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n° 17548Fiche technique28477 caractères28477
Temps de lecture estimé : 17 mn
05/09/16
Résumé:  Attention, une voisine peut en cacher une autre.
Critères:  fh extracon voisins groscul fépilée pénétratio
Auteur : Ticlip
Mes voisines

Qu’auriez-vous fait en croisant ma voisine du troisième dans le garage de l’immeuble ? Feindre l’indifférence ? Chimiquement et physiquement impossible. En essayant de masquer la convoitise écrite à l’encre indélébile dans votre regard, vous auriez agi comme moi. Vous vous seriez armé de votre sourire le plus charmeur avant de lui adresser un "bonjour" courtois. Puis vous vous seriez éloigné de quelques pas en direction de la porte d’accès à la cage d’escalier, en estimant intuitivement le temps qu’il lui faudrait pour atteindre l’emplacement de la grille d’aération. Même si vous ne croyez nullement à tout ce folklore, vous auriez murmuré une rapide prière afin que le gros ventilateur se mette en route à cet instant précis. Puis vous vous seriez retourné discrètement, tout en continuant votre chemin, afin que la soudaine interruption des bruits de vos pas sur le ciment n’attire l’attention. Et vous auriez apprécié la silhouette parfaite de votre voisine du troisième dont le souffle des pales, soudainement actives, aurait plaqué le tissu fin de sa robe sur ses courbes gracieuses tout en dévoilant le haut de ses cuisses idéales. Voilà ce que vous auriez fait !


Voilà ce que je fis… avant que mon cerveau de mâle en rut ne daigne prendre en compte deux informations cruciales. Le grincement des gonds de la porte vers laquelle j’étais censé me diriger, et l’apparition dans mon champ de vision d’une forme humaine. Me retournant, je me retrouve soudain nez à nez avec ma voisine de palier. Ma surprise, mêlée à la réalité de sa charpente de nageuse d’Allemagne de l’Est et l’amabilité de son visage de kolkhozienne, provoquent en moi un incontrôlable sursaut de frayeur que je ne peux réprimer. Son regard réprobateur me replonge quelques décennies plus tôt, le jour où la directrice d’école me surpris à soulever la blouse de ma camarade de classe. Je suis pris "la main dans le sac". Je lui propose bien, à elle aussi, un "bonjour", mais ce dernier sonne de façon si discordante qu’il devient, aussitôt prononcé, une nouvelle preuve de ma culpabilité. Le petit rictus se dessinant sur ses lèvres, si incroyablement fines par rapport à l’épaisseur de son visage, me confirme qu’elle n’est pas dupe. Elle continue son chemin en direction de son box, les bras chargés d’un volumineux carton, tandis que je m’empresse de disparaître.


En découvrant un autre carton bloquant la porte de l’ascenseur, et en constatant que deux de ses semblables pique-niquent sur le sol à ses côtés, deux solutions se présentent à moi. Faire celui qui n’a rien vu et grimper quatre à quatre les marches de l’escalier, ou faire demi-tour et me précipiter à la suite de ma voisine de palier pour lui proposer mon aide. Saisi d’un irrépressible besoin de rédemption, c’est ce dernier choix qui me fait me retrouver à nouveau dans le garage de l’immeuble au moment exact, mais non prémédité cette fois, où la jupe de ma voisine croise le souffle chaud du gros ventilateur toujours besogneux. Qu’auriez-vous alors fait en découvrant deux cuisses amples et fermes s’articulant au-dessus de deux jambes ciselées et musclées telles que les sculptaient les artistes de la Rome antique ? Vous auriez fait comme moi. Vous vous seriez arrêté dans votre élan, pris de court par le spectacle qui s’offrait miraculeusement à vous, et vous auriez apprécié. Bien évidemment, totalement envoûté par cet étonnant mélange de puissance et d’harmonie, votre cerveau se serait de nouveau montré défaillant et n’aurait fait aucun cas du fracas causé par la fermeture de la porte derrière vous. Fracas que le cerveau de votre voisine de palier aurait, lui, immédiatement analysé, provoquant chez elle une rotation soudaine à 180 degrés. C’est ainsi que je me retrouve pour la seconde fois en moins d’une minute pris en flagrant délit de voyeurisme.


