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15/08/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  En 1970, Jacques et Leïla quittent Paris pour rejoindre une communauté hippie dans le sud de la France. Ils découvrent une autre façon de vivre, d'aimer, de faire l'amour et de vivre.
Critères:  fh ff fhh ffh grp hbi jeunes copains poilu(e)s plage bain forêt campagne jardin exhib nudisme
Auteur : Drulin  (Durlin)            Envoi mini-message

Série : 1970

Chapitre 02 / 07
La communauté

Résumé du premier épisode : « Sous la pluie »

Les années 1970 étaient une époque sans SIDA. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de MST, mais les antibiotiques rendaient guérissables la plupart de ces maladie, telle la syphilis. La menace était donc moindre.

C’est à Paris que Leïla a rencontré Jacques. Le jeune homme découvre avec elle – et à sa demande – une sexualité basée sur la fougue, la brutalité, une certaine dose de cruauté. Leïla, qui est en couple avec un jeune homme fortuné, le quitte avant qu’on ne lui mette la corde au cou par un mariage. Elle veut rejoindre une communauté hippie dans le sud de la France. Elle persuade Jacques de l’accompagner.


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2. La communauté



Au bout de la piste tout juste carrossable, Jacques stoppe sa Simca Aronde. Apparaît alors, venant de derrière un buisson, une jeune femme portant juste un paréo noué autour de la taille, ses seins nus généreux se mouvant au rythme de sa démarche. Elle s’avance vers eux et se jette dans les bras de Leïla qu’elle étreint fortement en l’embrassant à pleine bouche.



Marie les mène au centre de la communauté. Elle se constitue d’une esplanade qui s’étale devant l’ouverture d’une cavité et de quelques bâtiments plus ou moins en ruines, dont certains sont en passe d’être remis en état. Dans la grotte, leur guide leur indique un coin où ils peuvent poser leurs affaires. L’habitation troglodytique, en cette heure de la journée, est quasiment vide. Cependant, on remarque qu’elle est occupée par plusieurs personnes sans qu’il y ait de délimitations bien définies, si ce n’est des empilements de pierres ne dépassant jamais 30 cm de haut.



Ils sortent de la grotte, Leïla ayant noué autour de la taille une serviette qui, à chacun de ses pas, s’ouvre, découvrant sa chatte. Jacques a mis un short, n’étant pas encore habitué à l’impudeur les habitants du lieu et craignant d’être surpris par une érection incontrôlée. Lorsqu’ils arrivent à la rivière, l’eau forme un bassin naturel où l’on peut entrer assez profondément sans jamais perdre pied.



Les deux filles sont nues en un tour de main et Jacques suit le mouvement. Il n’est pas particulièrement pudique, mais il ne s’est jamais mis nu en extérieur. Il n’a aucun repère dans ce lieu où la nudité semble la norme. Ils entrent progressivement dans l’eau froide. Marie, qui observe Jacques, lui dit :



Les trois jeunes gens ont de l’eau jusqu’au cou.



En disant cela, Marie regarde Jacques et ses yeux s’arrêtent sur son sexe qui ne montre aucune sorte d’excitation. Il est même légèrement plus petit que lorsqu’il est au repos, du fait de la fraîcheur de l’eau.



Marie effleure furtivement la poitrine de son ancienne maîtresse, qui reçoit la caresse avec délectation. Jacques les regarde sans qu’aucune réaction n’apparaisse, que ce soit par leurs paroles ou leur beauté.


