n° 17511 | Fiche technique | 56078 caractères | 56078Temps de lecture estimé : 32 mn | 13/08/16 |
Résumé: John est sujet au mal de mer, et pourtant, invité en croisière par son patron, il pensait pouvoir aborder le sujet de sa promotion. | ||||
Critères: ff fhh cocus collègues bateau fellation cunnilingu préservati sandwich confession | ||||
Auteur : ViolaFleur |
Je ne comprends pas. D’accord, j’ai le mal de mer, mais les cachets avaient bien marché les deux premiers jours. Alors pourquoi, depuis, je passe mon temps à dormir et dès que j’essaie de me lever, j’ai des nausées ?
Mon patron vient de me proposer de me débarquer et de rentrer en avion. Tous frais payé par lui, c’est sympa.
Je n’ai pas la cruauté de priver Léa de cette mini-croisière, surtout que c’est grâce à elle que nous sommes ici.
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Chaque année, mon boss organise une fête dans l’entreprise, question de nouer des liens avec ses employés. Bien sûr, les conjoints sont invités. Et c’est ce jour-là que Léa est revenue avec une invitation sur le bateau du patron. Un bateau basé aux Caraïbes. Un bateau entretenu par la société sous le prétexte qu’il sert pour recevoir certains gros clients. Je ne sais pas comment elle a fait car c’est la première fois qu’elle m’accompagnait à ce genre de fête.
Le seul problème, c’est que j’ai le mal de mer. Mais comme j’étais en piste pour une promotion – le poste de responsable du service commercial – j’ai pris sur moi. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Heureusement, Léa s’est bien entendue avec mon patron et sa femme.
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Je retrouve la terre ferme avec délice. Le seul "hic", c’est qu’une correspondance pour la grande île n’est prévue que dans deux jours. Me voilà bloqué à l’hôtel.
Comme prévu, dès que le bateau reprend la mer, Léa me "skype" et nous bavardons quelques minutes. Elle est désolée de m’abandonner et me remercie d’avoir accepté qu’elle continue la croisière. Nous nous disons au revoir. Elle clique pour fermer la liaison. Je vais faire de même mais constate que je continue de recevoir l’image. Sur le bateau, la liaison se fait au travers d’une caméra et d’un écran télé.
J’attends. Elle va bien voir que j’apparais encore sur l’écran. Mais non, elle s’éloigne.
« Houhou ! » fais-je pour attirer son attention, mais elle ne semble pas entendre. La liaison n’est coupée que dans un sens. Je vais éteindre mon micro, mais je vois ma femme se diriger vers mon patron et sa femme qui étaient en arrière-plan.
Léa semble gênée. Ses yeux vont du patron à sa femme. C’est justement Anne qui prend la parole :
On peut dire ce que l’on veut de ma femme, mais elle ne se laisse pas démonter si facilement.
Léa est troublée.
Entendre, par une autre, que ma femme a couché avec mon patron est un choc, bien sûr. Mais je me sens coupable car combien de fois ai-je abordé le sujet de cette promotion qui me hantait ! Léa a réagi comme une bonne épouse et, même si les moyens employés sont discutables, je peux comprendre. Excuser ? On verra plus tard.
Mais entendre de la propre voix de Léa que mon patron lui a donné du plaisir et que le "sacrifice" s’est mué en jouissance est autrement plus dur. « Oui, je reconnais que Pierre m’a surprise et ce que je croyais être une corvée s’est révélé très agréable. » : voilà ce qu’elle avoue au couple.
Alors Anne pose la question que je redoute :
Je me retiens d’éteindre l’ordi car quel homme, même s’il se sent à la hauteur et même mieux, ne craint pas la réponse à cette question, surtout dans cet environnement ?
Waouh ! Léa n’est pas bavarde d’habitude. Que dois-je penser de cette tirade ? Ne dois-je retenir que son amour et tout ce qu’il implique ? Ou bien les aveux d’une courtisane emportée par ses sens ?
