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Temps de lecture estimé : 40 mn
17/10/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Ils sont jeunes. Ils débutent une histoire. Le hasard les fait rencontrer un couple plus établi dans la vie, dans toute la vie. Rencontre agréable. Mais après !
Critères:  fh couplus vacances plage bateau vengeance entreseins fellation cunnilingu 69 pénétratio fsodo échange exercice
Auteur : ViolaFleur  (J'ai été cette jeune femme, innocente mais volontaire.)      

Série : Le maquis des sentiments

Chapitre 01 / 04
Le maquis des sentiments

C’est encore plus beau que dans mon souvenir. Je suis ce chemin, à peine visible, qui serpente dans le maquis, traverse des pâturages, disparaît pour renaître un peu plus loin. Il est juste ponctué par des panneaux de bois « Défense d’entrer. Propriété privée ».

Lorsque mes amis m’ont laissé devant, et que nous convenions de nous retrouver le soir au même endroit, j’ai été obligé de les rassurer :



Je suis bien placé pour savoir et avoir expérimenté que le réseau passe ici, mais aussi tout en bas, dans la crique ou le chemin me mène. Eh oui, il passe et c’est bien mon malheur.

Lorsque le chemin plonge vers la mer, il traverse une petite forêt si dense qu’il faut se baisser. Mais lorsque je débouche vers la crique, l’émerveillement me reprend.

Un coin de Paradis. C’est sûr. D’ailleurs, il y a juste un an, Adam et Ève y ont passé des moments extraordinaires.

J’avance. Rien n’a changé. Toujours ce sable fin par endroits et des galets à d’autres. Et cette végétation qui fait un mur entre mer et maquis. La crique fait une cinquantaine de mètres et encore une bonne partie est rocheuse et impraticable.

Même cet endroit est comme je l’ai quitté il y a une année juste. Un peu d’herbe égarée à côté du petit ruisseau qui coule rapidement. La surface d’une grande serviette de bain, à l’ombre, un peu en retrait derrière ce buisson improbable.

J’y dépose mes affaires. Oh, bien peu de chose. Une serviette de plage, un livre, un sac contenant quelques pêches, un gobelet et mon téléphone. J’ai l’eau à portée de main. Le ruisseau est « sain ». Bientôt des baskets, un short, un slip, une chemisette vont les rejoindre. Je suis nu. Je suis Adam. Un Adam qui a perdu son Ève.

L’eau est délicieuse. Je savoure ce moment, nage un moment vers le large comme si un bateau attendait. Mais non, je reviens. Je m’installe et rêvasse.


J’ai dû m’endormir et rêver, car il m’a semblé entendre des voix.

Je me suis endormi, c’est vrai, et c’est ce qui explique que je n’ai pas entendu arriver le couple que je découvre en me levant. Ils ne m’ont pas vu et pourtant je ne suis pas loin.

Deux femmes qui jouent comme deux gamines à s’éclabousser. En réalité deux silhouettes, car le soleil m’éblouit. Le temps de mettre des lunettes et une d’elle m’aperçoit. Elle prévient son amie. Toutes deux se dirigent vers moi, mais les reflets dans l’eau me troublent leur vision.



Je vais répondre, mais j’entends :



Cette voix ! Cette silhouette !



La silhouette avance et maintenant je ne peux douter de ce que je découvre. C’est bien Claire, mon ex.


Commence alors une étrange conversation d’où l’autre femme est bien vite exclue surtout après que Claire lui ait dit : « C’est Julien. Tu sais, je t’ai parlé de lui ».

Elle aussi est en vacance en Corse, avec son amie. Comme moi, elle a voulu profiter de cette crique. Nous bavardons, assis sur le sable, les yeux regardant la mer. Surtout chacun évite de regarder l’autre, de croiser son regard.

Après les banalités échangées, un long silence s’installe.



« Si je me souviens ? Mais chaque jour que Dieu fait, je me remémore ces journées de l’année dernière. »





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Claire et moi on se connaît depuis six mois et on a décidé de s’installer ensemble, dès la rentrée. La vie nous sourit. On s’aime. Nos études, elle d’histoire de l’art option « Rome antique », moi de Sciences Exactes, ont été couronnées de succès cette année. Même le job d’été a été assez rémunérateur pour qu’on puisse se payer quinze jours dans un gîte en Corse. Mieux encore, le « papé » du coin nous a pris en affection. Il faut dire que les quelques mots de Corse que Claire connaît nous ont rendus sympathiques. C’est lui qui nous indique le chemin de cette crique. C’est lui qui nous donne les autorisations de franchir ces propriétés où les gens du coin sont si tatillons.


Depuis une semaine, chaque matin nous descendons, pour n’en remonter que le soir. On y déjeune de quelques fruits. On boit l’eau du ruisseau, mais aussi du rosé que l’eau de la montagne se charge de garder au frais. On lit. On se baigne. On écoute de la musique. Mais aussi on y fait l’amour.


Adam et Ève, avant de « fauter », c’est nous. Nous sommes les seuls occupants de ce paradis et nous y vivons nus. Jusqu’à cette crique, Claire et moi faisions l’amour, je dirais, de façon très classique. Peu de fantaisies. Mais des jouissances parfaites, signe que nous nous complétions parfaitement. Je savais que Claire avait connu d’autres garçons avant moi, mais assez peu et manifestement sans grande imagination.

Mais ici, nus et dans cette ambiance, tout devient naturel et presque spontané.

Tout à l’heure, juste en sortant de l’eau, avant même d’atteindre notre serviette, Claire s’est accrochée à moi. Déjà dans l’eau elle s’était montrée coquine, n’hésitant pas à flatter mon sexe pour l’exciter. Évidemment, en sortant c’est une queue dure qui se plaque contre mon ventre. Elle se colle à moi, se frotte sans retenue et puis s’enfuit. Je comprends seulement au bout de quelques secondes que c’est un jeu lorsque je l’entends crier :



« Attends, petite : ta vertu, je vais m’en occuper… » pensé-je en courant après elle.

Quelques mètres dans la forêt et, la Belle, est bloquée par un buisson.



Elle se jette à mes pieds et évidemment se retrouve au niveau de ma bite qui est toujours dressée.



D’un doigt, je pousse ma tige vers son visage. La fugitive ne se fait pas prier. Bientôt, bouche, lèvres, langue et mains ne sont que des instruments de mon plaisir.

Que c’est bon cette bouche qui m’accueille.

Que c’est beau ce regard que me jette Claire.


Claire, femme enfant. Petite, blonde, mince, petits seins, mais tétons si sensibles, hanches à peine prononcées et fesses fermes. Mais surtout ce visage qui reflète la candeur. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession, mais elle trompe bien son monde. C’est une femme, une vraie, surtout depuis que nous jouons à Adam et Ève.


