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Temps de lecture estimé : 39 mn
27/07/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Hugo loue une chambre d'étudiant chez une veuve avec laquelle il a des relations amicales; mais sa copine le laisse tomber.
Critères:  fh ffh fplusag vacances vengeance fellation cunnilingu 69 pénétratio hdanus hsodo confession -couple+f
Auteur : ViolaFleur      
Pont entre générations

Hugo, malgré ses vingt ans, a parfaitement conscience qu’il est favorisé. Habiter une maison à vingt minutes de la fac et trente du centre-ville est très confortable. Il loue une chambre au premier étage, mais c’est comme s’il avait tout l’étage pour lui, car sa loueuse ne cherche pas à rentabiliser. Louer, pour elle, est une façon d’avoir de la compagnie, et pas vraiment une question d’argent. C’est à la mort de son mari que la maison lui a parue bien grande. Ses enfants habitent à l’autre bout de la France, aussi un étudiant lui apporte une présence.

Et, l’étudiant c’est lui.


Il est arrivé au bon moment. Cela va faire deux années. En plus, la propriétaire est très sympa. Elle a des petits-enfants, mais l’état d’esprit d’une jeune femme. Elle dit souvent que c’est pour ses petits-enfants qu’elle fait l’effort de s’intéresser aux choses modernes. Il l’a toujours vue tirée à quatre épingles et bien plus élégante que beaucoup de femmes plus jeunes.


Martine – elle lui a demandé de l’appeler par son prénom – n’est pas une logeuse contraignante. Il peut recevoir qui il veut dans sa chambre. Il faut dire que l’étage et le rez-de-chaussée qu’elle habite n’ont de commun que l’entrée de la maison. Le seul problème, c’est la mauvaise insonorisation. Sa chambre est au-dessus du salon télé et – mais cela arrive uniquement lorsque Martine reçoit une amie un peu sourde – il peut entendre les émissions. Aussi lorsqu’il reçoit une conquête, il met de la musique, un haut-parleur en contact avec le sol afin de préserver l’intimité de chacun.


Hugo est plutôt beau mec ; et s’il en a conscience, il n’en fait pas étalage. Il a une copine dans son village, qui vient parfois le voir et, bien sûr, lui aussi pour les vacances. Mais chacun connaît les limites des longues absences, et à vingt ans les besoins sont si forts et impérieux qu’ils ont décidé que, si les tentations sont trop fortes, ils peuvent y succomber. Ils n’en parlent pas vraiment. Juste un « Tu as… ? » auquel lui ou Léonie répond par « oui » ou par « non », l’autre faisant pareil. L’important c’est de ne pas avoir de vraie liaison ailleurs. Des « one-shots », pas plus. Étrangement, chacun prend un « oui » de l’autre pour une sorte de reconnaissance de sa beauté, de sa capacité à séduire, et cela se transforme en fierté.


La seule fois où sa logeuse a été un peu curieuse, c’est lorsqu’elle l’a questionné sur les amies qu’il recevait, alors qu’il lui avait présenté Léonie lors d’une visite. Il lui avait dit la vérité. Si elle avait été surprise, elle n’en avait pas fait part. Par contre, elle lui avait parlé de son mari, de son mariage. C’est la seule fois où Martine s’était confiée, un peu en remerciement de la confiance d’Hugo qui lui avait avoué l’étrange accord avec Léonie.


Il avait, alors, découvert quelqu’un d’autre. Pour lui, Martine – bien qu’ayant tous les atouts d’une femme – était asexuée. Pourtant il l’avait surprise bien involontairement en train de se faire bronzer sur sa terrasse. Normalement, il n’avait pas accès à cette partie, sauf si Martine l’invitait. Sa chambre donnait côté rue alors que la terrasse était côté jardin. C’est en cherchant un livre dans une des autres chambres qu’il l’avait vue par une fente du volet. Elle était en deux-pièces, couchée sur le ventre, les bretelles du soutien-gorge détachées. Elle n’avait rien d’une vieille femme. Le corps était harmonieusement dessiné, les hanches galbées, les fesses enveloppées dans un maillot plutôt petit. Au moment où elle s’est retournée, le temps qu’elle repositionne le haut qui avait glissé, il avait pu voir deux seins blancs qui ne semblaient pas sans tenue. Il avait eu un peu honte de la regarder, et aussitôt supprimé de sa mémoire cette brève vision.


Donc Martine lui avait parlé de son mari. Il était mort un an avant qu’elle prenne un locataire. L’amour de sa vie. Mais un amour tumultueux. Il l’avait trompée et était même parti pendant près de six mois avec une « jeunette ». Elle lui avait pardonné, mais (et elle l’avouait avec malice) elle s’était vengée. Cet aveu réveillait la vision de sa logeuse en maillot de bain, et Martine semblait plus « humaine », plus « femme ». Elle l’avait interrogé sur les nouvelles habitudes de drague et avait été stupéfaite de la facilité avec laquelle une femme de maintenant acceptait de coucher dès la première rencontre. Et encore, il n’avait pas osé trop s’étendre sur le sujet.

Un sujet dont il avait réalisé la complexité pas plus tard que quinze jours avant.


Il était avec des amis à la terrasse d’un café et on avait attiré son attention sur une femme qui les regardait. Très vite, il avait vu que c’était lui qu’elle fixait, osant un sourire lorsque lui-même souriait dans sa direction. Elle était seule, et manifestement dans un plan drague.



Il s’approche, engage la conversation, et très vite ils décident de conclure. Elle propose d’aller chez elle, à l’autre sortie de la ville ; mais comme elle est motorisée, il accepte. Chemin faisant, il constate que ce n’est plus une ado, mais que la trentaine a déjà sonné. Arrivés chez elle, dans la chambre, ils font l’amour. Le lit est grand, et manifestement quelqu’un d’autre vit ici. Sur une des tables de nuit des revues de sport mécanique alors que sur l’autre c’est tout un attirail féminin. Ainsi la femme s’envoie en l’air en l’absence du conjoint. C’est très agréable. La femme est expérimentée et elle sait sur quel bouton appuyer afin que les deux partenaires atteignent l’orgasme.

Mais, alors qu’ils reposent côte à côte, la femme parle à l’oreille d’Hugo.


