Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17523Fiche technique36877 caractères36877
Temps de lecture estimé : 21 mn
17/08/16
Résumé:  Sonia adore les petites sorties en amoureux avec son homme... mais ce qu'elle aime par dessus tout, c'est mettre le feu autour d'elle.
Critères:  f fh extracon inconnu caférestau exhib noculotte fellation pénétratio -occasion -lieuxpubl
Auteur : Encre coquine      
Le resto



Il contourna le bar et les précéda d’un pas vif que les amoureux essayèrent de suivre tant bien que mal, les talons aiguilles de Madame l’obligeant à faire preuve de prudence.



La salle du restaurant était vaste, mais accueillante avec sa déco chaleureuse faite de pierre et de bois relevé par un éclairage intimiste. Aux tables en hêtre brut étaient installés une majorité de couples et seul un groupe d’amis attablé au fond venait à peine perturber la quiétude du lieu.

Elle prit son temps pour quitter son long manteau et son foulard devant les yeux admiratifs, mais quelque peu inquiets de son homme.



La petite robe à bretelles était assurément remarquable. D’un rouge sombre, elle ne se contentait pas de mouler le haut de son corps façon bustier, mais offrait également une vue vertigineuse sur le sillon de ses seins. Le décolleté était splendide et impudique à souhait et attirait à coup sûr le regard sur son 95E qui ne passait déjà pas inaperçu habituellement.

À partir de la taille, la robe était plissée et plus évasée, ondulant librement à mi-cuisses autour de ses jambes habillées de soie noire.



Et il repartit comme il était arrivé.



Elle avait rougi un peu. Jolie presque quadra, ses yeux noisettes étaient d’un bleu intense et transmettaient toute la gaieté de son âme et sur ses joues des fossettes se creusaient dès qu’elle souriait. Dans son dos, une longue chevelure châtain cascadait pour couler sur la chute de ses reins. Assurément, tout méritait d’être admiré chez elle. Hanches larges et taille bien marquée, son corps se dessinait tout en courbes et rondeurs délicieusement placées.



Le ton était exagérément outré.



Il sourit à son tour… Ils se plongèrent ensuite dans la carte.



Il vint se placer légèrement derrière elle pour regarder par-dessus son épaule. Bien évidemment, la vue sur son décolleté était juste affolante sous cet angle et Sonia, après avoir écouté les explications du mateur, prit tout son temps pour finalement se décider.


Il nota la commande et laissa les amoureux finir leur apéritif.



Il ne répondit pas, mais détourna les yeux,



Ils rirent tous les deux de bon cœur.



Les plats arrivèrent, accompagnés d’une bouteille de vin et les amoureux trinquèrent à nouveau avant d’attaquer les mets appétissants.



Elle semblait ailleurs



Elle lui accorda enfin son attention.



Son homme était cette fois un peu agacé.



Le serveur revint les débarrasser et leur laissa la carte des desserts. Sonia la parcourut rapidement et déclara :



Elle sembla presque déçue.



Elle lui avait lancé son regard de braise.



Elle sourit et tourna les talons. Son homme la suivit des yeux alors que la belle traversait la salle d’un pas lent et chaloupé. Il se mordit les lèvres à la vue de son joli cambré et l’espace d’un instant se dit qu’il allait se lever et la rejoindre.



Oui, je vais me laisser tenter par le joli cul de ma femme, pensa-t-il, mais se contenta de :



Assez rapidement, son café arriva et l’homme put patienter en sirotant le nectar amer. La fin de soirée s’annonçait très chaude et la caféine serait la bienvenue pour ne pas flancher. Sa compagne avait décidément un don pour le mettre dans des états pas possibles.


Comme cela lui arrivait parfois, il se demanda ce qui clochait chez lui. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer pour qu’il soit dans un tel état dès que sa belle s’amusait à mettre le feu à d’autres hommes en sa présence. Bien sûr il était jaloux, terriblement jaloux. Mais ce sentiment se mêlait à une excitation si intense qu’il pouvait parfois, sans aucun contrôle, remplir son boxer d’un sirop poisseux sans aucune intervention extérieure. Ce petit jeu s’était installé entre eux progressivement et Sonia en maîtrisait maintenant tous les ressorts et ne manquait pas une occasion de le chauffer à blanc.



_______________________




Il se souvint de la première fois où cela était arrivé. Ils étaient invités dans une soirée et Sonia s’était faite sublime comme d’habitude. Elle avait enfilé une petite robe moulante très fine par-dessus sa guêpière de dentelle noire et un petit string assorti. Ils avaient dansé une bonne partie de la soirée et étaient parti se désaltérer lorsqu’une série de slow avait débuté. Sonia lui avait alors glissé à l’oreille.



La perspective ne l’avait pas enchanté, mais il savait que sa belle ne souffrait pas qu’on lui dicte sa conduite.