Alors qu’elle me suce, ses yeux transpirent le plaisir, le bonheur de pomper la queue de son homme, la fierté de se l’enfiler si profond, la joie de se sentir libre. Oui libre, sans pudeur, libérée du fardeau des convenances et des habitudes. Ici tout est évident, facile, sans problème.

C’est une fugitive bien complaisante que je fais mine de violenter en la relevant et la poussant contre cet eucalyptus un peu plus loin. Elle se laisse faire, un sourire moqueur aux lèvres, alors que je la force à s’appuyer au tronc, lui faisant écarter les cuisses, la poussant pour qu’elle se penche.



La coquine se tortille. Sa croupe chaloupe à me donner le mal de mer. Je m’accroche à ses hanches et je laboure cette grotte si étroite que les parois m’enserrent. Je suis le violeur. Elle est la soumise. C’est bon. Je l’entends gémir. Je l’entends dire « oui » et rien que ce mot est déjà un plaisir. Il est loin le temps où Claire jouissait en silence, bloquée par sa pudeur et sa retenue. La crique est un révélateur magnifique. Que c’est agréable d’entendre la femme que l’on baise vous encourager et vous dire son plaisir. Avec de telles sollicitations, on est capable de repousser ses propres limites. Je m’agrippe à ses fesses, les écarte de mes mains puissantes. Le petit trou est juste là. Il me regarde, mais je n’ose pas. À peine si je l’effleure du doigt. J’en ai envie. Je ne sais pour quelle raison, mais j’en rêve. Demain peut-être, j’oserai. Il ne faut pas brûler les étapes.


Elle jouit. La succession de petits cris indistincts en est le révélateur. Moi, je vais bientôt venir. Je libère la fugitive et, faisant le tour, lui propose ma queue à sucer. Nous voici revenus au point de départ. Mais ma queue est humide, grasse des sucs de Claire et gonflée à exploser. La belle l’accueille avec un plaisir évident. Quelques coups de langue et je me libère dans sa gorge. Voilà encore un miracle au paradis. Ève accepte le don d’Adam. Mon foutre jaillit, inonde la gorge, déborde des lèvres.

C’est beau ce visage d’ange la bouche déformée par mon mandrin, les lèvres laissant suinter un peu de ma liqueur.


Mais que dire lorsque le visage d’Ange s’illumine de perversité alors qu’elle abandonne ma queue, rassemble mon jus et l’avale avec un éclair dans le regard que Satan ne renierait pas.

Le paradis. Oui le paradis existe. Ève n’a pas encore mangé la pomme. Adam lui suffisait encore et elle ne regardait pas ailleurs.



Lorsque nous reprenons nos esprits et que nous retrouvons la plage, nous constatons que nous ne sommes plus seuls. Deux autres personnes sont là. Un peu en retrait, nous décidons d’attendre qu’ils s’en aillent. Il s’agit manifestement d’un couple qui est venu du bateau à quelques encablures de la plage. Un petit zodiac est échoué un peu plus loin. Ils sont nus aussi. En Corse, combien de plages et de criques ne sont accessibles que par la mer ce qui signifie que si aucune embarcation n’est visible, alors la solitude est garantie !


La femme est restée près du zodiac alors que l’homme longe la plage. On dirait qu’il cherche quelque chose. Arrivé près des rochers où serpente le ruisseau, il s’arrête, examine et appelle : « Au trouvatou », on dirait du Corse.

(Note de l’auteur : je saurais plus tard que c’est en réalité « ho trovato », « j’ai trouvé ».)


Aussitôt la femme s’empare de deux bidons et se dirige vers lui. Nous ne sommes pas bien loin, mais on ne peut pas nous voir. Par contre nos serviettes et toutes nos affaires sont justes de l’autre côté du ruisseau. Manifestement, c’est l’eau qui les intéresse. Ils remplissent leurs bidons. Nous n’aurons donc pas longtemps à attendre.

Mais le destin en décide autrement. Mon téléphone sonne. Aussitôt ils l’entendent, se regardent, cherchent du regard d’où vient la sonnerie, remarquent nos affaires. Je ne peux pas rester sans rien faire. Je fais un signe à Claire de rester en retrait et j’avance.

Ils me voient. Je les salue d’un geste de la main et m’empare du téléphone.

C’est ma mère. Nous bavardons un moment. Les étrangers ont fini de remplir leur bidon et attendent. La conversation terminée je me dirige vers eux.



Ils me répondent aussitôt en français. Ils m’ont entendu parler à mes parents.



Je les rassure. Claire me voyant bavarder avec eux sort de sa cachette. Nous nous saluons. Ce sont des Italiens. Ils ont loué le bateau qui attend un peu plus loin pour faire le tour de la Corse, mais lui, a fait une fausse manip et vidangé le réservoir d’eau potable. En riant, ils nous expliquent qu’ils ont du champagne à bord, mais que l’eau fraîche c’est mieux pour le quotidien et qu’en attendant l’escale du soir, on leur a indiqué cette source. Ils sont sympathiques. On leur propose, de l’eau bien sûr, mais aussi un peu de notre rosé bien frais.


Nous bavardons. Ils parlent très bien le français. Étrangement personne n’est mal à l’aise de se retrouver nu devant les autres. Leur bronzage intégral montre qu’ils ont l’habitude de se mettre ainsi au soleil. Claire ne semble pas troublée. Assez paradoxalement, moi, un peu plus. Non pas, par la nudité de la femme, Aura, mais par celle de l’homme, Matéo. À côté de lui je me fais l’effet d’un ado. Il est bien plus vieux, la quarantaine je dirais, mais porte « beau ». Le crâne rasé, un torse puissant recouvert de poils bruns, un ventre plat, des jambes courtes, mais musclées. Assis en tailleur en face de moi, j’ai tout le loisir, le regard heureusement dissimulé par mes lunettes de soleil, d’examiner son ventre, poilu lui aussi, tranchant sur ses parties intimes totalement lisses. Sa verge repose bien calée sur les bourses. À part les sites pornos, je n’ai pas eu l’occasion de voir beaucoup de verges. Je sais, mais quel ado n’a pas vérifié que je suis normalement constitué. Matéo est plus gros, plus long. C’est une évidence.

Ne traduisez pas mes paroles par « grosse bite hors norme ». Non, l’homme dégage de la puissance, de la virilité et son sexe est en harmonie. C’est tout !


Sa femme doit avoir aussi dans la quarantaine. Belle femme sans aucun doute, brune aux longs cheveux, poitrine très fournie, mais qui ne tremble pas, hanches généreuses. Une sensualité évidente. Un sourire franc.

Ils sont de la génération de nos parents et pourtant je me sens tout de suite à l’aise.

Ils vont rejoindre leur bateau. J’ai aidé à porter les bidons. Nous nous saluons et leur souhaitons bonne route. Mais ils parlent entre eux et Aura se tourne vers nous.



Claire et moi échangeons un regard. Bien évidemment que nous apprécierions, c’est manifestement un beau bâtiment et une façon parfaite pour découvrir les côtes de Corse, mais nos vacances se terminent dans deux jours.