  • — C’était très bien. J’ai eu beaucoup de plaisir.
  • — Moi aussi, merci.
  • — Mais je dois te dire que mon mari était là et nous regardait.

Sur ces paroles, une silhouette s’avance, et en effet un homme apparaît de la pénombre.

Hugo doit sursauter, car la femme cherche à le rassurer.


  • — Ne t’inquiète pas. Il est d’accord. C’est son plaisir de me voir avec un autre.

Elle se lève. Elle est près de lui.


  • — N’est-ce pas, mon chéri, que tu aimes ?

L’homme ne répond pas, juste un oui de la tête.


  • — D’ailleurs je vais…

Elle glisse sa main dans le pantalon, et manifestement heureuse de ce qu’elle découvre :


  • — … mais oui, voilà ta réponse.

En quelques secondes l’épouse déshabille son mari. Lui aussi est maintenant nu et son érection est visible. Elle le caresse, le flatte, tout en avançant vers le lit, comme si elle voulait lui montrer le résultat de leur baise.


  • — Suce-le.

Sur le moment, Hugo pense que cet ordre est pour lui, et en un instant il envisage de refuser. Mais en réalité c’est au mari qu’il est destiné, car l’homme se penche et se dirige vers sa verge. Une verge alanguie qui repose sur son pubis, délicatement penchée vers la gauche, encore grasse de la semence que la capote a oubliée


Les lèvres sont agiles, car sans l’aide de ses mains, l’homme attire la tige dans sa bouche. Les mains aident le corps à se déplacer et il vient s’installer entre les cuisses.

Hugo doit paraître étonné, mais la femme le rassure d’un sourire.


  • — Va, mon chéri, pompe-le bien… Tu as vu comme il est puissant…

C’est la première fois. C’est la première fois qu’un homme fait une fellation à Hugo. Il y a quelques années, il avait bien joué avec un copain à qui branlerait l’autre, mais pas plus ; juste une branlette. Là, c’est différent. Mais ce n’est pas tout : la femme qu’il vient de baiser semble commander à son mari. Elle l’encourage. Elle-même caresse la queue maritale et donne quelques claques sur les fesses. Des claques qui font avancer un peu plus le mari sur la queue maintenant bien tendue.


Il bande. Il en est étonné, mais la bouche d’un homme n’est pas si différente de celle d’une femme. En plus, celle-ci semble plus profonde, et lorsque la femme appuie sur la tête du mari tout en lui intimant l’ordre de bouffer toute la bite, il constate que seules ses couilles restent à la porte.


Finalement, c’est très bon. Il est tombé sur un couple de pervers, un couple où la femme domine manifestement son époux. Il sait que cela existe, mais il avait toujours pensé que cela s’adressait à des gens plus vieux.


Longtemps l’épouse oblige le mari à bouffer la queue. Hugo se demande même s’il va pouvoir résister encore longtemps, à moins que cela fasse partie des projets de la maîtresse femme.

Mais non. Elle fait relever son homme. C’est lui qui déroule la capote sur le mât dressé et humide.

Hugo est à moitié surpris que la femme demande au mari de se mettre à quatre pattes.


  • — Ouvre ton cul. Il va te prendre.

Hugo voit les mains de l’homme écarter le sillon de ses fesses pour découvrir un anneau sombre, lisse. La scène de cet homme qui offre son cul à un autre lui paraîtrait indécente, obscène, si ce n’était la présence de cette femme qui maintenant les dirige tous les deux.

De lui-même il s’est levé, mais c’est une main féminine qui guide son mandrin au bord du cul.

C’est une voix soudainement douce et presque implorante qui lui susurre à l’oreille :


  • — Prends-le. Ne crains rien, il n’est plus vierge depuis longtemps. Il aime ça. Et si tu veux, après tu me feras pareil.

Ce n’est pas si difficile. C’est la première fois qu’il sodomise un homme. D’ailleurs il n’a jamais sodomisé personne. Il n’a jamais essayé avec ses amies ni même sa copine.

Il pousse et entre. Il voit parfaitement son gland avec le petit ballon de latex écarter le muscle qui se laisse conquérir assez facilement. La femme lui caresse les fesses et les couilles. C’est délicieusement pervers. Un instant il se dit qu’il va se réveiller, souillé par son propre foutre ; mais non, c’est bien réel.

Son pubis touche les fesses de son enculé. Voilà, il s’est fait un mec. C’est bien plus étroit qu’une chatte. Cela n’a pas la souplesse. Il se sent pressé de toute part, et ce n’est pas mauvais.


  • — Reste comme cela… lui susurre la voix.

La femme le quitte. Il la voit se glisser sous son mari afin de lui présenter sa chatte. Hugo suit le mouvement. L’homme possède son épouse. Il est maintenant allongé sur elle, mais son cul n’a pas été abandonné une seconde. Pas besoin de le lui dire. Hugo, de toute façon, en a maintenant une envie irrépressible. Enculer cet homme, c’est en même temps baiser la femme.

Il sait que lorsqu’il se propulse en avant, le sexe de l’homme avance dans le ventre de sa femme. D’ailleurs, le couple semble soudé. Elle enferme son mari entre ses bras comme pour le tenir prisonnier. Et l’homme gémit. Et la femme lui parle.


C’est nouveau, pour Hugo. Ses partenaires – même Léonie, un peu plus extravertie – n’atteignent pas la cheville de ce couple. Il découvre la puissance des mots. La mutation en pure excitation d’entendre une femme proférer des paroles comme « Il te bourre bien ? Je sens sa queue qui te possède. Allez, Hugo, encule-le profond. Il le mérite. Je le veux. » Hugo est sur un nuage. Jamais il n’aurait imaginé cela, enfiler sa queue qui semble de plus en plus dure et grosse dans ce cul accueillant. Accueillant au point de regarder l’anus qui reste ouvert alors qu’il s’est retiré. Cet anneau qui l’enveloppe et ne veut pas le lâcher.

L’homme jouit.


  • — Déjà ? dit sa femme. Décidément, tu ne seras jamais à la hauteur… ajoute-t-elle, méprisante. Pour te punir, Hugo va décharger dans ta gorge.