Le soir même, Marie présente à tous les membres de la communauté les nouveaux venus. Et le lendemain matin, au réveil, Leïla choisit de vivre nue, comme de nombreuses femmes. Quelques hommes, s’ils restent nus au réveil, revêtent ensuite un minimum de vêtements. C’est le plus souvent en guise de protection pour s’occuper des bêtes, pour participer à la réfection des bâtiments ou pour diverses autres activités manuelles. Comme le dit un jeune garçon à Jacques :



Lorsqu’ils arrivent au lieu où ils avaient fait leurs ablutions la veille, ils découvrent les filles et les garçons batifolant et se lavant, parfois mutuellement, dans une image digne du jardin d’Éden. Il y a une atmosphère d’innocence dans cette image, même si la notion de sexualité n’est pas absente. Ainsi, malgré l’eau froide, quelques hommes sont en érection et quelques petites lèvres intimes pointent hors de leurs grandes sœurs. Chacun se récure sans se soucier des autres, les filles s’attachant à ce que leur vulve soit comme neuve, et les garçons décalottant leur gland. Jacques, ne voulant pas être ridicule, retire son short et plonge dans l’eau. Lorsqu’il en sort, il n’éprouve plus le besoin de se vêtir et revient à la caverne dans le même costume d’Adam et Ève que ses nouveaux compagnons.


Car ce que constatent Leïla et Jacques, c’est que les membres de cette communauté favorisent le naturisme, dans la définition qu’en donnera, quelques années plus tard, la Fédération Naturiste Internationale en 1974 : « Une manière de vivre en harmonie avec la Nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. »


Tout cela colle parfaitement avec les idéaux hippies comme la liberté, l’écologie et l’égalité. Là encore, le fait de se montrer nu, voire de s’exhiber, que ce soit au sein de leur communauté ou en dehors, est une nouvelle provocation à l’égard du monde occidental. Ce sont ces principes qu’expliquent les membres de la communauté à Leïla et Jacques :



Son corps est fin, et on pourrait le prendre pour une fille si son sexe apparent n’indiquait son appartenance.



Le soir, toute la communauté dîne autour d’un feu de camp devant la caverne. Un peu plus tard, Marie entraîne Jacques vers sa couche troglodytique, tandis que Leïla suit Pierre. Il aperçoit les corps qui s’étreignent à la lumière du feu qui éclaire la grotte. Mais bientôt la jeune femme qui lui a pris la main le couche sur un lit, lui ôte son short qu’il a remis pour le repas et s’emploie à cajoler son sexe qui se tend rapidement. Il oublie Leïla et rend les caresses que lui prodigue Marie. Il palpe ses seins comme deux beaux fruits gorgés de soleil. Il admire sa peau hâlée à la douceur extrême, il est excité par la légère fragrance de ses aisselles, il est subjugué par le buisson ardent de son bas-ventre. Ses doigts entrent en contact avec sa vulve déjà humide. Il plonge la tête entre ses cuisses pour venir se désaltérer à la source de la jouissance. Il lèche les lèvres, goûte à la cyprine, vient agacer du bout de la langue le clitoris qui frémit et s’érige tel un petit phallus. Marie vient former un 69 avec lui et prend la verge en bouche, enroule sa langue autour. Elle joue avec le gland, très attentive à ce que son partenaire ne parte pas trop vite. « Oh, pense Jacques, qu’elle gamahuche divinement bien ma verge ! »

Lorsque Jacques sent qu’il ne pourra pas tenir beaucoup plus longtemps, il renverse la situation et vient positionner son phallus devant la grotte humide de la fille. Il lui dit :



Alors qu’il enfonce son pieu en elle, un râle de jouissance s’élève quelque part dans la caverne. Jacques est persuadé qu’il s’agit de Leïla ; cependant il ne se laisse pas déconcentrer par l’image fugitive qui traverse son esprit : le corps cambré de sa maîtresse dans la jouissance. Et bientôt c’est en levrette qu’il possède Marie, faisant aller et venir son sexe de plus en plus rapidement dans le con lubrifié à souhait. Il jette un regard sur la gauche et aperçoit Leïla chevaucher son partenaire. L’image est fugitive et pourtant très nette. Elle a le don d’augmenter son excitation. Il reporte son regard sur le postérieur de Marie ; elle tortille du bassin pour augmenter son plaisir et celui de son partenaire. Le couple tente de retenir leur jouissance le plus longtemps possible. Pourtant, lorsque Jacques sent que Marie va jouir, il accentue son mouvement pour aller au plus profond de ses chairs tendres et éjacule une grande quantité de sperme en plusieurs jets au fond du vagin. L’orgasme de Marie est simultané au sien. Elle pousse un râle de ravissement et lui un grognement de plaisir.