Mal à l’aise, et complètement désorienté par le fait que ma voisine ait choisi de demeurer immobile dans le vent de l’aération, j’articule néanmoins un "Puis-je vous aider ?" que j’espère me sauver de sa désapprobation. Question purement rhétorique puisque je ne doute pas de sa capacité à soulever des charges tout aussi lourdes que celles que je peux moi-même porter. Son "J’accepte votre proposition." me surprend d’autant plus, mais il me permettra de faire amende honorable. C’est ainsi que je m’arrache à la vision de sa jupe courte plissée se soulevant au gré des expirations rauques de l’énorme et vieux ventilateur, dévoilant par intermittences la plénitude de ses cuisses si soudainement appétissantes, pour me précipiter vers les cartons encombrés qui s’impatientent au pied de l’escalier.


Vous n’imaginez pas combien il est difficile de transporter trois malheureux cartons, même remplis à ras bord de choses inutiles et juste bonnes à peser leur poids et à vous faire suer, lorsque votre regard, totalement hypnotisé, tente désespérément d’établir la connexion avec la partie inférieure, et partiellement dénudée, du corps de la personne qui vous accompagne dans cette mission. J’ai beau essayer de les orienter dans n’importe quelle autre direction, mes yeux se retrouvent systématiquement braqués sur les jambes de ma voisine de palier. Lorsqu’elles me précèdent dans le garage, lorsqu’elles se plient pour m’aider à me saisir d’une nouvelle charge à transporter, lorsqu’elles pivotent pour offrir à ma vue le galbe et les courbes de leur séduisante et éloquente musculature. Il m’est impossible d’en arracher mon attention. Et quand enfin je réussis, c’est pour croiser les yeux de ma voisine qui n’ont apparemment rien manqué de mon combat, et semblent beaucoup s’en amuser.


Une fois les cartons entassés dans son garage, ma voisine et moi nous retrouvons dans l’ascenseur alors qu’il grimpe sans se presser jusqu’à notre étage. Épuisé par une lutte perdue d’avance, je laisse mon regard déambuler sur les parois en métal puis s’aimanter sur le corps athlétique et charpenté qui me fait face. Compte tenu des proportions d’ensemble, la taille paraît finalement plus étroite et marquée au-dessus de hanches larges. Le ventre légèrement rebondi est ferme. Le Lycra rouge, élastique et moulant du débardeur qui l’habille, indique l’endroit exact où se situe le nombril, tout autant qu’il souligne les contours de deux seins lourds et tendus qui aimeraient bien s’émanciper de leur soutien-gorge. Les épaules sont droites et dénudées. Les bras révèlent une musculature à peine enrobée. Le visage carré, aux pommettes et au menton saillant, n’est pas aussi sévère qu’il le paraît. Deux petits yeux m’observent sous une frange de cheveux épais et bouclés.



Les mots qui proviennent d’entre les fines lèvres de ma voisine rompent le silence qui nous entoure. Ils sont prononcés d’une voix autoritaire mais douce. Depuis deux ans que nous partageons le même palier, jamais je ne l’ai entendu prononcer une phrase aussi longue. La petite sonnerie indiquant que nous sommes arrivés à destination m’extirpe de mes pensées. Je m’entends acquiescer à sa demande et lui emboîte le pas vers la porte de son appartement.


Cette dernière s’ouvre, puis se referme après mon passage. J’ai le curieux pressentiment d’être pris au piège.



