Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17594Fiche technique21750 caractères21750
Temps de lecture estimé : 14 mn
08/10/16
Résumé:  Un jeune cadre coincé découvre les joies du sexe lors d'une virée entre collègues.
Critères:  fh fhh travail fellation pénétratio double sandwich fsodo
Auteur : André 59  (cadre de la fonction publique. On voit et entend beaucoup.)
Bienvenue en Hollande



Quand vous vous baladez dans les rues d’Amsterdam, une réflexion vous vient immédiatement à l’esprit : en France, on se demande souvent ce qui est autorisé ; aux Pays-Bas, on se demande plutôt ce qui est interdit. Ce pays est réputé pour sa tolérance mais à mes yeux il baignait à l’époque en pleine permissivité. Qu’est-ce qui avait bien pu m’amener, moi, parfait exemple de « vieille France », dans ce drôle de pays, en ce début des années 90 ? La réponse était simple et d’une désolante banalité : une femme. Mais elle en valait la peine. Voici notre histoire.


J’étais frais émoulu de la fac de droit et je débutais plein d’entrain ma vie professionnelle dans un établissement bancaire du Nord de La France. Je n’avais pas l’intention d’y rester longtemps. Beaucoup pensaient comme moi. L’avantage de cette situation était que les jeunes étaient nombreux en raison des mutations. J’avais ainsi sympathisé avec un autre cadre débutant, François, qui venait comme moi d’Aquitaine.


J’avais remarqué également une juriste, une jolie blonde, Cathy, originaire de Pau, toujours impeccablement mise, avec une jupe au-dessus du genou qui soulignait des jambes fines et musclées. Pas plus de 25 ans, comme nous. Elle aussi me remarqua. Pourquoi ? Ce sera toujours un mystère, peut-être mes cravates, j’étais le seul à en porter dans l’équipe. Ou mon accent du Sud-Ouest que je n’essayais nullement de masquer. Ou mon aspect barbu un peu rondouillard, rassurant et placide. Le fait est que nous avons noué le contact près de cet instrument indispensable à la convivialité en entreprise qu’est la machine à café.


Malheureusement, François aussi la remarqua, et il se colla à notre binôme. Il était marrant, dynamique, sportif, il faut bien reconnaitre qu’avec lui on ne s’ennuyait pas. On était une sorte de remake de « Jules et Jim ». Les collègues, eux, nous appelaient les « trois mousquetaires » en raison de nos origines méridionales.


Collant donc, mais franc, François ne me cacha pas qu’il entendait bien coucher avec Cathy. Entre nous, c’était que « le meilleur gagne ». Et il avait des atouts par rapport à votre serviteur. Pourtant dans cette subtile compétition, je partais peut-être avec une longueur d’avance. François ne le savait pas mais il m’était arrivé à plusieurs reprises, à l’occasion de réunions ou de stages, aussi innombrables que chronophages, d’amener Cathy dans les meilleurs restaurants de la région.


J’adorais voir l’air admiratif et envieux des hommes quand elle passait, moulée dans une petite robe noire, les bras nus, son long cou orné d’un fin collier en or. Cheveux rehaussés en chignon et talons aiguilles, classique, indémodable, ravissante. Un joli petit couple de jeunes cadres. Qu’auraient-ils dit s’ils avaient su qu’à l’issue de ces charmantes soirées, elle me gratifiait d’un sourire, d’un doux baiser sur la joue… et me fermait la porte au nez ? Peut-être, et même sans doute, aurait-elle souhaité que je prenne l’initiative mais je rêvais que ce soit elle qui me demande de rester. Je ne voulais pas la prendre, je voulais qu’elle se donne, qu’elle me choisisse.


En réalité, cette fière attitude servait à me cacher à moi-même le fait que j’étais d’une timidité maladive. Complexé par mon manque d’expérience sexuelle, j’étais en même temps soucieux de ne pas lui donner l’impression d’être un obsédé ne rêvant que de la sauter.


Et à chaque fois, je revenais en me traitant d’idiot, me demandant si elle ne rejoignait pas ensuite un amant secret, ou si elle se caressait en pensant à moi. Je la voyais alors, nue, allongée sur son lit, jouant avec un sextoy, un gode aux dimensions invraisemblables et se donnant du plaisir jusqu’à l’aube en l’enfonçant dans tous ses orifices. Malsain et diablement excitant.


Aucun de nous ne faisait le premier pas, entretenant ainsi une ambiguïté qui devenait un jeu pervers. D’autant que notre intimité ne cessait de grandir. Elle réussit l’exploit de me faire faire du sport après le boulot. Prétextant qu’elle se sentait ainsi plus en sécurité (il y avait eu plusieurs agressions dans la région de Lille), elle me demanda de l’accompagner au footing le dimanche matin, ajoutons la musculation et la natation deux fois par semaine, j’avais eu plus d’activités physiques en quelques mois que dans les quinze dernières années. J’avais même tenté un peu d’équitation pour lui plaire. Je devenais un peu plus svelte, et un beau matin devant la glace, je me surpris même à découvrir un début d’abdominaux.


