de le repousser. La main, véritable battoir, pousse la tête vers le ventre. Charles semble deviner un bout de langue rose qui s’étire pour lécher les couilles.



Claire recule pour ne pas être étouffée, mais elle garde tout de même la plus grosse part de la bite en bouche. Une bouche déformée avec une bosse qui moule un gland cracheur.


Pendant un instant la femme, sa femme, recueille la crème d’un autre et manifestement elle y a déjà goûté. C’est un plaisir qu’elle accorde à son mari, ce n’est pas le problème, non, c’est plus la perversité affichée de l’acte qui choque. Et que dire de cette façon de lécher la bite, comme une friandise, comme une glace, recueillant chaque goutte dans un lapement obscène, mais si excitant.


Et puis elle lui recouvre la queue toujours vaillante avec une capote. Elle s’allonge. Il se couche sur elle. Il la possède. Elle gémit. Tous deux font concours d’encouragements. Sa femme s’est transformée en vraie salope qui en redemande. Il la bascule pour la prendre en levrette. La tête dans les draps, le cul cambré, elle se laisse bourrer et clame son plaisir. Mais elle veut se terminer elle-même. Son amant sur le lit, elle lui tourne le dos et va s’enficher sur la bite brillante de latex.


Charles recule de peur d’être vu, car sa femme est dans sa direction. Mais elle ne le voit pas, trop occupée à se baiser, se tortiller sur le pieu, se caresser le clito et enfin s’effondrer épuisée.

Épuisée ! Elle semblait déjà épuisée lorsqu’il l’a laissée pour aller courir !


Charles recule. Il redescend les escaliers. Se sert un verre de whisky. Est-ce l’alcool si tôt le matin, ou soudain tout devient simple ? Il est cocu. La preuve est là-haut. En plus, manifestement depuis un moment.

Il ne peut s’empêcher de relier ce fait avec le retour des envies de Claire. Pendant un moment, le sexe ne l’intéressait plus. Un effet secondaire de sa ménopause probablement. Et puis ses envies sont revenues. Cela pourrait correspondre à son infidélité. Peut-être qu’elle avait besoin de changement, de nouveauté. Après tout, pourquoi s’en plaindre. Au contraire. Charles ne se sent plus cocu, mais bénéficiaire de l’infidélité de sa femme. Il a déjà entendu ce genre d’histoires dans les couples, où le mari et la femme vont chercher la nouveauté ailleurs, mais en font profiter indirectement le conjoint.

C’est presque en titubant qu’il retourne en forêt, mais il s’installe au pied d’un chêne séculaire et attend la bonne heure pour rentrer.


Le lendemain, il salue le voisin, mais aussitôt hors de sa vue, retourne en courant à la maison. Il a juste le temps de passer par la cave et se glisser dans la penderie de l’entrée que déjà on sonne.

Claire descend. Elle est magnifique. Une Ève de la Renaissance, des rondeurs aguicheuses, un sourire engageant et au fond des yeux on doit pouvoir y trouver de l’impatience. C’est une Ève qu’il a baisée deux fois. Une première fois au réveil et une seconde fois, déjà en tenue pour courir. Comme il se déversait en elle, il lui a demandé :



Claire est surprise. Jamais il n’a demandé pareille chose. Mais peut-elle refuser ?



Il faut être « tordu » pour imaginer ce scénario. Mais depuis hier, Charles gamberge. En rentrant, il a fait l’amour à sa femme. Elle ne s’est pas refusée. Au contraire.

Donc, c’est nue qu’elle ouvre la porte à son amant. Ils tombent dans les bras. Il ne faut pas plus de quelques secondes pour que l’homme se retrouve nu. Déjà sa maîtresse, sans attendre de monter, veut se saisir de la bite bandante. Mais l’homme a envie d’autre chose. Comme un fétu de paille, il soulève sa maîtresse pour l’asseoir sur le buffet. Il plonge entre les cuisses ouvertes.



En effet il continue de bouffer sa chatte. Claire pose ses pieds sur les épaules de l’homme et, largement ouverte à son amant, se laisse emporter par ses caresses.

Le voisin reprend sa maîtresse et la fait glisser le long de son corps. Les bras autour du cou, les jambes enveloppant les hanches, Claire se sent envahir par le mandrin. C’est un piston qui entre dans un cylindre si huilé que c’est trop facile. Pourtant lorsque l’homme marche avec son fardeau bien chevillé, c’est un bonheur.

