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n° 17500Fiche technique47628 caractères47628
Temps de lecture estimé : 28 mn
04/08/16
Résumé:  Après avoir été spectatrice, Laure se laisse guider par celle qu'elle reconnaît comme sa "maîtresse".
Critères:  grp sexshop fête fsoumise fellation cunnilingu fgode pénétratio sandwich fsodo hsodo gangbang sm attache bondage confession -sm
Auteur : Roby      

Série : Divertissements en province

Chapitre 02 / 02
Adultes consentants

Résumé du premier épisode : « Un massage révélateur »

Après avoir assisté discrètement à une séance de domination chez Agnès, sa proprio et voisine, Laure, kiné célibataire, accepte de se soumettre à elle. De toute façon, sa vie sexuelle est un désert et ses jouissances sont si rares qu’elle craint d’être frigide.



___________________________________________________




Samedi, Agnès passe me prendre au cabinet car il y a deux heures de route pour atteindre Bordeaux. Tout le long du trajet elle me questionne sur « avant ». Je ne lui cache rien ; de toute façon, ses questions sont d’une précision redoutable, sauf ma difficulté à jouir des assauts d’un homme. C’est mon secret. Secret intime, car j’en suis certainement responsable. Je ne suis pas idiote au point d’ignorer que je ne suis pas la seule dans ce cas, mais moi j’ai vraiment tout tenté, tout expérimenté, enfin tout ce qu’un couple peut essayer.



Le magasin en question est en réalité un sex-shop. Je n’ai jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit. En plus une enseigne annonce des chambres « à thème », en réservation de courte durée. Cela ressemble à un bordel qui ne dit pas son nom. La vitrine est pourtant avenante, suggérant plus que montrant tout ce qui se trouve à l’intérieur. Dans quel coup tordu me suis-je mise ?


En entrant je suis sur mes gardes, déjà prête à crier au viol ou n’importe quoi afin de me sortir de ce guêpier. Mais aussitôt je me rassure. Rassurée par ce que j’ai vu de Régis, soumis, mais sans contrainte si ce n’est celle, morale, de ses partenaires. Rassurée aussi par ce qu’Agnès m’a expliqué de ce genre de pratique où tout peut être demandé par la dominante, mais où la soumise peut, d’un geste ou d’un mot convenu à l’avance, faire cesser la séance.


La surprise est de taille. Rien de choquant. On dirait un hall cosy d’hôtel. Bien sûr, les étagères supportent des choses que l’on ne trouve pas normalement. Encore que, avec les mœurs qui changent…



L’homme me regarde. On dirait qu’il me juge.



Et il lui donne un jeton.

Je suis Agnès. Elle prend l’escalier indiqué « chambres à l’étage ». Exactement comme à l’hôtel. Les murs sont tapissés de photos des chambres. Dans le couloir où nous arrivons, nous passons devant des portes qui portent le nom de leur thème : « Venise », « Orient », « Bateau », « Cinéma »…


Pourquoi ne suis-je pas étonnée de voir « BDSM. Libre Expression. » ?


Et c’est dans la poignée de cette porte qu’Agnès glisse son jeton. Elle tire la porte sur elle. Il fait sombre, mais elle m’invite à entrer et elle referme aussitôt. Quelques secondes sont nécessaires pour s’habituer. Ce n’est pas qu’il fasse vraiment noir, mais plutôt que la lumière provient d’un mur et que la luminosité, même si elle n’est pas très forte, détourne de ce que l’on peut voir de la pièce.


Évidemment, mon regard est attiré par la lumière. Décidément, j’ai un abonnement aux miroirs sans tain. Mais après tout, si j’ai bien compris, c’est Agnès qui est l’architecte de cette chambre. Sauf qu’ici on est dans le grand. C’est tout le mur qui est en verre.


On approche. Des silhouettes se dessinent dans la pièce. Un couple et deux hommes. Chacun regardant de l’autre côté. Une barre matérialise et sert de protection au miroir. Tous les quatre nous ignorent. Ils ont dû nous regarder à notre arrivée, mais ils n’étaient pour nous encore que des ombres.

Et je les comprends. Quel intérêt, deux femmes qui entrent ? Deux voyeuses de plus, c’est tout. Ce qui se passe de l’autre côté du miroir est autrement plus intéressant.



Manifestement, un haut-parleur transmet ce qui se dit à côté.

À côté. Mon Dieu ! Une femme totalement nue est immobilisée. Les bras sont tendus vers le plafond. Les jambes, écartées, rivées au sol. Et puis ce bâillon, sorte de boule rouge qui occupe sa bouche. Et sa poitrine !


Deux obus. Deux obus presque rouges tellement sa poitrine est malmenée. Une corde qui descend de son cou entoure la base de chaque lobe, étranglant le sein pour le concentrer en une forme si dense qu’à chaque instant on a l’impression qu’elle va exploser. C’est autre chose qu’une main qui presse un sein pour en faire pointer le téton.

Est-ce douloureux ? Certainement. En tout cas, la femme sursaute à chaque fois que son tortionnaire les touche. Il se sert d’une cravache, mais les coups sont plus des caresses que des brutalités.