Dans la semi-obscurité de leur couche troglodytique, ils font à nouveau l’amour, avec beaucoup plus de douceur, prenant leur temps, se prodiguant des caresses délicieuses, des baisers suaves, échangeant leur salive, goûtant leurs peaux, leurs sécrétions. Jacques se complaît à baiser les seins de Marie en les massant, en mordillant délicatement leur sommet. Il vient déposer des baisers sur son ventre, y fait courir sa langue, il lui malaxe les fesses, il lance ses mains fureteuses entre les jambes. Elle aussi dépose des baisers délicats sur le bout de sa verge tendue au goût de sperme et de cyprine mêlés, elle gobe les testicules animés et ose quelques feuilles de rose sur son anus.


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Le lendemain matin, Jacques se réveille dans les bras de Marie. Elle le regarde et lui pose cette question dont il croyait que seul un homme pouvait poser :



Comme il est sur le point de s’habiller, elle lui dit :



Jacques a séjourné dans sa jeunesse dans la ferme de son grand-père où il a appris à traire les brebis. Pour les fromages, il a vu comment il fallait faire. Il est d’un grand secours pour les autres membres qui ne connaissent rien à l’élevage, à la traite et à la fabrication d’un fromage digne de ce nom.


On ne peut pas parler de privation de nourriture, mais tout au plus de frugalité, qui fait que beaucoup de hippies ont un corps relativement fin, voire maigre. Ces privations leur permettent d’atteindre la quête d’une spiritualité, comme les penseurs orientaux. Jacques remarque que cet ascétisme est parfois compensé par la consommation de drogues. Elles permettent d’atteindre plus aisément l’état second recherché. Patricia est d’ailleurs une grande consommatrice de ces substances, ce qui lui permet de supporter le don qu’elle fait de son corps. Il y a de la marijuana et du haschich, mais également des drogues beaucoup plus dangereuses comme le LSD et d’autres substances hallucinogènes.


Jacques accepte de fumer quelques joints qui le rendent gai, un peu comme le ferait l’alcool. Il se limite à la marijuana et au haschich, mais il refuse de prendre des substances qui sont beaucoup moins anodines, malgré les bienfaits vantés par leurs utilisateurs :



Certains hippies qui voyagent dans le monde font de courtes escales dans cette communauté avant d’en rejoindre une autre. C’est alors un lieu d’échanges culturels et de savoirs. La culture orientale a une grande place, et ceux qui reviennent d’Inde sont toujours sollicités pour raconter leurs voyages et leurs expériences. Il y a également ceux qui ont assisté au festival de Woodstock en août 1969. Ce festival de musique a été emblématique de la culture hippie aux États-Unis.



Jacques et Leïla arrivent dans la communauté en juin 1970, quelques semaines avant le troisième festival de l’île de Wight avec toujours la même ferveur hippie. Il rassemble près 600 000 spectateurs. Les artistes intervenants sont très nombreux parmi lesquels Jimi Hendrix, Miles Davis, Emerson, Lake & Palmer, les Who ou encore la dernière prestation des Doors. Mais le décès de Jimi Hendrix quelques jours après le festival provoque la mort du rassemblement. La communauté installée dans la Drôme entendra les souvenirs des spectateurs ayant assisté à cette manifestation, comme pour les précédentes.