Je la laisse me guider jusqu’à une petite pièce tenant lieu de cagibi. Je la suis sans même m’intéresser à la décoration des murs ou des pièces attenantes. Mon regard est fixé, comme hypnotisé, sur l’opulent postérieur qui se balance devant moi au rythme de notre avancée. Une fois atteint le petit local, elle déplie un escabeau et commence son ascension. À mi-chemin du sommet, elle s’immobilise soudain. Sans même tourner son visage vers moi, elle me demande de me rapprocher afin d’assurer sa sécurité. Je fais un pas en avant et m’aperçois que je vais me retrouver la tête juste sous sa jupe. J’interromps mon mouvement. Ma voisine ne bronche pas. Je progresse encore d’un pas, lève les bras et pose les paumes de mes mains sur ses tendons d’Achille. L’instant d’après, mes doigts enserrent ses chevilles.


La peau est tiède et soyeuse. Un léger picotement me parcourt le ventre, comme lorsque, gamin, je m’apprêtais à faire une bêtise. Ma voisine se hisse sur la pointe des pieds. J’ai désormais en face de mes yeux deux mollets nus aux muscles saillants. Puis elle se penche légèrement en avant, comme pour atteindre un endroit éloigné, une cachette secrète. Le mouvement soulève sa jupe. Mon regard glisse vers le haut, le long de ses cuisses amples et pleines, jusqu’aux plis qui les séparent de ses fesses. Elles sont rondes et fermes. Un élégant tanga en dentelle blanche souligne avantageusement les courbes gracieuses et charnues. Étonnamment, je ne ressens aucune honte à me délecter de la vue. D’un discret mouvement rotatif, la cheville droite se libère de mon étreinte. Le pied dans son prolongement escalade une nouvelle marche. Afin de se maintenir en équilibre, ma voisine écarte imperceptiblement la cuisse, m’offrant un panorama imprenable sur son entrejambe.


La fine dentelle du tanga dévoile tout ce qu’elle est censée cacher : un sexe rose pâle aux lèvres ourlées discrètement empourprées. J’ai brusquement très chaud. Mon sang martèle mes tempes. Je me sens mal à l’aise mais… impossible de détourner le regard. Mon pénis m’informe qu’il commence à se sentir à l’étroit et je dois me résoudre à écarter les jambes. Aucun poil pubien ne s’insinue entre les mailles de la dentelle. Tout comme le sont ses mollets et ses cuisses, le sexe de ma voisine est parfaitement épilé. Au point que je me demande s’il n’a jamais connu la pousse d’une quelconque pilosité. Un bruit de Scotch qu’on arrache me rappelle à l’ordre. Je bascule mon attention sur ce qui se passe plus haut, du côté des cartons. Ma voisine s’affaire toujours. De l’endroit où je me situe, j’observe ses deux seins ballotter de conserve au rythme de ses mouvements. Leur poids a tendu le Lycra de son débardeur vers le bas, augmentant considérablement l’échancrure du décolleté. La vision de sa poitrine se balançant, soumise aux forces de la gravité, est un enchantement, tout autant qu’un aphrodisiaque atrocement puissant.


Préoccupé par mon propre sexe qui ne cache plus son enthousiasme, je ne m’aperçois pas de ce qui se passe en haut de l’escabeau. Ma voisine s’est immobilisée. Tout à coup, sa respiration s’est accélérée, et s’accélère encore. Elle semble maintenant hors d’haleine. Elle me dit qu’elle est prise de vertige et souhaite que je l’aide à rejoindre le sol. Je saisis à nouveau ses chevilles. Sa peau me paraît plus chaude que la première fois. Lorsqu’elle descend son pied droit sur la marche située plus bas, ma main droite prend naturellement le chemin inverse et glisse vers le haut de son mollet. Il en est de même pour ma main gauche lorsqu’elle descend son pied gauche. Puis c’est encore au tour de son pied droit d’effectuer une progression d’une marche vers le bas. Ma main droite remonte donc en direction du milieu de sa cuisse qu’elle atteint après avoir contourné son genou. À cet endroit précis se situe le bas de sa jupe. Lorsque ma main gauche a rejoint le même emplacement sur la cuisse gauche de ma voisine, je me sens à la fois terriblement excité et effroyablement gêné. Je retire immédiatement mes mains mais ma voisine exige, dans un souffle, qu’elles restent en place et l’accompagnent jusqu’au bas de l’escabeau. C’est ainsi que lorsqu’elle reprend sa lente descente, mes mains glissent sous sa jupe, le long de ses cuisses, que mes pouces s’enfoncent légèrement dans les plis de ses fesses avant de s’écarter, que mes paumes caressent ses hanches, puis escaladent la dentelle de son tanga avant d’interrompre leur ascension au moment exact où mes doigts entrent en contact avec l’élastique qui maintient sa jupe au niveau de sa taille. Sa jupe que mes avant-bras retroussent, dévoilant une paire de fesses rebondies et un tanga dont la ficelle a presque été totalement engloutie par les courbes rondes et plaisantes.