Comment refuser une telle invitation ! Quelques minutes plus tard, nous sommes à bord et découvrons combien un espace assez réduit peut être optimisé. Deux chambres. C’est petit, mais ce ne sont pas nos affaires qui vont encombrer. Après tout c’est juste pour vingt-quatre heures. Un étage clos pour le pilotage, mais avec tout le confort. Une plage avant équipée pour le bronzage. Un carré aménagé en salon qui communique directement avec la plage arrière, elle aussi pourvue de tout le confort.


En route pour se réapprovisionner. Nous sommes éblouis par le confort et la vitesse. Nous sommes des enfants devant un jouet. Matéo confie la barre à Claire qui rit aux éclats. Elle est heureuse. Je remarque que notre hôte est aux petits soins pour elle. C’est agréable de se sentir l’amant de corps et de cœur d’une telle beauté et de surprendre les regards appuyés d’un autre homme. Je dois reconnaître qu’Aura ne me laisse pas indifférent. Sa beauté mature est encore plus évidente alors qu’à l’approche de la civilisation elle revêt une robe assez large. D’habitude on cherche à deviner les formes de la femme sous ses vêtements. Moi, c’est l’inverse. Je sais ce qui se cache sous cette étoffe.


Au port, il est amusant de comparer les deux femmes. Claire, petite, menu, revêtue de cette petite robe noire qui la moule délicieusement. Je sais qu’elle ne porte rien dessous, si ce n’est une petite culotte. Nous n’avions pas prévu cette incartade. À côté d’elle, Aura, grande brune, presque maternelle dans sa façon de s’adresser à ma copine. Une mère et sa fille ? Non. Deux amies qui, par moment, se prennent par la main pour monter les ruelles de ce petit village et atteindre la tour Génoise.

L’escale ne dure que deux heures. Les pleins sont faits. La cuisine est encombrée de paquets. Aura, avant de partir en promenade, avait passé sa commande afin de tenir compte de leurs deux invités.

C’est agréable de voyager ainsi, sans attaches, s’arrêter où on veut, se baigner quand ou veut. Les côtes de Corse sont splendides, visitées de cette façon.

La nuit tombe doucement. Matéo mouille ce chef-d’œuvre alliant luxe et confort à seulement une cinquantaine de mètres d’une toute petite plage, îlot de sable coincé entre mer et falaises.


Que dire des moments qui suivent ?

C’est un enchantement. Claire et moi n’avons pas l’habitude. Le dîner est d’une simplicité ruineuse. L’argent facilite la vie.



Ni Claire ni moi n’avons l’habitude de boire et c’est agréable de se sentir si bien.

Danser au clair de lune, voilà un plaisir simple. Claire se blottit tout de suite dans mes bras.



Et moi donc ! Mais nos nouveaux amis nous invitent. Les couples se font, se défont. Aura invite aussi Claire. Une certaine langueur s’installe. Depuis déjà quelques danses, Claire est avec Matéo. Aura et moi dansons aussi. Ils forment un drôle de couple. La délicatesse et la force. La jeunesse et la maturité. La féminité évanescente et la virilité évidente. Si Claire se laisse aller dans les bras de cet homme j’imagine qu’elle doit en ressentir la puissance.


Moi je suis dans un océan de douceur. La poitrine d’Aura se presse contre la mienne. Sa tête est lovée sur mon épaule. Je sens la chaleur de sa respiration. Est-ce une impression, mais son souffle est court ! Tout naturellement nous dansons collés l’un a l’autre, comme son mari et ma compagne.


Claire a les yeux fermés. Elle se laisse diriger par son cavalier. Matéo me sourit. On est bien. Je pense que tout à l’heure lorsque, chacun aura retrouvé sa chacune, dans le secret de la chambre, les corps vont avoir des choses à se dire. On dira ce que l’on veut, mais on a rien inventé de mieux que cette musique douce, à peine rythmée laissant les couples libres de se laisser aller. Une musique pour la séduction. Une musique qui laisse filer l’imagination, favorise les doux contacts comme la poitrine d’Aura ou son ventre. Oui, ce ventre qui se presse contre le mien. Ce pubis qui semble onduler. Cette respiration encore plus courte. Ce baiser dans le cou.


Et je bande. Oui, je sens ma verge durcir. Je recule un peu pour éviter que ma cavalière ne sente ce désir qu’elle provoque, mais elle refuse. Manifestement, elle veut sentir ma vigueur, celle d’un jeune homme séduit par une femme mûre. Je ne peux m’y refuser. D’autant que ce n’est pas désagréable.

Le morceau cesse. Un autre va démarrer. Il faut que je bouge. On doit voir la bosse dans mon short. Je ne vois qu’une solution. Si je continue ainsi cela va devenir très gênant et je n’oserais plus regarder Aura en face.



Il lui faut quelques secondes pour réagir, mais elle ne comprend pas le message. Moi je veux l’entraîner pour évacuer ce désir avec elle. Il serait inconvenant de laisser nos hôtes pour aller nous coucher. Aussi la petite plage qui est juste à quelques brasses me semble un nid d’amour tout indiqué.



Je ne m’attendais pas à cette réponse. D’habitude Claire lit en moi à livre ouvert. Je ne peux reculer. Je m’avance vers l’échelle. Je m’assois pour enlever mon short et mon slip afin de cacher cette érection qui ne veut pas cesser.



Impossible de refuser. Je suis déjà dans l’eau qu’Aura plonge près de moi. Je nage vers la plage. Elle est à côté de moi. Sa brasse est parfaite. Elle glisse dans l’eau. Déjà la plage. Je vais faire demi-tour, mais une voix me dit :



C’est vrai que la lune en croissant donne un aspect étrange aux frondaisons. Les rochers prennent des formes inattendues. Mais le plus beau, c’est vers le large. Ce bateau qui brille, non pas par la puissance de l’électricité, mais par la complicité de cette lumière si douce et des reflets sur les vaguelettes de la mer. On peut même voir une silhouette sur la plage arrière. Une silhouette qui doit être Claire et Matéo qui dansent. Mais une seule silhouette, pas deux. Cette vision m’interpelle. Et pourquoi Matéo n’aurait pas la même réaction que moi. Sentir contre lui, ma Claire, ce corps de femme enfant qui s’abandonne, endormie par l’alcool et pourquoi pas un peu provocante comme l’a été ma cavalière. J’imagine son sexe se réveiller comme le mien tout à l’heure.



Aura est derrière moi. Je sens son corps contre le mien. Maintenant, nu l’un comme l’autre, le contact est différent. Ses seins sont des caresses. Ses bras qui se croisent sur mon torse font une délicieuse entrave. Jamais une femme ne s’est tenue ainsi derrière moi, faisant sentir son envie.



