Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17604Fiche technique32997 caractères32997
Temps de lecture estimé : 19 mn
18/10/16
Résumé:  Paul est un garçon timide en première année de fac à Montpellier. Adélaïde va lui faire découvrir des plaisirs insolites qui le mèneront à une aventure hors du commun.
Critères:  fh jeunes hépilé fépilée hsoumis fdomine cérébral pied rasage cunnilingu nopéné hdanus hgode sm fouetfesse init -hsoumisaf
Auteur : Anacréon      Envoi mini-message

Série : Le manoir

Chapitre 01 / 03
Une rencontre singulière

Depuis la rentrée, cela faisait plusieurs semaines que j’avais entamé une relation amicale avec Adélaïde, étudiante en deuxième année de philo. Moi j’étais juste un bleu à la fac, un étudiant en première année d’Histoire dont la copine l’avait largué en terminale après deux ans de vie commune. Suite au deuil douloureux de ce premier amour, j’avais envie de connaître autre chose.


J’ai toujours été très timide avec les nanas et Adélaïde m’impressionnait : son air sûr d’elle, son look discrètement gothique mais pas du tout vulgaire, avec ses longs ongles peints en noir et ses robes de la même couleur, ses cheveux bruns et lisses, sa façon de me regarder droit dans les yeux lorsque nous discutions politique, littérature, art ou philosophie me faisaient souvent l’effet d’être un petit garçon à côté d’elle, même si à l’époque j’avais du mal à me l’avouer, étant aussi très fier.


Cependant, ce qu’il me semblait qu’elle appréciait chez moi, c’était sans aucun doute ma façon certes timide et maladroite mais déterminée avec laquelle je lui tenais tête dans nos discussions ; jamais au grand jamais je n’avais abondé dans son sens lorsque j’étais en désaccord avec telle ou telle de ses opinions. Jusqu’à un certain soir de décembre, nos relations s’étaient limitées à partager un café autour de la même table à la cafétéria de l’université, voire parfois un déjeuner au restaurant du CROUS, plus rarement un verre en ville le soir, après quoi chacun rentrait chez soi. Non pas que j’en eusse point l’envie, puisque cette fille me fascinait littéralement mais je ne m’en sentais pas le courage, loin de m’imaginer qu’elle aurait pu s’intéresser à moi autrement que pour une amitié intellectuelle. Je l’imaginais plutôt entre les bras d’un mec plus viril, plus « prolétarien » que moi-même, terme toutefois que je récuserais s’il s’était agi d’une qualification péjorative : en d’autres mots, je la voyais davantage avec un « bad boy », dans le langage fleuri de notre époque. Et cela me rendait malade de rage impuissante.


C’est pourquoi je fus fort étonné qu’à une de ces occasions où nous avions fini de refaire le monde dans un café de la place de la Comédie, elle me proposa de venir boire un dernier verre chez elle. Non que je me fis par trop d’illusions sur la façon dont devait se conclure la soirée. Probablement après un verre ou deux, deux ou trois allusions maladroites que je tenterais de glisser furtivement dans le fil de la conversation à propos de l’intérêt sincère que je portais à sa personne et qu’elle allait ignorer avec une habileté digne d’un diplomate soviétique de l’époque de Brejnev, je rentrerais chez moi bredouille.


Pour ce qui est de rentrer bredouille, cela avait failli se passer ainsi, entièrement de ma faute. Pour le reste, rien ne se passa comme je l’avais prévu de façon si morose.


Une fois arrivé chez elle, je découvris un intérieur charmant, tapissé de reproductions de tableaux de Dalí, d’Edward Munch, de quelques Courbet dont l’inévitable « Origine du monde », puis le « Château de Chillon », ainsi qu’un poster bon marché de la fameuse fresque de Michel-Ange sur la Chapelle Sixtine, à ce détail près que Dieu tendait un gros joint à Adam.


L’appartement d’Adélaïde se trouvait dans la tour d’un ancien immeuble du centre-ville pas loin de la gare, là où habitent les Gitans évangélistes qui vous abordent dans la rue avec un grand sourire charmeur pour vous vendre des bibles. Si vous allez un jour à Montpellier et que vous ne savez pas où garer votre voiture, allez là-bas. Non seulement vous la retrouverez intacte le lendemain matin mais en plus, c’est gratuit. Sauf si vous tenez absolument à acheter une bible.