La femme gémit. Son bâillon ne laisse passer que des borborygmes, et de la salive coule au coin de ses lèvres déformées. Elle fait non de la tête. Ses yeux implorent grâce.


J’imagine que ce couple réalise son fantasme, ou au moins celui de l’homme, accepté par la femme. Ils y mettent toute leur conviction, et si on ne savait que chacun avait reconnu louer cette pièce pour leur plaisir commun, on pourrait s’y laisser prendre.


Mais l’homme maintenant utilise sa cravache pour la frapper. Oh, pas des coups très violents, des coups mesurés sur les seins, sur le ventre, sur le sexe. Mais des coups plus forts sur les fesses qui font se tordre la prisonnière. Il s’attarde derrière elle. Mais bien vite on comprend qu’il a une intention plus naturelle. Il ouvre sa braguette, en sort une verge bien en forme et, après s’être positionné, on le voit enfiler la femme. La possession est si violente que j’en ressens le choc sur ce qui nous sert de barrière.


Mais ce n’est pas ce qui se passe de l’autre côté qui est la cause de cette vibration. En réalité, le couple à côté de nous est en action. L’homme est derrière la femme et la baise. On ne voit rien ; la robe cache leur intimité, mais les mouvements sont sans équivoque.


Je ne suis pas la seule à les remarquer. Agnès et les deux autres voyeurs regardent dans leur direction. Agnès sourit. Je la vois parler à l’oreille d’un des hommes, puis de l’autre. Mais c’est vers moi que se dirige le regard des deux mâles.

Je les vois reculer pour aller s’asseoir sur une banquette qui court le long du mur. Chacun extirpe son sexe de son pantalon. Agnès me pousse vers eux.


Je comprends qu’ils m’attendent. Elle va me demander de leur faire une fellation. C’est sûr. Mais moi je ne veux pas. Non, je ne peux pas sucer un homme de cette façon. Ce n’est pas que je n’aime pas cela ou que cela me dégoûte, mais je ne supporte pas une odeur trop forte.



Je suis presque soulagée par cet ordre. Je m’agenouille et je m’empare des deux queues déjà dures.

Combien de bites ai-je déjà branlées ? Peut-être pas tant que cela. Mais je sais comment faire. Un de mes amants m’a bien expliqué. C’est un peu comme pour une femme, il faut des préliminaires. Caresser le gland, la hampe, les couilles avec l’extrémité des doigts. Et puis lorsque l’on voit que la queue est très dure – mais pour l’instant ils sont déjà très en forme – s’en saisir à pleine main. Ne pas trop serrer. Ne pas faire de mouvements trop amples ou violents. Mais surtout, beaucoup de salive.



Le gémissement de la femme est une provocation.

Les deux bites que je tiens en main semblent répondre à l’appel de l’homme.

Moi, je ne vois rien, tournant le dos au miroir. Je m’autorise un demi-tour. Agnès ne proteste pas. Je reprends en mains, crachant plusieurs fois encore pour bien les astiquer. Même le couple semble hystérique. La barre tremble sous les assauts de l’homme.


Je suis censée être soumise. C’est vrai que j’obéis à un ordre et que je fais ce que je n’ai jamais fait auparavant. Surtout ce que je n’aurais jamais fait spontanément. Ce n’est pas désagréable. Bien sûr, j’aimerais que l’on s’occupe de moi. Moi aussi, le spectacle m’excite, mais d’une certaine façon je suis la maîtresse du plaisir de ces deux hommes. Quelle puissance de tenir dans ses mains une bite qui palpite ! Deux queues que j’astique en cadence. Deux queues que je sens vivre. Et je vais les terminer comme je sais le faire. La paume qui couvre le gland. Les doigts qui massent la tige, tirant la peau pour qu’elle monte juste assez pour couvrir le sillon de séparation. La peau qui enferme ma salive dans le sillon et qui déclenche ce bruit si « humide » que j’en mouille.


Et puis ils viennent. Finalement, cela a été rapide. L’excitation, et certainement mon savoir-faire. Mes deux paumes recueillent la semence qui jaillit. Je l’étale, et lorsque je me relève sous l’injonction d’Agnès, les deux sexes ramollissants sont recouverts de leur propre jouissance.



Le regard du propriétaire est un compliment aussi. Il a dû suivre par les caméras qu’il doit avoir pour la sécurité.



C’est de moi dont il parle à Agnès.


C’est une femme sans grande féminité qui était entrée dans cette boutique. La kiné qui n’avait pas eu le temps de se changer, ne portant qu’un jean et une veste sur un polo. La Laure qui en ressort est autrement plus sexy.


Agnès a fait ses emplettes. Agnès m’a fait essayer robe et lingerie.

Mais pourquoi cette femme se sent-elle libre alors que tout ce qui vient de se passer pourrait faire penser qu’elle devient une esclave, une soumise au bon vouloir d’un autre être humain, d’une femme, d’une maîtresse, d’Agnès ?


