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n° 17495Fiche technique17478 caractères17478
Temps de lecture estimé : 11 mn
29/07/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Isa découvre les joies d'une relation sexuelle avec une femme.
Critères:  ff cunnilingu 69
Auteur : Isa13450            Envoi mini-message
Isa et les plaisirs saphiques

Je m’appelle Isabelle ; j’ai la quarantaine passée, tout comme mon mari Jean avec qui je vis en harmonie depuis plus de vingt ans. Physiquement, beaucoup diront que je suis agréable à regarder malgré mes quelques formes généreuses, d’autant que je choisis toujours des tenues vestimentaires qui me permettent de mettre ma silhouette en valeur. Souvent, les hommes ne peuvent s’abstenir de plonger de façon discrète ou moins discrète leur regard dans mes décolletés qui laissent deviner une poitrine volumineuse aux formes bombées. Vous l’aurez compris : j’aime plaire, j’aime que l’on me voie, que l’on me regarde ; cela me rassure, j’ai tellement peur de vieillir et de ne plus être désirable…


Ne croyez que pas que j’agis de la sorte dans le but de parvenir à un adultère ; je ne cherche pas à me trouver une occasion dans le dos de mon mari. Sachez que mon activité sexuelle conjugale est très épanouie, surtout depuis que nous avons réalisé, Jean et moi, un de nos plus gros fantasmes en ayant eu une relation coquine avec notre jeune voisin Léo. Mais ça, c’est une autre histoire que certains on peut être déjà pu découvrir en lisant mon récit déjà posté sur la toile.


Nous nous sommes donné l’occasion de renouveler à deux reprises cette relation échangiste, puis malgré que nous ayons largement apprécié ce trio où l’excitation a pris des dimensions indescriptibles, nous avons convenu, Jean et moi, qu’il n’était pas raisonnable de poursuivre ce genre de sexualité où l’on fait participer un partenaire extérieur à notre couple. Nous avons filé ainsi plusieurs mois, notre sexualité toujours au beau fixe, nous remémorant très souvent cet épisode charnel de notre vie. Puis un jour, je me suis lancée : j’ai osé avouer à Jean un de mes fantasmes que j’ai toujours gardé secret. Après tout, lui n’avait pas hésité à me parler de son désir d’essayer certains actes sexuels avec un homme, qu’il s’est d’ailleurs donné l’occasion de tester avec Léo ; alors pourquoi aurais-je honte de lui divulguer mon désir de coucher avec une femme ?


C’est donc un soir, devant un film érotique que Jean a lancé à l’écran en guise de préliminaire pour réchauffer l’atmosphère, lorsque nous pouvions admirer une première scène saphique où deux magnifiques nanas prenaient un grand plaisir à se procurer des caresses intimes en position de 69, j’ai osé lancer un :



Sur ces mots, Jean a immédiatement envoyé sa main sur mon sexe pour vérifier ce qu’il venait d’entendre.



Sur ces mots, en silence, Jean a caressé lentement mon sexe avec ses doigts, me laissant apprécier cette scène tant fantasmée. Devant la jouissance exprimée par ces deux filles à l’écran, je n’ai pu retenir mon extase plus longtemps sous le frottement insistant des doigts de Jean sur mon clitoris.



Pour finir la soirée, toujours devant ce film à caractère lesbien, nous avons enchaîné deux parties de jambes en l’air avant de nous endormir.


Les jours qui ont suivi, Jean nous a inscrits sur un site de rencontres libertines afin de pouvoir contacter des filles qui seraient disponibles pour ce genre de relation. Après plusieurs semaines de recherches en vain, après être passés d’un site internet à l’autre, il était évident qu’il est beaucoup plus difficile de trouver une fille qu’un homme pour un trio. D’ailleurs, nous n’en avons pas trouvé.


En désespoir de cause, Jean m’a alors proposé de partir à la chasse dans les lieux de rencontres échangistes, ce qui ne me correspondait pas du tout et que j’ai naturellement refusé. Il m’a également proposé de faire appel à une professionnelle, ce que j’ai également refusé, le contexte ne correspondant pas du tout à mes attentes. Nous nous sommes fait une raison, surtout moi d’ailleurs, et nous avons laissé tomber cette recherche, nous satisfaisant de nos relations conjugales.


Comme nous le savons tous, bien souvent les événements tant désirés nous tombent dessus lorsque nous nous y attendons le moins, surtout en termes de rencontres. Dernièrement, une amie m’a invitée à venir chez elle le lundi après-midi de la première semaine du mois suivant pour participer à une réunion où une animatrice venait proposer la vente de produits destinés exclusivement aux filles. Le lundi étant mon jour de repos, j’ai accepté son invitation en indiquant à mon amie que je n’étais pas très fan de ce genre de réunion où l’on se sent obligé de repartir avec un objet qui n’a pas forcément son intérêt. Pour me rassurer, elle m’a expliqué que je serais inévitablement surprise par la qualité et l’intérêt des propositions de vente, et que dans tous les cas aucun achat n’est obligatoire.


