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n° 17612Fiche technique12911 caractères12911
Temps de lecture estimé : 8 mn
23/10/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Trois petits contes pervers.
Critères:  fh ff hplusag fplusag jeunes couple extracon prost vengeance conte
Auteur : Larry Starck      Envoi mini-message
Cet obscur objet du plaisir



Bastien aimait les femmes, toutes les femmes, disait-il, pourvu qu’elles se comportent comme de belles salopes, des petites putes. Et sur ce plan-là, Jacqueline le comblait, toujours prête à lui gober le manche, à lever la guibole pour se faire astiquer la moule ou à se mettre à quatre pattes pour se laisser pilonner la rondelle. Bastien ne tarissait pas d’éloges, tous les soirs c’était des « ma grosse chienne », « ma salope en chaleur », « ma putain domestique », des chapelets de mots doux qui rassuraient Bastien sur l’ampleur de sa virilité et la magie de son coup de reins.


Ce soir-là, Bastien était particulièrement fier, tout le monde allait comprendre qu’il était un mâle qui en « avait une grosse » lorsque devant son pavillon il gara la superbe voiture allemande, dernier modèle et toutes options qu’il venait de s’offrir. En mettant la clé dans la serrure de la maison cependant quelque chose lui parut bizarre. Ça ne résonnait pas comme d’habitude, il y avait comme un écho. Bastien comprit vite lorsque la porte s’ouvrit sur une maison entièrement vide. Il courut de pièce en pièce, de la cave au grenier : plus rien, tout avait disparu.


Au milieu du salon, il trouva une petite lettre écrite de la main de Jacqueline.


« J’ai tout pris, les comptes en banque sont également vides. J’espère que tu es content mon chéri, j’ai agi en vraie petite pute, comme tu l’aimes. »




Ivresse de pouvoir



Léopold était ce qu’il est convenu d’appeler un homme arrivé, belle situation, épouse pleine de qualités, aussi appréciée que lui dans la société, deux beaux enfants qui brillaient dans des études ambitieuses, une imposante demeure en centre-ville et une villégiature au bord de la mer.


Heureux en ménage, Léopold briguait un mandat électoral local qui ne pouvait pas lui échapper. Il avait également un autre attribut qui attestait sa réussite à ses yeux : une maîtresse. Il s’agissait d’une brave fille, secrétaire dans une ville éloignée dans laquelle Léopold se rendait régulièrement. Pour lui, une maîtresse était une femme de laquelle on obtenait ce qu’on ne pouvait pas demander à une honnête épouse, notamment une bouche accueillante pour sa bite, une langue gourmande de ses couilles, et des trous prêts à recevoir toutes sortes de visites, éléments de son corps ou jouets divers.


Bref, Coralie, la maîtresse de Léopold était invitée à se conduire en vraie putain docile à chaque rencontre. Entre deux visites, Léopold envoyait à sa petite salope des courriels pornographiques depuis son adresse secrète, dans lesquels il lui détaillait le menu des petites putasseries qu’il attendait pour sa prochaine visite. Grand amateur de lingerie, Léopold demandait à Coralie d’acheter toutes sortes de dentelles, de cuirs, de soies qui la transformaient en satisfaisante putain de bordel chic. Léopold avait en effet la nostalgie d’une époque qu’il n’avait pas connue, mais qu’il idéalisait. Lorsqu’il n’était pas là, il exigeait que Coralie lui envoyât des photos d’elle en tenue légère quotidiennement.


Ce jour-là, Coralie devait non seulement se préparer, mais encore apprêter son intérieur en « maison de société » suivant les instructions précises et les photos des années 1930 que Léopold lui avait envoyées. Lorsqu’il arriva, Léopold ne fut pas déçu, Coralie, vêtue d’une simple guêpière qui soutenait ses seins en laissant ses tétons exposés et hardiment dressés, le fit entrer dans un petit salon exactement identique à celui de la photo. Coralie avait si parfaitement suivi le modèle que deux superbes cocottes quasi nues étaient lascivement allongées sur le canapé. Léopold était aux anges, il se laissa déshabiller par les deux accortes jeunes femmes et laissa libre court à ses fantasmes les plus crus avec ces professionnelles sans limites.