L’homme obéit. Il retire la capote de la queue qui l’a enfilé. Hugo n’a rien à faire, c’est l’autre qui se charge de tout : pomper, sucer, aspirer, branler cette bite bien plus résistante que la sienne. « Avale ! » est le dernier ordre de l’épouse au mari humilié, mais manifestement consentant.



Impossible de raconter cette aventure à Martine. D’ailleurs, ce n’était pas le quotidien d’Hugo. Les dragues sont en général bien plus classiques, même si Martine avait du mal à imaginer que les filles draguaient autant que les garçons. Elle se montre curieuse, mais refuse de répondre à la question d’Hugo sur sa « vengeance ».


Le dernier mois est passé très vite. Les partiels bouclés et réussis, Hugo va partir. Il appelle Léonie pour convenir de se retrouver. Depuis des mois, ils ont le projet de partir en Espagne, peut-être les Baléares pour s’éclater un max.

Mais Léonie le foudroie. Elle lui annonce qu’elle a rencontré quelqu’un et que tout est fini. Elle s’excuse, fait la désolée, regrette de ne pas en avoir parlé plus tôt, mais c’est si soudain…

La garce ! Hugo comprend qu’elle a bafoué leur accord. Des baises, oui, mais que de passage, juste pour le fun, et satisfaire les sens. C’était le deal.


Il se saoule tellement que son retour ne passe pas inaperçu. Martine est réveillée par le bruit. Il est malade. Elle l’assiste et le veille. Le lendemain, il se confie. Martine ne juge pas. D’autres auraient dit que d’une certaine façon c’est sa faute : on n’accorde pas une telle liberté !


Hugo a perdu son amie. En plus, ses vacances sont à l’eau. Tous ses amis ont leur propre projet, et c’est trop tard et surtout humiliant de se greffer sur l’un deux.

Martine comprend. Elle lui propose de partir avec elle.




__________________________




En effet, la maison n’a rien d’un manoir. Mais surtout, le couple qui se chargeait du ménage et de l’entretien du jardin n’avait pas pu venir. Martine et Hugo passent les deux premiers jours à nettoyer, tondre, tailler les haies. Ils s’accordent juste, en fin d’après-midi, une visite à la plage. Hugo découvre que Martine est une nageuse hors pair. D’ailleurs c’est à cette occasion qu’elle lui avoue que c’est « grâce » à son mari et ses infidélités qu’elle s’est lancée dans le sport.



Hugo se sent tout bête. Il allait dire « roulée », mais pensait aussi « bien conservée pour votre âge ».



Martine n’est pas dupe. On lui a déjà fait ce type de remarque. Elle est amusée de la rougeur soudaine qui envahit les joues de son locataire. Elle continue :



Enfin, le troisième jour ils peuvent aller à la plage, le plaisir du devoir accompli. Dès leur arrivée, à peine les serviettes installées, Martine va se baigner. Hugo a plus envie de lézarder. Il ne peut d’empêcher de suivre Martine des yeux, la perdant de vue par instants, cachée par une vague plus forte qu’une autre.


Au moins trente minutes plus tard, la voici qui revient. Il ne s’étonne même plus de la voir dans ce maillot deux-pièces. Les deux jours passés ensemble pour nettoyer et jardiner ont montré une Martine moins « bourgeoise » et capable de se mettre à l’aise, surtout qu’il faisait très chaud. C’est seulement après la douche dans l’unique salle de bain de cette maison qu’elle reprenait un peu de cette prestance qu’elle conservait normalement. Hugo se sentait plus à l’aise, et tous deux arrivaient à plaisanter sur tout.


Elle lui fait un signe de la main. Il lui répond. Mais en chemin, elle s’arrête pour bavarder avec un couple. Elle montre dans sa direction, discute encore un moment et puis les quitte. Le couple semble la suivre du regard.

Elle est maintenant à quelques pas. Il pense qu’elle va s’allonger à côté de lui, mais elle lui dit quelques mots :



Mais ce faisant, la femme ne s’allonge pas simplement : elle vient pour l’embrasser. Il est interloqué, mais ne se refuse pas, entendant les paroles de Martine qui font écho dans ses oreilles. Ses lèvres sont fraîches. C’est un baiser assez chaste, et très vite Martine l’embrasse dans le cou.



Hugo n’hésite pas. Il doit bien ce service à sa logeuse, à cette femme qui l’a recueilli alors qu’il était au plus bas.



Bien sûr, Hugo s’y applique. Il commence par les épaules, le dos, les cuisses, et comme Martine se retourne, il continue. Elle se fait chatte et force le trait. Heureusement, il n’y a personne à proximité, mais le couple n’en perd pas une miette. Hugo prend plaisir à ce petit jeu ; surveillant d’un œil les voyeurs, il étale le liquide huileux vers les lobes et repousse un peu l’élastique du slip.



C’est à elle de tartiner le dos d’Hugo. Ses mains sont des caresses. Elle imagine que chacun de ses gestes est un coup de poignard dans l’ego de l’ancienne maîtresse.



Hugo obéit. Sur le moment, tout à sa vengeance, Martine ne remarque rien. Mais alors que la femme s’éloigne, son mari courant derrière elle avec tout le barda de la plage dans les bras, elle se retourne vers Hugo. C’est alors qu’elle remarque l’érection qui déforme le maillot de bain. Il lui faut quelques secondes pour comprendre que cette longue bosse provient de la verge d’Hugo, dont l’extrémité est presque sur le point de sortir du dernier rempart de l’élastique.



Mais elle ne paraît pas si désolée que cela, car avant de recouvrir l’objet d’une serviette, elle s’attarde longuement sur la bosse.

Ni l’un ni l’autre ne parle. Hugo attend un instant avant de se lever pour aller se baigner. Martine, à son tour, le suit du regard. Lorsqu’il revient, il s’allonge et chacun reste dans ses pensées.


Le soir, Martine propose un apéritif et un toast pour « célébrer cette première vraie journée de vacances qui s’annoncent de bon augure ».


Le repas est le premier où ils prennent le temps. Les autres jours, Martine se retirait très vite dans sa chambre, fatiguée des tâches ménagères. En plus, il fait plus frais. Sur la minuscule terrasse, les lueurs de la ville cachent les étoiles, mais la lune est là. Pleine, brillante, fascinante.

Hugo n’a pas vraiment l’habitude de boire. Très vite, l’alcool le rend euphorique. Martine semble plus habituée.