Était-elle un Pygmalion version féminine ? Voulait-elle d’abord se donner le temps de me transformer avant de m’ouvrir son lit ? Elle tenait à moi, je le savais. Je tenais à elle, elle le savait mais je ne comprenais pas ce qu’elle voulait. On faisait des courses ensemble, du sport, on allait à la plage. Tout, sauf l’essentiel. Un jour, alors qu’elle était fatiguée et stressée, au bord des larmes en raison de la tension au boulot, je fus même amené à lui prodiguer un massage. Elle était là, à moitié nue sur son lit, à plat ventre, un drap recouvrant la partie inférieure de son corps, ou plutôt le soulignant. Je voyais la courbe de sa cambrure, la finesse de sa taille, mes mains effleuraient ses seins.


N’importe quelle personne nous voyant à ce moment aurait pensé que c’était le préliminaire d’un bon moment entre deux amants. Eh bien, croyez-moi si vous le voulez. Il ne s’est rien passé. Rien ! Tout homme aurait bandé comme un âne, j’en fus incapable. Confusément, j’attendais un mot ou un signe mais elle se contentait de sourire en fermant les yeux. J’aurais dû embrasser son cou, déposer un baiser au creux de ses reins ou délicatement tirer sur l’élastique de cette petite culotte de dentelle blanche que je devinais. Oui, j’aurais dû… quitte à prendre une paire de baffes. Au bout d’un moment, elle me remercia et me dit d’arrêter. Et je l’ai fait. Quand j’y repense, je me dis que l’invitation était manifeste mais j’étais tellement timide que je ne sus pas la voir. Elle dut être mortifiée et vexée mais n’en dit rien. Un copain m’avait dit un jour :



Seigneur, ce que j’ai pu haïr ce type. Et l’envier. Lui au moins n’avait pas hésité comme un crétin. Cette fois-ci, il fallait que je saute le pas, mais elle ne m’invitait plus chez elle, plus de piscine, de plage, de sport. C’était trop tard, fini. Nous n’étions plus que de bons copains de travail ; cette irritante et délicieuse ambiguïté avait disparu. Par fierté, je continuais à faire de l’équitation alors qu’elle ne venait plus. Je me mis aux sports de combat pour me défouler. On continuait à prendre un café ensemble mais je sentais bien que quelque chose s’était cassé. J’avais le goût amer d’un irrémédiable échec. Cela m’était déjà arrivé trois ans plus tôt quand j’avais voulu devenir officier de réserve. J’avais toujours rêvé d’être un citoyen et un soldat et de servir. Un intello tout en étant un guerrier. Après les tests et au vu de mes résultats, le lieutenant qui m’avait reçu m’avait simplement dit « vous n’avez pas une intelligence utile à l’armée », cette fois-ci c’était la femme que j’aimais qui ne voulait pas de moi. Désespérant. Raison de plus pour ne pas laisser tomber. Mais là j’étais quand même au fond du trou. Et ce fut François qui me lança la corde pour remonter.


Les mois passaient et je commençais à très sérieusement redouter de la voir partir, à la faveur d’une mutation vers des cieux plus cléments et d’autres amours. D’un point de vue statistique, cela se rapprochait de jour en jour. Et au lieu de foncer, je reculais, frustré à l’idée de me lier à une fille qui partirait de toute façon. Vint un nouveau printemps et les envies de week-end. Nous avions vu tous les trois une comédie sympathique, une bande de potes partis à St-Tropez qui louaient une villa pour faire la fête, et se détendre, sans arrière-pensée. Pourquoi ne pas aussi se changer les idées ? St-Trop, c’était bien loin mais les Pays-Bas nous tendaient les bras. C’était le moment où les champs de tulipes s’offraient à la vue admirative des touristes, autant y aller. François disposait d’une grande voiture et se proposa de nous y amener. Je me chargerais de réserver les chambres. Après un temps d’hésitation, elle accepta et moi aussi. Et nous partîmes finalement dans la bonne humeur.


Ce fut en arrivant à l’hôtel que les choses se compliquèrent. Le réceptionniste était navré, Il y avait eu une confusion dans les réservations. La tenue d’un congrès avait amené la direction à changer les programmes. Au lieu de trois chambres « single », nous avions une chambre familiale avec trois lits. Évidemment, nous pouvions refuser, ils nous rembourseraient sans problème avec une nuitée gratuite la prochaine fois en prime. La sagesse aurait dû nous amener à accepter l’offre. Mais nous étions à Amsterdam, personne ne nous connaissait et n’allait jaser. Nous acceptâmes.