Mais Claire semble émerger.



Le « non » est plus que de soulagement. C’est un « non » qui veut dire « surtout n’arrête pas, continue ».


Charles regarde bien sûr. Le couple à deux pattes passe devant lui. Il pourrait les toucher. Mais l’homme ouvre la porte d’entrée.



De toute façon elle ne peut que suivre. Ils disparaissent de la vue de Charles. Discrètement il va dans le salon qui donne dans le jardin. Ils ne sont pas allés bien loin. Claire est allongée sur la table. Charles est rassuré, c’est un endroit que personne ne peut voir. Cela l’embêterait que quelqu’un soit témoin de son infortune. Il veut garder ce secret et, honteusement s’avoue à lui-même, le plaisir de profiter de ce spectacle.

Pendant plus de trente minutes, le couple enchaîne baise sur baise. L’homme promène sa maîtresse dans le jardin et chaque endroit est propice à innover…




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Pour la première fois, la greffière prend la parole.





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Charles s’évade à nouveau de son interrogatoire. Il pense :

Comment expliquer ce trouble qui le saisissait alors qu’il faisait l’amour avec Claire. Il se reprochait d’avoir des pensées déplacées qu’un mari normal ne devrait pas avoir. Le soir surtout, alors qu’il avait constaté que des préservatifs manquaient et que donc Claire avait couché avec un autre. Il cherchait sur son corps des traces de leur baise. Alors qu’il l’embrassait, il cherchait l’odeur de sperme qu’elle aurait pu recevoir. Mais aussi partout sur son corps. Combien de fois, le visage entre les cuisses de sa femme, alors qu’il la faisait jouir avec sa bouche et sa langue il reniflait tel un chien fidèle pour découvrir la moindre trace, la moindre odeur.


Mais aussi alors qu’il la possédait, il imaginait l’autre faisant pareil, lui donnant du plaisir, se finissant dans son cul comme lui, le faisait maintenant régulièrement.

Il avait honte, mais chaque fois, il ne pouvait s’empêcher de se surpasser et apporter à sa femme les jouissances qui la feraient s’endormir entre ses bras, encore chaude et gluante de son foutre.

Il avait honte, car il avait conscience que les infidélités de Claire provoquaient, aussi bien pour elle que pour lui, des excitations et des plaisirs troubles.




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Charles reprend :



Encore une fois le juge et la greffière se rendent compte que le témoin est comme « ailleurs ». Manifestement, chaque réponse de sa part concernant des moments particuliers et marquants de cette affaire, l’entraîne dans ses souvenirs.




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Cette nuit du 14 juillet, c’est comme si c’était hier. Et pourtant il s’en est écoulé de l’eau sous les ponts depuis. De l’eau, du foutre, du jus de femme, des expériences, des essais…


Il se revoit. Il se revoit, fier de faire danser sa femme, d’une beauté resplendissante, d’une sensualité qui attire les regards. Il découvre le plaisir et la fierté d’avoir su conserver une telle beauté auprès de lui malgré toutes ces années. Il aime capter les regards admiratifs et même concupiscents. Personne ne les connaît ici. Leur maison est à plus de dix kilomètres, mais le bal des pompiers fait partie de leur tradition et ils n’y dérogent pas.


Les pompiers. Le bal des pompiers. Succès populaire garanti. Mais alors que sa femme passe de bras en bras, passant d’un cavalier à un autre, lui reprend son souffle. Il la regarde, manifestement heureuse que ses partenaires la fassent, rocker, valser et même « tangoter ». Il boit un verre au bar et discute avec des inconnus. Combien de temps est-il sans elle ? Il ne saurait le dire. Mais à côté de lui, un homme vient parler à un autre. Est-ce que la musique cesse l’espace d’un instant et qu’il arrive à entendre, ce qui ne devait être qu’un échange entre deux amis ?



Charles comprend presque aussitôt. Le temps de vérifier que sa femme n’est plus sur la piste de danse et il déduit que la « bourgeoise », c’est Claire.

Les deux hommes s’éloignent. Il les suit discrètement. Alors qu’ils passent par une porte dérobée de la caserne, il a la présence d’esprit de bloquer le vantail avant qu’il se referme. Monter quelques marches se fait sans bruit. Là-haut, il entend du bruit. Un vestiaire éclairé, la porte grande ouverte. Restant dans une ombre propice, il est aux aguets. Il s’avance et découvre.


