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n° 17587Fiche technique18084 caractères18084
Temps de lecture estimé : 11 mn
04/10/16
Résumé:  Aujourd'hui, vendredi, comme très souvent, étant en mission chez un gros client, j'envoie un petit SMS à ma chère femme qui est aujourd'hui de repos à la maison.
Critères:  fh couple intermast fellation pénétratio
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Sensuel Message Scribouillé

Petite anecdote survenue il y a peu de temps…



Aujourd’hui, vendredi, comme très souvent je suis en mission chez un gros client. Celui-ci est situé près de Lens, ce qui arrange mes affaires car ce n’est pas trop loin de chez moi, et surtout, ce n’est pas en métropole lilloise. En effet, c’est un calvaire d’y aller le matin aux heures de bureau ! Centraliser les entreprises et les administrations, c’est peut-être judicieux pour certaines choses, mais ça centralise aussi pas mal d’inconvénients…


Tout se passe bien, je respecte mon planning, j’ai même une légère avance. C’est à présent la pause du matin afin que tout le monde décompresse un peu. J’en profite pour saisir mon portable et j’envoie un petit SMS à ma chère femme qui est aujourd’hui de repos à la maison.


« Pour ce soir, j’aimerais bien, quand je rentre, que tu sois en tenue sexy et que je profite un peu de toi. On pourra aller manger dehors ensuite si tu veux. Gros bisous partout ! »


Il m’arrive assez souvent d’envoyer des messages un peu coquins, et parfois nettement plus que coquins : ça fait partie de nos petits jeux, ceux qui entretiennent la flamme. Je me dirige ensuite vers la fontaine pour me servir un verre d’eau. J’aime lui adresser ce genre de message, même si, parfois, rien ne se concrétise ; c’est juste pour le plaisir.


Je bois à lentes gorgées ; il fait encore chaud alors qu’on approche octobre. Grosso modo, le cœur de l’été de cette année a été aquatique et pourri, sauf durant quelques jours, ci et là. Ce début d’automne est presque devenu un été. Je vais finir par croire que les saisons sont vraiment chamboulées. À peine ai-je fini de boire qu’un signal m’indique l’arrivée d’une réponse à mon dernier SMS. Je suppose qu’il s’agit de ma femme.

Je consulte le message reçu :


« Je verrai d’ici ce soir, lol. »


Elle n’a pas dit non, c’est déjà ça ! Sa réponse est rarement un oui franc et massif. Parfois, je me fais traiter gentiment de satyre ou de pervers ; j’ai l’habitude, depuis le temps. Bon, ce n’est pas tout, ça, mais retour au boulot : il faut quand même que je justifie mes émoluments. Mon client ne me paye pas pour écrire des insanités à ma femme. Quoique, l’idée serait très plaisante !


Le midi arrive. Aujourd’hui comme hier, c’est plateau repas pour tous, et je crains que ce ne soit pas très bon, à l’image de celui de la veille quand je découvre, avec les autres participants, la nature du menu du jour. En effet, pas terrible ! Aller à la cafétéria locale aurait été meilleur et moins cher. Nous mangeons tous ensemble. Puis après le maigre dessert, je m’isole et j’en profite pour donner un coup de fil à ma femme :



La conversation roule sur tout et rien. Comme convenu, elle a fait toutes les choses pénibles ce matin pour avoir du temps libre ensuite afin lire un peu.



Je constate qu’elle n’a pas abordé le sujet d’être sexy à mon retour, et moi non plus. Il va falloir que je reprenne le boulot. Plus que quelques heures à tirer avant un week-end bien mérité !


« Je finis dans moins de deux heures. »


La réponse arrive aussitôt :


« C’est bien, à taleur, bisous. »


Bon, une fois de plus, c’est du classique de chez classique. Ma femme n’a jamais été très expansive avec les SMS : je ne compte plus les réponses en « oui », « non » ou « lol ». Malgré les années et l’amélioration des claviers, elle a toujours eu du mal à écrire ce genre de message.