Une fois nos bagages déposés, chacun choisit sa place. François et moi prenions la pièce avec les deux lits des enfants, Cathy prenait la chambre parentale. En tout bien tout honneur. Ainsi fut fait et en avant donc pour la découverte de la ville. J’épargnerais le dépliant touristique mais l’ensemble valait le détour par son côté insolite. Et que dire du « musée du sexe » ? Ce fut Cathy qui y entra la première, au pas de charge. Je la retrouvai devant une série de photos franchement pornos évoquant toutes les manières possibles et imaginables d’avoir des relations sexuelles, y compris la zoophilie. Le tout était présenté comme une sorte d’initiation à grands renforts de références culturelles (Léda et le Cygne, la Belle et la Bête, Europe et le taureau, etc.). Elle semblait fascinée par une image montrant une partie à six. Couchée sur le dos, une jeune femme se faisait sodomiser par un homme placée sous elle, pénétrer par un deuxième agenouillé en face. Le troisième lui enfonçait un sexe démesuré dans la gorge, les deux derniers se faisaient branler sans vergogne. Obscène, mais elle n’en détachait pas les yeux, « ils sont sacrément bien membrés, non ? ». Était-ce un fantasme ? En tout cas, le ton était donné. Cela me laissa songeur.


On se promena, et en fin de journée, François fit des emplettes pour le soir. Revenu dans la chambre, il sortit de son sac à dos du champagne, un bon whisky et de quoi faire quelques pétards. J’ai toujours eu horreur de la fumette mais Cathy et lui ne s’en privèrent pas. On mit un peu de musique. Son verre dans une main, son joint dans l’autre, Cathy se mit à danser en se déhanchant au rythme de la chanson. J’étais hypnotisé… et trop mauvais danseur pour oser me joindre à elle. En plus, si je n’avais pas fumé, j’avais trop bu. François, lui, n’hésita pas. Il se rapprocha. Et il voulut se coller à elle. Ce qui se passa ensuite me laissa pantois. Au lieu de lui tendre les bras comme je m’y attendais, elle le repoussa en l’insultant. En fait, je découvrais que cette jolie fille se comportait comme un charretier quand elle avait un verre dans le nez. Son vocabulaire aurait fait fuir une escouade de légionnaires. Le ton devenait franchement déplaisant. Combiné à la nausée que je commençais à ressentir, cela me donna furieusement envie de me barrer. j’explosai :



Et je m’en fus, aussi digne que possible, même si ça tanguait un peu, priant les dieux pour ne pas vomir sur le tapis du salon ou le couvre-lit de la chambre. Désormais, je saurai que pour moi whisky et champagne ne faisaient pas bon ménage. En même temps, j’étais assez lucide pour avoir l’estomac tordu de jalousie. Je m’écroulai sur le lit et m’endormis aussitôt du sommeil du juste, un sommeil peuplé de merveilleuses créatures, aussi perverses que sensuelles et dotées d’un fort accent batave. Ce fut ce détail idiot qui me tira de ce sympathique songe érotique. Il faisait encore nuit. L’aube allait bientôt se lever. Je constatai alors que François ronflait joyeusement, à côté, sur son pieu. Cela voulait-il dire que… ? Je voulus en avoir le cœur net et je passai, sur la pointe des pieds, dans la pièce d’à côté. La lueur des lampadaires éclairait en demi-teinte la pièce. Cathy était là, assoupie elle aussi. En position fœtale, ses longues jambes repliées sous sa poitrine. Tee-shirt et petite culotte de rigueur. Il ne s’était rien passé alors ? Je m’assis sur le lit et caressai doucement ses cheveux blonds, j’admirai l’ovale de son visage, le contour de sa bouche. Le supplice de Tantale dans toute sa splendeur. L’objet du désir à portée de main et qu’on ne peut atteindre. La harengère des halles était redevenue la princesse au bois dormant. Qu’est-ce que je pouvais avoir envie d’elle… Elle ouvrit un œil, puis deux et se retourna sur le dos. Elle s’assit en tailleur en face de moi.



Une petite larme commença à briller, l’arme fatale pour culpabiliser. Elle me présentait comme un prédateur mais c’est moi qui allais me faire dévorer, cru et saignant. Comment diable répliquer ? Tant pis, je me lançai :



Ses yeux verts me fixèrent avec intensité. Sans un mot, elle fit passer son tee-shirt par-dessus sa tête, s’étendit sur le drap en étirant les bras, ce qui fit ressortir la courbe de ses seins. Sa culotte fila au pied du lit. On y était enfin ! Je me couchai derrière elle, posai une main sur sa poitrine puis sur son sexe épilé. Elle était trempée. C’était flatteur de voir qu’elle avait envie de moi. Elle passa une main derrière mon dos et commença à me caresser. Jamais je n’avais eu une telle érection. Elle se tourna, me coucha sur le dos et vint sur moi.