Une femme allongée sur un banc. Des hommes qui regardent. Un homme qui est face à la femme, les chevilles de cette dernière dans les mains, les tirant vers le plafond et ouvrant, d’un angle vertigineux les cuisses entre lesquelles il s’est glissé. Nul doute qu’il soit en elle, étant donné la façon dont il bouge. Mais ce n’est pas tout. En face, un autre homme. Un homme qui enjambe la femme et qui se branle entre les seins de celle-ci. Celle-ci, il peut bien sûr lui donner un nom. C’est Claire, son épouse qu’un homme baise alors qu’un autre utilise le sillon mammaire comme un conduit intime. Le sillon que Claire provoque poussant ses deux magnifiques seins l’un contre l’autre et qui forment une grotte humide. Mais la queue que l’homme propulse dans la « cravate de notaire » ne fait pas que cela. Souvent, il se retire assez, libérant le visage de la femme adultère, pour découvrir la chaleur d’une bouche vorace qui suce et lèche afin que la bite glisse sans frottement dans le sillon.


C’est comme un film porno. Un gang-bang où l’actrice enchaîne les actions. Sauf qu’ici, c’est Claire l’actrice. Le nombre de capotes qui jonchent le sol et l’amas gluant sur le ventre des éjaculations répétées sont la preuve quasi mathématique que plusieurs hommes l’ont possédée, la souillant par leur foutre généreux.

Encore une fois, Charles est entre honte et découverte. Mais il décide à nouveau de ne pas intervenir. Il s’en va. Il quitte la caserne, mais reste dans le noir, juste après la porte dérobée.

Combien de temps après, combien d’hommes supplémentaires, pour que sa femme apparaisse. Le voyant, elle comprend. Il ne dit rien, mais elle s’effondre. Elle ne cherche pas à se justifier si ce n’est par :





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Il est encore parti dans ses souvenirs.

Il se souvient de leur quête de la maladie et aussi à chaque diagnostic négatif, le plaisir de la savoir en bonne santé, mais l’inquiétude de ne pas comprendre ce qui se passait.


Pendant ses moments de doute, Charles se sentait devenir coléreux. Oui, il faisait tout ce qu’il pouvait pour satisfaire une épouse totalement devenue accro au sexe. Oui, il savait que d’une certaine façon, elle n’était pas responsable de son état. Mais la raison a ses limites et par moments il avait envie de la battre, de la tuer, de la punir pour tout ce qu’il devait endurer.


Et un jour, il n’a pas pu se retenir. Lui, non-violent, s’est surpris à la brutaliser, la jeter sur le lit, la traiter de tous les noms et de claquer ses fesses avec ses mains qui n’avaient jamais frappé personne.

Claire pleurait sous les injures, sous la puissance des invectives, de la force à peine retenue de son mari. Mais Claire, étrangement, ne se dérobait pas à la fessée qui colorait ses fesses. Charles, redevenu maître de lui-même, aussi vite qu’il s’était laissé emporter par une colère inhabituelle, assistait au spectacle de sa femme gémissante. Des gémissements qui semblaient d’une autre nature que les premiers pleurs. Des gémissements accompagnés de mouvement de sa croupe qui rappelaient plus un plaisir qu’une douleur. Il comprit que c’était peut-être une piste pour l’aider dans son combat permanent.


Quelques jours plus tard, justement le 31 août, il fait mine de se mettre à nouveau en colère.



Mais Charles s’est emparé d’une cravache. Une cravache qu’il avait offerte il y a quelques années à son épouse lorsqu’elle pratiquait l’équitation. Claire est plus surprise par le geste que la douleur du coup. Elle recule, mais obéit.



Une pichenette sur les fesses suffit à la faire obéir.



Claire obéit. Elle le regarde à la dérobée. Elle ne sait pas quoi penser. Il se dit en colère, mais son visage n’est pas comme l’autre fois, la fois où elle a vraiment cru qu’il allait la frapper. Combien de fois s’est-il excusé depuis de ce geste de colère, mais qu’elle sait bien n’être, que de désespoir. Combien il doit l’aimer pour la supporter ! Qui accepterait que sa femme se comporte ainsi ?


Charles ne peut s’empêcher d’admirer la croupe de sa femme alors qu’elle gravit devant lui les marches qui mènent au grenier. C’est au grenier qu’il a tout préparé.