Le temps est long, cet après-midi. Profitant d’un petit répit, j’envoie un autre petit message, nettement plus salace :


« Juste un petit fantasme : éjaculer dans ta bouche pendant que tu jouis comme une belle dévergondée, en grande cochonne que tu es ! »


Il faudra au moins vingt minutes pour qu’arrive la réponse. Je suppose que ma femme est occupée à lire son dernier livre. Il n’est pas rare qu’en pareil cas son téléphone ne soit pas à côté d’elle.


« Travaille au lieu de dire des bêtises ! »


J’aurais parié, que j’aurais gagné. Je m’attendais exactement à cette réponse.


Le temps passe, lentement, interminablement… Puis, miracle : c’est fini ! Je clôture la session, je fais remplir la paperasserie. Visiblement, tout le monde a hâte d’en finir, ce qui m’arrange. Après avoir dit « au revoir » à la dernière personne, je saisis un assez court message pour indiquer à ma femme que c’est enfin fini :


« Fini ! Je saute dans la voiture, je suis là dans 30 mn ! »


Cette fois-ci, la réponse fuse presque aussitôt :


« Ok, bisous. »


Sa réponse est très banale, classique. Après être passé par le poste de garde afin d’échanger mon badge contre ma carte d’identité, j’arrive au parking. Quelques minutes plus tard, je suis sur le chemin du retour. L’autoroute A21 n’est pas trop encombrée, mis à part un ralentissement lors du contournement de Lens et son radar bien connu, mais rien à voir avec les horreurs de Lille et ses proches environs !


Maintenant, ça roule nettement mieux, les sorties défilent une à une.


En parlant de Lille, je suis justement en train de passer par-dessus l’autoroute A1. Je jette un furtif coup d’œil en bas, et je découvre sans trop de surprise un trafic important, dominé par les poids-lourds et des semi-remorques. Il y a de quoi souvent avoir peur de mettre les roues sur cette autoroute quand on a une simple voiture !


La radio diffuse des publicités ; j’en profite pour changer de station. On dirait qu’ils se sont tous donné le mot pour balancer leurs pubs en même temps ! C’est lassant ! Je finis par trouver une radio qui diffuse de la musique. Dehors, le temps se couvre en cette fin de mois de septembre, le soleil perce parfois les nuages. Il ne fait ni chaud, ni froid. Plus vraiment un temps pour aller à la plage, contrairement à ce matin, mais pas trop de regrets puisque je travaille depuis quelques semaines. Mais j’espère qu’il fera quand même un peu beau ce week-end.


Après l’autoroute, la rocade. J’ai la chance d’habiter près d’un bon réseau routier, ce qui est pratique pour rayonner dans tout le Nord-Pas-de-Calais, et même plus loin, comme chez nos voisins belges ou picards.


Me voici arrivé ! Je rentre la voiture dans l’allée. Je prends ma sacoche qui contient mon ordinateur portable puis j’entre. Tout est silencieux. Personne dans la cuisine comme dans la salle à manger ou le salon. Je suppose donc que ma femme est dans notre chambre en train de lire, son activité favorite quand le temps n’est pas au beau fixe.



À ce moment précis, je crois entendre un bruit derrière moi. Je me dirige alors vers notre chambre d’où semblait venir le bruit en question. Je franchis la porte et…


Et je me fige sur place !


Ma femme est agenouillée au milieu du lit, vêtue d’une guêpière noire assez transparente à bords froufroutants, tenue sexy laissant nus ses seins blancs, contraste fabuleux. Plus bas, une paire de bas autofixants et sombres que je ne lui connaissais pas gainent admirablement ses jambes, laissant largement admirer un entrejambe accessible et découvert. Son regard brille, un sourire très coquin sur ses lèvres. C’est tout de suite la fête dans mon pantalon !