Moi qui avait toujours été complexé sur la taille de mon sexe, je fus plutôt surpris de la remarque et flatté. Décidément, j’étais une nouille d’avoir hésité. Mais elle était tellement ouverte que cela rentra tout seul. Les mains sur ma poitrine, les yeux fermés, elle allait et venait d’avant en arrière, doucement. À ce compte là, il était clair que je ne tiendrai pas longtemps, mais qu’est-ce que j’étais bien. Quelle bêtise d’avoir attendu autant. En même temps, c’était pour cela que j’en savourais chaque seconde. Soudain je sentis une présence.


François était là, livide, et il bandait comme le dieu Priape. Sa queue était juste à la hauteur du visage de Cathy. Elle n’eut qu’à tourner la tête pour commencer à le sucer avec application, tout en continuant à bouger sur moi. Aux gémissements qu’il poussait, je me dis qu’elle n’allait pas tarder à le faire jouir lui aussi. Mais il se retira alors et vint se placer sur le lit derrière elle. Toujours sans un mot, les mains sur ses épaules, il l’obligea à se pencher vers moi. Elle avait ainsi les fesses écartées au maximum, je les tenais à pleines main de mon côté car j’avais parfaitement compris ce qu’il voulait.


Quand il l’enfila d’un seul coup, elle ne cria pas mais se mordit juste la lèvre tout en plantant ses ongles dans ma poitrine. Du coup, c’est moi qui ai crié pour elle. Pénétrée et sodomisée en même temps, elle réalisait sans doute son phantasme. Nous n’étions cependant pas des pros de film « X ». La position est peut-être excitante mais pas très confortable. François y allait fort et il m’éjecta à plusieurs reprises. Ce fut Cathy qui nous imprima le bon rythme, chacun y allant à son tour. François fut le premier à décharger, puis ce fut moi. Cathy s’écroula sur le côté, les cheveux collés au visage par la transpiration, le corps constellé de gouttes de sueur. J’avais besoin d’une bonne douche, je n’ai jamais aimé sentir la transpiration. Je suis resté un bon moment dans la salle de bain.


Quand je suis revenu, elle était étendue sur le lit. Jambes écartées et repliées dans le dos de François, elle se faisait prendre en missionnaire. Ses mains ne cessaient de caresser la peau de son amant tandis que son bassin ondulait en cadence. Sacré François, il était insatiable et y allait à grand coups de reins. Là, je ne voyais vraiment pas comment elle pourrait s’occuper de moi. J’attendis, tranquillement assis. La position de voyeur était assez confortable et je savais que mon tour viendrait. Il se retira avec un grognement de satisfaction et je vis Cathy se lever et se tourner vers moi. Ses yeux brillaient.



Je bandai, à en avoir mal. Je la repoussai sur le lit. Assise sur le rebord, elle me prodigua une fellation exquise. Je voyais ses cheveux blonds monter et descendre, en même temps, ses doigts jouaient sur ma tige, caressaient mes couilles. J’étais sur le point de jouir et j’ai tenu à la prévenir. J’aurais aimé qu’elle me gardât dans sa bouche mais elle s’est alors relevée. Ce fut pour se mettre à quatre pattes sur le lit. Sans un mot et dans une invitation merveilleusement obscène, elle écarta elle-même les fesses. Je l’ai sodomisée à mon tour, lentement puis de plus en plus fort. Incapable de me maîtriser, j’étais plus proche de l’état d’un chasseur de Cro-Magnon en rut que d’un jeune homme policé. Elle cria… jusqu’à ce que François, décidément infatigable, vienne devant elle et lui plante à nouveau sa bite dans la bouche. Elle l’avala jusqu’au fond de la gorge et but jusqu’à la dernière goutte de sa semence. C’était incroyable, magique, indicible. Elle était une déesse du sexe et nous n’étions plus que ses humbles serviteurs. Cela dura tout le week-end. Puis il nous fallut bien rentrer et reprendre le boulot. Finalement mon copain avait tort. J’étais pardonné.


En gentilhomme gascon qu’il était, François se retira du jeu, discrètement et avec élégance. J’ai épousé Cathy et nous avons fait des enfants, deux adorables petites filles qui sont des clones de leur jolie maman. Une fois par an, nous les laissons chez mes beaux-parents et François vient alors avec sa femme. C’est l’occasion de nous rappeler Amsterdam… à quatre. Les Trois mousquetaires ont en effet trouvé leur d’Artagnan. Mais ceci est une autre histoire.