Elle avait pris un ton terriblement aguicheur.



Il avait renâclé à l’évocation qu’un autre puisse poser les mains sur sa femme et découvrir ses trésors cachés, mais son érection avait était si brutale qu’il n’aurait pu se lever.

C’est à cet instant qu’un gars sorti de nulle part avait lancé le fatidique « Vous dansez ? ». Sonia s’était alors levée et, avant de suivre l’homme qui lui tendait la main pour la guider sur la piste, avait lancé un clin d’œil à son homme.


Il les avait observés discrètement, sa femme blottie contre l’inconnu qui semblait ne pas en perdre une miette. Les mains de l’homme prenaient sans vergogne possession de son corps, s’emparant de ses hanches qui roulaient langoureusement au rythme de la musique ou s’étalant sur sa chute de rein.

Le morceau touchant à sa fin, il s’était levé, cachant tant bien que mal l’érection qui déformait son pantalon et avait simplement lancé : « Je récupère ma femme pour la suivante », en tirant sa belle des griffes de son chanceux cavalier. La serrant contre lui, ils partirent pour une nouvelle danse.



Son homme avait écarquillé les yeux.



Sa voix avait tremblé.



Elle avait du velours dans la bouche, mais ses yeux embrasés ne cachaient rien de son état intérieur.


Tous les deux avaient alors été surpris par la violence des spasmes qui avaient soudainement agité le caleçon de l’homme.

Sonia était restée comme hébétée par cette soudaine éruption avant de l’embrasser fougueusement.



_______________________




La dernière lampée de café coula dans sa gorge. Mais que fichait-elle ? Sonia n’était toujours pas revenue et il commençait à trouver le temps long. Il repensa au voyeur derrière eux et se dit que c’était le moment idéal pour se retourner l’air de rien et voir à quoi il ressemblait. Aussi, il prétexta chercher quelque chose dans la poche de sa veste sur le dossier de sa chaise et en profita pour jeter un œil en arrière vers la table supposée.


Une petite blonde aux cheveux courts lui tournait le dos, absorbée par son portable sur lequel ses doigts pianotaient frénétiquement. Face à elle, un manteau pendait mollement sur le dossier de la chaise vide.



Ne l’ayant pas entendu revenir, il avait sursauté.



Attendrie, elle avait tendu la main pour lui caresser la joue.



Elle sourit à pleine dent.



Ses doigts avaient glissé doucement et effleuraient maintenant la moustache finement taillée. Son homme prit soudain une grande inspiration et ses yeux s’agrandir.



Elle l’observa quelques secondes, lui laissant le temps d’apprécier la situation et le fumet de ses doigts puis se pencha par-dessus la table pour amener son visage au plus près du sien



Il ne put cette fois retenir un mouvement de recul réflexe puis se figea incrédule.



Les mots ne semblaient pas vouloir franchir ses lèvres.



Elle remercia le serveur en se tournant vers lui alors qu’il s’inclinait pour déposer l’assiette. Lui aussi eut l’air ahuri l’espace d’un instant.



Son ton était cassant.



Il ne répondit pas, attendant la suite.



Son homme restait sans voix ne sachant plus que dire devant tant de perversité. Sa jolie compagne prenait un malin plaisir à lui raconter tous les détails en ne s’interrompant çà et là que pour avaler quelques cuillères de glace.



Son homme sembla toutefois soulagé.



Le visage de son homme exprimait le combat qui se menait en lui. Les traits tirés et les tempes rouges y côtoyaient des pupilles dilatées au maximum dans lesquelles elle voyait brûler le feu de l’excitation animale.



Elle hésita un instant.



En face d’elle, son chéri déglutit. Il savait exactement ce que cela voulait dire et ce dont était capable sa belle et tendre en matière de plaisir buccal. Il pouvait la voir clairement engloutir le sexe sauvagement comme si sa vie en dépendait, le branler en serrant son gland entre ses lèvres, le lécher, l’aspirer. Elle aimait cela et cela se voyait.



Et elle prit ses mains dans les siennes tendrement et se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres par-dessus la table. Le doux parfum du chocolat avait remplacé l’odeur de sexe dans sa bouche et il aventura sa langue timidement.



Ils se levèrent et Sonia sourit en voyant la bosse que son homme s’efforçait de cacher tant bien que mal. Avec le manteau, se fut mieux, mais pas totalement invisible non plus.



Se retournant pour la première fois, le regard de son homme se jeta directement vers la table de tous ses tourments de la soirée. Elle était vide.



Ils réglèrent au bar à un jeune homme qui ne cessa de lancer des regards en biais à Sonia. Il savait, c’était évident. Elle ne baissa pas les yeux et lui lança même un sourire complice.