Le rire un peu trop fort de Martine montre qu’elle n’est pas si maîtresse d’elle-même.



Hugo est surpris de sa propre virulence. Il essaie d’atténuer sa rudesse :



Est-ce l’alcool ? Mais Hugo se sent sur un pied d’égalité avec Martine. Ce n’est plus sa logeuse, une femme plus âgée que lui, mais une femme comme une autre. Il reprend :



Martine est troublée. Troublée par les paroles de son ami, mais aussi parce que pour la deuxième fois de la journée, Hugo bande pour elle.


Ils se sont redressés de leur siège pendant cette conversation et sont maintenant si près que…

Lequel des deux se penche vers l’autre ? Peu importe, mais lorsque leurs lèvres se touchent, il n’y a plus qu’un homme et une femme. Un homme qui soulève sa partenaire comme un fétu de paille, les muscles fortifiés par l’envie. C’est un couple soudé par un baiser torride, bien loin de la douce caresse de la plage, avec leur langue qui bataille, leur salive qui s’échange, qui franchit le seuil de la chambre la plus proche.


Hugo accompagne Martine pour l’allonger. Une Martine qui voit son jeune amant détacher un à un chaque bouton de son corsage. Elle ne peut s’empêcher d’admirer la lenteur et la précision du geste. Elle pressent qu’Hugo va être un bon amant. Un homme qui sait que le plaisir doit être précédé du désir, d’une lente progression dans le déshabillage, de longs préliminaires est un homme qui sera un parfait amant. Bien sûr, une baise rapide entre deux portes a son charme, mais c’est sans lendemain.


Il découvre ce corps aperçu par petits bouts sur la plage, pendant le ménage et le jardinage. Le chemisier montre un mignon soutien-gorge de dentelle qui tranche sur la peau déjà bronzée. Elle lui laisse le soin de le détacher en glissant ses mains sous elle. Elle, qui l’aide en se soulevant et quémande un nouveau baiser. La paume qui fait glisser les bretelles la fait frissonner.


Mais Hugo se détache d’elle. Il prend du recul pour découvrir cette poitrine opulente, mais dont les lobes semblent parfaits. Il ne sait pas que Martine, pour plaire encore plus à son mari, s’est fait refaire les seins. Sans les quitter des yeux, il s’agenouille. La jupe ne résiste pas. Il s’arrête à peine sur le slip, juste le temps de penser que le maillot de bain est trop grand et ne devrait qu’être la copie exacte de la culotte pour éviter les marques de bronzage.


Martine, soudain, a peur. Elle se sent comme pour une première fois. La première fois qu’un homme l’a mise ainsi à nu pour en faire sa maîtresse. Cela fait une éternité qu’aucun homme ne l’a touchée, plus de quatre années que son mari ne lui a fait l’amour ; et encore, déjà malade, il la faisait jouir uniquement par des caresses et leurs sextoys. Il en faut de l’amour à un homme pour donner du plaisir alors que lui ne peut plus en ressentir !


Elle serre les cuisses, pudeur bien ridicule. Mais Hugo fait courir des baisers sur les jambes, cherchant la douceur et le velours de la peau à l’intérieur des cuisses. Elle se décontracte et il progresse. Chaque baiser est comme un coin de douceur qui l’ouvre lentement. Il est si près, elle est si ouverte qu’il passe l’aine pour se retrouver face à ce qu’elle a de plus secret.



C’est bien elle qui parle. Les lèvres sont sur les siennes, qu’elle sait bombées et développées. Martine, dans une coquetterie qui voulait lui rappeler son mari et leurs échanges, gardait son sexe vierge de tout poil et duvet. C’est donc dans un océan de douceur qu’Hugo se noie. Mais il se débat. Martine n’est déjà plus maîtresse d’elle-même. À peine a-t-elle la pensée de demander plus tard à cet homme qui la caresse qui a bien pu lui apprendre à se servir si bien de son nez. Peu d’hommes ont l’idée de l’utiliser pour caresser le clitoris alors que lèvres et langue jouent dans le sillon bordé de ces dunes si sensibles.


Des mains viennent s’emparer de ses seins. Des doigts se saisissent des tétons qui dardent. Elle n’est plus que gémissements. Si elle se saisit de la tête de son amant, ce n’est pas pour le guider, mais pour caresser ses cheveux bouclés qui font une forêt blonde entre ses cuisses.


Le plaisir arrive vite, presque sans prévenir. Cela fait si longtemps et inconsciemment qu’elle aussi en avait envie… Hugo suce, lèche, lape. Le jus de Martine est abondant. Peu de femmes lui en ont donné autant. Il est fier d’avoir su mener cette femme, qui lui a avoué ses expériences, à une jouissance si rapide.

Les gémissements se terminent par le plus beau des cadeaux :



Martine se redresse, son jeune amant encore à genoux devant elle. Elle se penche vers lui et réclame la juste part de son jus dans un tendre baiser. Un frisson terrible. Une seconde elle croit voir son mari alors que c’est elle qui lui offrait le partage du sperme qu’elle avait recueilli dans sa bouche.


Elle se lève. C’est elle maintenant qui se charge de dévêtir son amant. Elle ne respecte pas son principe d’une lente approche. Elle veut le voir. Elle connaît bien sur son corps de jeune homme pour l’avoir vu sur la plage. Mais ce qu’elle veut découvrir, c’est ce qui déformait le maillot de bain et tend le tissu du short.


Il est debout. Elle est à ses pieds. Elle sait toute la symbolique de cette position. L’homme, même le plus délicat, même le plus tendre, a toujours une part de « dominant » en lui ; et voir une femme ainsi, prêtresse qui attend la révélation et au besoin la déclenche, est une vision très forte.


Le short est sur les chevilles. Le slip est gonflé. Des deux mains elle se saisit de l’élastique, le tirant en avant afin de ne pas blesser le bel outil qu’elle attend de découvrir.

Elle en a vues, des verges, du temps de ses folles expériences avec son mari. Des molles qu’il fallait apprivoiser, des petites qui se révélaient parfois infatigables alors que certaines grosses ne tenaient pas leurs promesses. Celle d’Hugo est classique, mais tendue à l’extrême, littéralement collée au ventre, laissant la vision sur deux belles couilles manifestement à l’étroit dans leur étui.