Elle m’embrasse dans le cou. Une main descend sur mon ventre et se saisit de ma verge. Une verge que je découvre moi aussi tendue. Un peu comme si cette pensée saugrenue de celle de Matéo contre le ventre de Claire m’avait excité.

Elle me fait retourner vers elle. Son baiser est tout de suite envahissant. Je me sens l’âme d’un jeune puceau qu’une femme décide de conquérir. C’est elle qui explore mon corps. Moi je ne sais que caresser sa poitrine. Ces lobes que ma main ne peut envelopper. Cette peau si douce, ces tétons si forts…

Ma queue est caressée. Mes fesses sont enveloppées. Je n’ose bouger de peur de rompre le charme. Juste une remarque que je formule, mais que je ne pense déjà plus.



Bien sûr que j’ai envie. Qui pourrait résister à de tels assauts ? Déjà ses lèvres quittent les miennes. C’est pour s’emparer de mes tétons. Ces toutes petites pointes qu’un homme oublie, qu’aucune femme n’a jamais remarquées, mais qu’Aura suce avec délice. Cette caresse me surprend. Cette caresse me trouble. Je ressens du plaisir. Mais elle ne s’attarde pas plus. Elle descend. Mon nombril est léché. Cela aussi me trouble.

Et puis, elle s’agenouille.


Et puis ses lèvres s’emparent de mon gland. Aussitôt ses mains se plaquent sur mes fesses faisant une prison de chair qui m’empêche de reculer.

Reculer ! Mais qui voudrait refuser un tel cadeau. Je ne vois que des cheveux mouillés, mais ma queue sait me dire la douceur de la caresse. Je sens ses lèvres ourlées et maquillées progresser un peu plus à chaque fois. À chaque fois elles avancent un peu plus le long de ma hampe, bâton rigide qui se dresse vers le ciel. Le ressac n’est pas celui de la mer, mais celui que la salive produit à chaque fois que ma bite disparaît.


C’est bon de se faire sucer. J’ai honte, mais c’est bon. Là-bas, la silhouette se dédouble et puis se reforme. Nous, pendant ce temps, nous sommes coupables. Mais étrangement cela m’excite. J’apprécie de n’être qu’un jouet entre les mains de cette femme. Je ne suis pas responsable. À peine une victime consentante.


Une victime qu’on invite à s’allonger. Une victime qui accepte d’être à nouveau sucée et branlée. Une victime qui voit s’approcher cet océan de douceur. Ces cuisses qui l’enjambent pour venir l’envelopper. Cette cavalière qui déjà guide la queue raide vers sa chatte, fente qui ne peut être qu’une grotte humide et accueillante.


Il ne voit plus qu’elle. Il ne sent plus qu’elle. Elle s’est empalée sur lui d’un seul mouvement, ondulant déjà sur la cheville pour en profiter au mieux. Elle s’immobilise. Pourtant je sens ma bite qui bouge. On dirait que de petites mains me massent. Aura est concentrée. Je comprends qu’elle commande à son vagin, à ces muscles si intimes, de se contracter et de se relâcher me procurant un massage délicat. Mais son envie l’emporte. Bientôt c’est une furie qui me chevauche.



Qui n’obéirait pas à ses ordres ? Ses seins, pourtant fermes, oscillent au rythme de sa possession. Les fesses claquent sur mes cuisses. J’entends distinctement le clapotis de ma queue dans la grotte. Je me cambre pour me pousser encore plus en elle. C’est bon. C’est puissant, presque violent. Le sable me griffe le dos et les fesses.

Maintenant elle est droite, altière, princesse qui domine son étalon, une main qui caresse son clito, l’autre qui force mes doigts à torturer ses tétons.



Elle accélère. C’est un galop. Une charge. Mais le sabre c’est le mien. Et malgré mes efforts, je ne peux plus tenir.



C’est elle. Elle s’effondre sur moi au même moment où j’éjacule. Ma semence jaillit. Son vagin semble me pomper et mon foutre aspiré. Quelques soubresauts et nos corps se relâchent. Elle est sur moi, doux, mais lourd fardeau, toujours enchâssée sur ma bite qui doucement glisse hors de son fourreau.



Comment ne pas dire oui ? Bien sûr que c’était très bon, surtout que pour la première fois de ma vie sexuelle une femme s’est servie de moi pour assouvir son plaisir. Quelle belle expérience !


De retour sur le bateau, le temps de nous sécher et de remettre nos habits, nous retrouvons nos conjoints. Ils ne dansent plus et sont installés dans un large canapé. Matéo a un verre à la main. Manifestement Claire vient d’en boire avant lui. Elle est nonchalamment appuyée contre lui, sa tête contre son épaule. Lui, a une main posée sur la cuisse que la robe laisse découverte. Oh, rien de choquant ou qui puisse amener de mauvaises pensées. Non, une sorte de bien-être, de relâchement comme deux amis peuvent en connaître.


Matéo parle à sa femme. Il lui parle en italien. C’est manifestement une question. Elle répond de la même façon. C’est la première fois qu’ils parlent ainsi devant nous. Pourquoi ? Que peuvent-ils bien se dire ? Je remarque juste que Matéo me regarde avec un petit sourire tout en continuant son échange avec sa femme.

Mais je vois Claire qui semble se réveiller. Elle aussi parle et manifestement questionne Aura. Elle lui parle en italien. J’avais oublié que pour ses études elle avait appris leur langue. L’ambiance change rapidement. Claire se lève manifestement furieuse.



Voilà ce qu’elle me dit alors qu’elle passe devant moi pour passer le seuil du carré.



Il me faut un moment pour digérer. Là-bas, dans la pénombre du carré je devine Claire qui tourne en rond. Il faut que j’aille la voir. Lui expliquer. M’excuser de ce moment de faiblesse. Je fais un pas vers elle.



Matéo avance, franchit le seuil du carré. Sa chemise et son short blanc font un halo facile à suivre. Nous le voyons s’approcher de Claire, lui parler, la prendre dans ses bras. Elle semble se calmer. Ils restent un long moment immobiles. Je respire.



Mais je vois Claire se diriger vers nous. Elle passe devant moi avec une lueur de meurtre dans le regard, stoppe en bordure du pont, là où l’échelle métallique descend dans l’eau.



Et disant cela elle enlève sa robe qu’elle jette au loin. Elle est en petite culotte, mais sa colère l’habille plus qu’une robe de bure. Matéo s’approche lui aussi, impavide, commence à enlever son polo, son short. Lui aussi est en slip. Si je ne fais rien, je vais assister au départ du couple et je sais ce qui va se passer sur le sable. Je ne vois pas pourquoi Matéo refuserait le cadeau que mon amie s’apprête à lui donner. Elle se venge. Lui ne fait qu’appliquer cet accord étrange de liberté avec sa femme.



Ouf. C’est Aura qui a parlé. La voix de la sagesse qui semble atteindre son but, car Matéo renchérit.