Ce lundi après-midi, je me suis donc retrouvée chez mon amie devant cette animatrice en présence de cinq autres filles que je ne connaissais pas. Effectivement, au-delà d’une très belle présentation, les produits proposés – essentiellement des dessous féminins – paraissaient de très bonne qualité et d’un chic hors du commun. D’ailleurs, j’allais me laisser tenter par l’achat de ce petit body noir plein de charme qui ne laisserait certainement pas indifférent mon chéri. Puis l’animatrice a enchaîné avec la présentation d’objets coquins, plus communément nommés « toys ».


Les plaisanteries fusaient, l’ambiance était agréable, détendue. Avant cette réunion, nous ne nous connaissions pas les unes et les autres ; mais rapidement, les qualités de l’animatrice aidant, les discussions les plus débridées prenaient place dans ce salon. C’était la première fois que je participais à ce genre de réunion-vente ; il est évident que ce sont des présentations qui ne peuvent être faites au grand public en des lieux communs. Toutes sortes d’objets nous sont passés sous les yeux, comme du plus petit au plus gros pénis en caoutchouc, ou bien les petits canards vibrants pour se donner des plaisirs solitaires sous la douche, ou encore des bijoux intimes à s’insérer dans l’anus ou le vagin pour le plus grand bonheur de notre compagnon qui pourrait de ce fait obtenir des sensations agréables sur son sexe en pénétrant l’orifice resté disponible. Je croyais avoir déjà tout vu ; je croyais avoir déjà tout imaginé ce que l’on peut faire pour maintenir une sexualité en éveil, mais aujourd’hui, devant certains objets qui jusqu’ici m’étaient encore inconnus, je me rendis à l’évidence : j’avais encore beaucoup de choses à apprendre.


Puis, en fin de présentation, l’animatrice nous a présenté d’autres sortes de produits comme des gels lubrifiants, ou encore des huiles de massage aux vertus érotiques ; et pour clôturer la séance, elle a demandé une volontaire pour tester les qualités de son huile de massage.



Puis, dans un brouhaha de plaisanteries, je l’entendis annoncer :



Sans discussion aucune, je suis allée m’installer sur la chaise devant l’animatrice qui décapsulait un petit flacon d’huile. J’ai tendu mon bras qu’elle a attrapé, puis avec deux doigts de son autre main, elle a étalé de l’huile à l’intérieur de la paume de ma main pour remonter doucement vers mon poignet. Je n’étais plus du tout attentive au discours de vente qu’elle entretenait ; j’étais entièrement concentrée sur cette douce caresse féminine exercée par ces deux doigts qui circulaient sur ma peau par petites rotations. Elle s’y prenait parfaitement bien ; une chaleur incontrôlable est venue rougir mes joues, des sensations de frémissements s’installaient entre mes jambes au niveau de mes lèvres intimes. J’étais mal à l’aise, j’avais l’impression que toutes pouvaient comprendre ce qui m’arrivait, j’avais peur que l’une d’entre elles s’aperçoive ou comprenne mon excitation grimpante. Mais rien de cela ne s’est produit.


En fin d’après-midi, nous sommes toutes reparties avec des objets ou lingeries présentés. L’animatrice nous a demandé si l’on acceptait de lui communiquer nos coordonnées à des fins publicitaires ; certaines ont donné leur adresse mail ; d’autres, comme moi, leur numéro de portable.

J’avais passé un agréable après-midi et, en plus, j’allais pouvoir faire une petite surprise à Jean pour égayer notre soirée.


Le lendemain, en cours de journée, j’ai reçu un texto ; c’était Corine, notre animatrice de la veille, et je me suis dit « Eh bien, elle ne perd pas de temps pour nous envoyer ses pubs ! », Mais lorsque j’ai ouvert le message, la lecture du texte m’a repositionnée dans un état de chaleur intense :



« Isa, j’ai beaucoup aimé pouvoir caresser ta peau hier après-midi, et si je ne me trompe pas, tu as toi aussi beaucoup apprécié ce contact. Je ne te harcellerai pas de messages ; tu n’auras que celui-ci pour te dire que, si tu le souhaites, je te propose de passer chez moi lundi après-midi prochain. Je pourrai te faire profiter d’autres huiles pour des massages très agréables. Voici mon adresse : 4 rue des Faubourgs, dans la même ville que toi.

PS : une réponse négative ou positive serait la bienvenue. Bises, à lundi, je l’espère… »



« Ouah, pincez-moi, je rêve ! Comment a-t-elle pu savoir l’effet de ses caresses ? Je suis pourtant restée discrète autant que j’ai pu. »


Inutile de vous dire que durant les heures et les jours qui ont suivi, je n’ai cessé de penser à cette proposition. Je n’ai absolument rien dit à Jean ; j’avais besoin de décider seule, et surtout il était évident que si j’acceptais, il ne ferait pas partie de l’aventure !