Le cagibi est exigu. Mon dos n’est qu’à quelques millimètres du mur derrière moi. Celui de ma voisine n’est qu’à quelques centimètres devant moi. Nous restons là. Immobiles. Au rythme de ses épaules qui se soulèvent, j’imagine que sa respiration s’apaise. Qu’elle reprend doucement ses esprits. Mes mains n’ont pas bougé de sa taille. Mon regard, de son postérieur. Je lutte contre une irrésistible envie d’empoigner ses fesses. De les caresser. De les malaxer. Mais comme vous l’auriez évidemment fait, je ne profite pas de sa situation de détresse. Je reste un gentil garçon bien élevé et, avec délicatesse, je décolle mes doigts, puis mes paumes, de sa peau moelleuse. C’est alors que d’un geste rapide et énergique, elle se saisit de mes deux poignets et me force à maintenir mes mains en place sur son corps. Mon pénis prend immédiatement cela pour une invitation et se cabre autant que le tissu de mon jeans lui en laisse la possibilité. Ma tête me tourne. Puis soudain, c’est comme si elle s’effondrait sur moi. Son dos se plaque brutalement à ma poitrine. Son fessier, à mon entrejambe. Je me cogne au mur derrière moi. Je suis comme pris en sandwich. Il est strictement inconcevable qu’elle ne sente pas mon érection qui grandit contre son cul. Alors que, l’instant d’après, elle décolle ce dernier de mon sexe durci, j’imagine que c’est parce qu’elle vient de prendre conscience de la problématique de la situation. Mais non !… Elle le recolle immédiatement après l’avoir repositionné de façon à ce que la petite montagne de mon pénis endiablé vienne se caler dans la raie de ses fesses.


Ma voisine n’est plus la seule dont le rythme respiratoire augmente crescendo. Elle bascule sa tête en arrière sur mon épaule gauche. Son épaule droite est à portée de mes lèvres. Je la respire. Espiègle parfum d’agrumes et de transpiration mélangés. Ma bouche s’entrouvre. J’en envie de la mordre. Ses cheveux couvrent une partie de mon visage. De sa main gauche, elle me fait glisser la mienne hors de sous sa jupe pour me la faire poser sur son ventre, au niveau de son nombril. Le Lycra rouge colle à sa peau humide. Je sens les palpitations de son désir à travers les mouvements de son ventre qui se gonfle et se dégonfle. De sa main droite, elle me fait glisser la mienne sous la dentelle de son tanga, en direction de son sexe. Mes doigts continuent seuls leur progression vers sa vulve. Arrivés à destination, ils découvrent un clitoris turgescent, des lèvres gonflées et béantes, un vagin trempé et ouvert. Mes doigts entament aussitôt de petits mouvements rotatifs dont ces différents éléments sont, en alternance, les cibles.