Sauvé. Claire hésite. Elle semble écouter Matéo qui lui parle maintenant doucement en Italien. C’est une musique douce, apaisante et certainement chargée de mots pour une réconciliation. Je vois bien que Claire hésite, puis se calme, regardant vers nous sans cette lueur de haine dans les yeux.


Il faudra que je remercie Matéo d’avoir été un médiateur si efficace, même s’il est un peu la cause de cette situation. D’ailleurs ils se prennent dans les bras. Claire se love contre lui, contre cet homme mûr, fort, sage, la tête en appui contre le cou puissant. Son regard croise le mien et je n’y vois plus la colère. Ses yeux brillent, certainement de quelques larmes, mais un mince sourire me rassure.


Alors, Claire quitte la chaleur de l’épaule pour venir embrasser Matéo. Ce n’est pas un effleurement de remerciement, non, un baiser, un vrai. D’ailleurs ses deux mains se saisissent de la tête de l’homme et le baiser devient fougueux. Quelle provocation dans le regard qu’elle me jette ! Alors qu’elle fait descendre ses mains pour caresser le dos de Matéo elle ne me quitte pas. Un moment elle joue avec la toison et puis ostensiblement, veillant à ce que je puisse bien suivre leurs progressions, les deux mains passent les hanches et disparaissent de ma vue. Mais, au sursaut de l’homme, je comprends leur cheminement. Ma Claire vient de toucher le sexe de Matéo.

C’est vrai que tous deux ne portent plus qu’un slip et celui de l’homme semble bouger.


Non, elle… Mais si, elle tire sur l’élastique entraînant le tissu vers les cuisses. Je me tourne vers Aura qui regarde aussi. Elle comprend mon inquiétude. Elle me fait un geste d’impuissance et, se penchant vers moi, dit :



Elle ne termine pas sa phrase. Elle m’invite juste à m’asseoir sur le canapé. Elle en a de bonnes ! « Ce n’est que… »… que du sexe bien sûr ! Mais justement, le problème il est bien là ! Pourtant, je ne réagis pas. Une fierté mal placée ! Le refus de paraître ridicule et de protester alors qu’il y a quelques minutes, moi je me faisais sucer. De toute façon, le temps de nous asseoir et de réfléchir, Claire est à genoux devant l’homme. Ils sont de profil et c’est certainement voulu. Voulu afin que je sois aux premières loges. Que je puisse la voir, ma douce Claire, agenouillée comme une « pute » une « salope » devant un mâle.

Arrête. Tu te fais du mal. Tu n’as pas le droit de la traiter ainsi. Personne ne t’oblige à rester! Tu peux aller dans ta chambre et laisser faire ! Attendre qu’elle se venge et te revienne !


Voilà mes pensées alors qu’elle le prend en bouche. La verge sage, mais imposante, que j’ai remarquée pas plus tard que cet après-midi sur la plage, répond aux caresses de la femelle. En quelques secondes elle se déploie et ma copine se retrouve devant une tige qui doit l’effrayer. Je vois bien qu’elle est fébrile. Toute entière à sa vengeance elle n’avait pas pensé plus loin. Mais devant elle, la bite est bien là et si ce n’est pas un monstre, elle la place devant le fait accompli. Elle ne peut plus reculer. Je vois bien qu’elle se ressaisit et caresse au mieux la queue de Matéo.


Matéo doit comprendre que Claire hésite. D’ailleurs il l’aide à se relever. Va-t-il la délier de la promesse que ce début de caresses impliquait et me rendre ma douce amie ? Je suis déjà puni !


Mais non, tel un fétu de paille il soulève Claire, fait quelques pas et la pose sur le canapé qui nous fait face. Il l’abandonne, allongée, attentive, frémissante. Lorsque les mains se saisissent de la petite culotte, elle ne fait même pas mine de refuser. Pire elle soulève les reins pour l’aider. Je comprends que ce petit bout de tissu va marquer ma défaite. L’homme plonge entre les cuisses qu’il écarte afin que son visage découvre la chaleur d’une féminité délicate, celle d’une femme dont aucune maternité n’a troublé la fraîcheur.

Claire me regarde. Ce n’est déjà plus un regard de provocation. Elle n’a fait que montrer le chemin, signifier son accord. Maintenant c’est à l’homme de s’en saisir.



Est-ce que cela me console ? Dois-je me sentir rassuré ? Déjà les yeux de Claire se troublent. Sa tête part en arrière. Est-ce une impression, mais il me semble voir qu’elle s’ouvre encore plus aux caresses que ses pieds reposent maintenant sur les épaules du plongeur en eau profonde.

Que fait-il de sa bouche ?

Que fait-il de ses lèvres ?

Et sa langue ?

Et ses mains qui s’activent entre les cuisses ?


Claire ondule, se tortille, gémit. Elle n’est plus avec nous. Plus exactement elle ne reconnaît que cet homme qui lui donne du plaisir. Qui la fouille. Qui doit pousser une langue au plus profond. Aspirer son clitoris, petit bouton de chair si petit qu’il faut le chercher longuement et encore après avoir excité sa propriétaire.

Pas de toute, il l’a trouvé. C’est étrange de voir ce corps si puissant, ce crâne lisse coincé entre deux petites mains qui le guide vers le lieu secret, la source du plaisir.



Ce cri me fait du mal, mais pas autant que je le craignais. Claire jouit. Une jouissance affichée aux yeux de tous, répandue comme une excuse, un pardon.



C’est un couteau en plein cœur que m’assène ma voisine. Aura, femme libertine qui regarde, comme moi, son mari donner du plaisir à mon amie. Je comprends qu’elle est la meilleure groupie de son mari.

Lui se relève. Sa queue est imposante. Déployée, à la fois longue, grosse, mais raide. Il se place entre les cuisses de sa maîtresse et d’un coup de rein l’enfile.

Il est sur elle. Il est en elle. Il la couvre. Claire a disparu sous le mâle qui la possède. Même son visage est caché derrière ce crâne lisse qui brille de sueur. Il ne reste que ses cuisses, écartelées par les hanches masculines, des cuisses pourtant vivantes qui se sont ouvertes, hésitent pour venir envelopper la taille de l’homme.

Et puis elle réapparaît, Matéo se soulevant sur ses bras. Déjà l’homme la travaille juste par des coups de reins, des ondulations qui doivent pousser sa bite au plus profond, écartant les chairs vierges de ces endroits qu’aucune bite n’a encore connue. Elle doit être pleine de ce membre viril. Elle le regarde. Leur visage n’est qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle lui caresse la poitrine avec une étrange douceur. Elle découvre la délicatesse de cette toison qui renforce sa virilité.



Ma voisine m’énerve un peu d’insister sur la puissance de son mari. Merde, c’est ma copine qu’il est en train de baiser !