De ce fait, son séjour est tout rond. On accède à la chambre d’Adélaïde, qui se trouve sous les combles avec la salle de bain, par une échelle. C’est charmant. C’est tout un univers féminin et délicat auquel je souhaitais avoir accès.



Je m’assois donc sur le canapé et pour ne pas avoir l’air trop timide, je lutte de toutes mes forces contre la tendance à me percher au bord du siège de façon nerveuse. Je croise les jambes, m’appuie sur le dossier, puis croise les mains derrière la tête en faisant « Aaaaahhh ! ».

Adélaïde me demande ce que je veux boire. Ce qu’elle a, je lui réponds ; une bière ferait parfaitement l’affaire. Elle me propose un mojito de sa confection. J’accepte. Elle part vers le coin cuisine tandis que j’admire sa silhouette, ses formes épanouies. Je laisse divaguer mon imagination tandis qu’elle sert les mojitos, je me vois comme son compagnon dans une torride histoire d’amour où je partagerais avec elle mes sentiments, mes émotions, mes désirs. Ce serait bien !


Elle revient avec deux verres de mojito, les pose sur la table basse puis s’assied sur le fauteuil en face du canapé que j’occupe. Nous trinquons.



Je goûte le mojito tandis qu’elle allume son joint.



Elle rit.



Je me rassure ; elle l’a pris comme une blague. Je lui souris en la regardant dans les yeux. Elle me rend mon sourire et mon regard. Du coup, j’ai comme des papillons dans l’estomac. Je me répète de façon lancinante qu’il ne faut pas me faire d’illusions « Elle m’aime bien, certes, mais comme un ami. C’est tout. »

Je meuble la conversation en parlant de littérature, d’art, de philosophie. Je l’interroge sur Nietzsche, elle me dit que c’est un des plus grands philosophes de son époque, celui qui a donné naissance au XXe siècle. Je lui réponds que c’était plutôt un précurseur des nazis.



Elle rit.



Du coup, je commence à paniquer. Que me veut-elle exactement ?



Je me contente d’un vague marmonnement.



Soudain, je me dis que j’ai tout gâché. Juste parce que j’ai peur. Je lui réponds :



Je ferme les yeux, je me lance à l’eau ; je n’avais pas du tout prévu que les choses allaient prendre une telle tournure mais soit.



Je m’étrangle avec mes mots, j’ai honte.



Adélaïde me regarde droit dans les yeux. Elle semble fascinée.



Je me lève du canapé et je commence à enlever mes chaussures et mes chaussettes, tout en lançant à Adélaïde un regard de défi qui ne devait sans doute pas tromper grand monde.



J’enlève mon pull, ma chemise, puis mon jean. Je les pose sur la chaise indiquée. Heureusement qu’il fait chaud dans l’appartement d’Adélaïde. Les vapeurs du joint me montent à la tête. Je reste en caleçon devant elle.



Puis, après quelques instants d’hésitation, évitant son regard, j’enlève mon caleçon et me retrouve entièrement nu devant Adélaïde.


Elle se lève, puis se place devant moi.



J’obtempère et j’écarte les jambes. Et là, je reçois un coup sec du revers de la main sur la fesse droite.



Je baisse les yeux et je réponds :



Alors que je me penche, elle prend mes fesses dans ses deux mains, puis les écarte.



Je sens qu’elle m’examine attentivement. Puis elle me questionne :



Je m’exécute. Elle se penche sur mon entrejambe, puis soulève mes couilles de sa main droite. Puis elle touche mon sexe.



Je plonge à ses pieds en disant « Oui, Maîtresse. » Puis elle m’ordonne d’enlever ses chaussures, ses chaussettes. Et elle me donne l’ordre d’embrasser ses pieds. À chaque ordre, je couine un rapide « Oui, Maîtresse. » avant de m’exécuter.



Elle part dans sa chambre puis en revient quelques instants plus tard avec une grande serviette blanche, un rasoir et un atomiseur de mousse à raser.



Je m’allonge tandis qu’elle ramène un grand bol d’eau chaude qu’elle pose sur la table basse. Avec une paire de ciseaux, elle commence à couper mes poils à ras, puis elle couvre mon bassin d’eau chaude et de mousse. Elle prend le rasoir et m’épile doucement les couilles puis le dessus du bassin, juste en dessous du ventre. Ensuite, elle me rince abondamment, me sèche avec un coin de la serviette, puis elle me passe une pommade hydratante sur les couilles.