« Quoi de plus beau qu’une femme accroupie devant soi ? Une femme que je viens de faire jouir et qui découvre ma queue dont on m’a plusieurs fois fait compliment… » pense Hugo, savourant l’instant. On l’a déjà sucé, bien sûr, mais dès que les lèvres de Martine s’emparent de son gland, il sait que l’expérience va parler. Combien de ses rencontres croyaient qu’une branlette, qu’un coup de langue, voire un début de gobage suffit ? Seule Léonie – la garce ! – avait appris ce qu’un homme aimait. Elle aussi au début se comportait comme un chiot, lapant plus que suçant. La garce… C’est maintenant à un autre qu’elle doit appliquer tout ce qu’il lui a appris.


La caresse des mains sur ses fesses le trouble. Jamais on ne lui a fait cela. Elles partent des reins, descendent par l’extérieur des fesses, se rassemblent vers les cuisses, effleurent ses couilles et remontent alors que des doigts écartent son sillon et s’arrêtent une ou deux secondes sur l’anus avant de repartir.


Maintenant les lèvres progressent. Au début, elles se sont attardées sur le gland, puis dans la partie si sensible de la couronne, et ont commencé un lent mouvement de haut en bas. Chaque descente est un peu plus profonde. La tête de Martine cache sa fellation, mais Hugo sent bien que progressivement sa queue disparaît de plus en plus dans la bouche.

C’est bon. C’est beau.


Et puis il sent une pression à la base de la hampe, une chaleur sur le ventre, un chatouillis sur ses couilles. Martine l’a gobé totalement. C’est l’air chaud de sa respiration qu’il sent. C’est sa langue, manifestement encore agile malgré la taille de la bite, qui chatouille ses couilles. Et puis elle l’abandonne. Sa queue réapparaît. Elle brille. Le regard de Martine est trouble ; ses yeux sont le marqueur de son exploit. De sa bouche des filets de salive tombent. D’autres tirent des fils entre queue et bouche, comme un lien indéfectible.


Elle lui sourit. Elle est belle, même si son visage est tourmenté. Rien à voir avec la Martine qu’il connaissait.


Mais déjà elle replonge. Chaque fois, c’est encore meilleur. Elle suce, lèche, le pompe avec une avidité affirmée, l’enfile au plus profond de sa gorge. Hugo sent qu’il ne va pas pouvoir tenir bien longtemps devant tant d’adresse. Bien sûr qu’il reconnaît la femme d’expérience qui a dû en sucer, des queues, du temps de son mari. Mais surtout, c’est l’envie affichée. Martine le fait avec gourmandise. Elle grogne comme si elle aussi avait du plaisir.



Hugo prévient sa suceuse qu’elle doit se retirer, mais c’est comme si elle n’avait rien entendu. Juste une pression sur son anus. Un doigt qui force l’entrée. Un doigt qui bouge doucement. Et c’est irrépressible. Il sent sa semence venir. L’orgasme est là. Martine ne bouge pas. Il est trop tard pour elle : déjà le premier jet arrive, les autres suivent. Pour la première fois de sa vie, il décharge dans la gorge d’une femme. Même Léonie ne l’a jamais accepté, et pourtant Hugo en avait envie ! Il n’a pas oublié l’homme soumis, bien sûr, mais c’est différent. Un instant, il a peur que Martine vienne lui proposer de goûter à son foutre, mais elle ne le fait pas : elle l’avale discrètement, et il le regrette. Il aurait aimé la voir de face, les lèvres entrouvertes montrant la langue baignée de son sperme et suivre la déglutition avec de la perversité dans le regard de sa maîtresse. Il a conscience bien sûr qu’il n’est pas logique ni équitable. Lui ne veut pas, mais il veut voir l’autre…


C’est dans la cuisine qu’il l’a vraiment baisée. Ils sont allés se rafraîchir, et de la voir évoluer nue et à l’aise devant lui, la trique est revenue. C’est elle qui a choisi la façon : assise sur une table appuyée contre le mur, les yeux dans les yeux, elle a guidé le mandrin dans sa fente. Il pouvait suivre dans son regard la lente progression de sa queue. Cela a duré très longtemps. Il la bourrait doucement. Elle s’était laissée aller contre le mur, se caressait les seins, son petit bouton. De temps en temps elle lui touchait le visage, le cou, le torse. Elle fermait les yeux, mais lorsqu’elle les rouvrait c’était pour le regarder, lui sourire, mais aussi – comme Hugo lui-même adorait le faire – regarder la queue brillante sortir puis rentrer comme pour se prouver qu’elle ne rêve pas.


Et puis elle a ouvert les cuisses encore un peu plus pour le ceinturer de ses jambes. Il sentait sur ses fesses la pression des pieds qui le guidaient dans sa pénétration. Et puis deux mains se sont posées sur ses flancs. C’est alors qu’elle a vraiment commencé à le guider à son propre rythme. Son visage changeait. Son souffle accompagnait chaque possession d’un petit soupir. Soupir qui s’est transformé en râle, et lorsqu’elle l’a bloqué, le forçant à la perforer un peu plus, la jouissance la submergeant, ce fut un « Ouiiiiiiii… » qui n’en finissait pas.


Mais Hugo s’était retenu. C’était facile. La deuxième fois, il lui était plus facile de se contrôler. Il voulait être à la hauteur. Il savait maintenant que la femme qu’il baisait avait connu beaucoup d’hommes, et il ne voulait pas la décevoir.


Alors Martine encore chevillée par sa bite dure et les jambes toujours autour de sa taille, il l’a soulevée comme un fétu de paille. Elle l’a aidé en mettant ses bras autour de son cou. Au début, il pensait la porter jusqu’à la chambre, mais de la baie vitrée donnant sur le jardin il a entendu des rires. Le jardin n’est pas grand, juste séparé des autres par de hautes haies, haies qu’il leur avait fallu tailler. En montant sur l’échelle, il avait fait une rapide connaissance des voisins qui lui avaient demandé des nouvelles de Martine.



