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n° 17568Fiche technique39252 caractères39252
Temps de lecture estimé : 23 mn
21/09/16
Résumé:  Aujourd'hui encore, même si un certain nombre d'années se sont écoulées, je me souviens très bien de ma première expérience avec plusieurs hommes... et ce que ça a impliqué ensuite.
Critères:  fh fhhh inconnu amour cérébral fmast fellation cunnilingu pénétratio fsodo gangbang
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Pluralités



Aujourd’hui encore, même si un certain nombre d’années se sont écoulées, je me souviens très bien de ma première expérience avec plusieurs hommes… Et ce que ça a impliqué ensuite… J’avais alors juste vingt-deux ans ; c’était l’anniversaire de Pierre, mon mec d’alors (il fêtait ses vingt-sept ans), et nous n’avions pas bu que de l’eau minérale.

Retour d’un bon paquet d’années en arrière…


Après avoir réussi à rentrer indemnes, nous sommes à présent dans sa chambre, déjà nus tous les deux. Mon mec est béatement allongé sur le dos, et moi, je lui fais une belle fellation. Enfin, j’essaye car je suis quand même un peu dans le brouillard ! D’ailleurs, depuis tout à l’heure, il me semble entendre des petits bruits curieux, mais je me dis que c’est dans ma tête, d’autant que je sens que je ne suis au top de ma lucidité ! Pour mieux lui prodiguer ma sucette, je change de place, puis c’est alors que je crois voir deux personnes qui nous matent en catimini à travers l’entrebâillement de la porte de chambre à coucher !


Surprise, je lève la tête pour mieux regarder. Plus rien. L’esprit un peu dans les brumes, je replonge sur cette queue qui m’attend. Mais quelques instants plus tard, je revois distinctement deux têtes dans l’entrebâillement. Voulant en avoir le cœur net, d’un bond je me jette sur la porte que j’ouvre en grand, et je me retrouve nez à nez avec deux gugusses inconnus !



Je sens une main se poser sur mon épaule. Mon mec prend le relai :



Une sacrée affaire au lit ? Ce n’est pas désagréable à entendre et à savoir, mais bon… Mi-figue, mi-raisin, je réponds :



Tout piteux, il ne répond rien. Je suis en rogne, mais aussi excitée par la situation. Oui, l’alcool, ça désinhibe dans certains cas ! Avec une pointe d’ironie dans la voix, je reprends :



Toujours nue, je me tourne vers les deux voyeurs qui sont plantés sur place comme deux parcmètres dans l’encadrement de la porte :



L’autre ne se dégonfle pas du tout, il ose répondre :



Énervée, je me tourne vivement vers mon mec :



Rougissant, Fabien incline un peu la tête. Par contre, Cédric me scrute de la tête aux pieds avec une évidente satisfaction. Je constate au passage que c’est « chapiteau » dans son pantalon. Ça fait toujours plaisir de constater qu’on fait son petit effet ! Mais bon !


Je ne sais pas ce qui m’a pris, sans doute la vengeance. L’alcool aussi… C’est un justificatif bien commode, je le reconnais.


Toujours nue de la tête aux pieds, je me poste impudiquement devant les deux visiteurs du soir, mains sur les hanches, les fixant bien dans les yeux chacun leur tour. Même le Cédric, le cynique (ça rime), est à présent gêné, ce qui m’amuse beaucoup ! Quant à l’autre, Fabien, il aurait pu se sauver à quatre pattes qu’il l’aurait fait ! Mais il se contente de regarder fixement ses chaussures, tout en me zieutant quand même de temps en temps.