Non. Ce n’est pas vrai. Jamais cette idée ne m’a effleuré. Jamais je n’aurais demandé directement ou indirectement à Léa de coucher avec un autre pour moi. Mais en réfléchissant, je crois que je n’en aurais pas parlé, surtout de peur de la choquer et de paraître à ses yeux comme un "mac" sans scrupule. Mais il est évident que Pierre essaie de troubler ma femme en parlant de cette option.
Cela paraît trop simple, trop anodin. Est-ce que Léa se doute, comme moi, que mon patron attend bien plus qu’une présence ? Je ne sais pas, mais sa réponse me surprend.
Et, s’adressant à sa femme :
Pendant son absence, ni mon patron ni ma femme ne parlent. Où vont les pensées de Léa ? Voit-elle venir un piège ? Est-elle en train de réfléchir à ce que cela implique ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Je voudrais pouvoir la joindre, mais lorsque je compose le "correspondant Skype", rien ne se passe. Son portable ne répond pas. Ils sont en mer, et seule la liaison satellite doit pouvoir passer. Je n’ai même pas le numéro du bateau. Je suis pieds et poings liés alors que ma femme est entre les mains d’un prédateur. La seule chose, outre le fait d’arrêter l’ordi, est que par les touches avec des flèches j’ai remarqué que je peux passer d’une caméra à l’autre et qu’avec le + et le – je peux zoomer ou pas. Et moi, est ce que je devrai parler du problème technique qui rend possible mon espionnage, bien involontaire mais si instructif ? Le dire, c’est reconnaître que j’ai pu voir. Ne pas en parler, c’est laisser à d’autres la possibilité de le faire pour toutes sortes de raisons.
Mais Anne revient, les bras chargés de paquets. La première chose qu’elle en extrait est une robe. Pas nécessaire d’être un expert pour reconnaître que c’est de la marque. Léa se lève pour s’en saisir. Je ne vois pas ses yeux, mais je la connais assez pour savoir qu’elle apprécie la signature. Ma femme – c’est un péché assez répandu – est attirée par le luxe, et si mon salaire est conséquent, il n’est pas suffisant pour qu’elle puise satisfaire toutes ses envies.
Anne déballe petit à petit ses paquets et pose chaque objet qu’elle extrait sur la table, formant une silhouette féminine.
C’est mon patron qui répond :
Et, s’adressant à sa femme :
Anne sourit.
Léa ne remarque pas l’aveu qu’Anne a fouillé dans ses affaires. Elle regarde la lingerie, mais aussi divers bijoux qui sont sur la table.
Le ton est plus sec. Pourtant ma femme hésite.
Elle se ressaisit. Je suis persuadé qu’elle meurt d’envie d’essayer tout cela ; et en toute impartialité, je dois reconnaitre qu’il a raison. Lui et sa femme connaissent tout de mon épouse.
Le déshabillage est rapide. Polo, jupette, slip. Même pas de soutien-gorge. C’est vrai que Léa n’en a pas besoin : ses seins sont des poires fermes, et tout le reste est à l’avenant. Même nue, elle est à l’aise.
Commence alors le lent rhabillage. Chaque pièce trouve sa place et la rend encore plus belle. Les tailles sont parfaites. Ses seins sont soutenus, mais pas dissimulés. Le porte-jarretelles, les bas et la culotte – petit triangle juste maintenu par trois rubans – la magnifient. Anne apporte une touche délicate en attachant une fine chaîne autour de la taille et une autre autour d’une cheville.
La robe la moule délicieusement. Le décolleté est profond mais élégant. Les lobes sont dorés par les quelques jours de bronzage sur la plage arrière auxquels je n’ai pas pu me joindre, mais manifestement les seins nus étaient de rigueur. La robe est à mi-cuisses, assez longue pour ne pas faire "pute", mais assez courte pour avoir envie de regarder ce qui se cache plus haut.
Je bande. Merde, je bande de voir ma femme qui est inaccessible pour moi mais si belle. Anne continue son raffinement en ajoutant un collier de perles dont la blancheur resplendit sur ce fond de peau halée. Un bracelet d’or et diamants au poignet complète le tableau.
Une femme du monde. Quelqu’un qui entrerait pourrait croire que la propriétaire c’est elle, et que les deux autres sont de passage.
