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Temps de lecture estimé : 18 mn
19/10/16
Résumé:  L'impératrice Messaline a une réputation épouvantable, mais la mérite-t-elle ?
Critères:  fhhh couleurs fdomine contrainte voir fellation fgode pénétratio double sandwich fdanus fsodo partouze gangbang historique -fellation
Auteur : André 59  (Petit hommage à l'une des plus coquines impératrices de Rome)

Collection : Petites histoires de l'Histoire
Messaline

Petite nouvelle érotique, ou « Les histoires de l’Histoire ».


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40 après J.C. Dans les rues de Rome, une litière couverte portée par six esclaves et escortée par plusieurs serviteurs armés de bâtons se fraie avec difficulté son passage à travers la foule alors que la nuit tombe. À l’intérieur, le sénateur Priscus et son épouse Livia se préparaient à être reçus au palais impérial ; ils étaient invités pour le repas du soir, la cena. C’était parfois l’occasion de goûter à des mets somptueux réservés à une élite, mais les deux jeunes gens ne manifestaient guère d’enthousiasme à l’idée du privilège qui leur était accordé.


L’atmosphère était lourde. Priscus revenait d’une campagne victorieuse sur les bords du Danube où, en tant que légat, il avait commandé une légion. Il avait moins de trente ans et entamait une carrière prometteuse. Le monde de la cour impériale lui était cependant étranger ; et il le méprisait : depuis plus de dix ans, il ne connaissait que le sang et la sueur.


À ses côtés, son épouse Livia ne cachait pas son inquiétude. C’était une grande blonde aux formes opulentes, aux immenses yeux bleus. Ce physique – peu commun dans La Ville – lui venait de son père, un officier auxiliaire germain qui avait reçu la citoyenneté romaine en récompense de ses services. Elle avait par le sang paternel des origines royales, ce qui lui avait permis d’épouser Priscus, le fils d’une famille patricienne, le rang le plus élevé de l’aristocratie romaine. La dot énorme que son père lui avait donnée avait également aidé à conclure l’affaire. Priscus, lui, avait été conquis par sa beauté.

Elle prit la parole puisque son mari ne desserrait pas les dents, l’air sombre et lointain :



Arrivés au palais impérial, ils franchirent un barrage de gardes prétoriens, puis deux serviteurs les conduisirent avec déférence dans la salle du banquet, le triclinium. Elle était éclairée par des lampes innombrables dont la base était un trépied fait de phallus énormes. Des fresques érotiques décoraient les murs ; partout s’étalait un luxe insensé : tapis précieux, banquettes ornées de bronze et incrustées d’ivoire, tout respirait l’opulence et même la démesure. Les tables débordaient de mets rares et odorants.


De jeunes esclaves, garçons et filles, nus, donnaient du plaisir aux invités en attendant que les festivités commencent. Des musiciens et des danseuses, nues elles aussi – sans doute ces célèbres danseuses de Gadès – offraient en même temps un spectacle étonnant. Des nains remplissaient leur rôle de bouffons en accomplissant des pantomimes grotesques et parfois obscènes.


Priscus s’attendait à un banquet où l’on évoquerait politique et philosophie entre hommes pendant que les épouses, sagement assises aux pieds de leur mari, attendraient l’heure du retour, mais ils tombaient en pleine bacchanales. Ce qu’on lui avait raconté était faux : c’était pire ! Et désormais, il était trop tard pour reculer. Sans arme, il ne pourrait même pas défendre sa femme. Il avait commis l’erreur d’éconduire les vétérans de sa légion qui s’étaient offerts à surveiller discrètement les abords du palais pour le cas où il aurait eu besoin d’aide.

Il maudit sa légèreté : ces plébéiens s’étaient révélés moins naïfs que lui.


Les heures passaient. Les invités mangeaient pour vomir, vomissaient pour manger. Le vin de Falerne échauffait les sens. L’impératrice se faisait désirer. Priscus pensait à sa dernière campagne dans les marécages brumeux qui bordaient le limes, la frontière fortifiée de l’Est. Ses hommes et lui se contentaient de quelques galettes de blé, d’oignons et d’un peu de lard, arrosés d’une infâme piquette ou d’eau infecte. Ici, on se goinfrait pendant que légionnaires et soldats auxiliaires donnaient leur vie pour Rome, la louve romaine. En latin, lupa était synonyme de « prostituée » chez les soldats. Oui, Rome était bien une putain insatiable : il lui fallait toujours plus de richesses, de territoires, d’esclaves. Un jour, elle en crèverait d’indigestion. À côté de cela, que pesaient les caprices d’une femme frivole, folle de son corps ?