Impérieuse, je tourne la tête vers mon homme et je lui lance :



Les deux autres sont sidérés, je le vois bien du coin de l’œil. Quant à Pierre, il pédale dans la semoule, comme on dit. Il se racle la gorge :



Je fais un pas de côté et je commence à compter :



À notre énorme stupéfaction à tous, c’est Fabien, le plus timide, qui se décide, clamant bien fort d’une voix singulièrement assurée, comme s’il était aux enchères, dans une salle des ventes :



Ses deux copains se tournent vers lui, le regardant très surpris. Moi-même, je suis étonnée ; je n’aurais pas pensé que ce soit lui qui se jetterait ainsi à l’eau ! Nous sommes encore plus surpris quand il s’avance vers moi et passe carrément un bras viril autour de ma taille :



Là, c’est moi qui bredouille. Il me serre encore un peu plus contre lui, me regardant intensément :



Et pour couronner le tout, il m’embrasse dans le cou ! Sur le coup, ça me fait plein de frissons, puis plein de choses dans le ventre ! Eh bé, je n’aurais jamais cru ça de lui ! Et aussi de moi ! Dans quelle situation à la con, je me suis fourrée, moi ? Et en plus, il fait ça bien, avec ses larges mains qui se baladent agréablement sur ma peau dénudée !


Du coin de l’œil, je vois mon mec rester bouche bée. Ça lui fera les pieds, à cette andouille de triple crétin ! On n’a pas idée de se lancer dans des paris stupides ! Par contre, je me demande si je ne ferais pas mieux de déguerpir au plus vite, car la situation m’échappe et les partouzes, ce n’est pas trop ma tasse de thé !



Fabien vient de me soulever du sol sans effort, et lentement il me porte vers le lit. Il est peut-être un peu plus petit que les autres, mais je constate qu’il est plutôt balèze ! Il passe sous le nez de mon homme qui reste toujours figé, dépassé par les événements. Par contre, Cédric, lui, s’approche du lit ; je sens qu’il ne va pas rester éternellement un voyeur ! Je reconnais que, l’un dans l’autre, je ne serais pas contre une petite expérience épicée, mais si possible gentillette et soft…


Avant que Fabien ne me dépose sur le lit, je décide de mettre les choses au point :



Jouant les outragés, celui-ci râle :



Tout en me déposant délicatement sur le lit, Fabien explique :



Et il m’embrasse posément, tout en commençant à me caresser et me peloter partout ! Je dois reconnaître que c’est très agréable, venant de sa part. Pourtant je ne suis pas de celles qui se laissent faire pour un oui ou pour un non !


Et puis après, tout va trop vite ! Cédric arrive aussitôt, ses mains se posent sur moi, mais curieusement, je ne déteste pas. Peu après, six mains parcourent ma peau, la caressent, la cajolent, me procurent de doux frissons. À première vue, ils ont décidé d’y aller doucement, et de ne pas me « violer » tout de suite.


J’ai des frissons partout, des picotements, comme si des milliers de fourmis parcouraient mon corps. Je tremble, pas de peur mais de plaisir ! Je n’aurais jamais cru que ça m’aurait fait un tel effet ! Comme quoi qu’on ne se connaît vraiment jamais.


Très vite, nous sommes tous les quatre nus, un enchevêtrement de corps en chaleur, en sueur, faits de soupirs, de feulements, de râles, comme libérés de toute chaîne. J’ai à ma disposition trois queues bien tendues et bien gonflées de convoitise, et elles ne sont que rien qu’à moi, que pour moi, alors j’en profite éhontément ! C’est un vrai délice que de les prendre en main, de les sentir palpiter sous mes doigts, de jouer avec. J’ose sans problème goûter leur saveur, certaines plus sucrées, d’autres plus acides. J’aime quand elles se frottent sur moi, laissant parfois une petite trace humide.


Alors que je garde obstinément les yeux fermés pour mieux jouir des sensations, une bite se frotte sans vergogne sur mes seins tandis j’en suce suavement une autre. Puis quelqu’un écarte mes jambes pour venir me faire une petite léchouille que j’apprécie beaucoup. Je lèche et je suis léchée, le pied ! Hélas pour moi, cet instant de grâce est bien court, et peu après je sens que quelque chose de plus consistant vient de décider de s’inviter dans ma chatte détrempée. Le pire est que je ne cherche même pas à savoir qui s’offre cette permission non accordée ; je garde résolument mes yeux fermés.