Ma voisine possède un clitoris hypersensible qui l’électrise à chaque fois que mes doigts l’effleurent. Et un vagin jaloux et gourmand vers lequel mes doigts dévalent avec convoitise et opiniâtreté. Son bassin se cabre à chacune de mes visites, m’offrant de pénétrer plus profondément et de m’installer plus durablement. Son sexe est boulimique et insatiable. La situation est devenue totalement déraisonnable. Mes doigts se mutinent. La cadence à laquelle ils obéissent désormais devient folle. La pression avec laquelle ils s’appliquent sur les parois du sexe de ma voisine toujours plus ardente. Cette dernière scande le rythme par de petits gémissements courts et très aigus, contrastant avec ce qu’on aurait imaginé émis par un physique aussi massif. La mécanique ondulatoire et enthousiaste de son fessier contre ma queue est intenable. J’ai l’impression de devoir retenir coûte que coûte le bouchon d’une bouteille de champagne que l’on aurait agitée avec frénésie.


Mon regard se noie dans les profondeurs de son décolleté. Les aréoles de ses seins durs et tendus apparaissent à la lisière du débardeur. Les pointes font saillie à la frontière du tissu. Elles se cachent encore mais leurs proéminences sont si prometteuses. Mon appétit est grandissant. Ma main gauche quitte son emplacement pour grimper à leur rencontre mais elle est aussitôt réprimandée par celle de ma voisine qui lui impose de demeurer plaquée sur son ventre. Mes efforts pour tirer le Lycra vers le bas et faire apparaître les tétons tant désirés restent vains. Tant pis.


Mes doigts sont profondément enfoncés dans son vagin qu’ils caressent fiévreusement lorsque les cuisses de ma voisine se resserrent brusquement. Son corps s’agite de multiples soubresauts. Comme soumise à des salves de déflagrations successives. Elle semble perdre tout contrôle. Ses gémissements se font cris. Elle se cambre soudainement. Sa gorge émet un long gémissement sourd et guttural, presque animal. Puis elle s’affale sur moi et m’écrase de tout son poids. Nous restons à nouveau immobiles. Mais dans une position qui, vue de l’extérieur, pourrait paraître assez cocasse. Une minute s’écoule. Je retire précautionneusement mes doigts de son sexe dégoulinant. J’extirpe ma main de sa culotte et la passe par-dessus sa jupe. Elle ne s’y oppose pas cette fois. Au contraire, elle décolle son corps du mien et se redresse. Elle reprend sa position d’avant : dos tourné, quelques centimètres devant moi. Je la laisse s’échapper. Je n’ai pas éjaculé. Mon sexe est toujours congestionné et proéminent sous mon jeans. Je me sens un peu frustré.


Dans la pièce, la chaleur dégagée par nos ébats m’étouffe. Ma voisine ne dit rien. Elle ne bouge pas. Le temps passe. Attend-elle que je m’éclipse ? J’esquisse un mouvement mais mon érection non satisfaite me handicape. Mon gland décalotté et comprimé frotte contre la boutonnière de mon caleçon. C’en est douloureux. Que puis-je faire ? Je ne vais quand même pas me soulager ici… devant elle. Ou plutôt, derrière elle. Je ne peux pas non plus rentrer dans cet état dans mon appartement : ma femme va instantanément remarquer ce qui se passe. Et si je croisais un autre voisin en sortant. Je me résous donc à patienter. Les yeux braqués sur le dos de ma voisine de palier que je viens, de façon complètement improbable, de faire jouir.


La sueur a bruni le tissu du Lycra le long de sa colonne vertébrale. Des gouttelettes luisent sur ses épaules. La bretelle gauche de son débardeur a glissé le long son bras musclé. Sa jupe n’est pas tout à fait en place. J’ai du mal à réaliser ce qui vient de se produire. Mon sexe ne dégonfle pas. C’en devient embarrassant. Subitement, les mains de ma voisine disparaissent sous les plis de sa jupe. Elles semblent se frayer un chemin puis se saisir de quelque chose qu’elles font ensuite coulisser vers le bas. Elles réapparaissent avec, accroché aux deux pouces, un tanga de dentelle blanche. Elles finissent de faire glisser ce dernier jusqu’au sol en parquet. Chacun des deux pieds s’émancipent alors de la culotte devenue indésirable. Je demeure interdit. Le dos devant moi bascule en avant. De sa main gauche, ma voisine prend appui sur l’escabeau en face d’elle. De sa main droite, elle retrousse sa jupe par-dessus sa taille, dévoilant un postérieur robuste mais si harmonieux. Les doigts de sa main avancent petit à petit vers la raie de ses fesses qu’ils écartent pour exhiber à mon regard un anus négligemment dilaté et un sexe inconsidérément offert. Du liquide vaginal frais et luisant coule le long de sa cuisse. Les lèvres brillent de sécrétions lubrifiantes. Le clitoris palpite sous la pression du sang et de l’envie. Le rose qui tapisse l’entrée du vagin s’assombrit en son centre comme pour indiquer le départ du chemin à emprunter.