Adélaïde enlève la serviette, puis s’installe sur le canapé. Elle m’ordonne de me mettre à genoux, puis de lui embrasser les pieds. Elle croise les jambes puis me donne l’ordre de lécher ses orteils. Mon excitation est à son comble. Je m’exécute, toujours à genoux, mon sexe fièrement dressé.



Je me retourne et je mets dans la position indiquée. J’imagine alors aisément le tableau que je dois lui offrir, les fesses écartées, l’anus et les couilles bien visibles. Adélaïde me caresse alors les couilles et les presse légèrement dans la paume de sa main.



Apeuré, je lui obéis et je me place comme elle me l’a ordonné. Ma tête touche le bord inférieur de l’accoudoir gauche. Je la sens me caresser doucement les fesses du plat de sa main droite.



Et le coup part, brutal, sur la fesse droite.



Et puis vient un quatrième coup : « Merci, Maîtresse. » Un cinquième : « Merci, Maîtresse. » Puis je perds le compte, le rythme de la fessée devient lancinant. Puis elle s’arrête et m’ordonne de descendre du canapé. Je rampe à ses pieds sans même qu’elle me l’ait demandé puis j’embrasse ses pieds avec ferveur en criant « Merci, Maîtresse ! Merci, Maîtresse ! » Je me sens totalement subjugué.



Aussitôt, je me retourne et je me mets en position de soumission, les fesses bien en l’air et bien écartées. Adélaïde me donne une brève caresse sur les couilles. Je la remercie dûment.



Elle me répond par l’affirmative, j’embrasse ses pieds avec dévotion, prosterné devant elle. Elle me caresse les cheveux avec douceur.



Puis elle se lève et part chercher quelque chose dans l’armoire qui jouxte la porte d’entrée. Elle revient avec une petite balle bleue en caoutchouc dont un des côtés est légèrement aplati.



Puis simultanément, elle lance la balle de sa main droite à travers la pièce tandis qu’elle me tape les fesses de la main gauche. Je pars à quatre pattes à la recherche de la balle tout en tâchant de maintenir les fesses bien écartées. J’attrape la balle, qui est partie à l’autre bout du séjour, je la prends entre mes dents, puis je la dépose aux pieds de ma Maîtresse adorée. Je lui embrasse les orteils.



Je me retourne aussitôt, je tends mes fesses en position de soumission comme elle me l’a appris et je reçois la délicieuse caresse qu’elle m’offre tout en me complimentant du beau spectacle que je lui ai offert avec mes belles fesses qui se dandinent et mes couilles qui virevoltent à chaque pas. Elle relance la balle mais celle-ci rebondit sur un mur puis part dans l’autre sens, de l’autre côté de la pièce. Je perds du temps à la chercher. Du coup, Adélaïde n’est pas contente de mon retard. Je me retrouve à plat-ventre sur ses genoux et je crie « Merci, Maîtresse. » une bonne demi-douzaine de fois tout en me demandant en mon for intérieur si ce n’est pas en soi une récompense que de recevoir des fessées de ma Maîtresse vénérée. Je me prosterne à ses pieds pour la remercier comme il se doit.


Nous faisons encore quelques passes, les unes méritant la caresse, d’autres une solide correction, puis Adélaïde me dit qu’elle est fatiguée de jouer et me commande d’aller lui chercher une bière dans le frigo. J’y cours à quatre pattes, écartant bien les jambes dans ma fierté d’esclave aimant sa nudité, puis je reviens vers elle debout, le sexe toujours en érection, avec à la main une de ces bières mexicaines fabriquées dans la banlieue de Strasbourg.



Je le fais. Je lui tends la bière et dès qu’elle la prend, je couvre ses pieds de baisers, puis je lui dis : « Merci, Maîtresse, de me permettre de vous servir. » Ensuite, elle m’ordonne de m’allonger à plat-ventre devant elle pour lui servir de repose-pied. Elle pose ses pieds sur mes fesses puis se roule un deuxième joint, qu’elle déguste tout en buvant sa bière.


Au bout de quelques minutes, elle tend le joint devant mes lèvres en me disant de ne pas bouger, juste de tirer des bouffées. Puis elle le reprend et j’attends patiemment, ses pieds reposant confortablement sur mes fesses. Après quelques instants, elle me fait fumer le reste du joint, puis s’allume une cigarette pour finir sa bière. Puis elle me demande de me mettre en position de soumission. Je m’exécute. Je l’entends se lever et s’éloigner du coin canapé. Elle m’ordonne de ne pas bouger et de fermer les yeux. Et peu de temps après, je l’entends tourner autour de moi. Elle me caresse les fesses puis revient devant moi.