L’intrus me pistonne sans vergogne, mes seins sont toujours le jouet d’une queue, et ma bouche est très occupée à satisfaire une troisième bite dont j’aime particulièrement le goût. Je m’imagine comme actrice d’un film porno, comme étrangère à mon corps. Finalement, c’est si facile de devenir une salope, quand j’y pense ! Malgré ma bouche remplie, je ne peux m’empêcher de gémir doucement :



Après, je ne sais plus bien, je perds la notion du temps. Je sens confusément une sourde bataille, un autre voulant à son tour s’introduire en moi. Je suis ballotée, toujours étrangère à moi-même. Je sens comme une tornade chaude qui se lève en moi.


J’entends des murmures, des grognements, des mouvements parfois doux, parfois brusques. Non, je n’ouvrirai pas les yeux, je suis comme dans un cocon, comme dans un rêve, la réalité ne m’intéresse pas du tout ! Je me laisse bercer par cette étrange sensation qui se lève en moi, chaude, humide, excitante !


C’est un tourbillon qui m’emporte ; je ne sais plus qui me fait quoi, je ne sais plus qui me caresse, qui pose ses lèvres sur mon corps, qui je suce avidement, qui est en moi, qui se vide en moi ! C’est comme si je baignais dans un autre monde lumineux, vertigineux, avec tant de sensations qui m’éblouissent, qui me câlinent, qui me bercent.


Je sais que je jouis comme une petite folle, mon corps vibre, tangue, danse. Le plaisir m’irradie de la tête aux pieds, je m’entends crier, dire plein de choses dont je ne me savais pas capable, faire plein de choses que jamais je n’aurais osé faire.

Oui, c’est un tourbillon qui m’emporte au loin, qui me fracasse et qui me laisse brisée de plaisir, alanguie, totalement épuisée mais largement repue !


Puis je ne sais plus, je ne me rappelle plus.


Je me réveille dans ce grand lit, avec trois hommes à mes côtés. Fabien est juste à côté de moi, il m’enlace ; je me sens curieusement bien. Pierre et Cédric sont au bout du lit, dans l’autre sens. Je me sens honteuse de ce que j’ai fait ! Je regarde fixement le plafond. Soudain, j’entends une voix me murmurer :



C’est Fabien qui s’adresse à moi, sourdement, toujours en train de m’enlacer :



Je rougis violemment. Il continue, me caressant délicatement le ventre :



Sa main remonte insensiblement vers mes seins.



Sa main caresse délibérément mon sein sans que je proteste vraiment. Il se colle encore plus contre moi.



Cette déclaration me trouble. Je suis dispensée de répondre car les deux autres hommes se réveillent en grognant. Du coup, Fabien enlève sa main. Je regrette presque… Cédric a un large sourire en me voyant, Pierre me tourne toujours le dos, s’étirant un maximum dans un grand bâillement.



Ça fait sursauter Fabien, tandis que le regard un peu inquiet de Cédric passe alternativement de Pierre à moi. À la fois rigolard et un peu gêné, il finit par lâcher :



Il se retourne violemment ; je suis à présent assise, les bras croisés.



Enjoué, mon petit ami se tourne vers Cédric :



Pierre ouvre de grands yeux. Visiblement, il n’était pas au courant, contrairement à Fabien qui se cache la tête dans ses mains ayant murmuré un laconique « Ah le con ! » D’un bond, je me lève et j’assène à un Pierre passablement ahuri :



Je n’attends pas sa réponse ; altière, je sors de la chambre, ramassant au passage mes habits. Quelques secondes plus tard, la porte d’entrée claque.


Définitivement.




Dualité



Puis jour après jour, le temps passe, de la même façon que l’eau sous les ponts…


Pierre a bien essayé de me contacter, mais il a vite compris que j’avais décidé d’en finir avec notre histoire. Il m’a traitée de salope ; je lui ai répondu : « À qui la faute ? » Qui a fait ce pari stupide ? Lui ou moi ?


Pendant quelques jours, j’ai évité d’aller dans les mêmes endroits que lui, que nous. Ça m’a permis de découvrir d’autres lieux, et souvent je n’ai pas perdu au change. Puis un beau jour, à ma très grande surprise, j’ai découvert Fabien qui m’attendait sur mon palier.