Agnès qui m’a entraînée avec elle, les mains pleines de ses choix. Au fond de la boutique, une porte. La pièce est plus sombre. Sombre comme les desseins de ceux et celles qui l’occupent. Nous retrouvons le couple, voyeurs comme nous, et un autre qui nous dévisage. Dans cette pièce, tout est différent. Tout est présenté pour la soumission. Des mannequins avec des tenues en cuir, en latex. Des accessoires dont je ne comprends pas toujours l’usage. Des fouets, des cravaches, des menottes, des godes énormes, des pinces, mais aussi et surtout, sur le mur, des écrans qui présentent des objets, et surtout leur usage. Le matériel est manifestement trop encombrant pour être stocké et présenté aux clients. Aussi les démonstrations sont virtuelles. Ce que j’ai vu de la femme attachée tout à l’heure est une broutille devant la sophistication de certains montages.


Quelle recherche du détail ! La tête se place ici ! Les chevilles, là ! Les cuisses sont écartées par des barres ! Les mains sont liées dans le dos ! Femmes et hommes mis en scène sont des sujets qui font presque envie.

Mais Agnès ne me laisse pas trop le temps de peaufiner mon éducation par l’image.



L’ordre résonne et surprend tout le monde. La lingerie est posée sur un fauteuil dont les sangles parlent d’elles-mêmes.



Le coup me surprend. La cravache qu’elle tient dans la main claque sur mon jean.



Les autres nous regardent. Ils chuchotent, mais ne font pas mine de s’interposer ou de partir.

J’ai honte. Je m’exécute, mais j’ai honte. Ce n’est pas tant de me déshabiller devant d’autres personnes que le fait que je vais encore choquer Agnès et certainement les autres personnes avec mes dessous si grossiers, mais pourtant si confortables.

Mais elle ne me fait pas de remarque.


J’essaye. Ici, un string ficelle. Là, une culotte fendue. Des soutiens-gorge tous plus sexy les uns que les autres. Des corsets. Des robes qui me moulent et m’arrivent au ras du bonbon.

Je vois dans les regards de ceux qui matent que cela me va bien. Petit à petit, Agnès met de côté sa sélection.


Ainsi, lorsque je ressors de la boutique, je suis une autre. C’est étrange comme cela fait du bien de se laisser guider. Ma robe me moule. J’ai une pensée : « Pourquoi faire tant d’essayages de lingerie si c’est pour me laisser nue sous le mince tissu ? »


Plus que nue, car mes tétons font deux pointes que l’on ne peut pas ignorer. Bien sûr, j’avais déjà vu des nippies, disques de tissu ou de silicone – souvent autocollants – prévus pour cacher les tétons, mais l’inventivité de certains est sans limites. Ceux que me fait porter Agnès sont détournés de leur usage primitif. Comme les normaux, ils sont collés sur l’extrémité de mes lobes mais le téton, au lieu d’être masqué, est au contraire exacerbé car un trou est prévu pour son passage.

Je vois encore le regard des spectateurs lorsqu’elle me les a installés.

Mais que dire des murmures lorsqu’il a fallu que j’accepte de recevoir un petit plug dans mon cul et un œuf dans ma fente ? Pourquoi cette chaleur alors que je dois me mettre dans une position humiliante pour qu’on me glisse les objets en moi ?



Il compte et totalise les achats. La somme est plus que rondelette.



Dans la rue, j’ai l’impression que tout le monde me regarde. Aussi j’ai peur de perdre mes gadgets. La sécurité de la voiture est un soulagement. Il me faut m’habituer à ce plug qui semble vouloir disparaître dans mes entrailles à chaque secousse de la voiture.


Le voyage du retour est plus silencieux. Agnès me demande de lui confirmer que je veux continuer mon initiation. Je n’hésite même pas, d’autant qu’elle me fait lire sur son smartphone la charte qui nous liera. Elle me demande de choisir le geste et/ou le mot par lesquels je pourrai à tout instant faire cesser mon initiation. Je demande pourquoi les deux. Son explication est déjà un début de plaisir.



Je m’exécute, signe la charte en lui renvoyant par mail avec ma signature immatérielle et un « lu et approuvé » qui me chatouille le ventre. Elle s’arrête alors sur un chemin de terre, et je dois la faire jouir. Quelle belle façon de matérialiser notre contrat, même si, encore une fois, je n’ai pas le droit de me caresser alors que l’envie me mouille la culotte.


C’est désormais mon devoir. Mais aussi mon plaisir. Ma maîtresse redevient une femme, et d’une certaine façon elle se livre toute entière. Elle me chevauche, et son intimité est tout mon monde.

Elle a mis l’œuf en marche et le plug résonne des vibrations. Je vais pour me caresser. Je suis si excitée…



C’est dur d’obéir !


Elle me laisse devant chez moi.



Devant mon étonnement, elle ajoute :



Je ne comprends toujours pas mieux.



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Lorsque je sonne, je sais que les invités sont déjà là depuis un moment. Agnès ouvre. Elle est très en beauté. Le contraste en est plus frappant. Est-ce une façon de m’humilier et de me faire sentir sa chose, moi qui suis presque négligée ?


Elle me passe un collier autour du cou. Le message est clair. Mais les seules paroles qu’elle prononce sont :



Nous descendons au sous-sol. La porte est ouverte. Les murmures s’arrêtent lorsque nous entrons. Ils sont là. Des fauteuils et un canapé sont apparus par magie. Le lit, par contre, a disparu. Je comprends que les rideaux servent à aménager la pièce pour les besoins de mes proprios.