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Jacques, depuis son arrivée dans la communauté, fait l’amour avec les filles présentes, passant de l’une à l’autre, sans attache, sans sentiment, mais avec une recherche constante de sensualité, en véritable sybarite qu’il est devenu. Les partenaires se succèdent sans jalousie ni volonté de possession. Celle qui couche avec lui un jour couche avec un autre le lendemain. Il arrive qu’il passe deux nuits avec la même fille, mais c’est exceptionnel. Il lui arrive également de partager sa couche avec Leïla pour des transports toujours aussi vifs, voire brutaux. Pourtant ce n’est pas avec elle qu’il éprouve les plus vifs plaisirs. Comme l’avait indiqué Marie, il ne s’attache pas forcément au physique des filles ; ainsi, à côté de sublimes créatures, passe-t-il de délicieux moments avec des filles plus communes, moins attrayantes. Il y a Romane, dont le corps n’a aucune forme, des fesses sans rondeurs et une poitrine aussi plate que celle d’un homme. Maryse, dont le visage est peu attrayant, mais l’obscurité nocturne lui redonne toute la beauté à laquelle elle pourrait avoir droit, d’autant plus qu’elle déploie une ardeur réjouissante dans les assauts. Quant à Lys qui n’a ni beauté, ni grâce, que certains trouvent laide, elle s’avère une partenaire éblouissante lorsqu’elle prend possession d’un corps masculin et qu’elle le fait vibrer.


Un soir, ce sont deux filles qui s’invitent dans son réduit troglodytique. Jacques se laisse faire tout en percevant qu’il va vivre quelque chose d’inédit, une expérience qu’il n’aurait pas osé tenter avec une conjointe régulière. Comme le sentiment de jalousie n’existe pas, la présence d’une ou deux filles dans son lit n’a aucune importance. Pourtant, lorsqu’ils s’écroulent sur la couche, le cœur de Jacques bat très fort. Bientôt les premières caresses, les premiers baisers sont échangés, et l’excitation prime. Ils sont trois adultes qui veulent exacerber leur désir pour arriver au plaisir. Ils sont tous les trois nus, les uns contre les autres, sans aucune gêne, dans une fusion magnifique de leurs corps. Une des filles s’empare de son phallus déjà tendu pour le sucer. Sa bouche est avide, telle une ventouse musclée, ne connaissant point de repos. Elle avance, happe, aspire et suce. Elle goûte, elle se régale, elle est gourmande de ce sexe. Afin de détendre sa mâchoire, elle sort la hampe de sa bouche pour la lécher et gober les testicules. L’autre embrasse fougueusement le jeune homme tout en offrant ses seins amples et généreux tandis qu’il parvient à atteindre de la main son pénil pubescent, puis très rapidement sa vulve humide. Afin de l’aider dans sa démarche, elle vient placer son sexe au-dessus de son visage. Il lèche les lèvres et le clitoris. Parfois la fille ainsi lapée se penche pour rejoindre sa copine et c’est ainsi deux langues, deux bouches qui s’occupent du trône frémissant. Dans leurs étreintes, il n’y a aucune réserve, aucun interdit, aucun tabou, juste la volonté de se prodiguer un maximum de plaisir.


Ce qui plaît particulièrement à Jacques, c’est que, malgré la situation extrêmement chaude, elle reste emplie de douceur, de respect et de complicité. Il vit, tout comme les deux nanas, un instant magique. Il s’agit d’un moment partagé à trois. Les deux filles jouent à la fois un jeu érotique magnifique avec Jacques mais n’oublient pas les délices des attouchements saphiques entre elles. Ainsi, alors que l’une vient s’empaler sur le sexe de Jacques, l’autre lui caresse et lui baise les seins, ou agace son clitoris. Par souci d’équité, les positions s’inversent bientôt. Dès que la première jouit, elle se retire et laisse la place à sa copine tout en continuant à se branler devant la nouvelle chevauchée.