Et il me tend un petit bouquet de fleurs. Surprise, je ne peux m’empêcher de les prendre. Je ne sais pas quoi faire. C’est lui qui demande :



Peu après, nous sommes dans mon petit salon. Fabien s’explique :



Il s’approche un peu plus de moi :



Je lui souris :



Avec une surprenante vélocité, il se penche sur moi et m’embrasse. Je me laisse faire. Puis nos lèvres se séparent. Je lui demande carrément :



Plaçant sa main sur sa nuque, il lève les yeux au plafond, comme pour chercher ses mots, puis me regarde dans les yeux…



Assez étonnée, je regarde dans les yeux :



Je pouffe de rire. Il est con quand il veut ! Con mais gentil, vu le ton sur lequel il a dit sa dernière phrase. Je me reprends :



Je me recule un peu :



Et là, c’est moi qui l’embrasse. Nous nous retrouvons très vite dans ma chambre, vautrés sur mon lit. Il a quelque chose de spécial, ce Fabien ; j’adore être dans ses bras, j’adore quand il me caresse, quand il me fait l’amour. Je ne sais pas expliquer le comment du pourquoi, c’est ainsi.


Il couvre mon corps de baisers brûlants qui me marquent telles de fines morsures. C’est dingue comme sensation ! Ses mains capturent mes seins, mes fesses, sa langue continue son exploration. L’amour, c’est une question de partenaire, et ça, c’est totalement vrai car aucun autre homme ne m’avait fait cet effet ! Je ne dirais pas que mes précédents amants étaient nuls, certains savaient très bien me faire jouir, mais avec Fabien, c’est autre chose, c’est l’Himalaya !


Je n’en peux plus, je le réclame :



Me redressant un peu sur les coudes, je proteste un peu :



Et très obéissant, il entre en moi. Je crie de plaisir quand sa belle verge coulisse en moi, quand il me remplit lentement, posément, quand je sens les centimètres entrer en moi. Je crie encore plus fort de plaisir quand il commence à coulisser en moi.



Il accélère, ça me rend carrément folle. Pourquoi ce type ? Pourquoi lui ? Peu importe, je suis submergée par un tsunami d’émotions démentielles, je roule comme un minuscule galet sous ce puissante vague dévastatrice ! Je crois mourir, tant la sensation est forte, puissante. Si c’est ainsi qu’on arrive au paradis, alors je veux bien mourir éternellement !




Unique



Ça va faire au moins cinq-six fois que je jouis. Le plus étonnant est que sur le coup, ça m’épuise complètement, puis quelques instants plus tard, vorace, j’en veux encore et encore ! Et Fabien semble bien disposé à m’assouvir !


Actuellement, je le suce lentement, suavement. J’aime le goût de sa pine, cette sucette improvisée mais excitante, cette saveur un peu âcre mais sensuelle. Il vient juste de jouir à son tour, et je me dois de le remettre d’aplomb ; c’est la moindre des choses, il me semble.



J’ôte sa queue de ma bouche :



Puis je le reprends en bouche, naturellement. Pourtant, la fellation n’est pas une pratique que j’adore, mais avec lui ça passe très bien. Pour un peu, j’en redemanderais ! Comme j’ai par la suite redemandé bien des choses, et pas des moindres. Comme une envie de savoir, de tester, de me tester…


Fabien est debout, près du lit. Il boit une grande gorgée d’eau tandis que, couchée sur le côté, je me prélasse, profitant des dernières vagues de plaisir. Il repose la bouteille, s’assied au bord du lit et me caresse longuement, ses yeux rivés sur moi. J’aime.

Ses mains suivent le contour de mes fesses, s’y attardent. Il murmure :



Et il continue ses caresses. Ostensiblement, je tends les fesses, lui présentant ainsi un fruit mûr à croquer. Ses doigts s’insinuent alors dans ma fente, taquinant mon clitoris à peine reposé. Je le laisse faire, c’est si bon !