Il était perdu dans ses pensées lorsque, vers minuit, l’impératrice Messaline fit enfin son entrée. En digne maîtresse de maison, elle tenait à honorer ses invités, tous choisis parmi les plus grandes familles de Rome. Si elle avait mis tant de temps à se montrer, c’est qu’il avait fallu la parer et s’assurer qu’elle serait la plus belle femme de l’assemblée. Mais surtout, elle avait pris soin pendant toutes ces heures d’observer à travers une cachette soigneusement aménagée toute cette auguste assemblée.


Messaline regardait à nouveau attentivement ses hôtes. Parmi ces sénateurs, ces chevaliers, lequel pourrait-elle tourmenter, humilier ? Il s’agissait non seulement d’affirmer son autorité, mais aussi d’assurer un spectacle qui pourrait ravir ses invités : la flagornerie et la bassesse de ces grands notables de Rome n’avaient pas de limites. S’ils la haïssaient parce qu’ils la considéraient comme une parvenue, ils aimaient encore plus voir l’un des leurs rabaissé : cela faisait toujours un concurrent de moins dans la course aux honneurs et aux prébendes. Pour gagner au cursus honorum, elle savait qu’ils étaient prêts à tout. Mais pour l’heure, l’impératrice manquait d’inspiration ; aussi fit-elle un signe discret afin que le spectacle commence. Celui à qui elle s’était adressée était un affranchi qui s’était reconverti en laniste ; il dirigeait une école et une troupe de gladiateurs. Ses combattants étaient recherchés dans tout l’empire pour leur adresse et leur courage.


Quatre hommes entrèrent à sa suite dans la salle du banquet, quatre gladiateurs ; chacun symbolisait un peuple vaincu par les légions de Rome. Tout d’abord, ce fut un Celte qui se présenta. Venu des rivages de la mystérieuse Bretagne, il était couvert de tatouages qui rehaussaient son air farouche et méprisant.

À ses côtés se tenait un guerrier nubien, capturé aux frontières de la lointaine Égypte. C’était un colosse dont la musculature était soulignée par l’huile dont il avait été soigneusement enduit.

En retrait, il y avait un Germain, un Suève dont les cheveux blond-roux étaient noués en chignon sur la tempe, signe distinctif de son peuple. Ses yeux bleus jetaient un regard froid sur l’assistance. Tout comme ses compagnons, il savait qu’il n’était plus qu’un mort en sursis. Il était inutile de manifester haine ou colère : il ne restait qu’à périr avec dignité en espérant qu’on pourrait le faire au moins les armes à la main.

Le dernier était un Sarmate, un cavalier dont la course s’était arrêtée sur les bords du Danube lorsque sa tribu avait été anéantie dans un raid imprudent sur le limes.


Ils constituaient ainsi deux paires de gladiateurs, de quoi fournir un avant-goût appétissant en attendant les grands jeux du cirque promis à la foule pour les jours à venir. Les invités de marque de l’impératrice allaient avoir droit à une démonstration d’escrime privée ; avec un peu de chance, ce serait sine remissio, sans rémission, à mort.


Messaline prit la parole ; son esprit venait enfin de lui souffler une idée amusante.



Le laniste marqua une certaine gêne.



Ainsi fut fait : on ne discutait pas les ordres de l’impératrice. Celle-ci admira les quatre combattants qui s’étaient débarrassés de leurs vêtements. En silence, elle soupesa les bourses, admira la longueur et la grosseur de leur membre qu’elle prit en bouche quelques secondes, tour à tour, pour en juger la vigueur. Experte en fellation, elle savait jouer de ses charmes pour obtenir un résultat rapide : ce n’était que lorsqu’elle avait fait atteindre un état de complète érection à l’un des membres qu’elle passait au suivant, donnant l’impression d’une haie d’honneur faite de phallus triomphants.