La jouissance de la seconde fille est sublime, et particulièrement sonore. Toute la caverne peut en profiter, bien que personne ne s’en formalise. Jacques déverse son sperme sur les poitrines de ses deux partenaires qui ne manquent pas de venir goûter au foutre étalé pour le déguster et se l’échanger. Elles s’emploient à nettoyer le vit ramolli de leur amant, y récupérant du sperme et leurs mouilles mêlées. Puis elles continuent par des jeux saphiques à quelques centimètres du garçon qui n’est pas long à rebander. Alors, sans interrompre les douceurs lesbiennes, Jacques accompagne les filles dans leurs caresses et attouchements linguaux. La verge bandée à l’extrême, il pénètre celle qui est au-dessus du beau 69 qu’elles forment. La seconde peut ainsi lécher les deux sexes s’emboîtant l’un dans l’autre. Elle sait que bientôt ce sera son tour de recevoir cette queue en elle. Elle en a terriblement envie, mais attend patiemment tout en jouant du bout de la langue avec le clitoris de sa copine.


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Jacques se dit qu’un jour ou l’autre il faudra qu’il passe dans les bras de Patricia. Il se demande ce qu’elle peut avoir de spécial pour obtenir son statut de déesse du plaisir. Il la voit déambuler à travers la communauté, vers la rivière, à proximité de la grotte, dans le petit bois attenant… Elle est toujours dans une éblouissante nudité, son corps hâlé par le soleil, ses petits seins plantés fièrement sur son buste, son pubis quasiment glabre laissant apparaître des petites lèvres intimes dépassant toujours de sa fente. On la surprend en pleine action avec un, deux, voire plusieurs garçons qui se partagent son corps. Quelquefois elle couvre de sa chair fraîche une autre fille. Elle ne se refuse à personne. Cela a lieu à n’importe quel moment du jour ou de la nuit : elle est à la disposition de tous et de toutes.


Un jour où Jacques éprouve une pointe de cafard, il se décide à l’aborder ; elle le prend par la main et l’attire derrière un buisson. Elle prend d’emblée le sexe du garçon en main, le branle quelques instants avant de l’avaler goulûment. Elle ne s’embarrasse pas de longs préliminaires et se met sur le dos pour que le garçon vienne la prendre dans la position du missionnaire. Il essaie de jouer un peu avec elle en lui massant le clitoris et les lèvres vaginales avec le bout de son gland, mais elle ne souhaite pas que les choses s’éternisent et c’est elle, qui par un mouvement du bassin, provoque l’introduction du phallus tendu dans son con béant et gluant. Puis saisissant la taille de son partenaire, elle l’attire à elle de telle manière que le sexe vienne se planter au plus profond de son être.


Jacques ressent alors une chaleur bénéfique irradier tout son corps, comme une énergie vitale qui le traverse de part en part. Il n’a jamais éprouvé une telle sensation avec une fille. Il ne s’agit pas de jouissance, mais plutôt d’une puissance qui entre en lui, qui le transcende. L’étreinte n’est pas très longue, et les orgasmes de Patricia et de Jacques sont simultanés. Il éjacule profondément en elle, intensément, plusieurs jets de foutre écumant, comme s’il se vidait totalement les couilles, comme s’il abandonnait la totalité de sa semence en elle. Lorsqu’il se retire du conduit étroit, il se sent bien, envahi d’une plénitude incroyable. « C’est donc de cela dont parlait Marie, cette énergie que Patricia arrive à transmettre à ses partenaires, bien au-delà du simple plaisir physique… » Et contre toute attente, il est en parfaite forme, son blues a fait place à une vitalité extraordinaire. Les quelques contractures musculaires qu’il avait ont disparu ; la petite lassitude ressentie au réveil ce matin-là n’est plus qu’un lointain souvenir. Il aide Patricia à se relever et ils se quittent sans qu’il y ait d’un côté comme de l’autre l’once d’une quelconque culpabilité, sentiment que redoutait Jacques avant d’aborder la jeune femme.