Je n’avais pas vraiment remarqué qu’elle avait glissé sa main sous mon short ou mon sexe est libre, n’ayant pas remis mon slip après notre baignade. Je bande. Impossible de cacher cette érection mal contrôlée. Et je ne peux même pas me retrancher derrière la caresse de la main, car aussitôt elle se saisit d’une hampe de drapeau, étendard de ma honte, preuve de la faiblesse des hommes, alors que je bande de voir Claire, ma douce Claire, maîtresse à peine épanouie, se faire bourrer par un autre.


Oui, bourrer, tringler, ramoner, limer. Combien d’expressions pour décrire ce que fait Matéo. Un Matéo qui ne se retient plus. Sa bite luisante sort à peine, le temps d’une seconde, avant de replonger. Juste le temps pour moi de la voir. Juste le temps pour Claire de la regretter. Eh oui, je ne peux me cacher la vérité, car Claire aime ce qu’il lui fait.


La pièce résonne de ce clapotis qui n’est pas celui des vagues contre la coque. De ce claquement caractéristique des chairs qui se heurtent ! Mais une ombre me cache la scène. C’est Aura qui s’est levée et qui me fait face. Sans hésiter, elle retire sa robe, se penche pour attraper mon short et le tirer sans ménagement. Elle s’agenouille. Elle va me sucer. Oui, me sucer et éteindre mon incendie. Mais non, ce n’est pas sa bouche ni sa langue qu’elle utilise, mais la douceur de sa poitrine. Deux seins qu’elle rapproche pour former une vallée qui se referme sur ma bite. Elle me branle dans cette grotte improvisée. Elle crache sur mon gland lorsqu’il apparaît tout en haut de cette masse de chair.


C’est la première fois qu’on me fait cela. C’est bon. C’est délicat. C’est étrange. Aucune de mes ex et encore moins Claire dont la poitrine est si menue que … Claire ! Je l’ai oubliée pendant un instant. Un moment suffisamment long pour que je découvre une autre scène. Elle est en levrette, la croupe offerte, le visage plaqué contre le cuir du canapé et son amant la prend ainsi. Je connais la vision que Matéo doit avoir de cette croupe que la cambrure renforce.


J’en ai une autre. Une vue de profil :

Ce visage tourné dans notre direction. Est-ce qu’elle nous voit, nous regarde ?

Ces deux petits seins, à peine déformés par la pesanteur.

Ces reins creusés, arqués si fort que la courbure est une offrande à la possession.

Ce V inversé que les deux cuisses forment pour laisser la place au mâle. Un V qui m’est caché, mais que j’imagine.

Ces doigts agrippés aux fesses, crochets de chairs qui guident le duo.

Et cet homme. Droit. Puissant. Lui aussi cambré pour pousser son sexe en avant. Un sexe qui laboure la femme. Une chienne. Une salope.


Ce n’est plus Claire, ma femme enfant. C’est une femelle qui aime qu’on la baise. Une femelle qui gronde. Une femelle qui tortille du cul pour appâter le mâle. Une femelle qui parle. Les mots sont indistincts sortant de la bouche déformée par le contact du cuir, créant un rictus obscène.

Mais des mots entendus à la volée et que mon cerveau reconstitue : « Elle est grosse. C’est bon. Baise-moi. » Des « Ahh ! » Des « Ohhh ! » Des « Oui ! » . Des « Encore ! ».

Des mots qui me déchirent le cœur. Mais des mots qui m’inspirent.

Je me penche vers Aura qui me branle délicieusement. Une Aura qui n’est pas insensible à ce qui se passe juste à côté et qui jette de temps en temps un regard.



Elle ne se fait pas prier. Elle reste au sol, se tourne, se penche, se positionne, femelle obéissante. Ma bite s’engloutit dans sa grotte. C’est bon, c’est chaud. Moi aussi je laboure une salope.

Son mari nous voit. Il nous sourit. Sa présence m’excite. Sa virilité me défie. Je baise sa femme. Il enfile la mienne. Claire ne réagit pas. Si elle nous voit elle ne nous regarde pas. Ne nous regarde plus. Elle est dans un autre monde. Un monde de plaisir, de jouissance, de sexe libre.


Son amant se penche sur elle. Il l’enveloppe de son corps puissant, la couvre comme un chien couvre sa chienne. Il lui parle à l’oreille. Claire semble s’éveiller. Dans ses yeux ouverts, la lumière revient. Elle nous voit. Mais il continue de lui parler. Il doit lui poser une question à laquelle elle semble faire non d’un mouvement de tête. Alors Matéo fait une chose terrible. Il embrasse le cou de Claire. Il lui chuchote l’oreille, il la câline. Ce n’est pas un amant de plaisir, mais un amant de cœur. Il se comporte avec elle comme un amoureux. C’est affreux. La baiser, oui ! La souiller de sa grosse queue, c’est supportable. Mais se comporter ainsi, c’est me rejeter.


Claire semble sensible à ses arguments. Que peut-il bien lui demander ? Que peut-il bien lui dire ? Je ne sais pas et pourtant j’ai l’impression qu’elle lui dit oui.

Alors l’homme se relève. Je n’aime pas le regard qu’il me jette. C’est le regard d’un vainqueur.


J’ai perdu mon amie. Par mon infidélité, je l’ai jetée dans les bras de cet homme dont l’expérience est évidente. Oui, moi je baise sa femme relevant le défi en la bourrant avec violence, mais elle est mature alors que ma Claire n’en est qu’au début de sa sexualité. Mais cela ne m’empêche pas de continuer de regarder. Je dois supporter jusqu’au bout, boire jusqu’à la lie ce que j’ai déclenché.


Matéo s’est redressé. Ses deux mains ont repris possession des petites fesses. La crispation des doigts me fait penser que, comme moi sur la plage cet après-midi, il apprécie le vison de ce petit trou à peine entrouvert. Mais lui ose cracher de la salive qui doit tomber sur l’anus. Mais lui suce ses doigts avant de les pointer sur le cul. Mais lui en fait disparaître un. Un doigt, tige fine qu’il fait bouger dans l’orifice. Quelques secondes de ce jeu et il en place un second.


Claire grimace ? Ou bien est-ce juste un rictus différent formé par la pression du visage sur le cuir ? Je ne sais pas. Je remarque juste un souffle, une respiration différente alors que les deux doigts cèdent la place au pouce qui se vrille et tourne dans le cul.

Matéo quitte la chaleur de la chatte. Sa bite est toujours aussi imposante. Il se soulève, enjambe Claire et, fléchissant les genoux amène l’engin en le guidant vers le cul libéré.

Il va la sodomiser. Elle ne peut l’ignorer. Déjà elle doit sentir que ce qui se frotte à sa corolle est plus gros.

Lui n’hésite pas. Je comprends en un instant qu’elle lui a donné son accord. Un homme de son âge, avec son expérience, doit savoir qu’une jeunette comme Claire est vierge de ce côté.

Vierge et ce n’est pas moi qui en rêvais, qui serai le premier.

Le dard plonge. Déjà l’extrémité disparaît.