Mais il ne l’avait pas écoutée. Il avait descendu les deux marches de la terrasse pour fouler le gazon fraîchement tondu. Il l’avait appuyée contre le tronc d’un arbre, mais s’était rendu compte que c’était douloureux pour elle. Il l’avait posée au sol et, la libérant, l’avait guidée pour qu’elle s’appuie avec les mains contre le tronc. Elle n’avait pu retenir un délicieux « Ahhh… » lorsqu’il l’avait possédée d’un coup. Un peu effrayé de sa propre audace, il s’était immobilisé, craignant d’avoir alerté ceux qui bavardaient de l’autre côté de la haie.


C’est Martine qui l’avait « réveillé » en se tortillant, cherchant à se baiser sur le mandrin.

Il avait alors repris. Son envie était terrible, s’attendant à chaque instant que quelqu’un remarque ce bruit si particulier d’un ventre qui claque sur des fesses. Il avait peur, mais aussi envie. Cette situation l’excitait. Martine devait avoir connu ce genre de situation, mais lui, pas vraiment. À chaque instant, bourrant sa maîtresse de plus en plus vite, de plus en plus fort, il s’attendait à entendre :



Mais non, elle n’était pas trop vieille. Hugo se traitait de con. Même en imaginant les dialogues, il faisait allusion à l’âge de sa maîtresse. Pourtant, c’est une jeune fille qui se tortille sous ses assauts. Une jeune fille qui a bien du mal à ne pas parler. Hugo est le plus heureux des hommes. Martine jouit à nouveau et lui vient… vient… se déversant dans la chatte onctueuse.



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Il ne sait pas si c’est le bruit de la douche ou cette sonnerie insistante qui le réveille. Martine est manifestement dans la salle de bain ; lui a dû se rendormir. Il faut dire qu’il a eu le plus délicieux des réveils : sentir son sexe grossir dans la bouche d’une femme. Cette femme qui vient le chevaucher, mais, cavalière ondulante, plus marche que trotte ou galope. Il avait eu son plaisir, et elle aussi. La journée avait bien commencé.


Mais la sonnerie insiste. Martine n’entend pas. Hugo se lève. Il enfile le slip qui est resté sur le sol. Il va aller voir. Il débloque la serrure et entrouvre la porte afin de voir, mais que le visiteur ne le découvre pas dans cette tenue.



Merde, c’est Léonie ! Il ouvre la porte entièrement. Elle le découvre en slip.



La surprise passée, Hugo est troublé. Depuis des semaines il essaie de chasser Léonie de sa mémoire, et elle réapparaît devant lui. Il ne peut s’empêcher de la trouver belle. Il remarque même qu’elle porte une robe, cette petite robe moulante qu’ils ont achetée ensemble et qui lui va si bien. Pourtant, c’est une robe – même si elle est simple – qui est plutôt du soir, ou de fête.

Comme il ne répond pas, elle reprend :



Toujours perturbé, il l’entraîne dans le salon. C’est elle qui ferme la porte d’entrée.



C’est Martine qui entre dans le salon avec une grande serviette qu’elle termine de nouer au-dessus de la poitrine. Elle est autant surprise que Léonie.



Elles se connaissent. Léonie est déjà venue chez la logeuse d’Hugo, mais c’était « la logeuse », pas cette femme qui paraît si familière et appelle Hugo, son Hugo, « chéri ». Elle comprend.



Ce n’est pas une question ; plutôt une affirmation. Mais le ton n’est pas neutre : on y détecte facilement un reproche. Léonie se lève.



C’est Hugo qui a réagi. Il n’a pas aimé le ton de son ex-amie. Il continue :



Et, se tournant vers Martine :



Et, se tournant vers Léonie :



Hugo est lui-même étonné de sa réponse. C’est son ego qui a parlé. L’homme bafoué, cocu par celui qu’il déteste.



C’est Martine qui parle. Elle aussi a sursauté lorsqu’Hugo a asséné cet adverbe si définitif. Mais elle le comprend.



Le silence est parfois plus fort que la parole.



Hugo l’écoute. Mais les paroles de Martine résonnent encore. Elles sont chargées de sens caché. Elle lui dit que s’il aime son amie, il doit faire comme elle l’a fait à son mari : pardonner. Mais il sait aussi comment elle a fait !


Bien sûr qu’il l’aime encore. Dès qu’il l’a vue, son cœur s’est mis à battre. Il a tant de souvenirs avec elle… Elle est belle. Elle est intelligente. D’ailleurs, il a toujours regretté qu’après son bac elle n’ait pas continué comme lui. Il va lui pardonner, mais il ne veut pas entrer dans le jeu de « tu me trompes, je te trompe » de Martine. Tous deux ont déjà eu des aventures, même d’un soir, et ce serait puéril.



Léonie rayonne. Elle se lève pour venir rejoindre son ami, mais il la stoppe.



Martine hésite à peine. Elle comprend qu’elle vient de perdre un amant, mais elle doit céder la place à la jeunesse. Elle a déjà eu un merveilleux cadeau, et peut-être qu’elle pourra grappiller quelques minutes de bonheur dans les bras d’Hugo.



C’est Hugo qui répond à la question non formulée de son amie :



Hugo se lève. Il se dirige vers Martine pour lui prendre la main. Il l’entraîne sous les yeux de son amie. Quelques pas dans le couloir. La porte de la chambre est restée ouverte. Le lit est en bataille. Le couple entre.



Juste un chuchotement au creux de l’oreille d’Hugo. Martine a compris l’idée de son jeune amant. L’idée en elle-même ne lui déplaît pas : ce serait une façon délicieuse de continuer ces vacances commencées sous de si beaux auspices. Mais si Hugo perd définitivement Léonie, elle craint qu’il lui en veuille même si elle n’est coupable de rien.


Dans l’esprit d’Hugo, l’idée a jailli comme une évidence. Elle est la combinaison de plusieurs facteurs, l’un ancien, les autres plus récents. Les libertés que le couple s’accordait n’étaient pas anodines. Léonie et lui l’avaient décidé facilement, comme si c’était naturel. Pourtant, combien de jeunes font de même ? Ainsi, la soirée avec le couple dont l’homme était soumis à sa femme. Ils étaient un peu plus vieux, et la pratique étonnante. Et pourtant, elle, comme lui, semblaient heureux, en harmonie, avec un goût pour la jouissance très fort. Et Martine ? Une autre génération. Des tabous et des convenances balayés par un adultère, et une réaction peu commune qui avait transformé les pratiques sexuelles du couple. Léonie et lui étaient plus proches de ces couples que des autres. C’était évident. En s’accordant cette liberté sexuelle, ils se cherchaient. Ils avaient joué avec le feu. Mais c’était idiot de se priver de tous ces plaisirs qu’Hugo devinait a portée de main.