Elle caressa leurs muscles, s’arrêtant sur les cicatrices qu’elle admira longuement en suivant leurs sillons de ses ongles peints, puis elle se tourna vers ses invités. La plupart avaient parfaitement saisi ce qui allait suive. Restait à savoir qui allait être la victime de cette perverse.


Messaline sourit et se dirigea vers un jeune couple : celui du sénateur Priscus et de sa femme Livia. La chevelure blonde de cette dernière l’avait frappée : c’était une couleur naturelle, ses vrais cheveux, et non pas une perruque comme pour nombre de femmes romaines. Elle avait envie de lui car on avait rapporté ses exploits, mais elle avait envie de s’amuser un peu avec elle aussi. Vu la pudibonderie de beaucoup de sénateurs qui se faisaient gloire de cultiver la vertu romaine, une telle beauté ne devait sans doute pas connaître grand-chose des jeux de l’amour. En plus, son mari était un militaire. Même de rang sénatorial, c’était une brute élevée pour la guerre depuis son adolescence ; il devait terriblement manquer d’imagination.

Adoptant la pose d’un orateur, elle prit la parole :



Le sénateur blêmit sous l’outrage. Si la nudité était courante pour les esclaves, elle était prohibée en public pour les citoyens, et en particulier pour les épouses qui devaient, par convenance, se montrer aussi chastes que pudiques. Demander une telle chose à une matrone, une femme mariée – de rang patricien qui plus est – était une insulte. Et pourtant, il allait falloir s’y soumettre.


Livia se leva avec grâce et se dirigea vers le centre de la pièce. Les banquettes sur lesquelles les invités étaient allongés formant un U, tous les regards convergeaient vers elle. Sous les yeux avides des convives, deux jeunes esclaves, à peines nubiles, se dirigèrent vers Livia. Elles dégrafèrent les fibules qui tenaient sa tunique et laissèrent le vêtement glisser le long de son corps.


Un murmure d’admiration parcourut la salle lorsqu’elles dénouèrent aussi ses cheveux blonds qui coulèrent en cascade sur ses épaules et sa poitrine. C’était à la fois la Vénus incarnée pour les Romains, et la déesse Freyja venue des sombres forêts des bords du Rhin. Elle alliait l’élégance et le caractère hautain des aristocrates romaines avec la sensualité et la force des filles de Germanie.


Messaline était littéralement fascinée par sa beauté. La jeune femme se tenait devant elle, entièrement nue, ne cachant rien de ses attraits. De sa chute de reins, de ses seins un peu lourds aux larges aréoles rosées, de son sexe blond à la toison rase, rien n’échappait à l’œil scrutateur de l’impératrice qui détaillait chaque pouce de ce corps magnifique ; un corps qu’elle allait plier à sa volonté, à ses caprices. Comme son époux le lui avait intimé, Livia tachait de garder calme et sang-froid. Seul le frémissement de ses narines trahissait la tension qui l’habitait.


Les jeunes esclaves vinrent la parer d’une ceinture d’or qui soulignait la finesse de sa taille et la rondeur de ses hanches. La beauté de son cou fut rehaussée par le port d’une chaîne ornée de perles et de pierres. Une fine chaînette d’or fut attachée à chacune de ses chevilles, puis les pointes de ses seins furent soulignées d’une couleur corail et ses lèvres de vermillon tandis que des feuilles d’or étaient disposées dans sa chevelure.

Elle était désormais prête pour la cérémonie. « Le sacrifice… », pensa Priscus.


Les deux adolescentes disposèrent ensuite au milieu de la pièce une couche ornée de draps de soie, ce tissu merveilleux venu d’Orient. Elles disposèrent dessus des pétales de rose, puis elles invitèrent Livia à venir. Elles la firent se mettre à quatre pattes, jambes écartées, bien en équilibre sur ses avant-bras, mains à plat et reins cambrés. Une esclave vint avec une crème oindre l’anus et le sexe de la jeune femme.


Livia restait impassible, la tête posée de profil sur un coussin. Elle ferma les yeux quand un doigt, puis deux s’introduisirent entre ses fesses pour bien préparer le passage. Une autre main caressa son bouton secret avant de plonger entre ses cuisses, puis deux autres esclaves vinrent à ses côtés. Deux jeunes garçons, cette fois. Chacun tenait deux phallus de belle taille : trois étaient en ivoire, un quatrième d’ébène.