Claire proteste ? Mais non, même pas. Pourtant elle doit le sentir. La tige avance, longue, puissante. Un dernier effort et Matéo est littéralement assis sur les fesses de Claire. Il l’a prise. Sodomisée. Enculée.


Ma partenaire se tortille. Je suis un piètre amant. J’ai cessé de la bourrer. Elle me réveille. Aura, mais aussi le couple sur le canapé. Un Matéo qui lime les entrailles de ma copine. Une copine qui a perdu toute pudeur, toute retenue. Une copine qui crie son plaisir.


Et moi. Moi qui passe ma colère, mon excitation sur la femme de l’autre. Un instant j’envisage de plonger ma bite dans son cul qui doit être bien rôdé. Mais je me retiens. Je ne suis pas un gamin qui suit un modèle. Enculer Aura serait reconnaître la prédominance de cet homme. Au moins il me reste ma liberté.

Et c’est dans la gorge de sa femme que je déverse ma liqueur.

L’autre, là-bas, c’est dans un cul déniaisé qu’il jute. Un cul qui reste un long moment cambré alors que son maître l’a quitté. Position obscène de la chienne remplie du foutre de son amant.


Matéo se relève, prend Claire par la main et l’entraîne. Elle le suit sans réagir, domptée, inerte. Un peu plus loin, au fond de la coursive, nous entendons la porte de la chambre se refermer.



Les cloisons sont si fines que tout le temps qu’ils baisent, nous sommes comme dans la chambre avec eux. De toute façon les jouissances de Claire doivent s’entendre au large. Je me demande si elle ne le fait pas express pour me punir encore plus. Il y a longtemps que j’ai dépassé ce stade et Aura se charge de me combler.


Le matin, c’est silencieux. Je guette chaque bruit, mais rien. « Un autre jour » comme dit Aura. Un jour où Claire et moi allons nous retrouver. Comme avant ? Certainement pas. Pour le moment je suis bien incapable d’oublier. Pourtant tout est de ma faute et elle n’a fait que se venger et me punir. La punition est à la fois violente et douce. Violente de ce que j’ai vu, douce de ce que j’ai fait avec Aura.


Aura qui se réveille à mes côtés. Une Aura, câline, son corps brûlant contre le mien. C’est elle qui me caresse. C’est elle qui me souffle à l’oreille « une dernière fois avant que tout redevienne comme avant ». Elle qui me suce délicatement. Elle qui vient sur moi en 69 pour que je goûte aussi à sa grotte et son clito étonnamment gros. Elle qui me chevauche. Cavalière assagie, cherchant à se donner du plaisir. Nous jouissons en silence. Un peu comme des adolescents qui ne veulent pas réveiller leurs parents.

C’est tout bête, mais ce moment de tendresse me réconcilie avec moi-même. Une sorte de « bonus » en cachette, un point final délicat à notre soirée d’hier.



Elle se lève. Je la vois partir, nue, fermant la porte de notre chambre avec précaution. C’est vrai que toutes ses affaires doivent être à côté, là où Matéo et Claire reposent.

Quelques secondes et je me dis que je devrais aller l’aider. Je lui dois bien cela et je ne veux pas passer pour un macho. Je me lève, enfile mon short et me dirige vers la cuisine.

Personne ! Elle a dû monter pour profiter du soleil et de la vue magnifique.

J’avance. Personne dans le carré. Pourtant j’entends parler. La porte qui sépare carré et plage arrière inondée de soleil est entrouverte. J’avance. Une voix masculine. La voix d’Aura aussi. Nos hôtes bavardent. Je ne savais pas qu’il était levé. Alors Claire doit reposer dans leur chambre !

Et si j’allais lui faire la surprise !

Mais j’entends :



Se faire sucer ! Mais pourtant c’est Aura que j’entends répondre.



Je passe la tête par l’entrebâillement et je découvre d’abord Matéo une tasse à la main, mais aussi Claire à ses pieds avec Aura juste à côté. Aura qui regarde ma Claire sucer la bite de son mari.



Pendant un moment le couple est silencieux. Matéo se fait sucer par une Claire gourmande. Une Claire que d’une certaine façon j’ai formée. Une Claire qui avant moi faisait des « léchouilles » dignes d’un chat, et à qui j’ai appris ce qu’un homme attend. Une Claire qui embouche le mandrin, qui caresse les couilles, qui branle la tige avec ses lèvres serrées.



L’espace d’un instant, presque à regret Caire abandonne la bite pour un « Oui » terrible à mes oreilles. Elle replonge. Hier, c’était une femme toute en retenue, malgré sa colère, devant la queue bandée et imposante. Ce matin c’est déjà une experte qui n’a plus peur de l’engin. Peut-être que la présence d’Aura la stimule ? Sûrement que cette nuit lui a permis d’en prendre la mesure. Elle s’active. Matéo semble aux anges.

Je surprends Aura à ouvrir la bouche, un peu comme un parent ouvre lui-même la bouche alors qu’il nourrit un enfant à la petite cuillère.



L’homme jouit. Je n’aime pas les grimaces qui s’affichent sur son visage alors qu’il éjacule, accompagnant sa jouissance d’une poussée en avant comme s’il avait peur que la gorge accueillante s’enfuie. Mais non. La femme, salope sur commande ne recule pas. Elle accepte le don du mâle. Chaque goutte est précieuse pour elle, pute obéissante.



Elle s’exécute. C’est terrible je ne reconnais plus ma copine. On dirait un zombie. Mais je ne peux détacher mon regard de la scène. Je la vois faire « oui » en hochant la tête et déglutir l’infâme liqueur. Comment peut-elle accepter de boire son foutre alors qu’elle ne m’accorde ce plaisir que depuis quelques jours.



Aura assise maintenant à quelques pas, s’ouvre en grand, un sourire aux lèvres. Décidément ce couple sort du commun. Nous sommes tombés sur des libertins. C’est une étrange sensation de voir Claire ramper vers elle. La voir avancer son visage entre les cuisses et manifestement se mettre à « gouiner » Aura est un supplice. Mais quel homme n’a jamais rêvé d’assister à ce genre de scène. Pendant que Claire s’exécute, Matéo s’est rapproché d’elle. Il la caresse. Flatte la croupe. Titille sa fente. Pousse un doigt.



Il s’émerveille.



Le mouvement de la tête est un cadeau pour l’homme. Pour moi ? Je ne sais plus. Suis-je encore l’ami de corps et de cœur de cette femme que je croyais connaître et avec qui j’avançais sur le chemin du plaisir, de la jouissance qui accompagne tout amour partagé. Celle que je vois est une autre. L’amour est loin. Ne reste que le sexe. Le plaisir avec cet homme. Le plaisir donné à cet homme. Le plaisir reçu de cet homme.