Quel compliment de la part d’Anne ! Elle qui, malgré les vingt années de plus, pourrait poser comme mannequin ! Mais nul doute que la femme du patron utilise quelques artifices, alors que ma Léa est "nature". Ma Léa modeste, mais peut-être opportuniste, renvoie l’ascenseur :
Étrangement, Anne semble vraiment troublée. Elle est tout près de ma femme. Sa main passe dans ses cheveux, épouse l’arrondi d’une épaule, monte pour caresser une joue. Elles sont face à face. La main se saisit du menton, elle se penche, et tout naturellement Anne effleure les lèvres de ma femme avec les siennes. C’est rapide, furtif et je crois avoir rêvé.
L’ambiance est particulière. Mon patron s’est calé dans son fauteuil et semble attendre quelque chose. Anne, en effet, aide Léa à se débarrasser de sa robe. Pourtant, si elle a parlé de ne pas la froisser, cela ne semble pas la déranger de la jeter sur une chaise. Ma femme apparaît comme un mannequin, mais un mannequin chargé de sensualité et bien loin de ces sacs d’os. Ce qu’elle porte la rend encore plus belle, et je vois que mon patron ne la quitte pas des yeux. Mais il n’est pas le seul. Sa femme prend la mienne par la main et l’invite à s’asseoir sur un fauteuil. Elle me tourne le dos et je ne vois plus que sa tête, mais je me souviens que d’un "clic" je peux changer de caméra et me retrouver sous un angle meilleur.
Mais Anne semble avoir d’autres intentions que le confort de ma femme. Le baiser, à peine effleuré de tout à l’heure, semble plus profond ; et si la bouche de la femme quitte les lèvres de Léa, c’est pour ramper vers la poitrine, puis le ventre, puis les cuisses, évitant – mais je devine que c’est un stratagème – de passer sur ce petit carré, certainement de soie, qui ne cache que ce qu’il veut bien dévoiler.
Lorsqu’Anne s’empare des ficelles qui maintiennent le string en place, Léa semble étonnée. Pourtant, mais c’est probablement un réflexe, elle se soulève légèrement afin que le gramme de tissu lui soit retiré.
La suite ne m’étonne qu’à moitié. J’imagine que dans le salon, là-bas, en pleine mer, l’ambiance est évidente et que les hormones saturent la pièce. Je vois clairement Anne plonger sa tête entre les cuisses de ma femme. Des cuisses qui se sont ouvertes si naturellement que cela paraît une évidence. Pourtant, jamais Léa ne m’a parlé d’expériences avec une femme. En tout cas, le spectacle est beau. Malheureusement, le micro est trop loin et je ne peux pas entendre le bruit des lèvres, de la langue qui caresse, suce, lèche et plonge dans la fente secrète.
Oui, c’est beau, Léa qui petit à petit se décontracte et s’enfonce dans le fauteuil. Léa qui ferme les yeux comme pour se concentrer sur le plaisir, le plaisir qu’Anne lui apporte. Anne qui caresse les cuisses recouvertes de soie noire. Anne qui s’active. Anne dont on devine les doigts qui participent à la découverte. Des doigts qui recueillent le jus féminin qu’elle s’empresse de porter aux lèvres de Léa. Ma femme qui suce et lèche son propre jus. Ma femme dont le micro recueille les soupirs, les gémissements, les souffles.
Sa jouissance est magnifique. Lente montée qui semble sans fin. Crispations annonciatrices du plaisir. Et ses cuisses qui s’ouvrent encore un peu plus avec ses mains qui collent la tête d’Anne au plus près pour la forcer à continuer jusqu’à ce que le "Ahhhhhhhhhhhhh" éclate, retentissant, dans le salon et en écho dans ma chambre.
Pierre regarde. Il ne sait pas que moi aussi je regarde et que d’une certaine façon je suis excité par cette situation. Un peu – comme l’a avoué Léa – avoir joui de ces conditions si particulières.
Pourtant il semble que le jeu n’est pas terminé. Anne qui se relève, enlève son short et baisse sa petite culotte pas beaucoup plus grande que celle de Léa. Ma femme comprend la demande. Elle se lève, et c’est Anne qui prend sa place. Une Anne qui s’ouvre sans honte, appelant par ce geste le "retour à l’envoyeur". C’est à ma femme de s’y coller.