La porte poussée, la chaleur saute au visage. Claire hésite. Il la pousse, tentant maladroitement de se montrer ferme. En voyant les cordes qui pendent de la poutre, elle s’inquiète. Mais aussitôt, Charles s’en saisit et lui attache chaque poignet et elle se retrouve bien vite les bras en l’air. Mais il n’en a pas terminé, car au sol, de deux anneaux, d’autres cordes lui entravent les chevilles. Elle peut se voir dans un vieux miroir piqueté, mais assez grand pour la montrer ainsi immobilisée, bras et jambes écartés, comme on devait attacher les suppliciés sur les croix de Saint-André.

Charles tourne autour d’elle, menaçant avec la cravache.



La cravache est menaçante, mais pour l’instant Charles s’en sert comme d’un marqueur. Un marqueur qui tourne autour des seins. Un marqueur dont l’extrémité a la forme d’un triangle de cuir, souple, mais rugueux, qui joue avec les tétons. Il découvre que ce simple frottement suffit pour que les pointes se tendent. Un marqueur qu’il fait passer entre les cuisses où à nouveau le cuir rugueux provoque des frissons s’il se frotte à la fente.

Mais le coup donné sur les fesses surprend.



C’est évident. Ce n’est pas un cri de douleur. Charles se contrôle parfaitement et il sait que le coup n’est pas assez fort pour être douloureux.



Et il se saisit du plug métallique qui est « oublié » sur la table à côté pour lui mettre dans la bouche. Mais Charles ne s’arrête pas en chemin. Comme il n’a aucune expérience dans ce genre de scénario, il s’était renseigné sur la toile.

Tout est prêt. Les poids pour les seins. Un train de boules vibrantes qu’il va lui enfiler dans la chatte. Le plug qu’elle a dans la bouche, mais qui est en réalité destiné à son cul. Un bandeau pour l’aveugler. Un bâillon avec une boule pour remplacer le plug et la rendre muette.

Oui, tout est prêt. Il garde la bougie en réserve, car il ne se voit pas la brûler avec la cire. Aussi ces deux anneaux, en principe prévus pour enserrer la base du sein, l’étrangler et le faire gonfler au point qu’il devienne écarlate.


Il fixe des poids aux tétons de sa femme. Elle gémit.

Il reprend ses caresses avec sa cravache, mais à chaque fois il termine sa visite par quelques coups sur les fesses et même, mais plus légers, sur ses seins, son ventre et sur sa fente.

Claire s’échauffe sous les sollicitations. Il voit son regard implorant. Mais à la façon dont elle se tortille, il sait que ce n’est pas si douloureux, et qu’au contraire elle attend la suite.

Son bras se lève avec une ampleur qui annonce un coup puissant. Il a compris que le geste fait croire à des coups plus violents qu’en réalité.



Une voix s’élève au seuil du grenier. Charles découvre le voisin dans l’embrasure.



L’homme hésite à peine. Il échange un regard avec Claire qui le rassure. Mais il n’ose pas lui enlever le plug qui sert de bâillon. C’est le choix du mari. Le mari qui justement va s’installer sur un vieux canapé.

Henri s’approprie le corps de sa maîtresse. Elle ondule sous ses caresses. Son mari ne l’a pas bloquée totalement. Les liens sont suffisamment lâches pour qu’elle puisse bouger et il retrouve les sensations. Cette façon dont Claire vient au-devant de lui. La chatte qu’il découvre détrempée. Ce regard, lorsqu’il se déshabille et montre une belle érection…


Charles regarde. Il voit la queue noueuse qu’il a déjà vue, mais ici elle lui paraît plus grosse. Il regarde comment l’homme fléchit les genoux pour la placer entre les cuisses de sa femme. Il constate aussi comment, bien qu’attachée, elle cherche à lui faciliter le travail. Les amants sont réunis. Claire gronde. De la commissure des lèvres, de la salive coule. L’homme la maintient contre lui, les mains plaquées sur les hanches.

Ils sont face à face, corps contre corps, seuls les reins de l’homme s’activent pour posséder la belle soumise.


Charles est ému et pourtant il a vu beaucoup de choses depuis quelques mois. Son émotion est aussi une excitation. Il sent qu’il bande. Et puis, merde, pourquoi ne rester que spectateur ? Lui aussi se déshabille. Sa bite n’est pas si grosse, mais il la sait résistante.

Sa femme le voit s’approcher. Il lui enlève le plug de la bouche. Elle peut respirer librement. Elle le remercie. Charles disparaît de sa vue.