Je reconnais Claire et son mari. « Tiens ! Ce soir, c’est un convive normal, pas un soumis. Cela doit faire tout drôle de ne pas être le centre du jeu. » Je me demande si, à sa place, je ne serais pas vexée que quelqu’un d’autre me ravisse la vedette.

Marc aussi qui me sourit, déjà complice de mes débuts. Les autres, je ne les connais pas. Agnès m’avait bien précisé que personne du village ne serait présent.

Ils me regardent. Je suis au centre.



Je frissonne, mais me rassure dans la seconde qui suit.

C’est Hugo qui s’en empare. Il avance vers moi. Il joue de l’esclave qui le suit des yeux, et puis passe le métal froid sous mon polo. Je sursaute sous sa fraîcheur, mais surtout de ce premier contact. Il commence alors à couper le tissu de bas en haut, et lorsqu’il passe son outil à une femme, je ne porte plus qu’une relique qui pend de chaque côté de mon ventre, uniquement retenu par les manches.


Alors ils se succèdent.

Qui une manche.

Qui une bretelle de soutien-gorge.

Qui la longue découpe d’une jambe de pantalon.

La petite culotte est réduite à une ceinture élastique lorsqu’elle tombe au sol.


Je comprends la symbolique de ce lent effleurage. Une femme est entrée dans cette maison. Une autre en sortira. Un peu comme je l’ai ressenti hier dans la boutique.


On apporte un tabouret. On m’y pousse. Une femme s’approche avec une trousse et entreprend de me maquiller. Vraiment, je ne m’attendais pas à pareil traitement. Elle prend son temps.

Lorsqu’elle juge avoir terminé, on me relève. Le tabouret disparaît. Autour de moi, les invités recommencent leur manège. Mais cette fois-ci, c’est pour faire apparaître la nouvelle Laure. On m’a mise à nu, on me rhabille.

Oh, pas une tenue pour sortir en ville, sauf pour une soirée spécialisée peut-être.


Une fois terminé, Agnès me tire avec cette laisse de soumise vers un pan de mur occupé par un miroir. Je sais que ce n’est pas un miroir ordinaire. Quelques jours plus tôt, j’étais la voyeuse de l’autre côté. Mais dans cette pièce, c’est ma silhouette qu’il reflète.

Une Laure élégante. Maquillée avec goût. Mes lèvres rouges apportent une touche de couleur à mon visage. Les boucles d’oreilles participent à cette mise en valeur.

Plus bas, le corset noir qui étrangle ma taille tranche avec ma poitrine pas encore suffisamment bronzée. Mes seins semblent reposer sur un encorbellement de tissu. Les bijoux qui tirent de tout leur poids sur mes tétons accentuent cette impression d’offrande aux regards des autres. Mes hanches, parfaites rondeurs exacerbées par ma taille étouffée, sont soulignées d’une bande noire. Bande qui fait la jonction avec les bas de la même couleur.


Une courtisane. Une call-girl de luxe. Une bourgeoise qui se dévergonde pour les beaux yeux de son amant.

Voilà la femme que je vois dans la glace. Rien d’une vulgaire soumise, à la merci de sa maîtresse.

Mais la vérité est multiple.


Qui approche ce bâillon de mon visage, si ce n’est Agnès ? Ce bâillon si différent de celui que la femme portait hier, juste une boule rouge qui lui bloquait la bouche. Elle m’a choisi autre chose. Sorte de sexe double, dont la plus petite partie est glissée entre mes lèvres et littéralement figée avec la lanière qui entoure ma tête maintenant. De ce bâillon sort la partie plus longue, sexe rose, assez ressemblant à un pénis en érection.


Mon visage est transformé par cette excroissance. Adieu la courtisane élégante. Mais Agnès n’en a pas terminé avec moi. Je dois m’agenouiller. Me voici à quatre pattes devant ce miroir qui est maintenant la preuve de ma soumission.


Je reconnais la tige métallique, inox poli, courbé, une extrémité avec un anneau, l’autre une boule que je sais interchangeable. J’en connais l’usage depuis hier et le visionnage d’une des vidéos dans la boutique. Agnès m’a questionnée avant de choisir la taille de la boule. Car cette boule, c’est dans mon anus qu’elle l’introduit après l’avoir enduit de liquide huileux. La courbe de la tige suit celle de mes fesses pour approcher l’anneau de mon dos.


Quelques secondes plus tard, mon bâillon et mon cul sont reliés. C’est toute la perversité de ce montage que la vidéo mettait en évidence. En évidence, mais moi j’en ai la réalité. Celle qui fait que la tension est telle que si je cherche à me pencher en avant c’est mon cul qui m’en fait la remontrance.


La laisse me tire. La chienne que je suis doit avancer à quatre pattes. Chaque mouvement me vrille les entrailles. C’est étrange. Bien différent d’un sexe d’homme ou même d’un plug qui occupent l’espace en appui sur toutes les surfaces. Ici, la boule et même la tige qui sort de mon anus se déplacent, tournent, frottent, labourent.