C’est elle maintenant dont la tête disparaît entre ces cuisses largement ouvertes. Mais ce qu’elle ne voit pas alors que j’en suis le spectateur, c’est que mon patron a ouvert son pantalon pour en extraire une queue raide. Et cette queue, je comprends tout de suite à qui il la destine. Je le comprends. La vision de ma femme à quatre pattes, le visage collé à une fente féminine, montrant une taille habillée d’un porte-jarretelles avec ses rubans retenant les deux bas, mais aussi les deux fesses soulignées par ces attaches noires. Pendant qu’elle suce la femme, Léa se tortille, et c’est un vrai appel au viol.
Elle sursaute à peine lorsqu’il pose les mains sur ses hanches. Il me semble même qu’elle se cambre encore plus pour favoriser l’introduction du mandrin de ce corrupteur. Aussitôt, il s’active. Ce prédateur enfile ma femme sous mes yeux. Mais il ne le sait pas, et je me sens moins coupable. Maintenant il cache son corps que – j’ai honte de le reconnaître – je veux voir. Un clic ; non, deux, et je les vois de profil. Un + puis un autre, et je suis le cadreur d’un film porno qui se déroule dans ce salon. Un film avec ma femme en vedette. Ma femme qui lèche une fente, aspire un clitoris et qui se fait bourrer par mon employeur.
Merde, j’ai une trique d’enfer ! Il faut dire que le mal de mer et le médoc qui me faisait dormir n’a pas favorisé la baise. Et normalement, Léa et moi on baise presque tous les jours. La salope avait ce qu’il faut sous la main, même si c’était pour la bonne cause, alors que moi…
Qui saura…? Personne, bien sûr ! Je suis seul dans cette chambre. Ça va me rappeler ma jeunesse. Défaire la ceinture, enlever le short et le slip pour être plus confort. Cracher dans sa main. Cracher encore. Trop n’est jamais trop. Se branler. Doucement au début. Tirer sur la peau pour couvrir et découvrir le gland. Entendre le bruit de la salive qui fait "floc-floc". Sentir monter le plaisir. Ralentir. Enfin, plus exactement contrôler afin que la jouissance ne vienne pas trop vite mais en accord avec le film porno, la voisine d’en face qui se douche avec perversité, les cris des parents qui baisent, ou comme moi devant mon écran, en accord avec le trio qui se démène. Suivre le visage d’Anne que ma femme lutine. Suivre le visage de Pierre, ce prédateur que j’envie alors qu’il baise mon épouse.
Et qui dira qu’une croupe est muette ? Celle de Léa me parle. Ses mouvements sont plus parlants que les cris qu’elle ne peut pousser, littéralement soudée à la chatte d’Anne. Oui, elle parle, cette croupe. Elle ondule. Elle se tortille. Elle chaloupe. La salope est en accord avec l’élément. Ce putain d’élément, cet océan qui me prive de… prive de quoi ? Si je n’avais pas le mal de mer, je serais là-bas. Oui, mais pas dans les mêmes conditions. Grâce à Léa, je suis en piste pour ce poste et je… « Oui, salaud, pervers, mari indigne, voyeur dégueulasse, tu ne pourrais pas profiter de ce spectacle alors que dans ta chambre et grâce à un bug informatique tu es aux premières loges. »
Anne qui gémit. Pierre qui manifestement balance sa purée dans ma femme. Un instant, je comprends pourquoi j’ai vu dans le courrier de Léa une lettre d’un laboratoire. La salope avait bien calculé son coup ! Elle savait qu’elle allait passer à la casserole, et la casserole avait dû lui faire comprendre qu’elle n’aimait pas les capotes. Depuis des semaines, mon patron et ma femme, chacun de leur côté, ont organisé leur rencontre. Non, je suis injuste : Léa se dévouait pour moi. Je comprends qu’elle ait mis tous les atouts de son côté.
Qu’elle prenne son plaisir ; après tout, pourquoi pas ?