Aussitôt, il se positionne pour diriger sa verge bien dure vers mon entrée dégoulinante. Vicieusement, il joue avec mes lèvres du bout de son gland, s’amusant à taquiner parfois mon petit bouton rose déjà bien excité. Perversement, il plonge un peu son bâton de chair chaude en moi, juste un peu, mais déjà trop pour que j’en veuille plus. Et bien sûr, j’en veux plus, car j’aime être prise par lui ! Il continue son petit manège encore un certain temps, puis soudainement sa queue vient se caler au bord de mon petit trou. D’une voix sourde, il dit :



Il rit, puis se reprend :



Amusée, je souris. Je ne suis pas trop dupe : les hommes adorent s’enfoncer à cet endroit. Mais avec lui, je pense que ça passera comme une lettre à la poste. Je soulève légèrement ma fesse libre pour lui faciliter la tâche.



C’est à moi de rire tandis qu’il en profite pour venir se caler au bon endroit. L’instant suivant, il frotte son gland sur la cuvette de mon anus. La sensation est un peu curieuse, mais je ne déteste pas. Quelques instants passent avant que ne retentisse un :



Je sens bien que Fabien s’excite, et pas qu’un peu. Inlassablement, il continue de se frotter sur cet endroit intime de ma petite personne, et il me semble bien que ma cuvette interdite s’évase de plus en plus. Décidément, il y a bien des choses que j’ignorais de mon anatomie ! Je m’habitue à l’étrange sensation, et ce n’est pas désagréable, loin de là. Il est vrai que le désir de mon partenaire m’excite.


J’ai la nette impression qu’on tente de forcer un peu la porte de service. Je m’en doutais un peu, mais ça ne me dérange pas. C’est d’ailleurs plutôt aguichant ! Je glisse mes doigts dans ma fente à la recherche de mon petit bouton si tactile. Fabien s’en est aperçu et visiblement, ça lui a donné des ailes car il continue à se frotter à moi plus encore. Puis il se retire un court moment pour mieux revenir. J’ai la sensation que c’est plus humide, plus lubrifié. Il recommence son petit manège deux fois de plus. À la troisième fois, je risque un œil : oui, il lubrifie son gland de sa salive en la déposant sur ses doigts et en l’étalant ainsi. Curieusement, ça m’excite plus encore !



En même temps, il donne un petit coup de reins et quelque chose entre en moi, juste un peu, mais c’est bien en moi.



Et il commence une série de va-et-vient. Il fait attention, c’est certain, mais il est néanmoins en train de me perforer, de m’enculer, si on n’a pas peur des mots. Lentement mais sûrement, il coulisse en moi. Puis soudainement il se retire. Intriguée, je lui demande :



Sa réponse est de se réintroduire en moi. Je suis un peu surprise de la facilité avec laquelle il est à nouveau dans cet étroit couloir sans que ça ne soit pénible pour moi. Ce n’est pas la première fois que je me fais sodomiser, mais d’habitude il me faut une tonne de lubrifiant et une très bonne disposition aidée par des heures de préliminaires.



Je ne réponds pas. Ça me plairait bien qu’il en reste là, mais ça me plairait aussi qu’il aille plus loin car j’ai envie de savoir si je suis prête à l’accepter entièrement, et quelque chose me dit que la réponse est oui. Négligemment, je lâche :



Je me contente de sourire. L’instant d’après, je le sens s’introduire plus loin en moi, et il le fait délicatement. Je crois que j’ai eu raison de me laisser faire. Je me demande alors jusqu’où je ne pourrais pas aller avec Fabien. Cette pensée me trouble !



Je ne me savais pas si triviale. En bon soldat obéissant, il joue admirablement de sa baïonnette dans mon entrée des artistes. Le moins que je puisse dire est que ça me procure de sacrées sensations ! Je l’encourage :



Il s’enfonce en moi, coulissant amplement, lentement, puissamment. C’est très bon comme ça ! J’adore le sentir de la sorte, sentir toute sa queue.



Je me masturbe comme une petite folle. Le feu de mon clitoris et le feu de mon cul se mélangent en un cocktail explosif. Ma jouissance déflagre quand j’entends ses râles de plaisir, quand je sais, quand je sens que son sperme envahit mon cul. Être enculée, oui ; avec lui, j’adore, et je sens que ce ne sera certainement pas la dernière fois que je jouirai, prise de la sorte, le cul bien rempli, le cul en fusion !