Que s’est-il passé dans la tête de Charles ? Il ne saurait pas le dire, mais pour lui le tableau n’était pas complet. Sa femme qui est repoussée un peu plus en arrière à chaque avancée de son amant ! Cette croupe qui l’obsède ! Il fait le tour. C’est maintenant l’homme qui le découvre et le salue non sans continuer sa baise.


Jamais il n’a fait cela. Claire l’a-t-elle fait avec d’autres ? Peu importe. Il se colle derrière elle. Sa queue se frotte à une autre, mais bien vite elle trouve son chemin. Jamais il n’a ressenti cela. Il entre dans le cul, mais aussitôt l’anus passé, un bâton le ralentit. Il se force à être conquérant, lui qui a l’habitude de trouver porte ouverte. Il doit partager. L’amant n’est pas vindicatif, mais il tient sa place et Charles doit conquérir la sienne.

C’est bon. Pour un peu, il se sentirait homo, heureux de se frotter à une autre queue que la sienne.

Sa femme crie. C’est bon. Elle gémit. Elle jure. Ses mots sont des mots orduriers, mais c’est si bon de l’entendre demander qu’on la baise, qu’on l’encule, qu’on la remplisse de foutre. Jamais il n’a eu tant de plaisir. Manifestement, Henri est aussi sur un nuage. La preuve que tous trois sont dans une autre dimension. Claire n’est qu’une victime, ô combien consentante, entre les bras de son amant et de son mari. Chacun a rivé sa queue dans une grotte étroite, mais glissante et elle n’a qu’à se laisser porter vers le plaisir, vers les jouissances qui se succèdent, encourageant chacun deux à la bourrer encore et encore.


Claire a du mal à tenir debout. Henri et lui l’ont possédée comme jamais. Charles est stupéfait de cette jouissance qui l’a submergé. Jamais il n’a eu tant de plaisir. Et sa femme encore plus. C’est fou comme certaines situations… une alchimie particulière… l’association de deux… un plaisir exacerbé du fait que deux…

Un éclair. Mais oui, c’est cela.


Bien sûr qu’il se souviendra toute sa vie de ce jour. Prendre sa femme en sandwich, c’est un événement. Mais comprendre que deux actions à l’origine si banales puissent s’associer et amplifier leurs effets.

Depuis longtemps il a cherché sur le Net, si le médicament à base de plantes que la gynécologue a prescrit à sa femme pour contrer les désagréments de la ménopause, pouvait avoir des effets secondaires. Aucune contre-indication signalée. Mais il a négligé que Claire prenait depuis un moment des oligo-éléments qui eux aussi sont sans contre-indications.

Mais si l’association des deux… La réaction d’un composant avec un autre… Mais lesquels ?




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Charles éclate de rire.



Charles et la greffière s’installent. La pièce est silencieuse.





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Faits divers


Chacun d’entre nous se souvient certainement de la perquisition chez Monsieur et Madame D*. Perquisition qui s’était révélée sans fondement et que le parquet avait qualifiée de totalement injustifiée. Notre journal s’était joint à d’autres médias pour « réhabiliter » ce couple dont la vie avait été fortement perturbée par cette affaire.

Nous apprenons qu’ils viennent de quitter définitivement notre petite ville pour une destination inconnue. Cet exemple nous rappelle combien chacun doit être vigilant afin de ne pas nuire à ses concitoyens.




Sciences


Enfin l’égalité des sexes va devenir réalité.

Le viagra avait apporté, à nous les hommes, la possibilité de pallier certaines difficultés d’érection. Mais la chimie intime des femmes rendait difficile la découverte d’une molécule qui pourrait augmenter leur libido et leur goût pour la sexualité.

Une start-up vient de faire l’annonce qu’elle va mettre bientôt sur le marché un médicament dont les effets sont révolutionnaires. D’autant que ce médicament n’en est pas vraiment un, car plutôt un savant mélange de plantes dont la composition a fait l’objet d’une multitude de brevets.

Comme ce ne sont que des plantes, la question se pose de savoir si on le laisse en vente libre ou sous contrôle médical par un médecin.

Si nous nous réjouissons de cette découverte, certains s’inquiètent. Nos épouses, amies, maîtresses ne vont-elles pas avoir envie de tester ce produit miracle avec d’autres que nous. On parle même d’une question posée à l’Assemblée nationale…