Et ce cul qui bouge… Les fesses qui tremblent sous les dernières giclées de foutre… Le gémissement qui gronde d’entre les cuisses d’Anne et qui sont la signature de sa jouissance.
Ma chérie… Que tu es belle ! Que tu m’es dévouée ! Que je t’aime ! Mais aussi – et personne ne le saura – que je crache ma propre purée de te voir ainsi, courtisane, putain, salope, cochonne, délurée.
Je tache la moquette et le bord de la table qui supporte l’ordi. Pour un peu, j’aurais joui sur l’écran. Sur l’écran qui montre maintenant ton visage, défait, la bouche humide du jus de ta maîtresse.
Mais je ne veux pas prendre le risque de ne pas pouvoir continuer de regarder. Pourtant, vous quittez le salon. Vous parlez de stopper le bateau et de vous baigner. Vous baigner certainement nus, sous les regards discrets de l’équipage…
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Dès l’aube du lendemain, je garde un œil sur l’écran. La matinée passe, puis l’après-midi. Je me dessèche devant l’ordi. Je ne cesse de me poser des questions. Léa a-t-elle dormi seule dans sa chambre ? Que font-ils ? Le tangage du bateau montre qu’il navigue toujours. Ils doivent être sur la plage arrière pour profiter du soleil. Je les envie, moi qui suis cloué…
« Arrête de te lamenter, pensé-je. Personne ne t’oblige à attendre ici. Il y a une piscine et une belle plage en bas de l’hôtel. Mais non, tu veux regarder. Que cherches-tu ? À te faire souffrir en voyant à nouveau ta femme avec un autre ? Ou bien reconnais-le, en voyeur, en mari qui ne peut quitter des yeux ta femme qui te cocufie ? Au moins ta queue est plus intelligente que toi : elle apprécie ! Mon Dieu, suis-je si pervers ? Pire, prêt à accepter tous cela pour une promotion ? Sûrement… mais seulement… il y a quelque chose d’inexplicable qui me veut… »
Enfin je vois l’équipage entrer dans le salon pour préparer une collation. Entièrement perdu dans mes pensées, je n’avais pas remarqué que le bateau ne bougeait plus.
Tous trois entrent enfin. Léa est avec sa tenue " chic français ", Anne bien habillée aussi, et Pierre en chemise-cravate mais sans veste.
C’est ce qu’on appelle motiver ses troupes. Mais que veut-il dire par « offre alléchante » ?
Ma femme ne fait qu’acquiescer de la tête. Je la sens tendue ; d’ailleurs, elle se sert une coupe de champagne pour se décontracter. Pierre s’en va. Les deux femmes restent seules. Anne rassure mon épouse par quelques paroles lénifiantes.
Et puis Pierre revient. Il est accompagné par un homme d’une cinquantaine d’année suivi par un autre bien plus jeune. Pierre fait les présentations. Tout se passe en anglais, plutôt en américain étant donné le fort accent du client. J’imagine que mon patron savait que Léa est parfaitement bilingue, ayant passé une partie de sa jeunesse à Londres avec ses parents expatriés. Bien sûr, moi aussi je pratique, sans avoir cependant la dextérité de ma femme.
Chacun se présente. Celui qui est plus jeune est un secrétaire particulier. Le client remarque que Léa est la femme d’un collaborateur. Il la complimente, sans oublier la femme de mon patron. Et puis après des échanges de grandes banalités sur le bateau, le soleil, etc. les trois hommes se retirent dans le bureau pour discuter du contrat.
Leur absence n’est pas longue. En général, ce genre de rencontre est longuement préparé à l’avance. Mais il ne faut pas négliger le contact personnel et les détails que seuls les responsables peuvent régler.
Tout le monde trinque. Les petits fours disparaissent. J’entends que le contrat sera définitivement signé après le retour de chacun dans son entreprise et un dernier examen par les services juridiques. Mais il est évident que l’homme, en confirmant ce point, jette un regard appuyé à Léa. Le regard qu’il échange aussi avec Pierre en dit long sur ce qui a dû se dire en aparté, dans les "additifs secrets" et seulement murmurés.