J’ouvre les yeux. Adélaïde se tient devant moi, entièrement nue. Ses seins sont deux magnifiques globes que couvrent à peine ses longs cheveux noirs qu’elle a placés devant sa poitrine, laissant apparaître des tétons roses et turgescents de désir, tandis qu’elle garde les mains derrière le dos comme pour me cacher quelque chose tout en cambrant fièrement son irascible poitrine.


Mon regard descend plus bas, entre ses jambes. L’absence totale de pilosité laisse apparaître le délicat fruit fendu sinon défendu. C’est Aphrodite sortant des flots écumeux, c’est ma déesse que j’adore. J’ai plus que jamais le désir d’être à ses pieds, de me fondre en elle, d’être sa chose, son esclave consentant, son objet sans défense. C’est pourtant ce que je suis, dans cette position à la fois humiliante et délicieuse, où mon sexe, mes couilles, mon cul, lui appartiennent totalement. Je ne croyais pas dire si vrai alors que ces pensées éparses traversaient mon esprit.


Adélaïde s’accroupit devant moi, les mains toujours derrière le dos. Elle pose ses lèvres sur les miennes et enfonce sa langue dans ma bouche. Tout en gardant mon humiliante position, je réponds passionnément à son baiser.



Après ces paroles, elle sort les mains de derrière son dos. Dans la main gauche, un petit sextoy de couleur blanche. Dans l’autre, un objet énorme, du moins énorme à mes yeux, imitant à merveille la forme, la couleur et la texture d’un sexe masculin.



Elle se place donc derrière moi, qui suis toujours en position de soumission (je commence à comprendre pourquoi on l’appelle comme cela), et je sens qu’elle badigeonne le pourtour de mon anus d’un liquide lubrifiant. Puis elle introduit son index en moi et je frémis de plaisir.



Je me cabre et je courbe encore plus les hanches, gémissant de désir inassouvi. Adélaïde enfonce l’objet de plus en plus profondément en moi. Je pousse de petits couinements de plaisir tandis qu’elle commence à aller et venir en moi. Puis enfin, elle retire l’objet, me laissant insatisfait.



Je ne dis rien. Elle ajoute une couche de lubrifiant et je courbe davantage encore le dos. Cette fois, je sens l’objet avec plus d’acuité ; il dilate vraiment mon intérieur, mes gémissements de plaisir se font de plus en plus graves. Je ne me sens plus, je crie.



Ses mouvements de va-et-vient se font de plus en plus frénétiques, mes râles toujours plus profonds. Puis elle se retire.



Elle est assise en tailleur par terre. Je blottis ma tête entre ses genoux, je me couche en boule par terre devant elle, heureux.



Je tourne la tête, puis j’embrasse son vagin avec tendresse et dévotion. Je n’ose pas aller plus loin. Elle me demande de me lever puis elle s’assied sur son fauteuil, les jambes écartées.



Je m’approche, à quatre pattes. Puis je pose mes lèvres sur son sexe, j’écarte ses grandes lèvres et je commence à lécher tout le pourtour des petites lèvres avant de plonger ma langue à l’intérieur du vagin. Ensuite, je prends son clitoris entre mes lèvres, je le suce, je l’aspire jusqu’à ce que j’entende ses soupirs. Et puis je recommence le tout, elle se cabre, ses soupirs se font gémissements, elle prend ma tête entre ses deux mains et explose d’extase. Je retombe à ses pieds, que j’embrasse. Puis elle me prend à nouveau entre ses bras et une fois de plus, elle dévore ma bouche, plonge sa langue entre mes lèvres.


Quelques minutes après, Adélaïde revient avec deux bières. Elle m’en tend une, se roule un joint et me demande de l’allumer. Nous le fumons, nous buvons nos bières, nus tous les deux sur le canapé, enlacés en amoureux tandis que j’inonde son cou de baisers.


Adélaïde me demande me rhabiller et de rentrer chez moi. Je suis un peu inquiet. Cela sera-t-il une histoire sans lendemain ? Au moment de franchir le seuil de la porte, elle m’enlace par les épaules et m’embrasse longuement.





[à suivre]