Rapidement, ils les firent coulisser tour à tour dans son ventre, sa bouche et ses reins afin de l’échauffer comme un athlète avant la course. Lorsque le phallus d’ébène força sa corolle, plongeant dans ses entrailles, Livia dut mordre un coussin pour ne pas crier, d’autant plus que l’un des adolescents avait maintenant enfoncé un autre olisbos d’ivoire dans son sexe. Ils souriaient, s’amusant de ses contorsions chaque fois qu’ils plantaient et retiraient leurs pénis artificiels. En riant, et sous les encouragements des invités, ils entreprirent avec leurs instruments de la pénétrer à des rythmes différents, amenant Livia au bord de l’évanouissement.


Un des garçons était maintenant en érection en dépit de son jeune âge. C’était un vrai petit Priape, bien membré, dont on devinait la lubricité. Il attacha aux montants de la couche les jambes de Livia qui était à plat-ventre, et plaça sous son ventre des coussins pour surélever ses reins. Il écarta sans ménagement ses fesses et, après avoir longuement exploré son petit trou avec son pouce tout en se faisant masturber par une des petites esclaves, il la sodomisa d’une poussée experte sous les applaudissements de la salle et l’air ravi de Messaline.


Livia serrait les dents pour ne pas gémir de douleur. Être prise contre nature ne lui était pas inconnu : c’était un plaisir que Priscus aimait parfois prendre avec elle, sans doute une habitude contractée entre soldats. Mais sous ses dehors de guerrier, c’était un homme tendre et aimant. Ce garçon, lui, cherchait à faire mal. Il n’en était visiblement pas à son coup d’essai. Il jouit, après une copulation qui sembla interminable, entre les fesses de la jeune femme qui n’aurait jamais imaginé connaître une telle humiliation. Mais cela ne s’arrêta pas là.


L’autre petit esclave remplaça aussitôt son camarade. Il la détacha, la fit s’asseoir au bord de la couche et voulut forcer sa bouche, mais elle s’y refusa. Il la fit alors se mettre en levrette et vint lui aussi la prendre par derrière ; il choisit toutefois la voie traditionnelle. Il effectua quelques poussées, puis son sperme ne tarda pas à arroser le dos de Livia qui mourait non pas de honte, mais d’inquiétude. Si de simples garçonnets pouvaient se permettre cela avec elle, qu’adviendrait-il avec ces hommes ? Où s’arrêterait l’imagination de l’impératrice ? Et surtout, comment réagirait Priscus ?


De leur côté, les gladiateurs bénéficiaient d’un traitement de faveur : afin d’être en état de dignement honorer cette belle patricienne, tous étaient caressés avec vigueur par des esclaves. Chacune les amena à jouir ensuite dans sa bouche. Ainsi ils seraient plus vigoureux pour la prochaine passe d’armes. Le duel allait bientôt s’engager. Quand Messaline tapa dans ses mains, une paire de gladiateurs se détacha : le Breton et le Sarmate.



Bien sûr, Livia ne mourrait pas. Cela signifiait juste qu’aucune grâce ne lui serait accordée. Elle aurait beau pleurer, geindre, crier, supplier, elle devrait se soumettre aux caprices de ses amants – ou plutôt violeurs – d’un soir.


Priscus crispa les mâchoires en voyant les deux hommes approcher de sa femme. Le Breton s’agenouilla posément devant la patricienne. Celle-ci, à quatre pattes au milieu des coussins précieux, la tête baissée et cachée dans le pli de son bras, entreprit de le caresser doucement d’une main. Ses doigts longs et soignés commencèrent à décalotter le gland et à le masser, mais cela allait trop lentement pour Messaline.



D’un simple geste, un esclave vint la dévêtir à son tour. Elle apparut nue et aussi impériale que dans sa robe de pourpre. Priscus ne put s’empêcher de ressentir un désir violent pour elle. Sa toge cachait pour l’instant son érection, mais ça ne durerait pas longtemps. Messaline rejoignit Livia sur sa couche. Elle s’agenouilla à côté d’elle, la redressa et lui prit le menton. Deux femmes nues, blondes, aussi désirables l’une que l’autre.