Le cou cambré, j’avance. Je découvre que les invités ne sont pas restés de simples spectateurs. Un sentiment de fierté m’envahit. C’est grâce à moi qu’ils sont excités. Un coup de cravache me rappelle qui est la maîtresse. On dirait qu’Agnès a lu dans mes pensées. Elle m’entraîne. C’est au dernier moment que je découvre ce qu’elle me réserve.


Qui elle me réserve ! Claire. Claire assise, presque allongée dans son fauteuil, la robe relevée, la culotte – si jamais elle en avait porté une – envolée. Une Claire qui se caresse la chatte.

La laisse tombe à terre. Il n’est pas nécessaire de m’expliquer. J’avance, je rampe, chienne avec un museau en forme de bite.

Pour entrer dans sa fente, je dois pencher ma tête. Quelle perversité ! Je torture mon cul pour donner du plaisir à une autre.


Combien de temps ne suis-je qu’une queue d’homme au service d’une femelle ? Une femelle qui bien vite se sert de ma tête comme d’un manche qui pousse et retire le sextoy. Elle utilise mon nez pour se caresser le clitoris. J’ai du mal à respirer.


Derrière moi, on me caresse. On me tape les fesses. On me palpe la chatte sans ménagement. Pire, on excite mon bouton avec un gros vibromasseur, mais toujours en prenant bien soin d’arrêter avant la jouissance. Celui ou celle qui s’occupe de moi sait ce qu’il fait. Je me tortille, cherchant le plaisir refusé et accentue ainsi la pression de la boule.


Mais Claire jouit. J’aimerais goûter son jus. Est-il différent de celui d’Agnès ? Mais on ne me l’accorde pas. Pire, on m’éloigne. Avec le recul, je vois maintenant que des habits sont tombés et que certaines verges sont à l’air.


C’est un soulagement de pouvoir respirer à pleine bouche une fois que le bâillon est enlevé.

Mon cul ne se plaint pas d’être aussi abandonné. Pourtant je le sens encore entrouvert alors que plus rien ne l’occupe.


Pendant mon premier labeur, quelqu’un a tiré un des rideaux. On m’entraîne encore. Je découvre un hamac qui descend du plafond. Un hamac particulier. Très particulier. Sa base est de cuir, et lorsqu’on m’y fait allonger, je constate qu’il est étroit, juste élargi aux épaules et aux hanches. Impossible de tenir sur cette étroite bande. Mais bien vite les quatre cordes qui le retiennent servent de tuteurs pour me ligoter bras et jambes. Chaque mouvement déclenche un mouvement de balancier. Ma tête est dans le vide.


Je me vois. Mais oui, je n’avais pas remarqué, mais les attaches du harnais semblent émerger d’un miroir. Pas de doute qu’Agnès soit passée par là. Elle aime manipuler les gens, c’est évident, mais aussi bien leur corps que leur esprit en fournissant tout ce qu’il faut pour que le cerveau participe.


Je suis totalement disponible. Offerte. On peut faire de moi ce que l’on veut. D’ailleurs un homme s’approche. Hugo. Hugo nu, la verge à peine tendue. L’invite est évidente. J’ouvre la bouche. Il se glisse en moi. Cela fait des mois que je n’ai pas sucé un homme, ni… ni rien, d’ailleurs, depuis que je suis ici à part ce que m’a demandé Agnès.


Le serpent est tout en moi. Les couilles chatouillent mon nez. Chaque mouvement que je fais déclenche des oscillations. Pour un peu, la tige serait expulsée. Mais on me stabilise. Deux mains ont saisi mes bras et leurs tuteurs. Maintenant je ne bouge plus. C’est dans ma gorge que le mouvement se produit. Ma langue est repoussée. La tige gonfle, durcit, s’allonge, et voici qu’elle m’étouffe en déclenchant un réflexe de défense. Mon envahisseur comprend. Il recule. Mes yeux voient passer une hampe et un gland déjà gras de ma salive. Mais c’est pour mieux replonger.


En réalité, c’est moi que l’on approche du mandrin. Je suis la balançoire. Ma bouche est un trou que l’homme utilise pour se baiser. Bien sûr, certains de mes partenaires ont aimé m’aider de leurs mains alors que je les suçais. Je sais combien pour un homme voir sa queue disparaître dans une gorge de femme est un fantasme. Dans ma recherche de la jouissance, j’ai autorisé beaucoup de choses. Mais pour quel résultat, à part une réputation de salope ? Rien ! Ou si peu ! Ou si rarement !


Hugo ne se pose pas de questions. Il me baise la gorge comme je l’ai vu baiser celle de Régis. Je suis aux premières loges pour entendre sa queue provoquer le ressac de ma salive brassée. Mon visage est humide. Des filets coulent de la queue lorsqu’il la ressort et je sens couler aux commissures des lèvres.

Va-t-il cracher son jus dans ma gorge ?


Lorsqu’Agnès m’a demandé d’être sa soumise, elle m’a donné un document à lire et à signer. Un contrat entre elle et moi. Évidemment, dans ce contrat on parlait de protection en particulier, l’usage ou pas de capotes. Je devais lui fournir des résultats d’analyses et elle se chargerait de contrôler ceux ou celles qui seraient mes partenaires.


