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n° 17573Fiche technique19672 caractères19672
Temps de lecture estimé : 11 mn
26/09/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Rêve ou réalité ? Il faut reconnaître que le grand-père d'Alice est bien particulier...
Critères:  fh jeunes bizarre humilié(e) vengeance fellation double fsodo partouze zoo pastiche délire humour
Auteur : Jakin            Envoi mini-message
Alice se venge

Un petit texte un peu déjanté et sans prétentions, juste pour le fun, librement inspiré de Lewis Carroll.

Je vous assure n’avoir fumé que des Malboro, et rien d’autre…


— oooOOooo —



Alice marchait d’un pas assuré, indifférente aux regards des passants. Elle savait qu’elle était belle, bien sûr, mais là, elle s’en fichait. Elle était perdue dans ses pensées, indifférente à son environnement.


Elle venait d’avoir 18 ans, et son bac en poche, devait aller en fac de lettres fin septembre. Blonde aux cheveux mi-longs un peu rebelles, yeux verts, quelques taches de rousseur jusque sur son nez joliment retroussé, elle avait un corps de rêve bien entretenu par la danse et la natation qu’elle pratiquait assidûment ; d’une taille moyenne, elle avait de beaux seins bien fermes qui roulaient au rythme de ses pas, libres de toute entrave sous le fin tissu de sa robe. La chaleur presque étouffante qui régnait sur Paris en cette fin juillet lui faisait regretter de ne pas pouvoir rejoindre une plage.


Alice venait de se faire épiler intégralement pour les beaux yeux de son amant Jonathan, et ne portait pas de petite culotte sous sa courte robe d’été à bretelles. En fait, elle était nue dessous, et ça la perturbait un peu. Mais pas autant que les SMS qu’elle venait de recevoir, de source inconnue :


Alice, si tu ne veux pas passer à côté de ta vie, il te faut traverser le miroir.

Jonathan te trompe avec ta meilleure amie ; regarde la photo jointe.


Les larmes aux yeux, Alice avait vu Jonathan embrasser Mélissa, sa copine d’enfance. Son cœur s’était brisé devant cette double trahison.


Alice, tu as jusqu’à 16 heures pour aller au 17 rue du Paradis ; il te faut dix minutes à pied ; tu franchiras la porte et suivras les indications. C’est ta vie qui commence aujourd’hui ; ta vraie vie.


Alice essaya d’envoyer un message pour demander des explications, mais elle n’obtint que cette réponse : « Message non délivré. »


Ses pas l’avaient amenée rue du Paradis. Elle s’arrêta en face de la porte du 17, une simple porte en bois peinte en vert. Les volets étaient tous fermés, mais une fenêtre devait être restée ouverte car une étrange mélopée lui parvenait, chantée par une voix acide au ton légèrement agressif :


One pill makes you larger

And one pill makes you small,

And the ones that mother gives you

Don’t do anything at all.

Go ask Alice

When she’s ten feet tall.

And if you go chasing rabbits

And you know you’re going to fall…


Alice reconnut sans peine la voix de Grace Slick, la chanteuse du Jefferson Airplane, ce groupe de la West Coast que son grand-père lui faisait parfois écouter lorsqu’elle lui rendait visite, tout comme elle venait de le faire aujourd’hui même. Ce vieux hippie n’était jamais sorti de son trip chatoyant dû aux hallucinogènes consommés en trop grandes quantités, et il passait ses journées et ses nuits à écouter son impressionnante collection de disques vinyle.

Oui, c’était bien « White Rabbit ». Étrange… pensa-t-elle ; serait-ce un présage ?


Lorsqu’elle s’approcha de la porte, celle-ci s’ouvrit toute seule ; elle hésita un peu, puis franchit le seuil. Un claquement derrière elle : la porte s’était refermée, mue par une main invisible. Alice se trouvait à l’extrémité d’un long corridor sombre.


Elle distingua un mouvement ; une forme se rapprochait… La jeune fille fut stupéfaite lorsqu’elle se retrouva nez-à-nez avec un lapin blanc aussi haut qu’elle ; l’animal aux yeux roses était vêtu d’une redingote dont il tira une grosse montre à gousset. Il la consulta et s’exclama :



Alice repensa au dessert qu’elle avait pris chez son grand-père, un gâteau au goût étrange…

Elle n’eut pas le temps de se poser d’autres questions car le lapin s’impatientait :



Il l’amena dans un salon ; sur une petite table trônaient deux bonbonnières remplies de dragées, les unes bleues, les autres roses.



Il la poussa dehors et referma bien vite la porte. Seule sur le trottoir, Alice crut avoir rêvé. Un lapin qui parle… Pourtant, c’était bien des dragées qu’elle tenait dans ses mains.