Lentement, un large sourire aux lèvres, je m’approche :



Elle ne répond rien, continuant à me regarder très coquinement. Dès que je suis à sa portée, elle m’attrape prestement par la cravate, m’obligeant à me rapprocher. Puis, sans un mot, elle défait le nœud. J’amorce un geste qu’elle interrompt aussitôt :



Elle joint le geste à la parole en envoyant ma pauvre cravate valser loin du lit puis en s’attaquant ensuite au premier bouton de ma chemise. En très peu de temps, je me retrouve torse nu. Je résiste mal à l’envie de capturer ma tentatrice entre mes bras, mais je comprends que je ne dois pas céder à cette impulsion : c’est elle qui a décidé de mener la danse, ce qui n’est pas désagréable.


Elle assaille ensuite ma ceinture qu’elle défait sans problème. Il est vrai qu’elle s’y connaît pour dénuder un homme, et, mine de rien, aussi une femme. L’instant d’après, c’est mon caleçon qui s’abaisse le long de mes cuisses.



Tandis qu’elle commence à me masturber, j’en profite pour me débarrasser prestement de tous mes vêtements.

Je suis à présent nu entre ses mains. Elle me sourit perversement ; je connais cette lueur dans ses yeux sombres. Alors je la presse contre moi, écrasant ses seins lourds contre mon torse, une main dans son dos, l’autre agrippée sur une fesse, tandis que je l’embrasse goulûment, nos langues liées, nos salives mélangées.


Mes doigts s’égarent un peu plus bas. Je constate avec satisfaction qu’elle est déjà toute mouillée. Mon index déniche très facilement un petit bouton que je sais très sensible. Les soupirs de sa propriétaire me le confirment tout de suite. Notre long baiser devient plus vorace, plus mordant.

Soudain, elle me repousse :



Je sais ce qu’elle a dans l’idée, et je ne suis pas contre. À peine suis-je allongé, phallus bien érigé vers le plafond, qu’elle m’enjambe pour venir se positionner par-dessus ma colonne de chair. Elle s’affaisse littéralement dessus dans un grand soupir, s’empalant complètement et profondément. La sensation est très forte ; je dois serrer les dents pour me contenir !


Elle me chevauche sans vergogne, agitant son bassin autour de mon pieu, se relevant pour mieux s’embrocher, déchaînée, vicieuse. Ses mains sur mon torse, ses ongles qui entrent dans ma peau, son cou tendu, sa bouche ouverte, ses yeux fermés, ses cheveux défaits, son corps qui tressaille, tout la tend vers une jouissance qui ne va pas tarder !


J’agrippe ses seins lourds qui dansent par l’effet des secousses sous mes yeux. J’enfonce mes doigts dans ses masses tendres, faisant déborder ses chairs entre mes phalanges. Je sais qu’elle adore qu’on maltraite un peu ses seins quand elle est proche de la jouissance. Alors je ne m’en prive pas !



Elle se lance dans une longue mélopée. Excité par ses gémissements, projetant au mieux mon bassin, je la perfore tant que je peux tandis qu’elle se déchaîne autour de mon pieu de chair bien malmené. Ses ongles arrachent ma peau, mes poils. La tête lancée vers le plafond, elle grimpe les étages qui la mènent vers le plaisir, vers la jouissance.


Soudain, c’est comme une fusée qui décolle : elle vibre, elle tremble, elle s’agite, puis dans un déluge de soubresauts dantesques elle jouit bruyamment en mille petits cris, indifférente à tout ce qui l’entoure, le monde pouvant bien s’effondrer. Ma femme s’envole intégralement pour des cieux totalement jubilatoires ! Tout son corps est tendu, élevé vers d’autres cieux, d’autres univers.

Elle jouit, rivée sur ma queue malmenée, ses seins toujours agrippés par mes mains crochues et avides, tandis que je la contemple par dessous en contreplongée.