Mais la réponse ne se fait pas attendre. Il me libère. J’ai la stupeur de découvrir dans le miroir mon visage ravagé. Le maquillage a coulé, entraîné par mes larmes et ma salive. Elle est loin, la Laure, bourgeoise élégante. Si ma maquilleuse avait utilisé des produits « waterproof », je ne serais pas dans cet état. Mais… soudain je comprends. Tout est pensé et calculé par Agnès. Cela fait partie de son plan. Quelle perverse !


Ravagée ! Rabaissée ! Humiliée ! Soumise ! Aux ordres ! Pute livrée à tous ! Voilà ce que je deviens.


La queue qui m’a laissé le temps de cette réflexion a fait son chemin. Le miroir me confirme que les mains qui se saisissent de mes jambes sont celles d’Hugo. Un Hugo qui n’a aucune difficulté pour se placer. Je sens la pression de son bâton contre ma fente. Il va me prendre. On dirait qu’il se prépare. Ses muscles se tendent. Il va….



Je craignais la douleur d’une possession brutale, mais ce n’est que la puissance d’un mandrin qui glisse dans une chatte ouverte. Mon baiseur a trouvé un orifice ouvert, déjà humide et impatient d’être occupé. Normalement, j’ai besoin de longues excitations – et encore… – pour que je sois prête. Mais ce soir c’est différent. Pourquoi ?


La queue vit en moi. Mon vagin est d’une sensibilité extrême. On le dirait impatient, aux aguets, prêt à tout. C’est bon. J’avais oublié combien un sexe d’homme, chaud, vivant, est agréable. Celle-ci est particulière ; c’est un peu comme une première fois, du fait de ma longue abstinence.

Mais Hugo ne s’attarde pas à ces détails.



C’est de moi qu’il parle. Aussitôt il s’active. Le hamac est une merveille de légèreté. Le miroir me montre une queue immobile et mon ventre qui se précipite sur elle. Mes fesses claquent sur les cuisses. Clac ! Clac ! Clac !

C’est bon. C’est chaud. Mon ventre brûle. Mon sexe est si sensible… si sensible !

Puis une ombre me cache le plafond. Un vaisseau est en approche.



Encore la voix d’Hugo.


Le Paul ne s’arrête pas en chemin. Bientôt j’étouffe avec la bite enchâssée au plus profond. Il est long, si long que je manque d’air. En plus, Hugo me baise en me balançant, repoussant ma tête au contact. Je vais mourir étouffée. Je pleure. Je vais hurler. Mais comment faire, la bouche occupée par un tel engin ?


Heureusement, les deux hommes s’accordent. Ils trouvent le bon rythme.


Ouverte en haut ! Ouverte en bas ! Ils me baisent. Je ne suis qu’une salope qu’ils utilisent à leur guise. Je flotte. Je suis un fétu de bois que le ressac apporte et remporte sur la plage.

Mon ventre est de plus en plus brûlant. Des sensations étranges. Des frissons. Une onde, oui, comme une onde qui monte. Qui monte et m’envahit. C’est terrible, je n’arrive plus à me contrôler. J’ai une envie irrépressible, comme un besoin d’uri…


Un grondement sort de ma gorge. C’est la seule chose que je peux exprimer avec le mandrin qui ne me quitte que pour me laisser respirer.


Le plaisir. La jouissance. J’avais oublié, et même peut-être jamais eu tant de plaisir. Il dure. Pas ce plaisir obtenu avec des gadgets ou des doigts, même habiles et expérimentés. Non, un plaisir qui vient du plus profond et qui ne s’arrête pas. C’en est presque douloureux.


Hugo me baise. Ses mouvements semblent entretenir la marée qui déferle. C’est bon. Et puis il se fige en moi. Il jouit aussi. Sa semence éructe de sa queue. Elle m’inonde et apaise un peu ma chaleur.

Paul ne résiste pas bien longtemps. Lui, il crache dans ma gorge.



Cet ordre n’était pas nécessaire. Je suis prête à tout pour qu’ils continuent. Je veux qu’on me baise à nouveau. Je veux qu’une bite vienne me prendre et me fasse jouir à nouveau.

Déjà d’autres mains saisissent mes jambes. J’ai le temps de voir que c’est Marc, le patron du sex-shop, qui a pris place entre mes cuisses. D’une poussée, il me pénètre. C’est bon.



Déjà il me balance. Je savoure. Lui aussi est puissant. Il me baise.

Une chatte de femme demande à être léchée… Une queue vient s’y frotter. Je la suce aussi. La queue enfile la femme. Il la baise, comme Marc me bourre. Lorsque la queue ressort, je la lèche. Elle réinvestit la femme, je lèche les bourses. Elle ressort, je la lèche.

Encore et encore.


Marc me bourre. Il est si puissant que mon corps tremble sous ses coups. Il est si puissant que je sens ses couilles taper mon cul. Des couilles si pleines, si généreuses.


La femme se penche. Elle s’allonge sur moi. La plume est devenue du plomb. Son baiseur la travaille aussi fort que Marc me baise.


Il jouit en elle. Le foutre coule de la chatte, et ma langue en est le réceptacle. Je nettoie la queue qui sort. Ma bouche recueille goutte à goutte la semence qui s’écoule encore. Enfin la femme se lève. Je redeviens une plume. Mais elle se penche vers moi. Son visage s’approche du mien.