Ma queue a répondu positivement à l’invitation bien avant mon cerveau. Une fois de plus, je me demande ce qui me gouverne. Je dégrafe ma ceinture et déboutonne mon jeans à la hâte. Je le descends jusqu’aux chevilles et manque de m’écrouler par terre en m’en débarrassant complètement. Cela fait des années que je n’ai pas vu mon pénis en aussi grande forme. Il est braqué à l’horizontale, le gland avide et violacé. Un instant, j’hésite devant les deux orifices qui se proposent à moi. Mais juste un instant, car mon ardeur et ma convoitise n’ont d’autre concurrente que mon impatience. De mes deux mains, je saisis sans délicatesse la taille de ma voisine au moment même où l’extrémité de mon sexe frôle l’entrée du sien. Je ne prends absolument aucune précaution et m’enfonce d’un seul coup le plus profondément possible. Elle semble surprise, bascule la tête en arrière, se cambre violemment et émet un grognement grave et rauque. Sa main droite quitte la position qu’elle tenait sur sa fesse pour rejoindre en urgence le montant de l’escabeau et s’y accrocher. Le grognement se fait moins audible mais ne disparaît pas. Je me demande si l’urgence et la rudesse de ma pénétration ne l’auraient pas blessée. Dans la confusion, et bien qu’il hurle son opposition à cette décision, j’engage tout doucement mon pénis sur le chemin de la sortie. C’est alors que quelque chose me comprime la base du sexe, comme un anneau qui se resserre. Le vagin de ma voisine refuse que je la quitte. Et d’un mouvement très autoritaire vers l’arrière de son bassin, elle revient brusquement plaquer son postérieur contre mon ventre, regagnant ainsi les quelques centimètres de pénis qui s’étaient échappés.


Ma verge est prisonnière d’un univers ouaté, chaud et humide. Elle flotte en apesanteur dans une sorte de serre tropicale dont les parois la caressent, la massent et la pompent en suivant un savant mélange de rotations, de compressions et de légers va-et-vient. Je regarde les hanches de ma voisine décrire sous mes yeux une danse d’un érotisme tranquille. Je baisse les paupières. Depuis toutes ces années où mon sexe n’a plus connu que celui de ma femme, étroit et lunatique, j’avais oublié que chaque vagin a ses particularités, son caractère propre. Celui où je me trouve est festif et langoureux. C’est un bain de jouvence. Je redécouvre le plaisir. D’une certaine façon, je suis en train de vivre un nouveau dépucelage. Quand je ressens soudain une vilaine sensation de froid, j’ordonne à mes paupières de remonter illico pour découvrir avec horreur que ma voisine m’a éjecté. À mon grand soulagement, l’instant d’après, je la vois s’empaler de nouveau, avec autant de force que la fois précédente, m’accordant un autre voyage au plus profond d’elle, un spectaculaire cambrage de reins et un nouvel exemplaire de grognement gourmand et bestial. Ce n’est pas tant mon pénis qui entre et qui sort, qui s’invite et qui se dérobe, que le vagin de ma voisine qui l’engloutit puis l’expulse, qui le dévore puis le recrache.