Je vois bien que cette réponse surprend mon patron, mais il se ressaisit aussitôt :
Voilà Léa laissée seule avec ces deux hommes. Si elle est inquiète, elle ne le montre pas. Pour se donner une contenance, elle se lève et propose de resservir les deux hommes.
Commence alors l’explication sur la croisière, mon mal de mer chronique et le fait que je suis descendu à terre. Manifestement, le client est étonné. Il échange un regard avec son secrétaire qui fait mine qu’il n’en sait pas plus.
Léa hésite à peine à lui répondre. Elle est justement devant l’homme, une bouteille de champagne à la main, en train de lui remplir son verre.
Léa pose la bouteille sur la table. Elle se dresse de toute sa taille devant cet homme assis sur le canapé. Elle doit être surprise par une demande presque trop sage par rapport à ce qu’elle envisageait. Manifestement, l’homme est un esthète. Sa robe s’arrête à mi-cuisses. Il lui suffit de tendre les bras pour en atteindre le bord. Elle va le faire, mais…
Léa se fige. Brett se lève, s’approche, se place derrière ma femme. Il est très près, elle doit sentir sa respiration sur sa nuque. Lui aussi n’a qu’à tendre les bras. Il se saisit délicatement du tissu et remonte la robe.
Le bas… Une tranche de peau rayée par les attaches qui pincent la lisière finement renforcée… Déjà, au centre, une pointe de dentelle noire aussi… La pointe qui s’élargit en triangle, string dont les ficelles tracent des perpendiculaires aux rubans qui relient les bas au porte-jarretelles.
À cet accord, Brett entreprend la remontée de la robe.
Le secrétaire laisse retomber le pan de la robe. Il hésite à peine pour faire un pas en arrière afin de rendre accessible la longue fermeture Éclair. Là encore, le mouvement est lent. La descente du curseur est contrôlée afin que le dos de Léa apparaisse. L’homme sur le canapé ne voit rien, si ce n’est un relâchement dans le tissu qui moulait le corps, mais Brett est aux premières loges. Le curseur en butée, c’est, de la nuque aux reins, la peau ambrée de Léa qu’il découvre. Déjà il aperçoit la fermeture du soutien-gorge, et tout en bas le porte-jarretelles.
Religieusement, il dégage une épaule puis l’autre, et Léa, les bras tendus le long du corps, laisse descendre son rempart.
Elle est belle. Droite, hiératique devant ces deux hommes qui la découvrent ainsi. C’est fou comme cet ensemble lui va bien. Elle le met en valeur. Il la transcende en soulignant ses formes.
Elle regarde devant elle un instant ; je pense que c’est par timidité ou par honte de se montrer ainsi devant des inconnus. Mais lorsque le silence s’attarde, elle sourit légèrement. Ils sont bouche bée.
Enfin l’homme réagit. Il avance un peu. Ses mains se posent sur les hanches de ma femme. Elle ne tressaille pas. Elle le regarde, c’est tout. Il effleure la dentelle du porte-jarretelles, suit le trait d’un ruban qui le joint au bas. Remonte. Rencontre l’élastique-ficelle qui tourne autour de la hanche. L’élastique qui retient le triangle qui cache la féminité. Délicatement, de chaque côté de la hanche, deux doigts s’en emparent. Un instant, ils en testent la souplesse puis le tirent vers le sol.
Il me semble entendre un soupir de Léa, et pourtant ce n’est toujours pas une caresse, si ce n’est celle des yeux et celle de l’élastique qui doit frotter sur la peau pendant sa descente. Une descente qui entraîne avec elle le haut du triangle de soie qui se replie et tire avec lui le reste du string.
Voilà, la chatte est visible. Vénus est là, dune bombée, tranchée nette avec des parois étrangement ciselées comme un vent dans le désert sculpte une rose des sables. Et au milieu, parfaite, une fente déjà humide, je n’en doute pas, qui attire le regard.
En descendant le string le long des jambes gainées de soie, l’homme se penche. Est-ce un effet de mon imagination si, lorsque Léa soulève un pied après l’autre afin que le gramme de dentelle la libère, elle avance vers l’homme ? Son visage est naturellement tout près. Il suffit d’un rien. Et ce rien, c’est un tout.