Et moi ? Moi je regarde. Je pleurniche, je m’apitoie sur mon sort. Je me fais des reproches. Le reproche de ne pas avoir été plus audacieux. Tenez ce cul que je rêvais de conquérir et bien j’aurais dû oser et ne pas laisser à un autre. Le reproche d’être resté « gentil, toujours à l’écoute », cherchant la jouissance de Claire avant la mienne. Et si elle attendait autre chose de moi, de son amant ? Manifestement oui, sinon pourquoi serait-elle si « obéissante » à ce Matéo. Mais il est trop tard pour les reproches. Alors que je tergiverse : dois-je entrer ? dois-je partir ? Le choix se fait sans moi. Ne reste que le voyeur. Je regarde. J’écoute. Impuissant. Imbécile.


Matéo a enfilé son mandrin. Il bourre la chienne qui renifle et lèche sa congénère.

C’est beau. Le trio est éclairé par le soleil matinal. Qui n’a pas rêvé de surprendre un couple baisant. Alors un trio, fantasme déjà irréaliste !

Je bande. Oui, je bande de ce spectacle. Cet homme qui laboure la grotte en cadence et cette femme coincée entre deux, recevant et donnant à la fois.

Comme cette nuit Matéo joue avec l’anus de Claire. Il a sauté les étapes et c’est un pouce qu’il vrille tout en continuant de la baiser.



À nouveau la chienne bouge la tête.



Nouveau mouvement de tête.



Claire quitte un instant la chaleur d’Aura pour répondre :



Soudain Claire tourne son visage vers lui.



Mais elle doit lire la détermination dans son amant surtout qu’il retire sa queue du vagin.



Même le couple est surpris par une telle violence de ton et de paroles.



Le discours de Matéo fait mal, mais il doit avoir raison, sinon comment expliquer…

Mais tout en parlant, l’homme s’est replacé comme hier, surplombant maintenant sa victime consentante. Juste avant de l’enculer d’un coup puissant, il arrose l’anus de sa salive ponctuant sa phrase de bruits de crachats.

C’est obscène, mais si fort. Aura prévoyant la réaction de Claire lui plaque la tête entre les cuisses. Pourtant le grondement est fort. Il faut dire que l’homme a tout donné. Si Claire voulait se faire prendre ainsi, elle doit être satisfaite. La bite a forcé le chemin et déjà, tel un chien couvrant sa chienne, l’homme la laboure.



L’homme ralentit. Ma copine est un jouet que le couple utilise pour son plaisir. Ils se regardent. Leurs yeux sont le reflet de leur plaisir. Quelle complicité !

Longuement chacun profite de Claire. La bite semble glisser facilement dans le conduit du cul. Mais Claire n’est pas qu’un jouet. Elle aussi participe, sinon pourquoi ces mouvements de la croupe. Pourquoi me semble-t-il voir sa main aller caresser son propre bouton.


Le couple arrive au bout de son chemin. Aura respire vite. Elle guide sa suceuse par des « oui…là…continue… ». La jouissance monte. Elle se cabre. Son mari donne ses derniers coups de bite. Lui aussi se crispe. Il doit lessiver les entrailles avec son foutre alors que sa femme doit juter sa liqueur sur les lèvres de Claire.

Moi. Eh oui, moi je suis toujours là. Voyeur honteux, mais si excité que je vais jouir de ma main. Juste le temps d’attraper un foulard de soie qui traîne sur un siège et il devient le réceptacle de ma semence.


Quelques minutes plus tard alors que je suis retourné dans la chambre pour laisser le trio reprendre ses esprits, j’entends la porte d’à côté s’ouvrir. J’attends encore un peu. Des bruits de porte, à nouveau. Il me semble que tout le monde est remonté.

Lorsque j’arrive dans le carré, j’appelle d’un ridicule « Vous êtes là » afin de prévenir de mon arrivée. Ils sont là tous les trois. Trois innocents. Lui en short, elles avec des peignoirs kimonos qui arrivent au ras des fesses.



Chacun me répond. Alors que Claire se dirige vers moi, Matéo dit:



Il parle, mais je ne l’entends plus. Claire est tout près de moi. Visage angélique tout de même marqué par les excès de la nuit et du matin.



Je comprends que d’une certaine façon elle tire un trait sur ce qui s’est passé. Mais moi je pense :

Elle ne sent pas le foutre, mais le dentifrice. Et son cul, il ruisselle encore ou elle l’a lavé ?

Mais je fais des efforts pour me comporter en homme civilisé.


La journée passe tranquillement. Claire est toujours près de moi et me tient par la main. Elle doit sûrement sentir comme une réticence de ma part. Pas de baisers. Juste une présence. Petit à petit, je m’habitue. Pendant qu’Aura et Matéo vont faire une sieste évidemment « crapuleuse » nous nous baignons. C’est moi qui l’entraîne afin de ne pas prendre le risque de les entendre.


Le soir de retour au gîte, juste le bavardage pour faire les bagages, saluer nos loueurs.

Le lendemain, de retour sur le continent, chacun part de son côté après un "on s’appelle" qui trouble Claire. Pas de reproches, juste de la réserve. Elle le voit, bien évidemment, et doit penser qu’il faut attendre un peu.

Plusieurs fois elle cherche à m’appeler. Je ne décroche pas. J’écoute ses messages sur le répondeur. À chaque fois, elle demande à me parler « Nous devons nous parler. Je sais ce que tu ressens. Moi aussi je l’ai ressenti. Mais je t’aime ».

Ses appels s’espacent. Elle comprend.


Mais moi il me faut plusieurs semaines, plusieurs mois, afin qu’avec le recul je puisse vraiment analyser tout ce qui bouillait en moi. Une colère. Une honte. Mesuré combien j’ai été faible. Combien je me suis caché derrière de fausses excuses.

Mais lorsque j’ai retrouvé une certaine sérénité, il est trop tard. Claire ne m’appelle plus et mon orgueil me refuse de faire un pas vers elle.




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Alors, me demander si je me souviens…

Bien entendu, sinon je ne serais pas ici, à la date anniversaire de notre histoire.

Et elle ? Bien sûr, sinon pourquoi elle serait sur cette plage où tout a basculé ?



Je ne termine pas ma phrase, mais Claire comprend aussitôt le sous-entendu.



Un long silence s’installe. Petit à petit je comprends comment nous en sommes arrivés là. Je prends la main de Claire dans la mienne. Nous sommes coupables aussi c’est évident. D’autant que…



Sa main serre la mienne. Elle pose sa tête contre mon épaule. Nous regardons toujours cette mer qui nous a apporté tant de bonheur, mais aussi cette épreuve.





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Note de l’auteure :

Pour ce récit je me suis inspirée librement de celui de Xavier2 :

Les prédateurs. Récit que j’ai adoré et qu’il m’arrive de relire. Je pense en avoir suffisamment changé les conditions, les lieux, la narration et la fin, en fonction de mon vécu, pour que mon récit puisse être considéré comme une œuvre originale tout en conservant l’ambiance des « prédateurs ».