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n° 17475Fiche technique14552 caractères14552
Temps de lecture estimé : 9 mn
15/07/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Depuis leur rencontre au printemps précédent, Esther était devenue son élève. Il lui avait donné consigne de prendre sa journée et il n'était pas question de lui opposer une quelconque excuse !
Critères:  f fsoumise exhib noculotte fmast nopéné jeu init -fsoumisah
Auteur : Maître G            Envoi mini-message

Série : L'apprentie de Maître G

Chapitre 01
Le premier défi d'Esther

Le premier défi d’Esther



Le printemps prenait doucement ses marques. Depuis quelques semaines déjà, le lever du jour s’accompagnait de l’agréable symphonie des chants d’oiseaux. L’air était plus doux et les parfums de fleurs venaient à nouveau se répandre en une multitude de rubans insaisissables.


Esther avait hâte de pouvoir remiser ses gros pulls et ressortir ses sandales du grenier. Elle vivait chaque année cet instant avec le même plaisir : sentir à nouveau le vent tiède sur ses pieds, ou le frôlement des brins d’herbe en traversant la pelouse du parc pour aller faire sa pause méridienne au soleil.


Trois jours auparavant, il lui avait donné consigne de prendre sa journée et elle avait bien sûr souscrit sans délai à cette demande. Il n’était pas question de lui opposer une quelconque excuse, au risque de le regretter amèrement ! Au souvenir de l’unique refus qu’elle avait osé, au début de leur relation, il lui courait immanquablement un frisson entre les reins et ses fesses revivaient en écho la trace cuisante de la punition à laquelle elle avait eu droit. Au cours des deux jours qui avaient suivi, les heures passées assise devant son bureau s’étaient écoulées bien lentement. La chaleur qui se dégageait au contact du siège se répandait dans tout le bas des reins, mêlant douleur et désir. Plusieurs fois en cours de journée, il lui avait été nécessaire de se « calmer » d’un doigt agile…


Bien sûr, elle était libre de mettre un terme à cette aventure, d’une seule phrase, mais elle devait reconnaître que ce qu’il allait chercher au fond d’elle la surprenait et l’enivrait.


Esther avait fait sa rencontre au cours du printemps précédent, lors d’une soirée de clôture d’un salon commercial. Leurs regards s’étaient croisés quelques secondes. Son regard perçant avait comme pénétré jusqu’au fond de son âme, instantanément. Calmement croisées devant lui, ses mains étaient parfaitement entretenues. La cinquantaine, cheveux courts et grisonnants, habillé avec chic et sobriété, tout en lui inspirait sérénité et puissance. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, comme hypnotisée, elle serait restée là sans bouger s’il n’avait pas tourné la tête. En fin de soirée, passant près d’elle, il lui avait tendu un bristol blanc comportant un numéro de téléphone et, en bas à droite, un écusson avec la mention « Maître G ».


Si vous êtes curieuse, appelez-moi. J’ai des choses à vous apprendre sur vous…


Après plusieurs semaines de questionnements et de sommeil perturbé, elle avait tapé les dix chiffres sur le clavier de son téléphone portable. Depuis, elle était devenue, non pas sa maîtresse, mais son élève. Ils n’avaient jamais eu de rapport ensemble, mais avec lui, elle découvrait ses désirs les plus profonds…


En ce début d’après-midi, les quelques nuages qui flottaient lentement au-dessus de la ville ne rivalisaient que bien mollement face à un soleil déterminé à s’imposer. Une bonne heure venait de s’écouler depuis qu’elle était descendue du bus l’ayant déposée au centre-ville. Arpentant la grande rue commerçante, elle tenait sa veste à l’épaule d’une main nonchalante. La petite robe d’été jaune paille qui tombait à mi-cuisse dessinait parfaitement sa silhouette. Esther prenait le temps de flâner devant les vitrines qui présentaient la nouvelle collection, profitant de cette douce paresse dans laquelle la digestion nous baigne. Elle se sentait bien, se sentait belle…

Elle regardait avec intérêt une paire de bottines rouges vernies lorsqu’une vibration se fit sentir dans sa pochette. Elle sortit son téléphone.