Il plonge. Son visage fait maintenant partie de l’ensemble. Je le comprends. Qui résisterait à une telle merveille ? La bouche, les lèvres, la langue, toutes veulent goûter au cadeau qui se libère.
Léa gémit. Déjà ? Il lui suffit de si peu ?
Mais non : derrière elle, un autre homme est présent. Un homme qui se colle contre ses reins et qui, d’une pichenette, fait jaillir les deux seins de leur coque de dentelle. Ils sont beaux ainsi, soutenus par le soutien-gorge qui mérite amplement son nom. Deux lobes que la gravité ignore. Deux globes dont les tétons sont des provocations. Brett en a conscience, et déjà ses paumes jouent avec les pointes. Les paumes appellent les doigts. Les doigts tordent et maltraitent, pour le plus grand bonheur de ma femme.
Elle est debout. Debout mais cambrée, poussant son ventre en avant afin qu’un homme la lutine. Cambrée du bas mais arquée vers Brett afin que ses seins soient torturés comme elle l’aime tant.
Au moins, ma longue attente aura permis de me familiariser avec les caméras du salon, passer de l’une à l’autre, zoomer si besoin. C’est sur le visage de Léa que je zoome. Ce visage, les yeux fermés, traversé par des tics qui ne sont que l’expression de son plaisir.
Deux hommes s’occupent d’elle.
Et puis, le client recule pour se pousser, confortable dans le canapé, tout en dégrafant son pantalon, tirant sur le slip et faisant apparaitre une verge alanguie. Léa n’hésite pas. Elle se penche. Elle s’installe devant la verge. Elle sait ce qu’elle doit faire, ou bien dois-je dire elle a envie de faire. Sa bouche est une gourmande qui, sans besoin d’aucune aide, sait s’emparer du bout endormi.
À quatre pattes devant sa proie, elle est bientôt rejointe par Brett qui a pris la place de son patron, place moins confortable mais néanmoins appréciée par Léa. Ainsi, pendant quelle gobe la tige souple, Brett, à genoux derrière elle, s’occupe de sa chatte et de son cul.
Combien de temps le trio s’active-t-il ? Enfin, quand je parle du trio, je pense Léa et Brett car l’homme dont la queue grandit dans la bouche de Léa se laisse faire. Sa contribution apparaît pourtant au grand jour : bite dure, longue, raide, qui repousse ma femme car trop grosse pour être gobée.
J’aime vraiment découvrir ma femme, suceuse reconnue, pute amatrice, suçant et léchant un vit inconnu.
Une capote apparaît à côté de l’homme : le message est entendu, et Léa la déroule avec une bouche perverse le long du gland puis de la hampe.
Là encore, sans mouvement de l’homme, la suite s’impose.
Léa se lève, abandonnant, sûrement à regret, la bouche lécheuse de Brett. Elle monte sur le canapé. Elle chevauche l’homme qui l’attend. En quelques secondes elle est sur lui. C’est elle qui guide le mandrin qu’elle a préparé. Il lui suffit de bouger son bassin pour que la pointe soit dans l’axe. La pointe disparaît. Elle est libre de ses mains. Elle les place sur la poitrine de l’homme. Poitrine velue mais assez svelte avec des tétons peu marqués.
Je connais ce gémissement ; ce n’est pas du chiqué, ni de la simulation : Léa apprécie vraiment – pute d’un jour, salope chérie – de se laisser tomber sur la queue. Maintenant elle est assise sur les cuisses de l’homme. Elle profite. Elle apprécie. Toujours, même avec moi, il lui faut un temps d’adaptation. Un temps qu’elle utilise pour se placer, pour onduler, pour osciller autour du pieu sur lequel elle est chevillée.