Alice sursauta ; la porte verte venait de s’entrebâiller et le lapin blanc lui faisait signe de revenir.



La jolie blonde rebroussa chemin et se retrouva dans le sombre corridor. Tout au fond, sur une étagère placée en hauteur, un gros chat tigré lui adressa la parole :



Sur ces paroles, il lui fit un large sourire, et progressivement les contours de son corps se diluèrent. Dans la pénombre, seul son sourire demeurait visible.



Il disparut en courant.


Une fois ressortie de cette maison aux curieux occupants, Alice prit son smartphone :



Elle tenait sa vengeance…


— oooOOooo —



Le dîner avait été délicieux, et bien arrosé. À présent, Alice et Jonathan fumaient une cigarette sur le canapé tout en buvant un Arabica bien serré. Le jeune homme remarqua la coupelle remplie de dragées bleues placée bien en évidence sur la table basse qui leur faisait face. Machinalement, il en prit une et la porta à sa bouche.



Après quelques minutes de bavardage, Jonathan se sentit envahi par une douce torpeur. « Je n’aurais pas dû picoler autant… » Ce fut sa dernière pensée consciente ; appuyant sa tête sur l’épaule d’Alice, il s’endormit profondément et se mit à rêver.


Il se trouvait dans un jardin où trois cartes à jouer munies de bras, de jambes ainsi que d’une tête étaient en train de repeindre en rouge des roses blanches. Il n’eut pas le temps de s’étonner plus longtemps qu’il entendit glapir :



Une dizaine de cartes l’immobilisèrent tandis que celle qui avait lancé cet ordre – une reine rouge – vint se planter devant lui.



Il tenta bien de se disculper, mais ses efforts furent vains. La Reine Rouge laissa tomber sa sentence :



Il se sentit entraîné par des dizaines de mains qui l’amenèrent jusqu’à un billot devant lequel une carte l’attendait, s’appuyant sur le manche d’une hache imposante dont l’acier luisant reposait sur le sol. D’autres mains lui abaissèrent son pantalon et son caleçon ; bien vite, il se retrouva à genoux, la verge sur le plateau du billot. Le bourreau leva sa hache au-dessus de sa tête et, après quelques secondes d’attente destinées autant à calculer la trajectoire qu’à effrayer le condamné, il l’abattit de toutes ses forces avec un « Han ! » de bûcheron.



Un cri inhumain jaillit de la gorge de Jonathan.



Surpris de retrouver Alice, le jeune homme tremblait encore. Elle le serra tendrement dans ses bras.



Elle s’agenouilla devant Jonathan et, ayant défait l’ouverture de son pantalon, elle dégagea sa verge de son caleçon. Las ! Son membre était recroquevillé ; elle ne l’avait jamais vu dans une aussi piètre condition… Elle entreprit de le caresser tendrement, mais cela se révéla inopérant : le morceau de chair pendouillait lamentablement ! Tentant le tout pour le tout, elle le prit en bouche et passa délicatement la pointe de sa langue sur le gland flétri ; mais même ce traitement de faveur n’opéra pas : aucun gonflement n’apparut, aucune raideur ne se manifesta.



— oooOOooo —



Quelques jours plus tard, Alice avait invité Mélissa – sa copine d’enfance qui l’avait ignominieusement trahie – à passer l’après-midi à la piscine, histoire de se rafraîchir par ces fortes chaleurs estivales. Après quelques longueurs de bassin, elles s’installèrent pour se délasser.



Fouillant dans son sac, elle en sortit un cornet de dragées.



Au cours de l’après-midi, elle en mangea plusieurs. Ce qui n’était au début qu’un agréable picotement entre ses cuisses augmenta d’intensité pour devenir intenable ; sa vulve gonflée par le désir coulait dans son maillot de bain. Elle dut s’isoler à plusieurs reprises dans les toilettes pour tenter de calmer ses démangeaisons intimes en écrasant son clito tout en faisant coulisser vigoureusement deux doigts dans son vagin brûlant.


— oooOOooo —



La blonde Alice attendait depuis plus d’une heure dans le hall d’entrée de l’immeuble de la rue des Enfers, là où résidait Mélissa, son amie qui était devenue sa concurrente dans le cœur de Jonathan. Elle savait que c’était ce soir-là que les deux tourtereaux devaient se rencontrer, puisqu’ils avaient décliné, aussi bien l’un que l’autre, son invitation à dîner en sa compagnie.


Conformément aux indications du chat du Cheshire, elle avait sucé ensemble deux dragées de couleurs différentes avant d’en écraser les amandes entre ses dents et de les avaler. Elle fut très étonnée – un peu effrayée, même – lorsque, placée devant son miroir, elle vit son reflet disparaître puis réapparaître au gré de ses envies ; aussi étrange que cela eût pu sembler, ça fonctionnait !