« Ne te retourne pas, je suis derrière toi. Si tu portes une culotte, tu as trois minutes pour la retirer et la mettre dans ta pochette. Tu laisseras dépasser un petit bout de dentelle. Trois minutes ! »


Esther resta figée quelques secondes. Trois minutes ne lui laissaient pas le temps de choisir quelque chose dans un magasin et de se rendre dans une cabine d’essayage. Il n’y avait pas de bar à proximité, pas de porche donnant sur une cour. Elle n’allait tout de même pas la retirer dans la rue ! Observant rapidement autour d’elle, son choix sur porta sur une librairie toute proche. Faisant mine de chercher quelque chose de particulier, elle se dirigea vers le fond du commerce. Dans un angle propice, à l’abri du regard des deux seuls autres clients, elle se baissa et en quelques gestes précis et rapides sa culotte avait migré dans la pochette. Comme demandé, elle laissa dépasser un petit bout de dentelle et ajusta sa robe. Elle se dirigea ensuite sans perdre de temps vers la sortie et présenta au jeune homme tenant la caisse ce sourire gêné que l’on arbore pour s’excuser de n’avoir rien dépensé. En se tournant vers lui, elle vit l’écran de contrôle du système de surveillance où se succédaient les images des caméras, selon les différents angles du magasin. Quand l’image du présentoir derrière lequel elle s’était dissimulée s’afficha à l’écran, ses joues virèrent au rouge immédiatement ! Elle quitta la librairie en hâte.

De retour dans la rue, Esther avait les joues en feu et pouvait compter sans difficulté les battements de son cœur !

Nouvelle vibration dans la pochette…


« Bien vu, la librairie ! À l’écran, j’ai bien vu aussi ! Tu devrais savoir maintenant que nos rendez-vous ne s’accordent pas du port de sous-vêtements. Cherche-toi une petite table en terrasse pour t’installer face au soleil. »


Esther était donc bien passée sur l’écran de contrôle ! Ses joues reprirent encore quelques degrés.

La tension qui s’était installée sur ce court laps de temps commençait à faire son effet. L’adrénaline qui s’était libérée dans son organisme l’amenait à la douce euphorie qui suit un stress. Un sourire vint alors se dessiner sur son visage et elle considéra le petit bout de dentelle dépassant de la pochette avec une certaine fierté.


Elle se mit donc en quête d’une terrasse bien exposée. Le « Playtime » et sa terrasse orientée plein sud accueillirent Esther comme souhaité. C’était une agréable sensation que de goûter la chaleur du soleil irriguant son corps tout entier, en même temps que la fraîcheur qui s’insinuait sous la robe pour remonter jusqu’à son entrejambe. Elle s’installa de façon à en profiter au maximum, remonta ses manches pour dégager ses bras, tourna son visage en pleine lumière et ferma les yeux quelques instants. Quelques instants tranquilles, d’un bonheur simple…

Nouvelle vibration.


« Aujourd’hui, tu vas devoir relever ce défi : profitant que le soleil t’éclaire en plein, au moins trois messieurs, que tu choisiras au hasard, devront voir que tu n’as rien sous ta robe. Je suis quelques mètres derrière toi et je pourrai constater leur changement de physionomie. À trois, le défi est relevé et tu pourras t’arrêter, la punition sera évitée. À partir du quatrième, tu auras droit à un cadeau, cadeau qui évoluera en fonction de ton score. Je te souhaite un bon moment, de tension et d’excitation. N’oublie pas que je t’observe ! Et si tu venais à te sentir gênée face au regard insistant de l’un d’eux, pense qu’on accepte tout d’une belle femme qui sourit. »


Il lui demandait de montrer son intimité à des inconnus en pleine rue ! Jusqu’alors, leurs jeux avaient eu lieu de manière discrète, mais là, c’était délirant ! Un mélange de colère et de sentiment de trahison monta en elle. À deux doigts de se retourner pour lui dire ce qu’elle pensait, elle resta toutefois figée sur son siège en ruminant intérieurement. Retrouvant son calme progressivement, elle dut se rendre à l’évidence qu’un refus ne pouvait que l’amener à rompre et c’en serait fini de tous les jeux avec lui. Cette pensée lui fit l’effet d’une pointe venant s’enfoncer dans le ventre. Il lui fallait bien admettre qu’elle l’avait dans la peau. Elle ne pourrait se priver de cette agréable sensation d’être sa chose. Cruel dilemme…


Elle devait reconnaître également que le temps qu’elle passait, au moins deux fois par semaine, à redessiner au rasoir sous son nombril un mignon petit cœur poilu, c’est bien elle qui en avait eu l’envie et qu’elle le faisait avec toujours autant de plaisir. Il était d’ailleurs fréquent que la séance de rasage se termine avec un médius énergique !

Elle portait en elle un petit côté exhibitionniste qui ne lui avait pas échappé et il la mettait au pied du mur. Esther ne savait plus que penser, partagée entre ce que lui recommandaient un certain bon sens et une envie sourde qui prenait lentement racine…


Assise comme elle l’était, jambes croisées face au soleil, avec cette petite robe, il ne lui suffisait que d’écarter légèrement les genoux pour qu’un regard puisse plonger sans difficulté jusqu’à son trésor intime. La rue étant assez déserte à cet instant, Esther se dit qu’elle pouvait en profiter pour tester, vite fait le mouvement consistant à venir se gratter l’arrière d’un mollet avec le dessus de l’autre pied. Ce mouvement nécessitait effectivement d’écarter légèrement les cuisses en remuant une jambe en va-et-vient.