Ce n’est qu’à la fin de sa soirée vénérienne, exténué, que Léopold prit conscience que Coralie n’avait pas participé à la débauche. Mais finalement cette soirée avec deux vraies putains l’avait comblé au-delà de tous ses fantasmes, Léopold se demandait même, en rentrant chez lui, s’il pourrait continuer à entretenir sa relation avec cette Coralie, somme toute assez gauche comparée à de véritables prostituées. Mais la question ne se posait pas. Léopold comprit en effet très vite que ses ébats de la nuit avaient été diffusés en direct sur internet, pour attester de la probité du futur élu, et que toute la ville avait été prévenue et pouvait se repasser en boucle ses exploits sur le blog « l’homme qui aimait les putes ».




Le chemin de l’absolu




Depuis sa première expérience, à chaque fois que Fenimore avait eu un orgasme il s’était toujours dit « ça doit pouvoir être meilleur plus puissant, plus long, plus… », Fenimore imaginait qu’une dimension du plaisir lui demeurait inaccessible. Évidemment, il incrimina des partenaires défaillantes. Après chaque expérience, il cherchait donc une nouvelle compagne plus audacieuse, plus ouverte, une vraie « salope ». C’est ainsi qu’il finit par rencontrer Abigaïl, une petite rouquine délurée, qu’aucune pratique, aucune position, ni les lieux les plus incongrus n’arrêtaient.


Malheureusement, lorsque Fenimore eut pratiqué avec Abigaïl les plus pervers accouplements imaginables, après avoir partagé des sensations toujours plus puissantes, il en était toujours à se dire « je dois pouvoir éprouver quelque chose d’encore plus intense ». Mais il avait acquis la conviction, pour avoir beaucoup cherché qu’il ne trouverait pas plus parfaite salope. Fenimore était si tourmenté qu’il en perdait presque le goût pour les galipettes.


Ce soir-là pourtant, il rentra, bien décidé à aller au-delà de tout ce qu’il avait déjà pratiqué avec Abigaïl. Il était certain de trouver un nouveau truc, il avait d’ailleurs quelques idées particulièrement perverses.

Mais à son arrivée, Abigaïl le devança.



Et elle le précipita dans la chambre, le fit asseoir sur un confortable fauteuil et le ligota bien fermement avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit. Alors qu’Abigaïl s’employait à le débarrasser de son pantalon et de son boxer, Fenimore entrevoyait dans ce petit jeu pervers une possibilité de bien jouir et il exhibait déjà une belle érection lorsqu’Abigaïl achevait de lui ligoter les jambes au fauteuil.


Fenimore n’ayant plus aucune liberté de mouvement, Abigaïl, pour faire bonne mesure, caressa langoureusement son amant du bout des doigts et du bout de la langue. Elle éprouva ainsi la fermeté de la bandaison puis s’éloigna vers la porte qu’elle ouvrit pour faire pénétrer un gaillard dont le tee-shirt noir moulait une impressionnante musculature. L’homme sans un regard sur Fenimore déshabilla rapidement Abigaïl et se défit de ses vêtements en un geste vif au son de déchirure des fermetures Velcro.


Abigaïl s’agenouilla, engloutit son sexe raide et le suça lentement avec gourmandise et adoration comme une vierge en prière. Sur son siège, Fenimore n’en pouvait plus d’excitation et se tortillait pour essayer de libérer la main qui lui permettrait d’assouvir l’incroyable envie de se branler que lui inspirait cette belle mise en scène.


Abigaïl, sentant la tension de son amant, se releva, s’allongea sur le lit, cuisses largement ouvertes pour lui laisser le temps de bien observer son excitation, puis invita son chippendale à venir l’honorer sauvagement avec sa langue. Abigaïl retenait ses gémissements afin que Fenimore puisse bien goûter les seuls bruits de succion de la langue de son étalon entre ses lèvres inondées. À cette douce musique, Fenimore se tordait de désir la queue raide, il sentait ses couilles gonfler, le sang battait ses tempes.