Souvent, avec Jacques, les filles doivent faire le premier pas. Il a du mal à s’adapter aux us et coutumes qui ont été exposés par Marie. Petit à petit, il s’y plie tout de même, et un soir il se présente, le sexe tendu, devant une fille, Lætitia, pour lui témoigner son intérêt et son désir de faire l’amour. Elle prend sa queue en main, la malaxe délicatement et lui dit avec un magnifique sourire :



C’est ainsi que Jacques se retrouve ce soir-là avec Lætitia et Marc. Il trouve un grand plaisir à baiser cette fille alors même qu’un autre mec s’occupe d’elle. À tour de rôle, dans un ballet improvisé mais sans anicroche, ils s’enfoncent en elle, qui se faisant sucer, qui sodomisant la belle, qui investissant son con. Les trois conduits apportent leurs lots de plaisir lorsque l’un des gourdins s’enfonce dans le sexe et l’autre dans le cul. L’orgasme de la fille est tonitruant. Elle jouit sans discontinuer pendant plusieurs minutes, gesticulant comme une possédée, jusqu’au moment où Jacques lâche son sperme, suivi par Marc. Lætitia reprend son souffle progressivement pendant que les deux hommes récupèrent. De son con perle un mélange de sperme et de cyprine qui vient se mêler à l’autre sperme qui coule abondamment de son cul.


Jacques garde les yeux fermés, tout à la félicité qu’il vient d’éprouver. Il se dit : « Lorsque j’ai senti la queue de Marc à travers la fine paroi qui sépare l’anus du vagin, j’avais comme l’impression qu’avec son sexe il branlait le mien. L’étrange impression d’être en contact direct avec un phallus alors même que j’étais dans une femme. C’est très étrange… » Il sent alors une main malaxer son mollusque morne et mou ; il n’ouvre pas les yeux et laisse faire. Il sent ensuite une langue parcourir son gland, ce qui lui procure une divine sensation qui fait que sa queue se redresse et que ses bibelots sont à nouveau en émoi.


Il aime qu’on le suce, qu’on s’occupe ainsi de son tuyau pour qu’il devienne trône. Surtout cette langue sur son casque est au-delà de toute félicité. Il sent progressivement le plaisir monter en lui. « Lætitia est une sublime faiseuse de pipes. se dit-il. Je ne me souviens pas qu’elle m’ait fait découvrir ses talents la dernière fois que j’ai fait l’amour avec elle. Hum, c’est bon ! » Lorsqu’il est sur le point de jouir à nouveau, il ouvre les yeux et il est saisi de stupeur : ce n’est pas le ravissant visage de Lætitia qui est penché sur son sexe, mais celui de Marc. Cependant, il est trop tard : il est arrivé au point de non-retour et lance sa semence que le garçon reçoit en partie sur le visage et en partie dans la bouche.



Jacques ne peut se soustraire à ce que lui demandent Marc et la belle Lætitia. Alors que les deux hommes se rapprochent, elle commence à se branler sans gêne en exposant son sexe ouvert aux regards des garçons. Jacques prend en bouche le sexe de Marc. Il le fait avec un certain dégoût et une gêne qu’il ne peut dissimuler. Tant et si bien qu’au bout d’un moment Marc dit à la fille :



Par la suite, Jacques évite toutes les relations homosexuelles. Elles sont fréquentes et tout à fait acceptées dans la communauté. Dans cette attirance pour son propre sexe, tant chez les hommes que chez les femmes, les rapprochements peuvent aller du platonisme, une amitié profonde sans aller plus loin, à la salacité la plus absolue. Chacun doit y trouver plus de joie que de morosité, c’est plus un raffinement qu’un vice. D’ailleurs, l’homosexualité exclusive n’existe pas, et il y a dans les liens que nouent des membres de la communauté de nombreuses circonstances annexes et subtiles. Pour autant, personne n’est forcé d’adopter ces pratiques, tant pour les femmes que pour les hommes.


Jacques finit tout de même par dire avec tous les autres membres « Il faudrait que l’homosexualité ne soit plus un délit. »


Un souhait qui ne se réalisera que 12 ans plus tard, en 1982.




[ à suivre ]