Imperceptiblement, le tempo s’accélère. L’excitation approche de son apogée. Le désordre et la fureur s’installent. Le postérieur de ma voisine se détache de mon ventre puis s’y recolle frénétiquement. Sa gorge scande à nouveau cet emballement de petits cris aigus et plaintifs qui accentuent mon désir. Mon pénis s’épaissit au-delà de ce que je le pensais capable. Ma main droite glisse le long de sa colonne vertébrale. Léchant d’abord son Lycra imbibé de sueur, puis sa peau luisante et caoutchouteuse. Mes doigts agrippent les boucles de ses cheveux qu’ils tirent sauvagement vers l’arrière. Son corps se cabre et un son lourd et caverneux sort de sa bouche grande ouverte au moment même où j’éjacule en elle, propulsant une quantité de sperme brûlant sur les parois de son vagin. Je me suis raidi. Tous mes muscles sont tendus. Mes jambes me font mal. Le corps de ma voisine s’agite de convulsions anarchiques. Tout comme ma bite qui dégorge par petites bordées désordonnées sa bile blanche et visqueuse.


Le calme revient alors que nos respirations s’apaisent. Le silence reprend ses droits dans le petit cagibi témoin de l’ivresse de notre baise. L’odeur de sexe règne. Plusieurs minutes s’écoulent. Mon pénis n’est pas vraiment pressé de rentrer à la maison. Un écoulement tiède enrobe mon testicule gauche avant de s’égoutter en aval sur ma cuisse. Ma voisine de palier est toujours accrochée à son escabeau lorsqu’elle tourne imperceptiblement son visage dans ma direction.



Son corps épuisé s’est un peu avachi sur le mien. Sans un mot, j’empaume ses fesses copieuses que j’écarte en douceur afin de dégager ma queue toujours vaillante. Je baisse les yeux et regarde son anus qui continue de se contracter par à-coups, et sa chatte encore palpitante. Le flot de sécrétions vaginales, mélangées au sperme liquoreux, se répand sur ses jambes.


J’enfile maladroitement mon caleçon. Puis mon jeans. Elle n’a pas changé de position. Son cul et sa féminité baveuse s’offrent toujours à moi. Cela me démange d’y appliquer ma langue. Je me retiens. Je fais un pas sur le côté, me retourne et parcours le couloir qui me sépare de la porte d’entrée. Je la referme après mon passage. Je suis tout tremblant. J’ai l’impression de flotter… et de perdre pied.


* * *



Deux jours plus tard, j’ouvre ma boîte aux lettres dans le hall de l’immeuble lorsque ma voisine du troisième sort de l’ascenseur. Ma voisine du troisième… vous savez ? Celle à la silhouette si parfaite. Je pivote la tête dans sa direction. Elle porte la même petite robe à bretelles bleue, légère et courte que lors de notre dernière rencontre dans le garage. L’oscillation accentuée de ses seins menus sous le tissu tendu me laisse penser qu’elle ne s’est pas encombrée de soutien-gorge. Je croise son regard. Elle me donne le bonjour, un sourire espiègle sur le visage. Elle sait l’effet qu’elle produit sur les hommes. Je suis bien évidemment ravi de lui rendre son bonjour. Je replonge mon attention sur le contenu ma boîte aux lettres. Elle passe derrière moi. Le bruit des hauts talons compensés résonnent sur le carrelage. Mon oreille est attentive. Au son, j’estime qu’elle est arrivée devant la porte vitrée qu’elle s’apprête à pousser pour rejoindre la rue. À cette heure, le soleil déclinant frappe le vitrage de toute son ardeur. Je sais que si je jette un coup d’œil maintenant, je la verrai à contrejour. Ainsi pourrai-je apprécier son corps magnifique en ombre chinoise. Je regarde ? Ou je ne regarde pas ? Que feriez-vous à ma place ?



La voix assurée et enjôleuse de ma voisine vient de résoudre mon dilemme. Je bascule mon regard dans sa direction. Elle se tient sur le seuil, à contre-courant du flot de lumière. C’est comme si le soleil avait fait disparaître sa robe d’un coup de baguette magique. La vision qui m’est offerte est tout simplement divine. Je confirme. Ma voisine ne porte pas de soutien-gorge.