C’est Agnès, magnifique de fraîcheur ; et moi qui ne suis qu’un visage ravagé, mélange de maquillage, de foutre, de salive ! Et c’est vers ce visage qu’elle se penche.

Sa langue est une caresse. Elle recueille le foutre de son amant, la salive de mes pipes, et ses lèvres sont un cadeau lorsqu’elles se collent aux miennes afin qu’elle puisse investir ma bouche et en partager les souvenirs.

Son geste est si sensuel, si inattendu que je frémis.


Une jouissance. Une nouvelle par la bite qui me bourre et remplit ma chatte. Que c’est bon ! Encore cette onde qui me submerge, mais plus forte, plus rapide que celle d’avant.


Deux jouissances. Pas de doute. Ils ne sont pas plus gros, pas plus résistants que mes amants d’avant. Non c’est autre chose. La soumission. Cette façon de se sentir impuissante et subir.

« Oui, venez tous. Profitez de la salope que ma maîtresse met votre disposition. ».



Il lui suffit de descendre un peu. Ma position relève mes reins, et mon petit trou doit être bien accessible.


Ahhhhhhhh ! Cette fois-ci, la douleur est bien là. Oui, mon cul a été ouvert par le crochet et sa boule. Oui, la queue est grasse de foutre. Mais le chemin est plus étroit. Sans être vierge, loin de là, dans mes tentatives de tout tenter pour enfin atteindre l’orgasme, il a gardé sa rudesse d’origine.



Sa remarque n’empêche pas Marc de m’enfiler à fond. Pire, il prend un malin plaisir à ressortir totalement pour replonger aussitôt.



Je ne suis qu’un objet. Non, un trou. Le trou de mon cul qui doit rester ouvert lorsque la queue le quitte. Le muscle parle pour moi. Mon subconscient en redemande. Il me besogne. Mais sa résistance faiblit bien vite. Malgré son assouplissement, le chemin reste étroit et sa queue massée par mes parois.

Il jouit. Il m’inonde. Je sens ses jets me lessiver les entrailles.

C’est bon pour moi aussi. Différent, plus intellectuel…


Je suis seule. Plus exactement, personne n’abuse de mon corps. Autour de moi, des couples baisent. Régis se fait enculer par une Black qui porte un énorme pénis rose qui tranche avec sa peau d’ébène. Elle a dû arriver après car je ne l’avais pas remarquée.


Agnès et son mari s’approchent, mais c’est pour défaire mes liens.


Je suis un peu ivre, comme saoule d’avoir gardé cette position si longtemps. Le sang retrouve avec des picotements de douleur la circulation plus facile dans mes membres.

J’ai même droit à un verre de vodka qui me secoue les tripes.


Debout et entourée de mes proprios, je vois Claire s’approcher. Elle guide un homme, un Black, certainement le compagnon de celle qui encule son mari. Ainsi, c’est fini pour moi. C’est au tour de cet homme. Dommage, j’aurais bien continué. Aurais-je pu enchaîner encore un orgasme ? Pourrais-je, oserais-je parler de mon envie à ma maîtresse ? Une soumise a-t-elle le droit d’émettre des vœux ?


Mais Claire fait allonger l’homme sur le sol. Je n’ai pas le fantasme de l’homme d’une race différente comme certaines, à ce que j’ai entendu dire. Mais il faut reconnaître que, comme son amie, il n’est pas mal fait. Plus si jeune ; un peu de brioche, des cheveux blancs.


Assise entre ses jambes, elle le caresse. Il est encore flasque. Mais petit à petit il se développe. Claire le branle doucement, et par moments suce le gland. Le gland, au début protégé par un capuchon de peau qui le cachait totalement, se révèle. Un rose sombre qui tranche sur la hampe et le reste.


Régis et son enculeuse se sont approchés. Ils regardent. Lentement, la femme possède l’homme dans de profondes avancées. Le gode n’est pas si petit ; Régis doit avoir le cul bien rempli avec l’engin, mais il ne se plaint pas. Tous regardent le couple. Le mari qui se fait branler. La femme qui suce la bite noire.

La bite est maintenant en majesté. Elle est belle. Pas de ces monstres que j’ai déjà eu l’occasion de voir sur le Net. Mais tout de même, la main de Claire sert de référence.

Claire l’a bien préparée. Elle se relève. Pas de doute que maintenant elle va en profiter sous les yeux de leurs conjoints.


Mais c’est moi que l’on pousse. Juste avant de me guider vers le pieu, quelqu’un m’attache les mains dans le dos. Une main charitable fait tenir l’engin vertical et d’autres mains m’aident à me placer.


C’est fou ce qu’on peut être malhabile avec les bras immobilisés ! Une fois le gland entré, il me suffit de descendre. Je ne veux pas me priver du plaisir – qui doit être aussi celui de ceux qui regardent – de descendre lentement pour m’imprégner de la chose. Elle me remplit ; elle ne me distend pas, mais elle semble sans fin.


Ouf ! Je craignais ne pas en voir le bout, mais je peux enfin me reposer sur les cuisses de l’homme. Pourtant je n’ai pas le temps de profiter que déjà on me pousse. On me fait pencher en avant. Sans point d’appui, je ne peux que m’allonger sur le ventre et le torse de l’homme.