Multiple et unique



Jour après jour, Fabien explore mon corps sans se lasser et sans me lasser ; il m’aide à me lâcher encore plus loin, à me laisser aller complètement, par-delà toute notion de bienséance, de pudeur, de honte. Faire l’amour avec lui est un immense plaisir ; peu importe si je suis la dame de ses pensées ou une chienne assoiffée de sexe. J’adore quand il est en moi, quand il me remplit, quand il m’inonde.



J’adore découvrir avec lui d’autres horizons, d’autres contrées, d’autres façons de faire et d’être. Parfois, quand je pense à certaines soirées, je me dis que nous y avons été de bon cœur et que si un de mes ex m’avait parlé de faire la même chose, je l’aurais traité de pervers ou de vieux dégoûtant ! Maintenant, je fais pire…


Ah, toutes ces nuits de folie durant lesquelles je m’offre totalement, complètement, absolument ! Je n’en reviens pas moi-même, jusqu’à quel point je peux aller dans l’abandon, dans le don de mon corps et même de mon âme ! Et sans remords aucun… car avec Fabien, tout me semble si naturel, si évident, surtout quand je sais qu’au bout je jouirai comme une petite folle jusqu’à m’en déglinguer le corps, m’en briser les os, bouillir le sang, et cela, pas qu’une seule fois. Je meurs et je renais plus forte encore à chaque fois ! Il faut le vivre pour le comprendre.


J’adore sa langue quand elle s’insinue en moi, quand elle me désire, me dévore. J’adore son sexe quand il se frotte contre moi, qu’il pénètre en moi, peu importe l’endroit ! Quand sa chair fusionne avec la mienne, quand je deviens folle de désir, quand je deviens chienne, quand je l’appelle, quand je veux qu’il me possède, qu’il me remplisse encore et encore, toujours !


Puis quand je sombre dans la béatitude de son plaisir et du mien, quand mon corps flotte, quand mon âme est ailleurs, quand je suis rompue et repue…


C’est Fabien qu’il me fallait, que je veux pour moi, hier, aujourd’hui, demain, tous les jours, éternellement ! Mon Fabien !


Vous comprendrez que dans ces conditions, avoir plusieurs partenaires en même temps ne me tente pas plus que ça, même si c’est comme ça que j’ai rencontré mon Fabien adoré. Pour notre entourage, il a fallu inventer d’autres circonstances pour notre rencontre : je me voyais mal expliquer que nous nous étions connus incidemment dans le même lit avec d’autres partenaires !


À bien y réfléchir, ce que j’avais ressenti ce jour-là était en réalité dû à Fabien, car j’éprouve toujours avec lui les mêmes sensations que j’avais attribuées au fait d’être désirée par plusieurs hommes. Peut-être qu’un jour je me laisserai tenter à nouveau par les plaisirs de la pluralité, mais actuellement, avec Fabien, je goûte en plus aux joies d’un autre type de pluralité. Que je vous explique tout ça…


Suis-je une salope ? Oui et non. Je ne le suis qu’avec lui. Pour lui, j’aime être plein de femmes en même temps. C’est ma façon de voir la pluralité… J’aime, et il adore !


Une femme-enfant, quand il me protège dans ses grands bras protecteurs, quand il m’apprend tous les gestes qui peuvent nous offrir du plaisir, quand il me berce avec des mots d’amour et de caresses tendres.


Une femme-maîtresse, imprévisible, malicieuse, pour lui offrir des interdits, me laisser désirer, lui ordonner de me prendre dans des endroits insolites. Innover, l’entraîner loin dans ses limites et dans les miennes !


Une femme-jouet, pour être à sa merci, consentante, afin qu’il abuse de moi, qu’il réveille ses instincts les plus fous, quand il me prend, quand il me laisse, quand il joue avec moi !


Une femme soumise, à genoux, à ses pieds, attachée. Quand il ordonne, quand je lui obéis. Quand je suis son esclave. Souffrir de plaisir, j’en redemande encore et encore !


Une femme simplement, douce, câline, boudeuse, capricieuse ! Dépendante de lui et parfois si rebelle.


Oui, je suis toutes ces femmes, et je suis à lui !



PS : un grand merci à ma femme adorée pour diverses idées…