Invisible aux yeux de tous, elle vit arriver Jonathan ; il affichait un visage souriant : en effet, il n’avait pas encore concrétisé avec la brune Mélissa. Jusque là, leurs rapports s’étaient limités à quelques baisers, mais elle lui avait laissé entendre que ce soir elle lui accorderait son corps. Il s’engagea dans les escaliers ; Alice le suivit silencieusement jusqu’à la porte de l’appartement de Mélissa, qu’elle franchit à la suite du jeune homme.


Immobile dans un angle du salon, elle les vit s’étreindre et s’embrasser avec fougue ; elle sentit son cœur se briser, mais très vite elle se ressaisit en imaginant la suite… La jeune brune, que les dragées avaient rendue nymphomane, n’en pouvait plus d’attendre une queue vigoureuse qui la pénétrerait et dont les jets puissants arriveraient peut-être à calmer l’incendie qui lui rongeait les entrailles.


Sans plus attendre, elle poussa Jonathan sur le canapé et se jeta, telle une furie, sur la braguette du jeune homme, espérant y découvrir un beau morceau à la hauteur de ses attentes… Hélas, quelle ne fut pas sa déconvenue lorsqu’elle mit à jour une petite queue ridicule qui reposait sur deux grosses couilles bien gonflées ; le membre viril (?) se résumait à un gland qui pendait misérablement au bout d’une hampe de trois centimètres ! Elle éclata de rire…



Il ne fit aucune tentative pour résister lorsqu’elle le poussa manu militari vers la porte. Il resta sur le palier un long moment, hébété, le pantalon à mi-cuisses, sous les quolibets de Mélissa :



Alice en profita pour s’esquiver discrètement ; sa vengeance était consommée.


— oooOOooo —



La jeune blonde, toujours nue sous sa robe d’été, remontait la rue du Paradis ; elle tenait à remercier les occupants du 17, mais elle ne savait pas ce qui leur ferait plaisir. Des carottes pour le lapin ? Un pâté truffé pour le chat ? Elle aurait le temps de voir plus tard. Alice était venue les mains vides, voulant, dans un premier temps, partager sa joie avec ceux qui lui avaient fourni les moyens de se venger.


Le lapin blanc – toujours affublé de sa redingote – l’introduisit dans un salon et la fit asseoir sur le canapé, à côté du gros chat souriant.



Alice fut sur le point de s’offusquer de cette demande, mais elle se remémora pourquoi elle était venue. « Bah, si ce sont des voyeurs, autant les satisfaire. » Elle se mit dans la position demandée et attendit.


Son attente ne fut pas bien longue. Elle sentit son vagin investi ; elle tourna la tête pour voir qui l’avait prise sans le moindre préliminaire : c’était le gros lapin blanc. Quelques mouvements rapides – pas plus de deux secondes – un bref cri, et il effectua une galipette en arrière, retombant de dos sur le parquet. Il se releva presque aussitôt et revint à la charge entre les cuisses d’Alice. Là aussi, le coït ne dura pas plus longtemps que le précédent.



La voix qui venait de s’élever provenait d’une énorme chenille bleue dont la taille avoisinait le mètre. Installée au sommet d’un champignon, elle fumait placidement un narghileh qui répandait un parfum rappelant à Alice celui qu’elle sentait souvent chez son grand-père.

La chenille vint se placer sur le dos de la jeune fille.



Les deux comparses prirent place selon les indications de la chenille. Lorsqu’ils entrèrent en action, Alice ne put retenir des gémissements de plaisir. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle fut stupéfaite de voir une langue qui semblait sortir de nulle part s’affairer entre ses cuisses. Son désir d’être pénétrée se faisait de plus en plus pressant…


Soudain, elle sentit quelque chose d’un diamètre imposant pénétrer son vagin ; presque simultanément, son rectum fut investi par un objet indéfinissable, par bonheur moins gros que l’autre. Intriguée, elle se retourna ; ce qu’elle vit lui sembla incroyable : c’étaient les deux extrémités de la chenille qui progressaient dans ses fourreaux intimes ! Elles allaient et venaient, ondulant à l’intérieur de son ventre, lui arrachant des cris d’extase. Alice sentit une immense déferlante de plaisir monter irrésistiblement en elle pour la submerger implacablement. Sa conscience explosa en myriades de particules lumineuses.


— oooOOooo —



Plus tard – beaucoup plus tard, en fait – elle reprit connaissance. Les trois animaux, si bizarres qu’ils fussent, l’entouraient d’une chaleureuse tendresse. Elle se sentait si bien avec eux…


Lorsqu’elle les quitta, elle eut ces paroles :



Sur le chemin du retour, joyeuse, Alice ne pouvait empêcher ce petit air de lui trotter dans la tête :


One pill makes you larger

And one pill makes you small…