Alors oui, il était décidé à prendre le risque. Mais il avait confiance.


Il ne répond pas à sa maîtresse. Au contraire, il défait la serviette et Martine est nue devant lui. Il enlève son slip hâtivement enfilé pour aller ouvrir la porte à Léonie. Léonie qu’ils ont laissée dans le salon. Il embrasse sa maîtresse. Martine se laisse faire ; après tout, ce garçon est assez grand pour savoir ce qu’il fait ! Elle le caresse. Le sexe encore flasque réagit très vite. Il grandit, forcit, monte et vient se coller contre le ventre. Hugo aussi joue avec son corps. Bientôt le baiser devient de braise et chacun caresse le sexe de l’autre.

Hugo surveille la porte. Rien.


Martine le pousse sur le lit. Elle s’installe pour le pomper. Voilà une caresse qui ne peut que perturber une femme, une amante : voir son mec la queue gobée par une bouche autre que la sienne doit interpeller.

Mais Léonie n’est pas là. Hugo craint soudain qu’elle soit partie sans comprendre ce qu’il lui demandait.


Sans se rendre compte, son érection faiblit. Martine l’interroge du regard. Elle a compris, même si elle ne voit rien, tournant le dos à la porte. Mais au même instant le visage d’Hugo change : elle est venue. Elle est au seuil de la chambre. Elle ne semble même pas surprise par ce qu’elle découvre.


Hugo la regarde. Elle ne se dissimule pas. Mais il voit aussi Martine qui se lève et fait quelques pas vers elle. Elle lui tend la main. Léonie s’en saisit. Martine la fait pénétrer dans la chambre et la dirige face au lit, face à l’homme allongé, le sexe déjà brillant de salive.


Commence alors la plus excitante des scènes ; jamais Hugo n’aurait pensé cela possible. Léonie face à lui, Martine derrière elle qui promène ses mains sur cette robe « décalée ». Il comprend que Léonie l’avait mise pour le séduire. Et puis Martine soulève la longue chevelure pour atteindre le haut de la fermeture Éclair. Cette glissière qu’il a tirée tant de fois et qui produit son effet. Elle descend silencieusement ; le corps de son ex lui cache sa progression, mais il en voit le résultat lorsque les bretelles des épaules glissent sur le côté. Les mains de Martine amplifient le mouvement. Les deux bretelles passent l’arrondi des épaules et tombent le long des bras qui ne font rien pour les arrêter. La robe est à terre. Léonie, sa Léonie lui est offerte.

Elle le regarde sans ciller des yeux. C’est ce qu’il aime chez elle : une fois la décision prise, elle assume.


La robe n’est pas le seul objet de séduction ; la lingerie aussi. Un ensemble qu’il ne lui connaissait pas. Peut-être un cadeau de ce Marc. Mais non, elle ne ferait pas une telle erreur. Ses efforts sont touchants. Il l’imagine choisissant les modèles dans une boutique de la petite ville distante de quelques kilomètres de chez eux. Il l’avait déjà accompagnée et avait d’ailleurs été troublé par la présence d’un vendeur masculin. Il avait la réputation de savoir choisir parfaitement le modèle pour la femme qui le lui demandait. Ensuite, c’était une vendeuse qui prenait la main pour aider à l’essayage. Rien d’équivoque. Il imaginait sa Léonie expliquer à ce vendeur pour quelle occasion elle voulait cette lingerie.


Elle est magnifique. Le choix du blanc lui donne une sorte de candeur et tranche sur sa peau dorée. La garce avait eu le temps de profiter du soleil. Mais la garce demandait pardon. L’ensemble ne doit pas dépasser les quelques grammes, dentelle arachnéenne qui ne recouvre que la base du sein, et l’on attend à chaque mouvement que le téton sorte pour se reposer sur la lisière haute. Mais dentelle aussi fine et transparente d’un triangle minuscule qui souligne plus qu’il ne cache les lèvres et la fente. Les trois ficelles qui maintiennent le tissu sont aussi fines que du fil de pêche.


« La salope est bronzée de partout. Le Marc a dû l’entraîner chez les nudistes, à moins qu’elle se soit fait bronzer chez lui, dans sa grande propriété. Ils ont du baiser sans retenue ! » Sa seule consolation est de penser que l’un ou l’autre a peut-être chopé un coup de soleil sur les fesses, le pubis ou la queue.

En tout cas, c’est lui qui en profite. Aussi Hugo chasse cette idée castratrice.


Martine, qui découvre la lingerie, susurre quelque chose à l’oreille de Léonie qui sourit. Enlever cette lingerie est un jeu d’enfant.


Nouvelle confidence, et Léonie s’agenouille. Martine la rejoint. Commence alors une fellation partagée. Les femmes se passent la grosse sucette d’Hugo, qui s’est redressé pour profiter du spectacle. À ce petit jeu, concours non homologué, Martine gagne haut la main. Léonie regarde sa rivale s’enfiler la queue jusqu’aux couilles. Le « Je t’apprendrai… » de sa maîtresse à son ex est une autoroute pour le plaisir.


Serait-ce par hasard – ou un hasard voulu par Martine – que les lèvres des deux femmes se touchent ? Que le simple contact prend des nuances plus appuyées, que le tendre baiser se transforme en volcan ? Martine tient la tête de Léonie entre ses mains, et l’on voit qu’elle l’embrasse goulûment ; mais Léonie ne se dérobe pas. Hugo comprend à cet instant que son ex est vraiment prête à tout pour le reconquérir. Il sait qu’elle n’aime pas le spectacle de deux femmes, comme celui de deux hommes, d’ailleurs. Cela l’a toujours étonné, cette contradiction d’une sexualité libérée pour elle-même, mais refusant ce plaisir, l’amour en sus, pour les couples d’un même sexe.