Une puissante tension s’empare de son corps électrisé ; une ultime contraction, un dernier cri, puis sa tête, ses bras retombent. Elle est comme vidée, épuisée, repue, lasse. Elle flotte ainsi quelques instants avant de s’affaler sur moi, inerte, la respiration courte.


---oOo---



Peu à peu, elle émerge tandis que je la berce dans mes bras. Elle s’étonne juste un peu d’être ainsi allongée sur moi. Alors elle roule sur le côté sans prévenir. Encore heureux que je n’étais plus raide en elle, je pense que j’aurais dégusté !



Je me contente de rire doucement. Je la laisse reprendre totalement ses esprits, ce qui ne m’empêche pas de la caresser afin de profiter au maximum de ses courbes ainsi que de la douceur de sa peau.

Soudain, les yeux toujours fermés, elle demande :



Allongée sur le côté, la tête bien calée dans les oreillers empilés les uns sur les autres, elle me prodigue une délicieuse sucette tandis que je la masturbe, agenouillé tout près de sa bouche, la surplombant. Mes doigts virevoltent à l’orée de sa chatte, lui prodiguant un intense plaisir qui monte en elle ; c’est flagrant, vu ses soubresauts. De mon côté, j’ai du mal à résister à sa langue agile et suave ! C’est presque un concours entre nous deux, à savoir qui craquera le premier :

– Elle, sa chatte détrempée et son clitoris si sensible, sa jouissance si intense ?

– Moi, complètement dans sa bouche, me vidant sans retenue ?

– Nous deux en même temps dans une même extase ?


Pour ma part, je sens monter mon sperme lentement en moi, dans ma verge tendue à mort ; c’est hallucinant ! Il est là, tout au bout, suintant délicatement de mon méat tandis qu’une langue perverse le cueille goutte à goutte alors qu’il s’échappe graduellement. Elle sait, elle sent, elle savoure ma lente reddition, ce qui la fait redoubler d’efforts autour de ma bite. De mon côté, j’accentue mes caresses intimes, mes doigts dégoulinants de cyprine.


Soudain, le barrage cède, il vole en éclats. Aussitôt, les flots se déversent !


Je ne saurais dire qui de nous deux a entraîné l’autre. Ma fierté de mâle voudrait que ce soit elle qui ait cédé à mes doigts, mais il est fort probable que sa langue agile ait vaincu ma résistance. Et le fait que l’un jouisse a emporté l’autre sur le même chemin. Toujours est-il que nous jouissons ensemble, moi qui me déverse dans sa bouche, elle qui s’agite, essayant tant bien que mal de me garder entre ses lèvres malgré les soubresauts qui l’assaillent.


Oh oui, se déverser dans sa bouche, la remplir, tapisser son palais de mon sperme bien chaud, noyer ses dents sous mon foutre gluant, c’est un plaisir biscornu mais ô combien jouissif ! C’est un tantinet transgressif, mais c’est si bon, si extra, si divin !


Oui, nul besoin d’un dieu quand on touche ainsi le paradis !


---oOo---



Nous sommes tous les deux affalés, rompus dans le lit dévasté. Je me surprends à penser que les lattes du sommier doivent être plutôt résistantes, car nos ébats ont été très mouvementés, et nous ne sommes pas des anorexiques…


Je tourne la tête : elle dort, mon bras lui servant d’oreiller. Je la regarde attentivement : son visage est un mélange d’ange et de démon. D’ange pour le sourire qu’elle conserve malgré le sommeil, ses traits apaisés, repus. De démon pour la sueur qui dégouline encore de son front, qui ruisselle ensuite sur sa joue ; pour ses cheveux défaits, collés, luisants.

J’adore la regarder dormir ainsi.


Soudain, elle s’agite un peu, ses paupières frémissent. N’y tenant plus, je dépose un léger baiser sur ses lèvres entrouvertes :



Elle sourit :



Pris d’une irrépressible envie d’elle, je la capture dans mes bras pour l’embrasser follement. Quelque chose me dit que nous n’allons pas dormir de sitôt !