Mais derrière elle, quelque chose se prépare. Entièrement concentrée sur son plaisir, le plaisir de se sentir pleine d’un bâton vigoureux, elle ne voit pas. Elle ne voit pas Brett, le cul à l’air, la tige en érection et y faire rouler une capote. C’est seulement lorsqu’il se plaque contre elle qu’elle le découvre, comme si elle avait oublié sa présence. Mais il est là. Là, et bien là. En parfaite harmonie et complicité avec son patron, il avance. Sous sa pression, Léa ne peut que s’allonger sur le client. Elle est prisonnière. Mais elle ne fait aucun mouvement pour se libérer de ce qui l’attend. Elle n’est pas innocente au point de ne pas savoir…
Brett se place. Sa bite trouve sa place. Il pousse. Il pousse. Déjà le gland disparaît. Il encule ma femme. Son anus est forcé. Ce n’est plus depuis longtemps un chemin ignoré, mais jamais occupé dans ces conditions.
Elle ne proteste pas. Elle ne bouge pas. Femme soumise au bon vouloir de ses deux amants. Juste des gémissements. Juste des soupirs. Son con et son cul sont occupés, baisés, labourés par deux belles queues, et elle subit. Mais non, elle ne subir pas : elle aime. Que je suis aveugle au point de ne pas remarquer cette soumission volontaire ! Les deux hommes s’activent. Elle est une poupée entre leurs bras, chevillée par ces deux mandrins qui la remplissent.
La langue maternelle revient dans ces moments-là ; mais les deux hommes comprennent que Léa va jouir. C’est tout à leur honneur de l’accompagner. Ils ne se comportent pas en clients qui baisent une pute, escort mise à leur disposition afin que leur foutre signe tout en bas du contrat. Ce sont des hommes, des amants qui apportent le plaisir a une femme.
C’est beau. C’est sublime.
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Léa est venue me rejoindre à l’aéroport, et nous sommes rentrés à Paris. Ni l’un ni l’autre n’avons reparlé de la croisière.
Pendant quinze jours, chaque soir, Léa me demandait si j’avais une réponse. Son insistance était telle qu’elle a reconnu avoir parlé à mon patron de ma motivation pour avoir ce poste.
Et puis Pierre nous invite chez lui. Invitation privée, inhabituelle mais pleine d’espoir ou de regrets.
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Il m’entraîne dans son bureau.
« Enfin ! Je n’y croyais plus… » Léa non plus, d’ailleurs, qui devait se sentir trahie mais ne pouvait rien me dire.
Je suis estomaqué par cette proposition ; 10 000 €, c’est plus que mon nouveau salaire, mais je ne suis pas dupe : avec cette somme, c’est une maîtresse et une escort chargée des plus gros clients que mon patron s’offre. Que dois-je dire ? Que dois-je faire ?
C’est en insistant sur le côté "français" que je me rends compte de mon erreur. Le regard de mon patron s’allume, et il devient soudain très attentif.
Refuser ? Je crois qu’elle n’a pas hésité un instant.
D’abord, à l’annonce de ma nomination, il est évident qu’elle a été soulagée. Ses efforts avaient été couronnés de succès. Je l’ai même trouvée imprudente car je l’ai surprise à envoyer un "merci" silencieux à mon patron.
Pour sa propre nomination, elle a mis quelque secondes à comprendre. Comprendre le salaire, mais aussi les absences, et surtout ce que cela signifiait. Une fois qu’elle a intégré toute l’étendue de sa tâche future, elle s’est tout de même posé la question de savoir ce que j’en pensais.
C’est à ce moment que mon patron, entraînant sa femme avec lui, a dit :
Seuls, Léa me regarde.
Elle est passée par toutes les émotions. De la honte à la colère. Longtemps j’ai dû lui expliquer que je comprenais, que je ne lui en voulais pas, au contraire. Que son désir de m’obtenir ce poste avait été un formidable déclencheur. Déclencheur pour elle qui avait découvert combien elle avait besoin d’aventures sans moi. Découverte pour moi de la voir jouir dans d’autres bras que les miens. Que sans cela nous serions passés à côté de ces plaisirs et que certainement nous aurions cherché ailleurs ce qui nous manquait, au risque de briser notre couple. Alors que là, dès ce soir…
La façon dont ma femme prononce ce « Peut-être… » est un aveu, mais un aveu avec un éclair de perversité dans le regard. Dieu, que c’est beau ! Dieu, que c’est bon !
Putain, j’en bande déjà…