Elles se redressent. Les voici corps contre corps. Elles ont la même taille, et il peut voir les seins se frotter, les pubis se souder. Martine a libéré le visage. Ses mains maintenant explorent sa partenaire. Elle la pousse contre le lit, juste à côté de lui. Léonie s’allonge de tout son long, maintenant que Martine a libéré sa bouche. Une Martine qui la caresse.


Hugo découvre son ex troublée par une autre femme. Mais après tout, quelle différence avec les mains d’un homme qui caresse ? Quelle différence avec les lèvres d’un homme qui suce un téton ? Quelle différence avec la bouche d’un homme qui trace son sillon partant des seins, passant par le nombril et qui plonge dans l’intimité ?


Hugo est spectateur. C’est délicieux. Son ex qui se laisse séduire par une femme, au début peut-être contrainte, mais maintenant consentante. Bien sûr consentante, sinon pourquoi gémit-elle alors que Martine la suce ? Pourquoi ouvre-t-elle les cuisses, si ce n’est pour laisser plus de liberté à son amante ? Pourquoi ferme-t-elle les yeux, toute concentrée sur son plaisir ?


Il se penche sur elle. Lorsque ses lèvres touchent celles de Léonie, elle s’éveille. Dans son regard, un abîme. Dans sa bouche, le miel. Par sa langue, le feu. Tous deux savent maintenant que la page est tournée. Mais c’est la page d’un autre livre ; Léonie n’en connaît pas encore la suite, mais déjà Hugo y prépare des aventures. Déjà il voit Martine commencer sa propre écriture.


Elle quitte la fente de sa partenaire pour venir l’enjamber dans un 69 torride. Si Hugo est privé de la douceur des lèvres de son ex, il sait que d’autres lèvres, plus épaisses, plus charnues viennent les remplacer. Les cuisses de Martine le privent du spectacle, aussi il recule sur le lit pour mieux voir. Il voit la chatte de sa maîtresse se faire sucer et lécher par Léonie. La langue de Léonie, la bouche de Léonie… Même le nez de Léonie participe aux caresses.

C’est beau. Pervers. Même dans ses rêves qui le laissaient quelquefois encore souillé de son propre foutre lorsqu’il était privé de sexe pendant plusieurs semaines, il n’avait envisagé pareil spectacle. Il bande si fort que c’en est presque douloureux.


Soudain il sait ce que sera la page suivante. Il s’agenouille pour se placer derrière la croupe de Martine. Son ex le voit arriver, ombre portée sur son visage. Elle a juste le temps de découvrir Hugo la surplomber pour faire passer un ovni à quelques millimètres de son visage, cargo longiligne avec deux réacteurs qui pendent et bientôt obturent sa vision.


Hugo se glisse avec délice dans la grotte ouverte, baveuse, glissante. Déjà son ventre bute sur le cul de Martine. Il reste un moment immobile, marquant sans vraiment y penser son territoire. Il pense avec un plaisir pervers qu’il ne s’est pas nettoyé après la baise de ce matin et que sa queue doit transporter l’odeur de la baise.


Il est surpris de ses pensées contradictoires.

Oui, il pardonne à Léonie !

Non, ce n’est pas si simple ! Elle ne peut pas débarquer aussi facilement. D’une certaine façon, elle doit en payer le prix. Déjà il envisage d’écrire des pages de ce nouveau livre. Chaque page serait une punition infligée à l’ex-adultère. Il l’imagine déjà envoyée en mission pour draguer un homme et le ramener chez eux afin qu’il puisse assister à leurs ébats. Mais aussi… soumise à Martine… initiée par cette femme d’expérience… Et pourquoi pas les envoyer chasser la bite et…


Une sorte de fébrilité l’assaille. Il enfile Martine avec force. Parfois sa queue sort, et d’un doigt il l’incline pour que Léonie la suce. Pour qu’elle goûte à la liqueur de Martine ! Mais aussi, collé à la femelle, il attend que l’autre lui suce les couilles. Et elle le fait.

Hugo a le plaisir d’entendre sa maîtresse gronder son plaisir alors qu’elle bouffe la chatte de son ex, qui n’est pas en retrait.


C’est divin. « Merci, connard de Marc, de me renvoyer ma Léonie, prête à tout ! »

Ah, la force de l’amour ! Bien sûr qu’il l’aime toujours, qu’il se sacrifierait pour elle ; mais le sexe participe à l’harmonie. L’harmonie, c’est son éjaculation qui arrive. Il se sent rempli de liqueur pour deux, de tendresse pour l’une, d’amour pour l’autre. Il décharge. Rivée au plus profond du vagin de sa logeuse, la queue tremble sous la puissance des jets. Il lui lessive la grotte. C’est bon…


Léonie lui lèche les couilles, et parfois il sent sa langue déraper vers son anus. Non, elle ne fait pas que déraper : elle s’y attarde. Ce fumier de Marc lui aurait-il demandé ce genre de caresse ? On disait pendant un moment que ce mec était « à voile et à vapeur ». Ou bien aurait-il décidé Léonie à se faire enculer ?


En un éclair, de nouvelles pages s’écrivent. Il ne doute pas que Martine est expérimentée sur le sujet. Il a sous les yeux son anus qui semble l’attendre ; ce serait bête de ne pas utiliser toutes les compétences… En attendant, sa jouissance se calme. Il se retire lentement. Sa queue apparaît, moins raide et naturellement plus sensible à la pesanteur. Mais une bouche en bloque la chute. Une bouche et une langue qui déguste la liqueur. « Salope de Léonie… Tu me reviens plus perverse. Crois-moi, nous allons approfondir le sujet ! »

La queue est propre, et plus molle encore.

Hugo sait que bientôt il sera en forme. Il va lui en falloir des érections pour satisfaire ces deux femmes ! De l’aide sera peut-être nécessaire.


Il est presque en bas de la première page de ce nouveau livre qui va être grandiose.

D’un doigt mouillé, il va en tourner la feuille, mais un regard lui fait découvrir que sa salope de Léonie, son amoureuse, lèche la fente de Martine. Une fente d’où perle son foutre. Son foutre que son ex recueille.

La page tourne…




Juste un post-scriptum :


Hugo se penche. Il embrasse le front, puis les paupières de son amie revenue. Lorsque ses lèvres touchent les siennes, il partage la semence, sa semence.

À partir de maintenant, ils partageront tout.