Mais on bouge à côté de moi. Régis et son enculeuse se déplacent. En tournant la tête, je vois que c’est derrière moi qu’ils se dirigent. Le temps d’un ajustement, et je sens une présence contre mes fesses. Mes fesses sont écartées, et je sens qu’on va m’enfiler le cul. Le gode de la femme ? Non, c’est chaud et souple. Une queue. Une bite bien vivante. Régis m’encule. Je suis déjà bien remplie par le pieu dans mon vagin, et il doit batailler. Il avance doucement. Il rampe. Ce n’est pas douloureux ; je suis grasse de la semence de Marc, mais j’ai peur qu’il me déchire.


Et puis il y arrive. Me voici pleine de la vigueur de deux bâtons.

Régis s’allonge sur moi de tout son poids. Je sens son souffle sur ma nuque.


La secousse est forte. Le soupir dans ma nuque est à la hauteur de ce que je ressens. Régis a brusquement bondi en moi. Je comprends qu’en réalité c’est la femme et son gode qui vient de le reprendre.

C’est une femme conquérante, possessive, prêtresse vaudou hystérique qui s’active dans le cul de Régis. Je ressens chacun de ses mouvements. J’ai l’impression que le gode va transpercer mon enculeur pour venir se ficher en moi.


C’est bon. Étrangement bon, alors qu’en réalité je suis totalement rivée par les deux mandrins. Les mouvements sont assez faibles malgré la puissance des impacts. C’est Régis qui les subit, et moi j’en ai juste la répercussion.


Mais Régis gronde. Son souffle s’accélère. Je l’entends grommeler comme pour lui-même des mots que je ne comprends pas tous, tellement il parle bas.



Son souffle se bloque. Il rassemble ses forces. Les jets arrivent. Je ressens son plaisir. Je frissonne avec lui. Pourrai-je jouir un jour par le cul ?


L’enculeuse ralentit. Le battement de ce cœur artificiel diminue. Il accompagne les dernières giclées. Les couilles devaient être bien pleines.

Régis glisse hors de moi. Il m’aide à me relever. Me revoici cavalière. Je sens le foutre couler de mon cul. Il doit tomber sur ma monture. Coulures blanches sur couilles noires. Sans n’avoir encore rien fait, je me sens excitée. Je bouge uniquement des hanches pour bien profiter de ce que la nature m’offre.


La femme black a quitté son gode rose souillé du cul de Régis et vient s’asseoir sur le visage de son compagnon. Elle me fait face. Elle aussi se tortille pour profiter d’une langue rose que je vois courir dans l’intimité offerte.


Elle me regarde. Je sais combien mon visage affiche ce qu’on m’a fait subir avant. Elle sourit. Puis elle tend ses mains pour se saisir des bijoux qui pendent de mes seins. Je les avais oubliés, après ma marche à quatre pattes. Ils faisaient partie de moi.

Elle tire dessus. Mes tétons protestent, mais la pince résiste. Pire, j’ai l’impression que plus elle tire, plus la fixation s’accroche.

Elle tire vers le plafond. La douleur est si forte que tout mon corps cherche à suivre le mouvement. Je monte sur la queue.

Elle tire vers le bas. Je descends.


En haut !

En bas !


C’est elle qui impose le rythme. Très vite, mes cuisses protestent aussi de ces mouvements de plus en plus rapides.

La femme n’oublie pas son plaisir. Son déhanchement est une merveille. On dirait la chanteuse américaine qui n’a peur de rien, surtout pas de se montrer dans ses clips plus que nue et dont les déhanchements sont de véritables invitations à baiser.


En haut, elle s’arrange afin que toujours le gland reste en place, et quelquefois les mouvements sont de faible amplitude afin que ma fente le caresse.


En bas, elle tire parfois si fort que je m’écarte le plus possible pour engloutir le dernier millimètre.

J’aime pourtant ce traitement parfois brutal, parfois délicat. La belle queue palpite aussi, excitée par le traitement que la femme impose.


Elle me contrôle parfaitement. On dirait qu’elle est « moi ». Je ne pose plus la question de savoir si ma jouissance va être au rendez-vous, mais quand. Alors que je la sens monter, elle doit le lire sur mon visage de salope, défigurée par le vice, et elle s’arrange pour me ralentir.


Et puis, enfin elle la laisse venir. Je sens que je coule encore et encore. Mon vagin est à nouveau en feu.

La vague revient. Elle monte. Et puis le barrage la libère. Mais l’homme jouit aussi. Lui aussi lâche les vannes. Nos plaisirs se rencontrent. Je l’entends gémir malgré son visage caché.


Sa femme m’a libérée. Elle se frotte le clitoris avec ardeur. Mais mon orgasme est sublimé par le foutre de mon amant. Deux sensibilités, deux jouissances…


C’est fantastique !


« Merci. Je serai ta soumise pour la vie, Agnès ; fais de moi ce que tu veux. Toi seule m’as apporté ce don du corps qui jouit. »


Pas une seconde l’idée d’utiliser mes jokers pour faire cesser mon initiation ne m’est venue. Une prémonition d’avoir choisi le « V » de la victoire pour le geste et le mot « Amour » pour la parole…