Abigaïl ne se retint plus et lâcha un puissant cri en refermant brutalement les cuisses sur les oreilles de son chippendale, puis elle se détendit en maintenant fermement de ses deux mains la tête de l’homme entre ses cuisses. Enfin elle le fit mettre debout en face de Fenimore, se plaça derrière lui et passa ses bras autour de sa taille pour venir le branler avec frénésie. Le garçon gémit à peine et lâcha trois longues rasades de foutre qui s’étalèrent sur la cuisse de Fenimore. Abigaïl le laissa reprendre ses esprits un instant puis lui fourra ses habits dans les bras et le flanqua à la porte. Elle revint ensuite s’agenouilla et lécha tout le sperme sur la cuisse de Fenimore excitant encore davantage son désir en évitant soigneusement d’effleurer son sexe.



Abigaïl semblant n’avoir pas entendu murmura seulement comme pour elle même



Puis elle s’allongea sur le lit afin que Fenimore puisse admirer sa désirable féminité et son humide excitation.



Abigaïl l’ignora, retourna vers la porte et fit pénétrer deux femmes entièrement nues. Chacune d’elle approcha sa proéminente et odorante poitrine du visage de Fenimore puis se retourna fit de même avec son large cul avant d’aller s’allonger sur le lit. D’abord les deux filles restèrent inertes pendant qu’Abigaïl allait de l’une à l’autre embrassant, léchant, caressant. Puis l’excitation se propagea et les trois femmes se mélangèrent dans une véritable orgie. Fenimore ne savait plus qui gémissait, qui hurlait, qui caressait, qui léchait qui. Ses couilles et son sexe tendus devenaient douloureux, toutes les veines de son corps étaient gonflées à bloc. Il hurla :



Mais les trois femmes, tout à leur orgie, ne prêtèrent pas attention à lui et jouirent ensemble dans un bruyant orgasme.


Les trois femmes se caressèrent encore très ostensiblement devant Fenimore puis chacune se leva, frotta son sexe du bout des doigts et vint promener sa main devant le visage de Fenimore qui tendait son nez et sa langue pour s’imprégner tout entier de ces fragrances qui venaient gonfler son désir. Enfin Abigaïl raccompagna les deux femmes à la porte et revint sur le lit où elle se caressa longuement devant Fenimore qui n’en finissait pas de se tordre et d’implorer qu’Abigaïl le libère et baise avec lui.


Mais Abigaïl n’en fit rien, elle se leva et lentement se dirigea vers la porte. Elle fit entrer un homme beaucoup plus âgé qu’elle, à l’allure de petit fonctionnaire. Abigaïl prit tout son temps pour déshabiller l’homme. Elle le fit allonger sur le lit et s’appliqua à lui prodiguer une fellation lente et suave. Lorsqu’elle jugea que l’homme était à point elle lui enfila un préservatif s’accroupit au-dessus de lui en tournant le dos à Fenimore et fit lentement pénétrer la bite dans son anus. Abigaïl n’eut que quelques mouvements à faire pour que l’homme lance un grand cri en jouissant et lorsqu’il s’en fut allé, Fenimore avait la tête qui tournait et était persuadé que son moment était venu.


Mais Abigaïl fit encore entrer deux étudiants qu’elle suça simultanément, puis un couple un peu sophistiqué. Abigaïl et l’homme s’appliquèrent à fourrer le cul de madame de toutes les manières possibles. C’était une scène d’initiation terriblement troublante à laquelle Fenimore assistait et son désir en croissait de manière incontrôlée. Abigaïl fit encore jouir un ouvrier au cou de taureau qui se délecta d’une douche d’or et une vieille fille timide un peu desséchée qui hurla plus fort que tous les autres lorsque le poing entier d’Abigaïl en elle la fit jouir. Alors seulement Abigaïl délivra un Fenimore tendu comme une corde prête à rompre par un désir phénoménal et ils baisèrent le reste de la nuit dans cette chambre pleine d’images, d’odeurs, de sons et Fenimore ressentit un orgasme si violent qu’il en succomba. Il avait atteint son rêve.