Ce faisant, elle empoigna la verge du gladiateur tout en poussant vers elle le visage de Livia.



Livia ouvrit la bouche et avala le gland sans dégoût apparent. À ce moment-là, sur ordre de l’impératrice, le Sarmate entreprit de la pénétrer à son tour, par derrière. Il l’enfila d’un coup, sans égard pour son rang, en la tenant par les hanches. Chaque coup de reins qu’il donnait permettait au sexe du Celte de s’enfoncer un peu loin dans la gorge de la jeune Romaine qui avait l’impression d’être empalée sur un pieu gigantesque et brûlant qui la traversait de part en part. Elle crut défaillir quand la jouissance du gladiateur inonda sa bouche, l’obligeant à avaler sa semence au goût acre, mais le Sarmate continua à la besogner.


Il se retira avant d’avoir joui et la retourna sur le dos. Lui ayant largement écarté les jambes, il la pénétra lentement en ne cachant pas le plaisir qu’il éprouvait. Livia croisa les jambes dans son dos pour qu’il la pénètre plus profondément encore, mais elle continuait à ne manifester ni plaisir ni peur. Même dans une telle situation, elle restait l’aristocrate chaste et pudique que son rang lui imposait d’être ; elle cachait son visage dans les mains afin de rien montrer des émotions qui l’assaillaient. Au-dessus d’elle, prenant appui sur ses bras, le barbare grogna de satisfaction en donnant un dernier coup de reins. Il l’embrassa à pleine bouche et quitta la couche, l’air méprisant et dédaigneux, alors que son sperme maculait le corps blanc et délicat qu’il venait de violer.


Debout, Messaline observait en souriant le déroulement du spectacle.


Deuxième clap de main ; le Germain et le Nubien s’approchèrent à leur tour. Ils empoignèrent Livia et l’obligèrent à se mettre à genoux ; elle allait encore devoir donner sa bouche, mais elle avait compris qu’elle devrait cette fois faire preuve d’initiative si elle voulait satisfaire Messaline.


Frémissante, elle fit ce qu’ils attendaient, alternant les caresses avec ses lèvres, sa langue et ses doigts. Elle suçait, léchait, avalait goulûment ou avec parcimonie, agaçait, mordait, titillait glands, verges et couilles, tournant la tête à droite et à gauche, passant de l’un à l’autre sans répit, ses cheveux blonds ondulant d’avant en arrière. Elle tenait les fesses des gladiateurs à pleines mains, ce qui permettait à ceux-ci de lui enfoncer le plus loin possible leur queue tendue à éclater. Ils serraient les dents, les mains crochées dans sa chevelure, tentant de contrôler leur plaisir alors que la bouche de la belle aristocrate ne cessait d’aller et venir sur les sexes luisants de salive. Mais ils eurent beau faire, ils jouirent avant même d’avoir pu l’enfiler, vaincus par l’art d’aimer de la jeune femme. Celle-ci se révélait une disciple de grande valeur !


Intérieurement, Messaline jubilait. Des acclamations nourries saluèrent la prestation ; une pluie d’or et d’argent arrosa Livia qui, le visage sillonné de larmes, restait cependant toujours aussi calme et maîtresse d’elle-même. Une esclave vint essuyer la semence coulant au coin de ses lèvres et le long de ses cuisses. Une autre vint la frictionner de parfum d’Égypte et essuyer les gouttes de sueur qui constellaient son corps. Agenouillée, les mains croisés sur sa poitrine, elle attendait, humble et silencieuse, la volonté de l’impératrice. Comme dans les combats du cirque, il pouvait y avoir plusieurs manches. Et Messaline n’entendait pas en rester là…



Trois gladiateurs se levèrent alors : le Nubien, le Germain et le Celte. Ils entourèrent Livia comme ils l’auraient fait dans l’arène avec un adversaire à achever. La jeune femme savait qu’elle devrait leur donner tout ce qu’ils voulaient. Debout au milieu d’eux, elle restait cependant une patricienne, une femme libre, et eux des esclaves. Son mari était légat ; elle aussi saurait conduire cette bataille et la gagner.


Elle fit signe au Nubien de s’allonger. Il avait le membre le plus gros : c’est donc lui qu’elle chevaucherait. Elle réservait le membre fin et long du Celte à son fondement. Quant au Germain, elle lui ferait l’honneur de sa bouche. Elle soutiendrait leurs assauts. Mais comment résister à la douleur ? Et peut-être au plaisir ?