Sous couvert d’une attitude faussement désinvolte, tout en s’assurant bien que personne dans la rue ne s’approchait, elle agita sa jambe droite comme envisagé. Concentrée sur ce qu’elle faisait et les mouvements de la rue, elle ne vit pas cet homme d’une trentaine d’années qui sortait alors du bureau de tabac voisin. Le regard de l’inconnu piqua droit au but ! Il afficha une évidente surprise, s’arrêta net et détourna vivement les yeux, comme s’il avait reçu un jet de vapeur. Il tourna les talons et fila sans se retourner !


Esther venait de se piéger elle-même et c’est avec les joues écarlates qu’elle attrapa son téléphone pour vite se donner une certaine contenance. Si elle avait pu, elle se serait bien cachée tout de suite dans un trou de souris et, dans le même temps, son orgueil l’incitait à reprendre vigueur comme pour dire : T’as vu, hein ! Tu ne m’en croyais pas capable ? Alors que seul le hasard avait joué cette manche. Mais, pour la première fois, Esther venait d’offrir à un inconnu une vue imprenable sur son entrejambe.


Le téléphone vibra entre ses doigts.


« Et d’un ! Tu n’as pas traîné dis donc ! Bravo ! »


Là, l’orgueil prit le dessus et le « piège » se referma, car des picotements se firent sentir et son ventre se mit à chauffer. Esther décida alors de pousser l’expérience plus loin et de choisir elle-même sa prochaine victime. Comme une araignée qui tisse sa toile, elle allait guetter sa proie. Bien campée sur sa chaise, les genoux serrés, Esther attendit la venue du prochain à qui elle offrirait, en pleine volonté maintenant, le privilège d’admirer son petit cœur poilu…


Un nouvel inconnu approchait. La tension se mêla d’excitation. Dans un état second, Esther joua avec brio son petit numéro et ne montra aucune réaction lorsque l’inconnu marqua son étonnement. À l’image d’un barrage qui cède, une onde de joie se répandit en elle, ne laissant alors plus cours qu’à l’excitation. Elle avait osé écarter les cuisses pour faire découvrir ses fines lèvres à un homme qu’elle n’avait jamais vu et qu’elle ne reverrait pas ! Elle était mouillée maintenant…


« Et de deux ! Félicitations ! » s’afficha sur son téléphone.


Esther se sentait fière et forte. Une puissante énergie l’animait ainsi que la sensation de s’être libérée de quelque chose.

Elle resta encore un bon moment sur cette terrasse, à ajouter des trophées à son tableau de chasse, faisant monter au plus haut son degré d’excitation. Des frissons la parcouraient en tous sens et elle avait une envie folle de se caresser ! Quand elle estima avoir rempli le contrat, elle quitta la terrasse et se dirigea vers un arrêt de bus. Une fois installée au fond de celui qui la ramenait chez elle, elle envoya un message :


« Je suis toute mouillée… Je n’ai pas compté, mais je crois que j’ai droit à un très beau cadeau ! »



Le bus roulait mollement, le soleil commençait à jouer à cache-cache derrière les toits des maisons. Esther était excitée et engourdie, fatiguée, mais sereine. Son téléphone vibra.


« Je ne connais pas ton score. Au quatrième, je suis parti et t’ai laissée te faire plaisir seule. Tu as en effet mérité un beau cadeau, mais ce cadeau tu l’as déjà reçu ! Aujourd’hui, tu t’es offert toi-même un énorme cadeau. Tu t’es libérée d’une des plus grosses chaînes que notre éducation nous oblige à porter : tenir son sexe caché. Maintenant tu es libre… Tu n’imagines pas encore les nouveaux jeux que je vais pouvoir te proposer ! Fais de beaux rêves ! »



Esther relut le message trois fois pour bien s’en imprégner. Elle comprenait ce sentiment qui avait germé en cours d’après-midi et pouvait maintenant lui mettre un nom : liberté !


Le bus terminait son circuit et seule une dame âgée voyageait avec Esther. Sévèrement mouillée et le ventre tiède, elle eut envie de profiter sans attendre de sa toute fraîche liberté. Elle glissa sur la banquette pour se mettre sur le siège du milieu, dans l’axe du rétroviseur, leva sa jambe gauche pour poser le pied sur l’accoudoir de la banquette devant elle, écarta les cuisses et, sous l’œil médusé du chauffeur, elle s’offrit d’une main experte un de ses plus beaux orgasmes…