J’ai attendu le vendredi soir pour lui répondre, et comme vous pouvez vous en douter, j’ai accepté.


Le lundi à 14 heures, je sonnai à sa porte. Corine m’ouvrit, me fit entrer et m’installa sur son fauteuil dans son séjour. Elle me proposa un café et entama toutes sortes de sujets de conversation sans se diriger vers le sujet qui m’avait amenée ici, certainement pour ne pas me brusquer, ce que j’ai apprécié. Puis, après une petite demi-heure nécessaire pour que je sois bien à l’aise, elle est allée droit au but :



« Ça y est, mon heure est venue : mon fantasme est sur le point de basculer vers la réalité. » Elle s’est approchée de moi, a posé sa main sur ma joue pour tourner mon visage vers le sien, puis a glissé sa langue dans ma bouche en déplaçant ses doigts derrière ma nuque pour maintenir le contact. Une nouvelle fois, sous son emprise, je percevais cette chaleur m’envahir, signe d’une excitation qui s’installait.


Après ce langoureux baiser, elle m’a proposé de venir m’installer entièrement nue sur son lit de façon à me faire profiter de ses massages avec cette huile magique. Nous nous sommes déshabillées l’une devant l’autre, nous observant en silence. Je me suis allongée sur le ventre, elle a versé de l’huile directement dans le creux de mes reins ; le contact de ses doigts qui étalaient ce liquide visqueux dans mon dos m’a provoqué un frissonnement agréable. La caresse était exceptionnellement sensuelle : il était évident qu’elle savait parfaitement s’y prendre pour rendre une femme folle de désir. Ses mains glissaient lentement de ma nuque jusque sur mes fesses pour descendre ensuite vers mes chevilles. Je n’en pouvais plus. J’attendais avec impatience une caresse sur mon intimité pour calmer le feu qui s’installait. À l’approche de ses doigts vers l’intérieur du haut de mes cuisses, j’ai écarté mes jambes pour lui passer un message qui ne laissait aucun doute sur mon attente.


Du bout de son index, elle a dessiné de petites rotations très lentes autour de mon clitoris. Je souhaitais désormais atteindre le septième ciel sous ce massage ; inconsciemment, j’ai ondulé du bassin pour lui indiquer mon désir d’une caresse plus prononcée en vue d’aboutir à l’extase. Elle n’en a rien fait. Au contraire, elle s’est écartée de mon petit bouton pour parcourir à nouveau la longueur de mes jambes avant de supprimer tout contact, pour l’entendre me dire :



Je me suis exécutée. Allongée cette fois-ci sur le dos, elle a maintenu mes jambes écartées pour bien dégager mon sexe sur lequel elle a fait glisser sa langue. Au premier contact, une décharge électrique m’a envahie : pour la première fois de ma vie, j’avais l’impression d’avoir mis mes doigts dans une prise électrique, sauf que là on ne parlait pas de douleur, mais plutôt de plaisir intense. Ma jouissance était proche, et encore une fois elle a stoppé sa caresse juste avant que je puisse atteindre mon point de non-retour.

Elle prenait plaisir à me torturer de désir ; l’excitation en était d’autant plus forte. Elle s’y prenait divinement bien ! Elle s’est allongée à mes côtés, tout contre moi.



J’ai parcouru le moindre recoin de son sexe avec le bout de ma langue, et lorsqu’à son tour elle faisait onduler son bassin, je ne savais pas si je devais faire comme elle : stopper mes caresses ou bien continuer pour la mener au bout. Mais la réponse à mon interrogation est arrivée plus vite que je pouvais l’imaginer lorsqu’elle a attrapé ma tête dans ses mains afin de maintenir une forte pression de ma langue sur ses parties intimes. Sans pouvoir trop bouger ma tête, j’ai poursuivi la balade de mon bout de chair humide sur ses lèvres jusqu’à ce qu’elle exprime sa jouissance telle une nana dans un film X. À cet instant-là, mon excitation était telle que je crois bien qu’un simple courant d’air sur mon petit bouton aurait pu me faire jouir.

Mais ce n’est pas ainsi qu’elle voyait les choses…


Elle s’est installée entre mes jambes pour venir coller son sexe contre le mien. Elle a attrapé une de mes hanches pour maintenir un contact ferme entre nos deux intimités pour ensuite gesticuler de façon à masturber mon sexe contre le sien. J’avais déjà vu ce genre de scène à la télé, mais là, je la vivais en direct. Je me doutais qu’un tel acte sexuel devait procurer énormément de plaisir, mais je ne l’avais pas imaginé aussi intense, aussi puissant. À mon tour, de petits cris sont venus accompagner mon passage au septième ciel. Un instant, je pensai que mes yeux allaient s’ouvrir, que tout n’était qu’un merveilleux rêve. Le reste de l’après-midi, nous avons fait l’amour sous différentes formes, différentes positions ; j’ai même eu droit à un 69.


En rentrant chez moi, une question tournait en boucle dans mon esprit : « Aurai-je l’occasion de recommencer ? »