Elle s’empala sur le sexe du Nubien en gémissant, mais ce ne fut rien à côté de la pénétration que lui fit subir le guerrier celte. Il s’enfonça dans ses reins d’un seul coup, la faisant hurler. Prise par deux hommes en même temps, Livia semblait ballottée comme une simple poupée de chiffon. Elle arrêta de crier quand Le Germain vint bâillonner sa jolie bouche avec sa verge qu’il donna à sucer. Les trois gladiateurs la besognaient comme des brutes, malaxant ses seins délicats entre leurs doigts noueux, tout à leur plaisir. Les yeux fermés, elle se concentrait sur cette queue germanique qui ne cessait d’entrer et sortir de sa bouche, accompagnée de longs filets de salive.


Messaline en concevait une immense jouissance, et son propre sexe devenait de plus en plus humide devant le spectacle de cette femelle blonde dont les entrées étaient forcées de tous les côtés. Elle se tourna vers Priscus :



Priscus ne pouvait faire autrement. Sa femme ne risquait rien au final, mais lui pouvait y laisser sa tête. Il vint s’incliner devant sa souveraine. Messaline ne manqua pas de prêter attention à la bosse qui marquait le bas de la toge.



Soulevant le tissu, elle entreprit de caresser la verge qu’elle sentait dure et lourde entre ses doigts. Comme Livia, Priscus fut obligé de se mettre nu. Son corps de soldat, aussi couturé de cicatrices que celui des gladiateurs, émut l’impératrice qui en conçut une pointe de jalousie : son mari n’était plus qu’un vieillard sénile, bègue et lâche. Elle commença à le caresser puis l’emboucha d’un coup. Priscus n’en pouvait plus ; il lâcha tout dans la gorge impériale, aussi incapable de se contrôler que les gladiateurs face à sa femme.


Sur la couche, le combat évoluait. Le Celte avait joui également et le Sarmate l’avait remplacé aussitôt. L’anus dilaté de la jeune femme l’avait accueilli sans grande difficulté. Livia avait entrepris de remuer ses hanches afin d’en finir plus vite. Le Nubien l’inonda à son tour, suivi du Sarmate. Restait le Germain.


Débarrassée du poids de la double pénétration, elle entreprit une fellation profonde tout en le masturbant furieusement. Sa langue s’enroulait autour du pénis comme un serpent, ses doigts couraient sur la peau du pénis et du ventre. Le barbare soufflait comme une forge, puis il explosa à son tour. Livia le garda en bouche jusqu’au bout, nettoyant avec sa langue la moindre goutte de sperme, jusque dans ses poils pubiens, et rendit un membre aussi propre qu’au début du banquet.


Ce ne fut pas une ovation, mais un rugissement qui salua la fin de l’accouplement ! Livia avait résisté à toutes les épreuves imposées. Priscus, quant à lui, avait eu l’habileté de garder son sang-froid ; sa force et sa vigueur lui permirent d’honorer l’impératrice le reste de la nuit, de toutes les façons possibles, alors que son épouse était autorisée à se retirer pour se reposer, couverte d’or et de présents offerts par un public subjugué. Quant aux invités, Messaline les exhorta à rendre hommage à Bacchus en buvant et baisant jusqu’au début du jour.


Les gladiateurs moururent tous le lendemain dans le sable de l’arène, mais cette ultime nuit de plaisir fut la dernière vision qu’ils emportèrent avant de succomber.


La carrière de Priscus connut, quant à elle, une accélération foudroyante : Messaline savait se montrer reconnaissante envers ceux qui l’avaient bien servie. Elle finit pourtant exécutée, trois ans plus tard, sur ordre de son mari, lassé de ses excès.


Jamais par la suite Priscus n’aborda avec sa femme cette nuit de débauche ; ils partirent le plus loin possible de Rome. Mais parfois, dans l’obscurité de leur chambre et le secret de leur couche, il leur arrivait d’inviter un ou plusieurs de leurs amis afin de retrouver le plaisir de la transgression.

Et l’Orient leur fit découvrir d’autres plaisirs ; mais ceci est une autre histoire.