Une fois dehors, ils avancèrent bras dessus bras dessous vers la voiture garée à une centaine de mètres dans le parking souterrain du centre.



Il eut une fois de plus un air effaré.



– Arrête, tu m’excites…


Ils descendirent les marches, validèrent le ticket et rejoignirent la voiture quelques allées plus loin. Sonia ouvrit la porte arrière et se pencha pour déposer son sac au sol.

D’un geste brusque et sans ménagement, son homme releva d’un coup son manteau et sa robe, découvrant ses fesses nues.



Sa voix était sèche et ne souffrait aucune contradiction.



Déjà, il introduisait ses doigts entre ses lèvres qui ruisselaient toujours.



Il était comme envoûté et avait perdu toute retenue. La pénétrant sauvagement d’une main, il sortit son sexe de l’autre et poussa sur son dos. Elle écrasa son buste sur la banquette arrière. Seul le bas de son corps émergeait de la voiture. Des jambes parées de bas noirs maintenus par un porte-jarretelles rouge, des fesses nues et bien cambrées comme en offrande. C’est là tout ce qu’il voulait.

Le visage caché dans ses bras, elle commençait à jouir sous les caresses brutales des doigts qui l’envahissaient.

Il plaqua son sexe entre ses fesses et, la saisissant par les hanches, se mit à se frotter sur le sillon un peu ouvert.



Il hésita à se répandre sur ses fesses sans lui accorder la pénétration qu’elle attendait. Ce n’aurait été que justice. Mais il se décida finalement à guider son gland contre la fente incandescente. Il fallait qu’il s’enfonce au creux de son ventre, qu’il reprenne possession de ce corps, qu’il le marque de l’empreinte de sa chair.


Sans aucune prévenance, il s’enfonça d’un trait jusqu’à cogner son ventre contre le joli cul cambré et une longue plainte étouffée s’échappa de l’habitacle de la voiture. Il se retira et recommença plus fort encore. Il dut maintenir le corps entre ses mains pour que sa femme reste debout sur ses jambes et ne s’écroule pas complètement sur la banquette. Son bassin accélérait progressivement, mais il prenait soin que chaque coup de reins la bouscule. Il se dit que s’il l’avait prise sur le capot, le parking serait rempli des gémissements de sa belle, mais heureusement, l’habitacle atténuait fortement la douce mélodie.



Sa voix était déformée par la jouissance.



L’écho de la claque magistrale qu’il lui asséna rebondit sur tous les murs et laissa une trace rouge sur ses fesses. Il se mit alors à la baiser brutalement. Il ne se contenait plus et n’avait plus qu’une chose en tête, ce joli cul nu entre ses mains. Il planta ses doigts dans les hanches larges et accéléra encore. Des images de sa femme suçant un inconnu et se touchant sans retenue devant lui s’immiscèrent dans son esprit, d’abord un peu floues puis de plus en plus précises jusqu’à ce qu’il en goûte la pleine obscénité. Il balança une nouvelle claque qui colora encore la peau blanche. Sonia avait enfoui son visage dans la banquette pour étouffer les cris qu’elle ne parvenait plus à retenir. Elle entendait à peine ce que son homme marmonnait entre ses dents serrées mais connaissait exactement les mots. Tous deux oublièrent à cet instant le parking, la voiture, la soirée même pour n’être plus que deux corps en fusion, deux cœurs battant au rythme des coups de reins, deux sexes qui finirent par ne faire plus qu’un.


Perdu dans les images qui l’envahissaient, il entrevit le corps de sa femme entouré d’homme, assailli de toute part, harcelé de sexes tendus qui ne cessaient de réclamer une main, une bouche, une place entre ses cuisses.

Il essaya de lutter encore, mais perdit le combat. Son bassin s’anima d’une vie propre dans une cavalcade de mouvements désarticulés et il se planta enfin au fond de son ventre ou son plaisir explosa, violent, presque douloureux.


Il rouvrit les yeux et admira encore le cul entre ses mains. À cet instant, il n’était qu’à lui.

Levant la tête, il remarqua, à l’autre bout du parking, un couple rejoignant sa voiture


Il profita encore un instant de la chaleur dans laquelle il baignait, mais il fut bientôt temps de se retirer, la voiture des amoureux démarrait déjà et bientôt, le véhicule passerait près d’eux. Fourbue, Sonia se releva tant bien que mal, les jambes flageolantes et les reins douloureux alors que son homme se rhabillait, encore hagard. Avec l’air de ne pas y toucher, ils gagnèrent chacun leur place et ce n’est qu’une fois à l’intérieur de la voiture qu’ils échangèrent, sans un mot, un long baiser tendre et passionné.


Sonia tourna finalement la clef et le moteur s’ébranla. Avant d’entamer ses manœuvres, elle se tourna vers son chéri en lui tendant la main :